mercredi 6 avril 2022

LE VOTE "UTILE".....

 LE VOTE "UTILE".....

VU PAR DIDIER, MON AMI COMMUNISTE. 

 

 

A force de multiples appels à voter "utile" qui nous sont quotidiennement déversés ici et là, disons, un peu partout, sur la toile et sur les journaux à la solde des groupes de presse des milliardaires, par les capitulards de la gauche bobo  manipulés  par les capitalistes, on pourrait croire que nous pourrions perdre espoir, et céder en fin de compte aux injonctions du détestable tribun assoiffé de pouvoir qui ne jure que par son ego sur-dimentionné. car, çà, parler, communiquer, enfumer, seul ou en hologramme,il sait faire, mais est-ce suffisant pour qu'on lui accorde confiance et nos suffrages de gauche ? 

Je n'oublierai jamais ce que trop de gogos lui pardonnent, cette caricature de sa vision de son rôle d'élu, de la démocratie comme il la ressent : "La République, c'est MOI !!"

Et bien non! Mon ami Le Grillo, qui m'envoie le message ci-dessous,  me rappelle que nous sommes encore nombreux à résister au chant des sirènes mélenchoniennes, après la gifle qu'il a administrée en 2017 au  PC et aux électeurs  communistes qu'il ne considère comme des alliés que le temps d'une élection, son élection, et par conséquent, nous ne tendrons pas la joue gauche. Jamais !!! L'union populaire dont il se gargarise pour mieux enfumer les citoyens ne peut pas, ne doit pas être un tremplin pour politiciens en mal de pouvoir. 

Merci, pour ton message, mon cher Didier, que je me fais un plaisir de publier, il m'a fait du bien, tu as toujours la gnaque, pour que ceux qui nous lisent sachent qu'il reste encore des communistes à qui on ne prendra pas leur rêve d'idéal, jamais atteint à ce jour, nulle part sur cette terre, et leur dignité. 

Et merci de me rappeler qu'en plus, pour nous, aficionados, il est pour l'interdiction de la corrida. Ce que nous pourrions à la rigueur lui pardonner, si....Si il était correct par ailleurs!

A quand l'interdiction de manger une cuisse de canard, un foie gras, du jambon, de la bavette, du gigot d'agneau? Pour se coucher devant les végétariens et autres végétaliens....Ceux qui parlent d'écologie tout en conservant le système capitaliste ?

Et même s'il dépassait la fille de son père, au second tour, je resterais chez moi: bonnet blanc ou blanc bonnet, Machon ou Mélencron, qu'ils aillent au diable, ils se ressemblent trop! Même si çà ne plairait pas à ROUSSEL.....

 

"Ola Pedrito

Ben j 'y travaille avec mon Parti pour le meilleur score possible de Fabien Roussel

Même avec 16% Mélenchon ne sera pas au 2ème tour .

Pour rappel en 2017 il fait 19, 58 % 

Je le déteste il nous insulte (la mort et le néant) et bien d 'autres <<Mélenchonades >>

Autres rappels , perte dans le nord pour la députation , je vais à Marseille (où personne ne le voit !)

Record d 'absence comme député européen!

Il ne se représentera pas à  Marseille mais Paris 12°

Il est incapable de gérer une situation de stress , il est nombriliste, méchant, adore le fric, surtout le sien .

Il est pour l 'abolition de la corrida .

Bref une sale personne

Bizzz

Didier"

 

Abrazos, cher Didier.

 

Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

Capture d'écran

Capture d'écran

En tout cas, instaurée en 1958, par une espèce de coup d'Etat portant le général de Gaulle au pouvoir, la 5e République est dirigée par un homme de droite pour ceux qui encore en douteraient. Appelé au pouvoir par les militaires et la rue européenne à Alger, également par Guy Mollet, secrétaire général du Parti socialiste à cette époque, de Gaulle s'octroie les pleins pouvoirs à travers la constitution monarchique de la France qu'il édicte.

Pleins pouvoirs que ni Mitterrand ni Hollande présidents socialistes n'ont tailladés d'un coup de canif. L'histoire, toujours l'histoire, pour ne pas être pris constamment dans le vent.

Côté Parti socialiste, il y a ceux, peu,  qui demeurent dans la vieille maison, beaucoup plus sont ministres en exercice u chambellans du président, ou rêvent à un ministère avec Macron président prochainement. La politique anti-sociale de François Hollande et l’émergence d’Emmanuel Macron à partir de 2016 ont précipité l’effondrement de la social-démocratie. A vouloir gérer loyalement le capitalisme, selon un mot de Léon Blum, chef de gouvernements socialistes au début du 20e siècle, les électeurs préfèrent l'original à la copie: Macron plutôt que Hidalgo. Pareil à droite avec Pécresse.

Cependant, il reste une extrême droite dangereuse qui ne recule pas, malgré les signaux de complaisance au Medef par Z ou MLP:  engagements sur le remboursement de la dette publique conformément au diktat de l'UE du capital, pas de sortie du carcan monétaire européen, plus de retraite à 60 ans, aucune augmentation du Smic et allègement des cotisations sociales des entreprises pour plomber plus encore le budget de la Sécu, etc.

A quelques jours du premier tour, Brice Teinturier, sondeur pour Ipsos, évoque deux scénarios. « Soit dans les dix derniers jours, comme en 2017, la mobilisation remonte et on peut espérer à ce moment-là une abstention contenue, on va dire à 25 %, soit on est vraiment sur un schéma différent, et là effectivement on peut être dans la zone des 28, 30 % d’abstention ». Aux dernières élections régionales, deux-tiers des électeurs s'étaient abstenus. Pour cette présidentielle, dans les deux cas, l'abstention serait historique pour l'élection majeure dans la 5e République

Avec la guerre en Ukraine, la hausse des prix et la baisse du pouvoir d'achat, les réformes exigées par les marchés à Bruxelles ou en France, ces éléments annoncent un futur quinquennat potentiellement explosif. Et ils sont la marque de la prédominance des forces politique réactionnaires sur le terrain politique.

Le débat n'est plus à réconcilier les gauches, mais à rallier les catégoriques populaires, la jeunesse, les travailleurs, salariés et retraités, à un futur de révolution démocratique et sociale.

Oui alors à un vote de conviction. Mais pas pour une de ces espèces d'énième congrès entre-soi où on est les plus forts parce qu'on est les meilleurs.

 

La cible ultime de l’empire américain n’est pas la Russie mais la Chine

Le Pentagone a publié sa dernière stratégie de défense nationale (SDN), un rapport établi tous les quatre ans pour fournir au public et au gouvernement une vue d’ensemble de la planification, des positions, des développements et des domaines d’intérêt de la machine de guerre américaine.

On pourrait penser, compte tenu de l’attitude agressive de Moscou et de l’alliance de puissance américaine cette année, que la Russie sera l’ennemi numéro un dans la SDN 2022, mais ce serait une erreur. Le ministère américain de la "Défense" réserve cette place à la même nation qui l’occupe depuis de nombreuses années maintenant : la Chine.

