samedi 28 mars 2020


Quand le monde est à la merci de quelques dirigeants fous qui risquent de mettre la paix en jeu; les marchands d'armes se frottent les mains !.

14 Avril 2018, 20:38pm
| Publié par Cellule PCF de Saint-Saulve

Les "va-t-en guerre" nouvelle génération, un danger pour la paix du Monde !Les "va-t-en guerre" nouvelle génération, un danger pour la paix du Monde !
Les "va-t-en guerre" nouvelle génération, un danger pour la paix du Monde !Les "va-t-en guerre" nouvelle génération, un danger pour la paix du Monde !
Les "va-t-en guerre" nouvelle génération, un danger pour la paix du Monde !
Macron-Trump-May, 3 individus prêts à en découdre.

Je ne suis pas « soutien » de Poutine, encore moins de Bachar El Hassad, l’assassin de son propre peuple en Syrie. Mais il faut avouer que M.T.M sont prêts à en découdre. Rien à voir avec NTM mais, c'est beaucoup moins « rigolo » de la part de gens qui ont le bouton atomique à portée de main. Ils sont prêts à appuyer dessus à tout moment !
Mais rappelons-nous

1870 « Nous sommes prêts et archiprêtrés, rétorque le maréchal Le Bœuf, ministre de la guerre. La guerre dut-elle durer deux ans, il ne manquera pas un bouton de guêtre à nos soldats. » On connaît la suite : un mois et demi plus tard, l’empire français capitule. Tous les boutons de guêtres étaient en place, mais il manquait les munitions.

1914 « Il ne manque pas un seul bouton de guêtre à l'armée française, disait orgueilleusement le général Joffre » L'armée française se dit prête à affronter les « Prussiens » Les hommes partent la fleur au fusil !

1939 « L'armée était prête, ne cessait d'affirmer M. Daladier. Pour un peu, il aurait ajouté qu'il ne manquait pas à nos troupes un bouton de guêtre.
En 1939 la ligne Maginot était le bouclier « indommageable » de la France étudiée par des ingénieurs allemands d'entre deux guerres et en 1940 l'armée allemande entrait par Sedan où il n'y avait personne pour l'arrêter.
Aujourd'hui encore, ils sont prêts à envoyer des jeunes à la boucherie pour faire tourner les usines d'armement et la fortune des fabricants mondiaux de l'armement.
Trump en première place,suivi par Macron notre « Chef des Armées » et de May, qui n'en connaît mais, comme dirait ses compatriotes d'Outre-manche: « not to be able to do anything about it » Ne rien pouvoir pour ça !
Cette « bataille de barbouzes » nous dépassent, ils nous endorment avec l’empoisonnement non confirmé, même par les laboratoires britanniques, d'un ancien espion double, échangé il y a à 10 ans, contre des espions russes avec l'Angleterre,
Ces politiques, aujourd'hui encore, sont prêts à envoyer des hommes du rang et gradés se faire tuer, afin de faire de grandes cérémonies dans la cour des Invalides pour remettre à titre posthume une médaille du mérite ou l'élévation d'un première Classe au grade de Caporal;

N'ayons aucune crainte, eux, n'y seront pas sur le front !

Aujourd'hui, sans débat ni autorisation de l'ONU, sans débat de L'Assemblée nationale française, les trois pantins de l'Otan sont passés outre et ont bombardé en terre syrienne des sites supposés chimiques.                                                                Notre chef, en discutera bientôt devant nos Assemblées afin de demander "leurs accords

Le président du Venezuela dénonce des plans violents contre son pays



Caracas, 27 mars (RHC)- Le président du Venezuela, Nicolás Maduro, a dénoncé les plans violents contre son pays ourdis depuis la Colombie en complicité avec les États-Unis.
Sur son compte twitter, Nicolás Maduro a assuré qu'il défendra la Révolution Bolivarienne, la paix et la stabilité à n'importe quel prix.
Le chef d'état vénézuélien a réitéré l'instruction aux unités militaires de maintenir la surveillance permanente pour arrêtes des éléments violents qui prétendent porter atteinte à la stabilité de la nation au milieu de l'urgence sanitaire pour éviter la propagation du COVID-19.
Edité par Reynaldo Henque


Coronavirus.

