STALINE, TYRAN SANGUINAIRE OU HÉROS NATIONAL?

De quoi Staline fut-il le nom ? 17 Février 2018

Malgré son titre « 1917-2017, Staline tyran sanguinaire ou héros national ? » ne porte pas seulement sur Staline, mais pose des questions sur la nature du pouvoir soviétique de 1917 à la chute de l’Union soviétique. Il présente des faits, des arguments. La notion de totalitarisme qui va jusqu’à identifier ce pouvoir à celui du nazisme, doit être dénoncée.

Le livre part d’une interrogation sur la différence d’opinion entre ceux qui ont vécu l’URSS et l’image que nous en avons en France. 67 % des habitants de la Fédération de Russie en septembre 2017 regrettaient l’Union soviétique et 38 % d’entre eux plaçaient Staline et Lénine en tête des plus grands hommes de l’histoire.

Pourquoi ?

Ce que tous les sondages affirment, nous l’avons constaté sur le terrain. Staline est l’homme d’une époque, l’Union soviétique ne se limite pas à sa seule domination, mais incontestablement Lénine et Staline ont opéré une rupture et créé les conditions d’une autre société dans un encerclement permanent et une violence de quatorze États ligués contre elle.

Un état des lieux s’impose.

On ne peut pas ignorer cette extraordinaire tentative de changement de pouvoir et de société. Prétendre effacer la mémoire des peuples est aussi destructeur que d’imposer aux individus l’ignorance de leur passé et de leurs origines.

Ce livre est donc une présentation des pièces du dossier en vue de l’ouverture d’une véritable analyse scientifique mais aussi politique, d’une expérience qui continue de marquer notre présent et qui conditionne notre avenir.

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UN PREMIER MINISTRE COMMUNISTE NOMMÉ AU NÉPAL.

UN DIRIGEANT COMMUNISTE ÉLU AU NÉPAL
PROMU PREMIER MINISTRE

 

Photo: SHARMA OLI, le nouveau Premier Ministre Népalais

Comme prévu, après la large victoire  des communistes aux dernières élections générales du Népal, - 174 élus sur 275 que compte l'Assemblée nationale, plus 39 élus sur 59 que compte le Sénat-  - c'est donc d'un premier ministre communiste que s'est doté ce pays.

Le nouveau premier ministre se nomme  SHARMA OLI, est  âgé de 65 ans, il prend la tête du Gouvernement Népalais à la place de DEUBA, contraint de démissionner, après la débâcle de son parti, le Congrès Népalais. C'est la Présidente du Népal Bidhya Devi Bhandari qui a fait appel à OLI pour prendre la tête du futur gouvernement.

Ces élections sont les premières depuis la nouvelle constitution adoptée en septembre 2015, qui mettait fin à une période de transition agitée, commencée il y a neuf ans, avec l'abolition de la monarchie, puis la guerre civile qui s'ensuivit, causant la mort de 16.000 personnes.

Peut-être le P(c)F de Laurent devrait-il s'inspirer de cet exemple, de ces partis communistes aux références marxistes, plutôt que de continuer à se fourvoyer dans des alliances de sommet qui conduisent aux multiples trahisons,  avec des partis "socialistes" pour qui seul compte l'exercice à tout prix du pouvoir, avec la même politique que la droite ou la marche arrière macronienne pour le seul profit des plus riches, des milliardaires,  de ceux qui rêvent de le devenir, et qui détruisent les conquêtes sociales, destructions dont les millions de citoyens, salariés et  retraités, font les frais, dans l'indifférence des syndicats croupions et d'une "gauche" aux abonnés absents !

Notes: Le Népal est enclavé dans le massif de l'Himalaya, il a comme pays voisins l'Inde et la Chine. Katmandou est la capitale de ce pays de plus de 29 millions d'habitants.