Dave DeCamp d’Antiwar écrit ce qui suit :

La SDN complète est toujours classifiée, mais le Pentagone a publié une fiche d’information sur le document qui dit qu’il "agira de toute urgence pour soutenir et renforcer la dissuasion, la République Populaire de Chine (RPC) étant notre concurrent stratégique le plus important et le défi majeur pour le département".

La fiche d’information présente quatre priorités pour le Pentagone :

  • La défense de la patrie, en fonction de la menace multi-domaine croissante que représente la RPC.
  • dissuader les attaques stratégiques contre les États-Unis, les alliés et les partenaires
  • dissuader l’agression, tout en étant prêt à l’emporter dans un conflit si nécessaire, en donnant la priorité au défi de la RPC dans la région indo-pacifique, puis au défi de la Russie en Europe
  • construire une force interarmées et un écosystème de défense résilients.

Le Pentagone affirme que si la Chine est au centre des préoccupations, la Russie pose des "menaces aiguës" en raison de son invasion de l’Ukraine", écrit M. DeCamp, ce qui montre que l’empire considère Moscou comme un ennemi de second rang.

Avant une réunion avec le ministre chinois des affaires étrangères Wang Yi, le ministre russe des affaires étrangères Sergei Lavrov a fait des commentaires qui illustrent clairement le problème réel de l’empire centralisé américain avec Moscou.

"Nous, avec vous, et avec nos sympathisants, nous avancerons vers un ordre mondial multipolaire, juste et démocratique", a déclaré M. Lavrov au gouvernement chinois mercredi.

Et c’est là, Mesdames et Messieurs, la véritable raison pour laquelle nous avons entendu tant de cris hystériques sur la Russie ces cinq ou six dernières années. Il n’a jamais été question de hackers russes. Ni d’une cassette pipi du Kremlin. Ni de la Trump Tower. Ni des primes du GRU en Afghanistan. Ni sur Manafort, Flynn, Bannon, Papadopoulos ou tout autre nom de famille du Russiagate de la semaine. Il ne s’agit même pas de l’Ukraine. Tout cela n’a été que des constructions narratives manipulées par le cartel du renseignement américain pour fabriquer du soutien pour une épreuve de force finale contre la Russie et la Chine afin d’empêcher l’émergence d’un monde multipolaire.

Depuis la chute de l’Union soviétique, le gouvernement américain a mis en place une politique visant à empêcher l’émergence de toute puissance susceptible de remettre en question son programme impérial pour le monde. Au cours de la (première) guerre froide, la stratégie promue par des gestionnaires d’empire comme Henry Kissinger consistait à courtiser la Chine par nécessité pour l’éloigner de l’URSS. C’est alors que nous avons vu les liens commerciaux entre la Chine et les États-Unis conduire à d’immenses profits pour certains individus dans les deux nations et à l’afflux de richesses qui permet aujourd’hui à la Chine de dépasser les États-Unis en tant que superpuissance économique.

Après la disparition de l’URSS, la nécessité de rester en bons termes avec la Chine s’est également dissipée, et les décennies suivantes ont vu un pivot abrupt vers une relation beaucoup plus conflictuelle avec Pékin.

Dans ce que l’histoire pourrait un jour considérer comme la plus grande erreur stratégique de l’empire américain, les gestionnaires de l’empire prévoyaient l’acquisition de la Russie post-soviétique en tant qu’État impérial laquais qui pourrait être utilisé comme arme contre le nouvel ennemi numéro un, la Chine. Au lieu de cela, c’est exactement le contraire qui s’est produit.

L’ancienne secrétaire d’État Hillary Clinton a déclaré l’année dernière au Bloomberg New Economy Forum qu’elle avait "entendu pendant des années que la Russie serait plus disposée à se rapprocher de l’Ouest, plus disposée à s’engager de manière positive avec l’Europe, le Royaume-Uni, les États-Unis, en raison des problèmes à sa frontière, en raison de la montée de la Chine". Mais ce n’est pas ce qui s’est produit.

" Ce n’est pas ce que nous avons vu ", a déclaré Clinton. "Au lieu de cela, ce que nous avons vu, c’est un effort concerté de Poutine pour peut-être étreindre davantage la Chine".

L’empire s’attendant à ce que Moscou vienne d’elle-même ramper vers le trône impérial, aucun effort réel n’a été déployé pour essayer d’établir la bonne volonté et de gagner son amitié. L’OTAN n’a cessé de s’étendre et l’empire est devenu de plus en plus agressif et belliqueux dans ses jeux de conquête mondiale. Cette erreur a conduit au cauchemar ultime du stratège, qui doit lutter pour la domination mondiale contre deux puissances distinctes à la fois. Parce que les architectes de l’empire ont prédit à tort que Moscou finirait par craindre Pékin plus qu’elle ne craint Washington, le tandem entre la puissance économique de la Chine et la puissance militaire de la Russie que les experts signalent depuis des années n’a fait que devenir de plus en plus proche.

Et maintenant, les responsables russes et chinois discutent ouvertement de leurs plans pour créer un monde multipolaire, tandis que les experts chinois plaisantent sur les stratagèmes transparents de l’empire américain pour monter Pékin contre Moscou à propos de l’invasion de l’Ukraine :


Pouvez-vous m’aider à combattre votre ami pour que je puisse me concentrer sur le combat contre vous plus tard ?

Sur le grand échiquier de l’empire, la Russie est la reine, mais la Chine est le roi. De même qu’aux échecs, il est utile d’éliminer la pièce la plus forte de l’adversaire pour obtenir plus facilement un échec et mat, l’empire américain serait bien inspiré d’essayer de renverser la superpuissance nucléaire amie de la Chine et, comme l’a récemment écrit Joe Lauria, rédacteur en chef de Consortium News, de "restaurer à Moscou une marionnette de type Eltsine ".

En gros, tout ce que nous voyons dans les grands reportages internationaux de notre époque, c’est la montée d’un monde multipolaire se heurtant de plein fouet à un empire qui a épousé la conviction que la domination unipolaire doit être conservée à tout prix, même si cela signifie flirter avec la possibilité d’une troisième guerre mondiale très rapide et radioactive.

C’est la dernière carte de l’hégémonie américaine. Son dernier effort pour s’assurer le contrôle avant de perdre définitivement toute chance de l’obtenir. De nombreux experts anti-impérialistes que je lis régulièrement semblent assez confiants quant à l’échec de cet effort, alors que je pense personnellement que ces prévisions sont peut-être un peu prématurées. La façon dont les pièces d’échecs se déplacent donne l’impression qu’un plan a été mis en place, et je ne pense pas qu’ils orchestreraient ce plan s’ils ne pensaient pas qu’il a une chance de réussir.

Une chose qui semble claire, c’est que la seule façon dont l’empire a une chance d’arrêter la montée de la Chine est par des manœuvres qui seront à la fois très perturbatrices et existentiellement dangereuses pour le monde entier. Si vous pensez que les choses sont folles aujourd’hui, attendez que la ligne de mire impériale se déplace vers Pékin.

Caitlin Johnstone

Traduction "je me souviens d’une époque simple où il n’y avait que "eux" et "nous"" par Viktor Dedaj avec probablement toutes les fautes et coquilles habituelles

 

« S’ÉLOIGNER DE L’OCCIDENT, SE CONCENTRER SUR L’ASIE » : L’AMÉRIQUE LATINE ET LA NOUVELLE ÉCONOMIE MONDIALE.