La destruction des écosystèmes par l'humain favorise l'émergence d'épidémies


Publié le

Mikel Casal, El Correo, Barcelone
Cet article est issu du Réveil Courrier. Chaque matin à 6h, notre sélection des meilleurs articles de la presse étrangère.
Ouvrir dans le Réveil Courrier
Les scientifiques “chasseurs de virus” alertent depuis plus de dix ans sur l’apparition de nouvelles maladies liées à la déforestation. Paludisme, Ebola, Covid-19…. l’agression humaine aux écosystèmes finit par mettre en péril des vies humaines.

virus responsable du Covid-19, n’est rien d’autre que le résultat de l’anéantissement des écosystèmes, dont souffrent en particulier les zones tropicales, où ils sont détruits pour faire place à des monocultures intensives industrielles. L’émergence de ces maladies découle aussi de la manipulation et du trafic de la faune et de la flore sylvestres, souvent menacées d’extinction.

Vu de l’étranger.

Et pendant ce temps, Macron s’attaque à la sacro-sainte semaine de 35 heures

Publié le

Dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire, le gouvernement a adopté des ordonnances qui modifient le droit du travail et notamment sa durée. Un geste symbolique au “pays des 35 heures”, souligne la presse étrangère.

Les travailleurs français doivent faire des sacrifices”, résume la Süddeutsche Zeitung. C’est en tout cas ce que leur a demandé le gouvernement en adoptant, ce 25 mars dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire, des ordonnances, dont certaines liées au droit du travail. “Un effort long auquel nous allons tous ensemble faire face”, a précisé Édouard Philippe.
Ces mesures, qui pourront s’appliquer jusqu’au 31 décembre, prévoient notamment que l’employeur puisse “imposer la prise de congés payés” et de “jours de repos” (RTT) ou en modifier les dates. Et ramener la durée de repos entre deux journées de travail de 11 à 9 heures.
De plus, le texte prévoit l’allongement du temps de travail “dans les entreprises relevant de secteurs d’activité particulièrement nécessaires à la sécurité de la nation et à la continuité de la vie économique et sociale”. À savoir, jusqu’à “48 heures sur une même semaine et 44 heures par semaine en moyenne sur une période de douze semaines consécutives”. Plus encore sur dérogation, puisque l’hypothèse d’aller jusqu’à 60 heures hebdomadaires a été évoquée.

Un prétexte pour Macron

Pour le journal britannique The Times, la démarche, bien qu’elle soit justifiée par le président français comme un moyen de “gagner la guerre” contre le coronavirus, est symbolique : “Emmanuel Macron s’attaque à la sacro-sainte semaine réduite de travail des Français”, relève le titre.
Pour le média américain très à gauche Jacobin Magazin, il se pourrait même que l’exécutif profite de la situation :
Cela fait des années qu’Emmanuel Macron tente de se débarrasser des 35 heures […]. Aujourd’hui, son gouvernement profite de l’épidémie de Covid-19 et du confinement pour pousser ses réformes – et permettre aux entreprises de piétiner unilatéralement les conditions de travail.”
Pour le magazine, s’il faut reconnaître que certaines mesures sont nécessaires pour protéger la population, certaines ordonnances s’attaqueraient à des acquis sociaux historiques français et feraient également écho à des précédents épisodes tels que la loi Macron (qui élargit notamment le travail le dimanche) et la loi El Khomri.

La CGT-Services publics appelle à la grève

Ces ordonnances, dans leur totalité, se sont déjà attiré les foudres des syndicats, rapporte la Frankfürter Allgemeine Zeitung, et particulièrement de la CGT des services publics, qui “ne compte pas laisser sa position dévier à cause de l’épidémie”. Ainsi, pour protester “contre ces mesures antisociales”, le syndicat a appelé les travailleurs du service public à la grève et a déposé 30 préavis consécutifs de vingt-quatre heures entre le 1er et le 30 avril prochain.
Il estime en effet que “les employés présents sur leur lieu de travail ne sont pas suffisamment protégés” car “il leur manque des masques, des produits désinfectants et des tests de dépistage du virus” et qu’“en réalité il ne faudrait plus autoriser les gens à travailler dans ces conditions”.
Reste à savoir si l’appel à débrayer sera entendu et suivi par beaucoup de monde. Car en cette période, conclut la FAZ, “le public exprime [plutôt] un profond sentiment de reconnaissance envers les gens qui continuent à faire leur travail et qui garantissent les approvisionnements pour tout le pays”.
Audrey Fisné
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JACQUES TOUBON, DÉFENSEUR DES DROITS
 « L'objectif du gouvernement n'est pas de résoudre les problèmes migratoires »

