par Chris Hedges
Chris Hedges est un journaliste américain, prix
Politzer, dont les analyses sont reconnues en particulier pour le Moyen
Orient. « Ce qu’on ne nous a jamais dit, c’est que le jeu était réglé
d’avance. Nous étions toujours condamnés à perdre. Nos villes ont été désindustrialisées et
se sont dégradées. Les salaires ont décliné. Notre classe ouvrière
s’est appauvrie. La guerre sans fin est devenue, de façon cynique, une
activité lucrative. Et la richesse du monde a été saisie par un petit
groupe d’oligarques mondiaux. Les kleptocraties, comme celle
actuellement installée à Washington, ont volé les gens de façon éhontée.
L’idéalisme démocratique est devenu une plaisanterie. Nous ne sommes
reliés les uns aux autres, comme l’écrit Mishra, que « par le commerce
et la technologie », forces qu’Hanna Arendt a
appelées « la solidarité négative ». Il faudrait compléter cette
analyse par la manière dont l’idée révolutionnaire, le communisme a été
vidé de sa substance en suivant partout les illusions social démocrates
et le mensonge éhonté de leur promesse face à la réalité de leur
alignement. Et cela n’est pas fini, qui ne voit pas que l’enjeu du
prochain congrès du PCF c’est de faire accepter aux militants une force
raisonnable, gestionnaire qui pourtant génère partout l’extrême-droite
(note de danielle Bleitrach, titre de Pedrito)