L’OPINION internationale, celle qui est dite être effrayée par le nouveau charnier de Timisoara que les Etats-Unis et leur marionnette ukrainienne ont créé pour empêcher les négociations de paix s’interrogent sur la manière de rompre les liens économiques, politiques, financiers avec ces nations à la dérive que sont les USA et leurs alliés européens. (note de Danielle Bleitrach histoireetsociete)

Publié par Venezuela infos dans Banque du SudBRICSChineEquateurEtats-Unisimpérialismerelation Sud-SudRussieUNASUR4 avril 2022

Interview par Kawsachun News de l’économiste équatorien Juan Fernando Terán* à propos des sanctions occidentales et de la manière dont l’Amérique latine peut protéger son économie.

« S’éloigner de l’Occident, se concentrer sur l’Asie » : l’Amérique Latine et la nouvelle économie mondiale.

Kawsachun News – L’industrie bananière équatorienne s’est effondrée quand lui a été fermé le marché russe. Qui paie le prix des sanctions occidentales contre la Russie ?

Juan F. Terán : Les pays qui exportent des denrées alimentaires et des produits agricoles sont aujourd’hui dans une position très difficile. L’Équateur, la Colombie, le Brésil et l’Argentine sont parmi les plus touchés. Ces pays importent presque toutes les fournitures dont ils ont besoin pour la production agricole : engrais, produits agrochimiques et même semences dans certains cas. Les sanctions ont interrompu ces approvisionnements. Nous aurions pu éviter cette situation.

L’Amérique Latine a connu un âge d’or de développement et d’intégration à l’époque de dirigeants tels que Hugo Chavez, Rafael Correa, Evo Morales, Ignacio Lula da Silva et d’autres. Au cours de ces années, de nombreux travaux ont été consacrés à la question de savoir comment la région pouvait commencer à produire ses propres approvisionnements agricoles. Il s’agissait même d’un projet phare de l’UNASUR. L’objectif était de garantir la sécurité alimentaire face aux fluctuations des marchés internationaux. Il y avait également la proposition d’une banque à l’échelle de l’Amérique latine et d’une monnaie commune. Cela aurait pu aider l’économie de la région à survivre à la crise monétaire actuelle.

Or que se passe-t-il aujourd’hui ? Prenons le cas de l’Équateur : nous avons deux sources principales de revenus dans les exportations. La première est le pétrole, et logiquement, les conséquences de la guerre en Ukraine auraient dû être, à travers l’augmentation de son prix, une croissance des revenus pour l’Équateur. Cependant, le président conservateur Guillermo Lasso avait déjà négocié avec le FMI le paiement pour les futures ventes de pétrole. Donc même si le prix du pétrole passe à 300 dollars, cela ne profitera pas aux citoyens ordinaires.

Et qu’en est-il de l’agriculture ?

Le pays gagne aussi beaucoup en exportant des produits comme les bananes, le café, les crevettes et les fleurs. Le principal marché pour la production de fleurs équatoriennes est la Russie. Aujourd’hui, ces producteurs sont confrontés à une crise dramatique car les sanctions les ont coupés de leurs clients. C’est une industrie énorme pour l’Équateur, dans les provinces de Pichincha et Cotopaxi, il y a des régions entières consacrées presque entièrement à la production de fleurs. Ils ont même des aéroports là-bas car ces fleurs sont exportées dans le monde entier par avion. Une petite partie de leur production va aux États-Unis et en Europe, mais la grande majorité va en Russie. La Russie est l’un des rares pays où les gens achètent des fleurs toute l’année et pas seulement pour certaines dates comme la Saint-Valentin. Hé bien, qu’en est-il de nos exportations de crevettes, de café ou de cacao ? Elles nécessitent des engrais et d’autres fournitures agricoles importés. Il y a maintenant une pénurie mondiale, la Russie était le premier producteur mondial et la voilà sanctionnée.

Quelle a été la réponse du gouvernement ?

Les pays peuvent survivre à cette tempête s’ils ont un parapluie d’État, mais l’Équateur est soumis à un gouvernement néolibéral. Notre économie n’a plus de parapluie maintenant. Quelle a été la réponse néolibérale à cette crise actuelle ? Les producteurs de fleurs ont été les premiers à demander de l’aide. Ils ont demandé des prêts afin de pouvoir subvenir temporairement à leurs besoins. Le président Lasso a répondu en disant que prendre ce genre de mesures suppose d’assumer un risque et que l’État n’a aucune obligation de renflouer qui que ce soit. Cette idée de ne renflouer personne est une excellente idée…. si elle est appliquée uniformément. Nous ne devrions pas avoir à renflouer les banquiers quand ils ont une « crise », mais bien sûr, le banquier Guillermo Lasso n’abandonnera jamais « son » peuple… Il abandonne seulement les petits agriculteurs. L’élection de gouvernements progressistes en Amérique latine n’est pas seulement une question d’idéologie ; il s’agit aussi pour les citoyens de défendre leur économie et leur niveau de vie. Si un banquier gagne une élection, ne soyons pas surpris du résultat.

De nombreux pays considèrent désormais Washington comme un allié peu fiable et cherchent à commercer dans d’autres monnaies. Pensez-vous que le dollar états-unien va perdre son hégémonie internationale ? Et qu’est-ce que cela signifierait pour l’Amérique latine ?

Lorsque les pays du BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud) commenceront à commercer entièrement en Yuan, ou dans toute autre monnaie autre que le dollar, le monde changera vraiment. Je pense que nous pouvons nous attendre à voir cette transformation dans les cinq prochaines années. Cela représentera la défaite définitive de l’empire états-unien. L’histoire nous montre que la puissance militaire d’un pays est liée à la puissance de sa monnaie.

Lorsque la Grande-Bretagne régnait sur le monde, la livre sterling dominait le commerce international. Même la dette extérieure de l’Équateur était calculée en livres sterling durant ces années. Les réserves de notre banque centrale s’exprimaient en livres sterling. Cette situation a changé après la fin de la Deuxième Guerre mondiale, car les États-Unis sont devenus la nouvelle puissance dominante et ont créé les institutions financières et monétaires du monde à leurs propres fins, puis en supprimant l’étalon-or du dollar. La guerre actuelle en Ukraine est également une question de monnaie. Les États-Unis participent à ce conflit contre la Russie parce qu’ils ont besoin de défendre à tout prix la puissance du dollar-papier alors que la Russie ou l’Inde amarrent leurs monnaies à la valeur de matières premières.

Que peut faire la région ?

L’Amérique latine doit lentement se désolidariser du dollar états-unien. Nous devons diversifier nos réserves monétaires internationales. Rafael Correa avait commencé à le faire en Équateur en investissant dans des réserves d’or, ce qui avait été critiqué par la droite. Cependant, cette diversification ne peut se faire que si nous apportons les changements nécessaires à nos relations commerciales. Si nous devons commencer à constituer des réserves en yuan chinois, nous devons approfondir nos relations commerciales avec la Chine pour y parvenir.