Invité par France Inter le 10 avril dernier, Jacques Toubon a regretté le manque d'équilibre du projet de loi du gouvernement sur l'asile et l'immigration, actuellement en discussion au Parlement.
« le gouvernement cherche à dissuader les personnes de venir en France et qquand elles sont là ; l'objectif est de les éloigner le plus vite possible » analyse le Défenseur des droits.
« Ce n'est pas à même de résoudre les problèmes migratoires ? Ce texte n'est même pas indispensable »
L'ancien député de droite bat également en brèche l'argument – souvent évoqué – de « l'envahissement » de la France par les migrants.
« Il y a eu 100 000 demandeurs d'asile l'année dernière Le solde migratoire est le même qu'il y a quarante ans, il n'y a pas d'envahissement, pas de submersion » Jacques Toubon invite à »prendre les choses froidement ? On fait du phénomène migratoire – un drame , un traumatisme, alors qu'on pourrait le traiter par l’accueil , l'hébergement . (…) Des personnes passent trois ansdu fond de l'Asie et risquent leur vie pour venir ici ?
Arrêter ce flux avec des grilles , avec des murs, ça ne marchera pas. En tant que citoyen, je suis malheureux, car la France a toutes les possibilités de conduire une politique humaine d’accueil. »
LES PRIORITÉS DOUTEUSES DU GOUVERNEMENT
C’est lorsque la vie nous rappelle les plus élémentaires vérités que nous voyons émerger les vrais caractères de nos contemporains. Face au destin, les grands esprits se révèlent, les autres s'écrasent. Nous sommes, pour ma génération de quinquagénaires et les plus jeunes, dans une période inédite. La morte rôde à nos portes comme jamais. Pire que la guerre qu’honteusement Macron invoque pour que nous nous groupions derrière lui, au nom de l’union et de l'intérêt national.
Un sentiment qui ne le traverse pas en temps normal, tellement tourné qu'il est vers l'intérêt de la finance.

Nous faisons le constat brutal que les régressions sociales organisées depuis 25 ans mettent les citoyens de notre pays dans une situation catastrophique. La somme des coups bas portés à notre société au nom du libéralisme se compte déjà en centaines de morts. Pénurie de masques, de gel hydro-alcoolique, de tests, de lits - moins 17 000 en 15 ans sur le territoire national -, de praticiens, d'infirmier(e)s et de personnels hospitaliers sont les conséquences des politiques dévastatrices menées par les ministres de la santé, de Bachelot à Véran, sans discontinuer, à des degrés divers mais à chaque fois l’hôpital public a été la cible d'attaques libérales, comme la Sécurité sociale pour le compte des assurances, comme la recherche publique au nom des laboratoires des grands groupes pharmaceutiques.
Comme l'industrie, pillée, vendue puis fermée ou délocalisée à l'image d'une usine à Plaintel, dans les Côtes-d'Armor, qui était en capacité, jusqu'en 2018, de produire jusqu’à 200 millions de masques.
Aujourd'hui l'usine est fermée. Son propriétaire, l'américain Honeywell, a préféré produire à moindre coût en Tunisie.

À l'image de la seule usine de France fabriquant des bouteilles d'oxygène, Luxfer dans le Puy-de-Dôme, menacée de fermeture, dont André Chassaigne, député PCF et président du groupe à l'Assemblée nationale, à peine remis de son infection au Coronavirus, réclame la nationalisation au nom de l'intérêt national.
À l'image de la situation de la société Famar, seule productrice de chloroquine en Rance, aux mains de fonds de pensions américains et en faillite. Les Le Maire, Pénicaud, et autres Véran, plus acharnés à sauver l’économie que des vies, devraient sauver notre industrie de santé au nom de la souveraineté et de l'intérêt national. Nous voilà au contraire face à leurs lâches sénilités au capital. Comme Daladier en 38, à la veille de la Seconde Guerre mondiale qui en a profité pour mettre à la poubelle les conquêtes sociales de 36 et du Front Populaire.
Ils en sont à faire disparaître les 35 heures et les congés payés sous couvert de crise sanitaire. Lâches et veules, ils sont aussi comptables devant la nation de mise en danger d'autrui, de non-assistance à personne en danger. Leur énergie devrait aller vers la réparation de ce qu'ils ont contribué à détruire par leurs décisions.

