Un article de l'Huma sur les salariés de Mac Donald nous interpelle. Non sur le fond. Ce secteur cumule en effet la jeunesse du personnel, son inexpérience, son turn over, en résumé le paradis des patrons. et ce qui va avec, par exemple la jupe courte obligatoire pour les jolies filles et autres joyeusetés.
Mais les jeunes qui se révoltent fort justement seraient " tout sauf des professionnels du militantisme" c'est dans le texte.
J'ai rencontré dans ma vie peu de "militants professionnels" dans le syndicalisme. En général ils étaient dans les syndicats accommodants et bénéficiaient de quelques rogatons. Pour mes camarades de combat le syndicalisme a entraîné plus d'inconvénients que d'avantages quand ils marchaient sur les pieds des patrons. Leur professionnalisme consistait donc à en prendre plein la gueule.
Comprendre l'esprit des jeunes est souhaitable. Mais pas en allant dans leur sens quand ils sont perméables aux idées toutes faites. Nous dirons donc que la conscience de classe ne tombe pas du ciel, contrairement à la lutte des classes qui est objective : le franchisé et l'employé ont des intérêts opposés. Mais l'hégémonie des dominants est puissante pour le masquer. Militer n'est pas une profession mais une prise de conscience. J'ai trouvé personnellement que cette prise de conscience était forte chez les Mac Do surexploités. Stop.
HA
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