Carte 1 : bien qu’ils totalisent 14% de la population mondiale, les pays qui sanctionnent la Russie incarnent encore la « communauté internationale » pour la plupart des journalistes occidentaux.
Carte 2 : la vraie taille de l’Amérique Latine. Merci à Ollie Vargas.

Je pense que nous devrions revenir à la proposition de l’UNASUR de créer une monnaie commune latino-américaine avec sa propre banque centrale. Nous avons également besoin d’un système de paiement latino-américain. Regardez comment les États-Unis utilisent SWIFT pour exclure de l’économie mondiale tout pays qui ne leur plaît pas. La Russie et la Chine créent leurs propres systèmes de paiement. Il y a des années que le Venezuela est sorti du SWIFT. Nous devrions également avoir notre propre système.

Il ne sert à rien de se plaindre de l’agression états-unienne. C’est dans leur nature d’envahir et d’attaquer des pays dans le monde entier. Le vrai problème est que l’Amérique latine est exposée et incapable de faire face à ce type de guerre économique. En réponse, nous devons nous tourner vers l’Asie de manière sérieuse. Pourquoi le gouvernement équatorien n’assure-t-il pas de nouveaux marchés, par exemple pour nos crevettes et nos bananes, en Chine ? Il y a une énorme demande là-bas. La Bolivie et l’Équateur possèdent tous deux de vastes richesses minérales. Nous devons contourner l’Occident et nous concentrer sur l’Asie en matière de commerce et d’investissement dans les produits de base.

Les médias états-uniens ont attaqué des pays comme le Mexique, le Brésil ou l’Argentine pour ne pas avoir imposé de sanctions économiques à la Russie. Pensez-vous que cette demande des États-Unis va, à terme, briser leur sphère d’influence ici et dans le monde non-occidental ?

Ces sanctions provoquent une crise d’inflation pour les gens partout dans le monde. Les Européens paient déjà 8-9 euros pour un gallon d’essence. Aux États-Unis, il est à 4,75 dollars, voire 6 dollars dans des endroits comme la Californie et Miami. C’est choquant. Les sanctions ont un effet boomerang sur les États-Unis et leurs citoyens. Bien que tout le monde ne souffre pas : les fabricants d’armes ne souffrent pas. Des gens comme le fils de Biden, qui a des relations douteuses dans le secteur du gaz, ne vont pas souffrir. Des rapports d’analyse financière ont été publiés cette semaine, indiquant que si le prix de l’essence reste à 4,75 dollars en moyenne nationale aux États-Unis, l’économie entrera en récession à la fin de l’année. Rien de ce qu’ils font n’est lié aux intérêts des citoyens ordinaires.

  • Économiste, coordinateur de recherches à l’Instituto de la Ciudad del Distrito de Quito (Équateur), Juan Fernando Terán enseigne actuellement les « Politiques économiques appliquées en Amérique latine » et les « Économie et politique des ressources naturelles et de l’énergie » à l’Université Andine Simón Bolívar. Parmi ses publications : « Las quimeras y sus caminos : la gobernanza del agua y sus dispositivos para la producción de pobreza rural en los Andes Ecuatorianos » (Buenos Aires : CLACSO), « La sequedad del ajuste : implicaciones de la gobernanza global del agua para la seguridad humana en Ecuador » (Quito : CEN) et « La ecología del agua : una introducción a sus temas y problemas en Ecuador » (Quito : Camaren).

Source : https://kawsachunnews.com/interview-latin-america-in-the-new-global-economy

Traduction de l’anglais : Thierry Deronne

 


MEETING GÉANT DES TRAVAILLEURS ET MILITANTS DE LA PAIX CONTRE LE PORTE-AVIONS FRANÇAIS AU PORT POPULAIRE DU PIRÉE

On peut ne pas être d’accord avec les analyses politiques du KKE, des communistes grecs, mais la classe ouvrière grecque, les militants et les dirigeants communistes grecs ont ce qui en ce moment manque le plus cruellement à toute la classe politique française, PCF et FI, leur candidat, la combativité, le courage politique. En France, nous avons la gauche la plus bête du monde, celle qui donne au peuple l’envie de se détourner ou de perdre leurs voix. Tous plus lâches les uns que les autres, ayant plus d’intérêt pour les plateaux de télévision que pour la force de résistance face à la guerre du peuple, les politiciens écœurants d’opportunisme et de ce fait la montée du nationalisme d’extrême-droite alors que l’image de la France se dégrade dans le monde. Jamais dans son histoire même en 1938, la France n’a eu pareils individus, aussi lâches, pareils ralliements à une gauche à la dérive et en appui de l’OTAN. Non seulement trahir ainsi la paix est une ignominie mais cela rend caduques les promesses de TOUS les candidats, de purs mensonges parce que quand un pays est voué à la guerre il est voué à la misère et au fascisme pour tenir la colère du peuple. En Angleterre il y a encore le Morning star, en FRANCE il y a les collaborateurs de l’OTAN de l’Humanité. (note de Danielle Bleitrach traduction de J.P.Batisse pour histoire et societe)
            (S.Sweeney, Morning Star, 24/3)

Les travailleurs et activistes de la paix ont tenu un meeting géant contre la guerre au port du Pirée d’Athènes alors que le porte-avion français y arrivait. La manifestation, soutenue par le Comité grec pour la Détente et la Paix internationales de l’Union panhellénique des Ingénieurs de la Marine marchande, était organisée autour du slogan « Non à la guerre – les navires impérialistes ne sont pas les bienvenus au Pirée ». Les organisateurs décrivent le Pirée comme « un port du peuple et non de la guerre et des impérialistes ».
Ils avertissent qu’une implication accrue de la Grèce dans les plans de l’UE et de l’OTAN exposerait le pays à des attaques et serait contraire aux intérêts des travailleurs. « Nous ne devons pas permettre qu’ils s’en servent comme chair à canon ».
Plus tôt ce mois-ci, des militants du Parti Communiste Grec (KKE) avaient peint des bateaux de l’OTAN en rouge pour protester contre l’implication du pays dans la guerre en Ukraine. Le parti a organisé toute une série de manifestations contre la guerre aux quatre coins du pays, dont notamment un meeting géant sur la place Syntagma, dans la capitale lundi dernier.

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LA PHRASE DU JOUR....

 ....extraite d'une déclaration de Annie LACROIX -RIZ.

 

"Quels enseignements tirer de l’Histoire s’agissant de la crise actuelle en Ukraine."

quelques réponses de l’historienne Annie Lacroix-Riz.


 Question : 

Comment les choses vont-elles ( évoluer ) selon vous ?

 Réponse :

 Je ne me prononce pas sur l’avenir, les historiens n’ayant pas à jouer les prévisionnistes, surtout vu l’information, exécrable, dont ils disposent actuellement. Mais je suis en droit d’affirmer que les États-Unis sont la puissance impérialiste dont les guerres d’agression ont, depuis la fin de la Deuxième Guerre mondiale, accumulé des millions de morts. Je recommande d’ailleurs l’ouvrage traduit de William Blum, ancien fonctionnaire de la CIA (ce sont les meilleurs analystes), qui a établi la stricte chronologie des crimes commis par les États-Unis contre une foule d’États qualifiés de « voyous ».


Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

Selon la Constitution, la République française est démocratique et sociale. Ah bon?