Le confinement ne suffira pas à tout résoudre. Il jugule l'épidémie.
L'Organisation mondiale de la santé préconise un dépistage systématique. Les paroles ne sont pas suivies d'actes concrets du gouvernement.
Ses membres n’ont pas l'âme d'affronter les réalités du moment. Trop occupés qu'ils sont à servir leurs maîtres.
Robert LIBERTÉ HEBDO

Informations syndicales et luttes

Communiqué unitaire des syndicats de la Fonction publique sur le projet de loi d’urgence qui ne répond pas aux exigences !


Préavis de grève contre le le projet de loi d’urgence sanitaire
Depuis le début de l’épidémie du COVID-19 qui a entraîné une crise sanitaire sans précédent, les services publics, et tout particulièrement le service public de la santé sont en première ligne.

Alors que seuls les services de santé sont salués dans leur engagement quotidien par E. Macron et le gouvernement, l’ensemble des fonctionnaires et les missions qu’ils servent continuent dans les faits d’être abandonnés.

Toujours pas ou trop peu de moyens. Toujours trop peu de personnels. Aucune mesure d’urgence décidée.

Communiqué unitaire des syndicats de la fonction publique

Pandémie et socialisme, une magistrale leçon politique

28 Mars 2020 , Rédigé par Réveil Communiste Publié dans #Théorie immédiate, #Positions

Pandémie et socialisme : une magistrale leçon politique !

Des démocraties occidentales décomposées, au bord de l'implosion sanitaire, incapables de faire face à l'épidémie alors que nous n'en sommes qu'au début, et dont les dirigeants versatiles nous disaient en janvier qu'il n'y avait aucun problème, en février que ce n'était qu'une mauvaise grippe, et début mars qu'il fallait aller voter et nous agglutiner en chœur sur les terrasses des bistrots.

Des dirigeants occidentaux qui comptent sur une immunité collective synonyme d'extermination de nos aînés pour éteindre l'épidémie, mais qui se gardent bien de le dire et invoquent une guerre qu'ils ont déjà perdue faute de vouloir la gagner ; des incompétents et des corrompus vendus à Big Pharma qui répugnent à admettre des résultats qui semblent faire leurs preuves et qui méritent d'être testés de façon massive ; qu’il s’agisse du confinement, du dépistage ou du traitement, une indécision et une cacophonie qui donnent l’impression qu’il n’y a pas de pilote dans l’avion.

Sous les projecteurs, de curieux médecins qui, faute d'aller au front en blouse blanche, passent leur temps à pérorer sur les plateaux télé en compagnie de crapules journalistiques dont la vilenie transpire dans le moindre de leurs propos ; loin des projecteurs, en revanche, des personnels soignants qui se battent héroïquement sous le mépris de cette classe dominante qui a exigé le démantèlement de l'hôpital public pour accroître ses profits.

Un système de soins qui faisait la fierté de la nation, et qu'on a sacrifié sur l'autel du capital à coups de réformes néo-libérales ; une sécurité sociale exemplaire créée par les communistes en 1945, qui a sauvé des millions de vies, mais que l'oligarchie a démantelée au détriment de la santé publique ; un abandon massif des populations à la logique du profit individuel, aujourd'hui, quand il faudrait mobiliser l'esprit de solidarité et saisir fermement les richesses là où elles se trouvent.

Un échec patent, une incurie massive des soi-disant démocraties devant les défis que nous lance cette pandémie qui n'est pas la première et qui ne sera pas la dernière ; le désarmement unilatéral des populations les plus fragiles devant la maladie orchestré par des gouvernements qui ont livré le peuple de France à ses pires ennemis ; qui l'ont offert en pâture à une oligarchie qui vendrait sa mère pour épaissir son portefeuille dans le but illusoire de remplir une existence vide et plongée, comme dit Marx, "dans les eaux glacées du calcul égoïste".