Et croyez-vous que ce dessin date vraiment?

Côté démocratique avec l'hyper-présidentialisation de notre système politique, je vous invite à relire mes chroniques à ce sujet, depuis Charles de Gaulle jusqu'à Emmanuel Macron comme présidents de la République. Aggravée par le quinquennat en même temps que l'élection des députés pour 5 ans, lois adoptées sous Lionel Jospin premier ministre socialiste. Et côté social me direz-vous?

Lire ce qu'en décrit L'Observatoire des inégalités: L’origine sociale des élus ne reflète pas la société même au niveau local (données du 29 mars 2022)

Près de deux tiers des conseillers régionaux sont des cadres supérieurs, 1 % des ouvriers. Les catégories sociales les plus favorisées, pourtant les moins représentatives de la société française, accaparent les instances de la vie politique, notamment locale

Les cadres supérieurs représentent 61 % des conseillers régionaux, plus de la moitié (55 %) des conseillers départementaux, 42 % des conseillers communautaires et 28 % des conseillers municipaux, alors que leur part dans la population est d’à peine 20 %, selon les données 2021 du ministère de l’Intérieur. Les artisans, commerçants et chefs d’entreprise, le plus souvent des non-salariés, sont également beaucoup plus représentés dans les instances politiques locales que leur part dans la population (6,5 %), en particulier au sein des conseils régionaux (12,4 %). Les agriculteurs exploitants forment 1 % de la population mais 10,7 % des conseillers municipaux, notamment en raison du nombre très important de communes rurales.

À l’opposé, les employés et les ouvriers, respectivement 26,5 % et 20,3 % de la population, sont très peu présents dans les instances de la vie politique locale. La part des ouvriers est de 9,6 % parmi les conseillers municipaux et ils sont quasiment absents des conseils départementaux (0,7 %) et régionaux (1 %). Ils sont à peine plus nombreux dans les conseils communautaires où ils représentent seulement 3,2 % des élus. La proportion des employés est un peu plus élevée parmi les élus locaux. Elle est la plus importante chez les conseillers municipaux (18,9 %), mais reste en deçà de leur proportion dans la population. Enfin, les professions intermédiaires (les « classes moyennes ») sont représentées quasiment à hauteur de leur part dans la population (25,6 %), en particulier dans les conseils municipaux (23,8 %), mais deux fois moins dans les conseils régionaux (13,5 %).

À noter : ces données portent sur les élus ayant déclaré une profession. Nous n’avons pas considéré ici les élus retraités et inactifs car leur catégorie sociale n’est pas communiquée. Il faudrait disposer d’informations sur l’appartenance à leur ancienne catégorie socioprofessionnelle pour que l’analyse soit plus complète.

Comme pour les députés (voir notre article « L’Assemblée nationale ne compte quasiment plus de représentants des milieux populaires »), s’investir dans la vie politique locale n’est pas à la portée de tout le monde. Un niveau de diplôme élevé et la connaissance des réseaux du pouvoir sont des atouts majeurs, voire indispensables, pour occuper des fonctions au sein d’exécutifs locaux, surtout pour les plus importants d’entre eux. Il faut aussi savoir s’exprimer en public, face aux médias, faire jouer un ensemble de relations pour mobiliser des bénévoles pendant la campagne électorale, collecter des fonds, etc.

Pour les salariés du privé, l’engagement en politique comporte également un risque professionnel élevé en cas d’échec après un mandat. Ce n’est pas le cas pour les fonctionnaires qui peuvent se placer en disponibilité, ni de certaines professions libérales qui ont la possibilité de sous-traiter une partie de leurs activités durant leur mandat.

Origine sociale des élus locaux
Unité : %
  Conseillers municipaux Conseillers communautaires Conseillers départementaux Conseillers régionaux   Part dans la population
Agriculteurs 10,7 11,8 5,8 4,5   1,3
Artisans, commerçants, chefs d'entreprise 9,0 10,3 9,2 12,4   6,5
Cadres supérieurs 28,0 41,8 55,3 61,1   19,8
Professions intermédiaires 23,8 20,7 19,8 13,5   25,6
Employés 18,9 12,3 9,1 7,6   26,5
Ouvriers 9,6 3,2 0,7 1,0   20,3
 
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Des gouvernements complices d’un faux charnier comme à Timisoara ? Britanniques et Français…

Le ministère britannique des Affaires étrangères a repris des fausses informations sur les “atrocités” commises par l’armée russe près de Kiev ;
L’auteur de l’article pourrait ajouter à la liste des responsables politiques occidentaux qui ont repris à leur compte cette mise en scène dans une “guerre de l’information” et ceci sans le minimum de vérifications indispensables, Macron et le Drian. Peut-être ceux-ci tentent-ils de détourner leur opinion publique de la présence d’instructeurs français auprès des bataillons nazis de MARIOUPOL ? Le fait est que la manière dont le public français n’a aucune connaissance d’affaires comme les laboratoires d’armes biologiques, et la manière dont on le berce de fausse ironie sur des faits avérés est une véritable honte, on ne peut pas voter pour des gens pareils qui sont à ce point inféodés aux USA, de MACKENZY à l’OTAN. A ce titre, le public français est gorgé de justifications concernant l’existence de véritables escadrons de la mort entretenus par des oligarques. Ceux-ci, bien qu’intégrés à l’armée ukrainienne sont des néo-nazis convaincus, les symboles de la division das Reich, celle qui a accompli le massacre d’Oradour-sur-Glane, sont minimisés. Et pour créer un rideau de fumée on met en scène un faux charnier à la manière de Timisoara où des cadavres sortis de la morgue prétendaient non seulement justifier l’assassinat d’un chef d’ETAT mais faire ignorer qu’au même moment l’opération “juste cause” menée par l’aviation US au PANAMA faisait 3000 morts réels dans la population civile dont personne ne parlait. (note de Danielle Bleitrach et traduction de Marianne Dunlop)

https://vz.ru/news/2022/4/3/1151818.html

3 avril 2022, 13:28

Photo : Ministère russe des affaires étrangères/Global Look Press
Texte : Rafael Fakhrutdinov

Les médias et les politiciens occidentaux et ukrainiens diffusent une nouvelle fausse histoire concernant le meurtre présumé de civils par l’armée russe dans la ville de Boutcha, près de Kiev. Moscou a qualifié cela de véritable guerre d’information militaire contre la Russie.

L’Occident a commencé à reproduire une nouvelle vague de faux sur de prétendues “atrocités russes” en Ukraine. Les rapports concernent en particulier la ville de Boutcha, un centre de district dans la région de Kiev.

Tôt dimanche matin, plusieurs médias étrangers, dont Reuters, le Wall Street Journal et le service russe de la BBC, ont publié de manière synchronisée des notes sur Boutcha, d’où les troupes russes se sont retirées le 30 mars, selon le canal Telegram Readovka.

Les correspondants des médias occidentaux se sont entretenus avec les habitants et ont filmé les destructions laissées après les combats entre les troupes russes et les forces armées ukrainiennes et les bataillons nationaux.

Se déplaçant le long de la rue, ils ont examiné les squelettes de véhicules blindés incendiés, des maisons endommagées et ont parlé avec les habitants de la ville. Et des cadavres gisant sur la route, et ce depuis longtemps.