A l'autre bout du monde, des Chinois vilipendés sans relâche par nos médias, calomniés sans vergogne par les dirigeants des États-Unis, alors qu'ils ont tout fait pour juguler l'épidémie, en deux mois, sous l'égide d'un État pour qui la santé publique est une priorité nationale et la solidarité autre chose qu'un slogan de campagne électorale sponsorisée par des banquiers d'affaires ; des puissances asiatiques qui réussissent à endiguer le mal en mobilisant des moyens colossaux, s'appuyant sur des valeurs collectives qui n'y ont pas subi comme chez nous le laminage néolibéral ; un grand pays, la Russie, qui a réussi à contenir la progression de l’épidémie sur le sol national.

Des équipes médicales chinoises, cubaines et vénézuéliennes qui volent au secours de l'Italie, pays européen trahi par ses partenaires ; une Union européenne dont l'inutilité est patente, l'impuissance pathétique, le délabrement exposé au regard de tous dans cette incapacité à faire jouer le moindre mécanisme de solidarité intracommunautaire ; des médecins cubains autorisés par le gouvernement français à intervenir en Martinique, véritable camouflet infligé à une grande puissance capitaliste contrainte d'appeler à la rescousse le seul État socialiste de la Caraïbe, lui-même soumis depuis soixante ans au blocus américain.

Ce même pays, Cuba, qui contient l'épidémie en mobilisant un système de santé exemplaire, loué par l'OMS, et qui vaut au peuple cubain une espérance de vie de 80 ans, désormais supérieure à celle des États-Unis ; la réussite incontestable, donc, des pays dotés d'un État fort, souverain et soucieux de la santé publique ; des États prêts à consentir un ralentissement de la croissance, s'il le faut, pour sauver des vies humaines ; tandis que les dirigeants occidentaux font le choix inverse, au risque de sacrifier à la fois l'économie et la santé, au bout du compte, en laissant la situation empirer.

Une formidable leçon de choses administrée aux peuples, une magistrale leçon politique, en définitive, sur les vertus comparées des soi-disant démocraties qui les abandonnent à leur sort et des soi-disant dictatures qui font tout pour les sauver d'une mort annoncée ; une leçon sur la supériorité du socialisme chinois ou cubain, et pour tout dire du vrai progressisme, sur des régimes qui n'ont que les droits de l'homme à la bouche, mais qui font comme si la pandémie était l'effet de lois naturelles et ont les yeux rivés sur les cours de la Bourse pendant que se poursuit l'hécatombe.

Bruno Guigue, envoyé le 28 mars 2020

Fonctionnaires: la CGT appelle à la grève L’appel à cesser le travail court sur les 30 jours du mois d’avril et vise à dénoncer la loi dite d’urgence sanitaire.

28 Mars 2020 Publié dans #Social
Fonctionnaires: la CGT appelle à la grève L’appel à cesser le travail court sur les 30 jours du mois d’avril et vise à dénoncer la loi dite d’urgence sanitaire.
La CGT des services publics vient de déposer un préavis de grève d’un mois à compter de début avril. À la fin du mois de février, elle avait déjà appelé à cesser le travail du 1er au 30 mars pour obtenir le retrait du projet de loi sur la réforme des retraites. Le nouvel appel à cesser le travail court cette fois-ci sur les 30 jours du mois d’avril et vise à dénoncer la loi dite d’urgence sanitaire et «ses mesures anti-sociales».
L’annonce a été adressée par courrier lundi 23 mars - au lendemain du vote de la loi d’urgence sanitaire au Parlement - à trois ministres: Muriel Pénicaud (Travail), Gérald Darmanin (Comptes publics) et Olivier Dussopt (Fonction publique).
Dans sa lettre, la fédération CGT des services publics dénonce «les choix du gouvernement qui font que ce sont les masques de protection, gels hydroalcooliques et tests médicaux qui manquent alors que jamais les armes de guerre militaires ou anti-manifestants (LBD, gaz…) ne sont en rupture de stock. Terrible traduction des préoccupations et intérêts de l’État et des capitalistes».
Et la fédération CGT de regretter que le gouvernement ne découvre que maintenant que les agents de la fonction publique sont essentiels.
Potentiellement, ce préavis de grève pourrait concerner l’ensemble des 85.000 adhérents de la fédération, soit les agents des services publics territoriaux, mais aussi les personnels des secteurs publics et privés du logement social et des salariés des secteurs privés des eaux et des pompes funèbres.