“Certains sont clairement morts depuis des jours, voire des semaines. On ne sait pas pourquoi ils n’ont pas encore été enterrés », notent les auteurs de l’article.

Le maire de la ville, Anatoly Fedoruk, a déclaré aux journalistes qu ‘«ils ont été tués par centaines», et a parlé d’une fosse commune. Mais Fedoruk n’a pas mentionné qu’à Boutcha, dans des circonstances étranges, toute une colonne de véhicules blindés avait brûlé en même temps que les immeubles environnants.

Il n’a pas dit que la destruction causée par les explosions rappelle beaucoup les dégâts causés avec des munitions au phosphore, avec lesquelles les forces armées ukrainiennes ont tiré sur des colonnes russes ici et à Gostomel.

Après avoir rédigé un rapport et complété pour “l’objectivité” avec les histoires des citadins que les Russes “ont forcés à s’asseoir dans le sous-sol” pour ne pas touchés par des éclats d’obus, que les Russes “les ont forcés à porter des rubans blancs sur leur vêtements” pour ne pas être accidentellement confondus avec l’ennemi, et que certains des citadins ont entendu des coups de feu et des sifflements de balles, les correspondants sont partis.

“L’odeur des explosifs flottait encore dans l’air froid et humide, se mêlant à la puanteur de la mort”, a ajouté l’un des auteurs occidentaux à son rapport. Dans le même temps, on ne sait pas pourquoi l’odeur d’explosifs ne s’est pas dissipée en trois jours.

La presse et la télévision occidentales sont pleines de gros titres sur les “crimes de guerre de l’armée russe”: sur les civils aux mains liées dans les fosses communes, les meurtres et la torture.

Mikhail Podolyak, conseiller du chef de cabinet du président ukrainien, a également publié une photo des personnes “tuées” et a immédiatement appelé l’Occident à imposer un embargo sur les importations d’énergie en provenance de Russie, ou à fermer les ports.

“Région de Kiev. L’enfer du 21ème siècle. Corps d’hommes et de femmes exécutés, les mains liées. Les pires crimes du nazisme sont à nouveau en Europe. Cela a été délibérément fait par la Russie. Imposez un embargo sur les ressources énergétiques, fermez les ports. Arrêtez de tuer maintenant !” dit Podoliak.

La nouvelle a été reprise par la ministre britannique des Affaires étrangères, Liz Truss. « Indignée par les atrocités commises à Boutcha et dans d’autres villes d’Ukraine. Les informations faisant état de troupes russes attaquant des civils innocents sont révoltantes. Le Royaume-Uni travaille avec ses alliés pour recueillir des preuves et soutenir les enquêtes sur les crimes de guerre. Les responsables seront tenus responsables », a-t-elle tweeté .

Dans le même temps, même en prenant pour argent comptant les paroles de Truss et les reportages des médias occidentaux, nombre de ses abonnés ont critiqué l’attitude britannique face à ce qui se passe en Ukraine. Un utilisateur avec le nom d’utilisateur Leyline a fait remarquer : « Et si au lieu de collecter des preuves, vous essayiez d’empêcher que cela ne se reproduise ? Ou allons-nous simplement attendre la prochaine atrocité, recueillir à nouveau des preuves, pour tweeter plus tard ? »

Des notes sur Boutcha sont apparues dans plusieurs publications étrangères à la fois, ce qui ressemble à une campagne médiatique planifiée. De plus, étant donné que les forces armées russes ont quitté la ville le 30 mars, on ne comprend pas pourquoi ces cadres ont été rendus publics quatre jours plus tard, écrit la chaîne War on Fake Telegram.

« La vidéo avec les corps laisse perplexe : ici, à la 12e seconde, le « cadavre » de droite bouge sa main. A la 30ème seconde dans le rétroviseur, le “cadavre” s’assied. Les corps de la vidéo semblent avoir été délibérément disposés afin de créer une image plus dramatique. Ceci est clairement visible si la vidéo est lue à une vitesse de 0,25 de la normale », indique le message.

La chaîne indique qu’après le retrait des troupes russes de Boutcha, les forces armées ukrainiennes ont soumis la ville à des tirs d’artillerie. Ce qui pouvait également faire des victimes civiles.

La « fosse commune » avec les corps a été faite par les militaires des Forces armées ukrainiennes, car il y a plus d’un mois, ils ont bloqué la ville en faisant sauter un pont près d’Irpen, et le maire a confirmé que des combats de rue avaient lieu. Il y a également eu des victimes civiles à ce moment-là.

Les commentaires sous la vidéo YouTube montrent également que les utilisateurs ordinaires, y compris les anglophones, sont loin de croire à la réalité de la vidéo de propagande.

Les téléspectateurs se demandent pourquoi les Russes n’ont pas supprimé les preuves de leurs atrocités présumées ? Pourquoi les cadavres sont-ils bien rangés le long des bords de la route – échelonnés à intervalles réguliers ?

“Les Morts vivants, saison 12”, “Le quartier 95 après la kermesse”, “Pourquoi dans un pays où le président est un clown et un acteur, ils ne peuvent pas trouver des acteurs normaux. D’autant plus que tout le rôle est de jouer un homme mort », « Gloire à l’Ukraine ! Félicitations aux acteurs!” peut-on lire dans d’autres commentaires.

La chaîne Telegram “Yulia Vityazeva”, à son tour, a rappelé comment le 31 mars, le maire de Boutcha a rapporté tout joyeux que la localité avait été “libérée” de l’armée russe, et il n’a pas parlé de cadavres sur les routes ou d’horribles destructions.

Dans ce contexte, le chef du groupe de travail sur la lutte contre la propagation de fausses informations, le contrôle public et la sécurité sur Internet, Alexander Malkevich, a rappelé : l’Occident mène des attaques d’informations militaires en bonne et due forme contre la Russie.

“Nous devons comprendre que la ligne de contact n’est plus dans le Donbass, c’est à Londres et à Washington. Et c’est le résultat de la guerre de l’information menée par l’Occident contre la Russie. Une vraie guerre, qui est menée par tous les moyens disponibles et, comme on dit, sur le long terme », a noté l’expert.

Il a averti qu’après les reportages dans les médias, ainsi que les déclarations des politiciens ukrainiens et occidentaux, le travail de désinformation sera poursuivi par “des institutions internationales contrôlées par l’Occident – des pseudo-tribunaux internationaux de poche, leur propre réseau d’influence à l’Assemblée générale des Nations Unies, etc.”, a déclaré Malkevich.

La Russie a lancé une opération militaire spéciale en Ukraine le 24 février. Le dirigeant russe Vladimir Poutine a noté que les plans de Moscou n’incluent pas l’occupation des territoires de l’Ukraine, l’objectif est la dénazification et la démilitarisation du pays. En outre, un certain nombre de conditions politiques ont été posées aux autorités de Kiev – la consolidation législative du statut hors bloc de l’Ukraine avec une interdiction complète du déploiement de bases militaires de l’OTAN et de systèmes d’armes de frappe sur son territoire, le procès de criminels nazis qui ont commis des crimes contre des citoyens de l’Ukraine et du Donbass ces dernières années, la reconnaissance de la Crimée comme russe, et la RPD et la RPL comme États indépendants.

Selon le ministère russe de la Défense, les troupes ukrainiennes prévoyaient d’attaquer le Donbass en mars 2022. Le département militaire souligne que l’opération spéciale menée par l’armée russe a anticipé et perturbé l’offensive à grande échelle des groupes de frappe des troupes ukrainiennes en RPL et en RPD.

 Note de Pedrito

Très sûr de lui, comme de coutume, battant l'estrade où rien ne peut l'atteindre, Macron président nous abreuve d'accusations mensongères sur les massacres en Ukraine " par l'armée russe" , mensonges qui vont évidemment servir à la réélection du candidat Macron, un des candidats des riches et des milliardaires de la planète, alors qu'il suffit de réfléchir quelques secondes pour savoir à qui profite le crime.

A part cela, cette élection démocratique présidentielle n'est pas truquée.....Ou si peu.....

Comment j’ai vécu entre la Tunisie et la Libye, l’affaire du faux charnier de Timisoara et celle du vrai à Panama…

Les 8 et le 9 septembre 2013, j’écrivais ces textes sur l’ancien blog, je ne sais quelle folie m’a toujours poussée à dénoncer les leurres avec lesquels on manipule les sots qui croient savoir, les scénarios ne sont que des remakes mais comme le désert nous confrontent à l’infini… celui de la bêtise humaine… Mais qui est réellement bête? Ou du moins qui l’est assez pour prendre au sérieux ces scénarios de l’indignation des occidentaux qui en général cherchent à masquer sous les pseudos crimes de l’adversaire, la cible désignée, ses propres turpitudes… (note de Danielle Bleitrach pour histoire et société)

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Comment voulez-vous croire à ce qu’on vous raconte quand vous avez vécu certaines situations. Par exemple il y a eu le faux charnier de Timisoara dont certains se souviennent mais pour moi cette énorme manipulation en couvrait une autre qui inaugurait des temps « nouveaux », l’opération Juste Cause au Panama. Cela se passait pendant les fêtes de la Noël et du jour de l’an, le 30 décembre 1989. J’étais partie traverser le désert entre la Tunisie et la Libye dans une jeep, nous étions six dans le véhicule, avec mon fils et deux autres touristes italiens, plus le chauffeur et un accompagnateur.

Il s’est rapidement avéré que les deux Italiens étaient communistes. Quand nous avons quitté l’Europe aux alentours du 20 décembre nous savions qu’il se préparait quelque chose du côté du Panama. Tout le long du séjour dans le désert, périple qui a duré huit jours, nous réclamions donc à nos accompagnateurs qui écoutaient une radio arabe des nouvelles du Panama et il nous répondaient : « on ne parle que de la Roumanie et de Ceaucescu, »… Mais nous découvrions l’or du désert et les nuits glacées dans les oasis misérables… Toujours nous demandions « Et le Panama? » Nous étions les seuls, la radio, notre seul lien avec le reste du monde ne parlait que d’un terrible charnier en Roumanie, on a en peu de jours atteint les 70.000 cadavres…

Pourquoi le Panama ?

Depuis pas mal de temps se multipliaient les articles contre Noriega, je me souviens la presse underground s’était déchaînée contre celui qu’elle appelait tête d’ananas et nous avions l’habitude à cette époque-là de savoir ce que signifiaient ces articles produits dans quelques officines de la CIA. Mais l’extraordinaire dans cette affaire fut non seulement l’invention d’un faux charnier mais le silence de tous les médias sur un vrai charnier qui avait lieu au même moment au Panama.

L’opération Juste cause

Sous le nom de code Operation Just Cause, on reconnaîtra bien là déjà ce mélange de servilité médiatique, de crapulerie et de meurtre légitimé par la bonne conscience des Etats-Unis, a eu lieu l’invasion du Panama par les États-Unis. En décembre 1989, sous l’administration du président des États-Unis George H. W. Bush. Au cours de cette invasion le dirigeant panaméen Manuel Noriega a été déposé et la Force de défense panaméenne (FDP) dissoute. Noriega était connu à la fois pour être un trafiquant de drogue et un agent de la CIA, et à ce titre en liaison directe avec Bush père dont on savait du moins à Cuba que sous son administration la CIA n’avait pas craint de distribuer la drogue dans les ghettos noirs. Mais quand Noriega voulut manifester une certaine indépendance autour du canal, il a été décidé qu’il « avait déclaré la guerre aux Etats-Unis.

Le coût de l’opération fut estimé à 163 millions de dollars américains de l’époque soit 213 millions de dollars valeur 2010. L’US Army, l’US Air Force, l’US Navy et les US Marines ont participé à l’opération « Just Cause ».

L’incursion militaire en Panama a commencé le 20 décembre 1989, à 01 h 00 heure locale. L’opération a impliqué 57 684 soldats américains, surarmés. L’opération a commencé par une attaque des installations stratégiques telles que l’aéroport civil de Punta Paitilla (opération « Nifty Package ») dans Panama, la garnison de la Force de Défense Panaméenne et le terrain d’aviation de Rio Hato, où Noriega possédait une résidence, et d’autres centres de commandement militaire dans tout le pays. L’attaque contre le quartier général de la FDP (dénommé la Comandancia) a déclenché plusieurs incendies, dont l’un a détruit une partie du quartier El Chorrillo au centre-ville de Panama (zone à forte densité de population). Selon des témoins oculaires, les maisons dans ce quartier ont été délibérément incendiées par les soldats américains dans le but d’arrêter les soldats de la FDP qui se cachaient dans la région.

On a estimé les pertes humaines autour de 3000 minimum.

Les opérations militaires ont continué pendant plusieurs semaines, essentiellement contre les unités militaires de l’armée du Panama. Noriega resta en liberté pendant plusieurs jours, mais il réalisa qu’il avait peu d’options à envisager face à une grande chasse à l’homme, avec un million de dollars de récompense pour sa capture. Il obtint refuge dans la mission diplomatique du Vatican dans la ville de Panama. Noriega se rendit finalement aux militaires américains le 3 janvier 1990. Il fut immédiatement mis dans un avion de transport militaire et extradé aux États-Unis.

Des unités militaires firent des patrouilles de « police » dans la ville de Panama et les zones à l’ouest du canal, pour rétablir la loi et l’ordre ainsi que pour assurer le soutien du nouveau gouvernement (dans le cadre de l’opération « Promote Liberty »).

Comment a-t-on pu déplacer une telle armada dans le silence total de la presse qui se déchaînait sur le faux charnier de Timisoara en expliquant que Dracula était communiste…

Le fait est que quand je suis revenue de mon périple dans le désert, j’ai téléphoné à ma mère. Cette brave maman m’a supplié de ne pas dire que j’étais communiste parce que j’allais être lynchée.

Le fait est que lors de mon premier cours de janvier, c’était dans le grand amphi, trois cent étudiants me fixaient dans un silence total, mon cours portait sur Marx.

Un élève s’est levé et m’a interrogée : « Comment pouvez-vous faire un cours sur Marx après un tel crime des communistes, m’a-t-il demandé! »

Je lui ai répondu je crois que Marx n’avait pas grand chose à voir avec « le vampire des Carpathes » puisqu’il avait été affirmé par TF1 entre autres que Ceaucescu atteint de leucémie avait besoin de changer son sang et ces gens étaient les victimes de cette médecine,… Et j’ai bravement commencé à expliquer la relation entre l’accumulation du capital et l’exclusion, soit le livre II du Capital.

Nous étions dans un temps de retournement de l’histoire et je l’avais déjà compris quand j’avais été envoyée assister à la rencontre Bush-Gorbatchev, la même année, au cours de laquelle ce dernier avait vendu la RDA… Et je me souviens de ce luthérien foudroyé qui m’avait regardée en me disant : « Nous sommes un peuple que l’on peut vendre ». Ce qui est sûr est que les Américains qui jusque-là avaient utilisé Ceaucescu contre l’URSS n’en avaient plus besoin. Par contre débutait une nouvelle période d’impunité avec des invasions qui allaient se succéder, peu de temps après c’était la Yougoslavie (1), puis l’Irak…

A PROPOS DU VAMPIRE DES CARPATHES : était-il communiste ?

Le faux charnier de Timisoara et le vampire des Carpathes : souvenez-vous…

08SEP

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L’affaire a lieu en décembre 1989, lors de la chute du régime Ceaușescu. Les médias occidentaux, et en particulier français, annoncent quelques centaines de morts, puis jusqu’à 70 000 morts quelques jours plus tard. On parle de « charniers ». Les témoignages, les chiffres et les explications les plus absurdes sont avancés sans aucun contrôle:
TF1: « Ceaucescu, atteint de leucémie, aurait eu besoin de changer son sang tous les mois. Des jeunes gens vidés de leur sang auraient été découverts dans la forêt des Carpates. Ceaucescu vampire ? Comment y croire ? La rumeur avait annoncé des charniers. On les a trouvés à Timisora. Et ce ne sont pas les derniers ».
Le magazine L’Événement du jeudi du 28 décembre 1989 titre même : « Dracula était communiste ».
Gérard Carreyrou lance un appel à la formation de brigades internationales prêtes à « Mourir à Bucarest ».
Le quotidien Libération avec Serge July titre « Boucherie ». On y lit: « Timisoara libéré découvre un charnier. Des milliers de corps nus tout juste exhumés, terreux et mutilés, prix insupportable de son insurrection. »
Le Monde félicite La Cinq d’avoir « révélé l’horrible charnier des victimes des manifestations du dimanche précédent »

Ces mêmes allégations et graves approximations sont également reprises par les médias étrangers:
Le renommé journal espagnol El País avance qu’« à Timisoara, l’armée a découvert des chambres de torture où, systématiquement, on défigurait à l’acide les visages des dissidents et des leaders ouvriers pour éviter que leurs cadavres ne soient identifiés. »
Le New York Times, tout en soulignant que ces chiffres n’ont pas été confirmées par des sources indépendantes, avance que 4.500 personnes auraient été massacrées en trois jours.

C’est le journal Le Figaro qui, dans son édition du 30 janvier, annonce qu’il s’agissait d’un faux, que les morts montrés à la télévision avaient été déterrés du cimetière de la ville.

Pendant ce temps-là, les mêmes jours, la même semaine, sous le nom de code Operation Just Cause, eut lieu l’invasion du Panama par les États-Unis, en décembre 1989, sous l’administration du président des États-Unis George H. W. Bush. Ceci dix ans après que le contrôle du canal de Panama fut rendu par les États-Unis au Panama. Au cours de cette invasion le dirigeant panaméen Manuel Noriega a été déposé et la Force de défense panaméenne (FDP) dissoute. Il y a eu une controverse sur le nombre de victimes parmi la population civile panaméenne résultant de l’invasion. Selon les chiffres officiels du Pentagone 516 Panaméens ont été tués durant l’invasion, une note interne de l’armée de terre des États-Unis estime le nombre à 1 000. Mais d’autres enquêtes menées au niveau international par des commissions indépendantes ont abouti au chiffre de 3000 plus 15.000 personnes déplacés parce que leur habitation a été détruite…
Et bien il n’y a eu dans les médias précités pas la moindre allusion à ces événements qui faisaient de vrais morts au Panama… Qui a vécu ce genre de situations en conserve une suspicion légitime sur les médias… et ne s’étonne pas du silence total fait sur les snipers du maïdan…

Je suis un peu lasse de tenter de vous convaincre… Et surtout je ne vois plus très bien l’intérêt que mon malheureux pays et ses sordides “élites” peuvent représenter au point de continuer ainsi à mobiliser le peu d’énergie qui me reste…

RAJOUT LE 5 AVRIL 2022 et le faux charnier d’Ukraine…

La Libye (2) et il m’arrive de retrouver des textes de l’époque et d’être frappée par leur lucidité et avant même ma rencontre avec Cuba. Je vous présente ces quelques textes mais tout ce que j’ai écrit est du même tonneau et m’a valu non seulement la censure mais la diffamation pendant que je m’obstinais à croire que quelque chose pouvait être sauvé… Ma rencontre avec Marianne et ses compétences linguistiques n’a fait qu’aggraver mon cas…

Chaque fois, avec une bravoure pleine d’espoir, je faisais face. Pouvais-je agir autrement ? cela tenait à mon ancrage communiste mais plus encore à une exigence intellectuelle minimale, celle qui animait un Diderot et que Marx désignait comme la clarté gauloise… Il y avait un tel fatras dans la preuve apportée et de telles contradictions dans les démonstrations qu’il m’était impossible d’y adhérer, le doute me saisissait.

On m’a tant de fois accusée de soutenir les despotes ! Je me suis tant de fois faite convaincre de stalinisme au point de finir par m’interroger sur ce qui était réellement reproché à Staline alors que les vrais staliniens, sont ceux qui suivent les idées reçues et sont sur la ligne d’arrivée pour y attendre le vainqueur…

Aujourd’hui les mêmes y ajoutent l’infamie suprême : mon âge… Sans le moindre argument, ils répètent ce qu’on leur met dans la tête et le disent sur le ton monocorde et répétitif des chaînes dites d’information… Jamais il ne leur viendrait le souvenir de la manière dont ils ont été dupés, ils ont semble-t-il oublié Timisoara, ce qu’on faisait au même moment au PANAMA, au nom d’une “juste cause”… Pourtant tout y était déjà, le vampire des Carpathes se baignait dans le sang comme Poutine dans celui des cerfs, tous les deux pour se sauver de la leucémie… Il y a un scénario qui se déroule comme un tapis pour faire passer une élection présidentielle qui ressemble à la nef des fous…

DANIELLE BLEITRACH

(1) c’est à partir de ce texte sur la Yougoslavie que j’ai été interdite dans la presse communiste, s’il se trouve un lecteur pour le lire je crois qu’il sera édifié par les conditions de la censure dans cette presse, surtout si vous ajoutez à ce texte le fait que je me suis rangée aux côtés de Cuba, quand Patrick le Hyaric et tous les bien pensants d’aujourd’hui faisaient la courte échelle à Robert Ménard et à l’opération Cuba si, CASTRO NON et déjà réclamaient les sanctions de l’UE contre Cuba asphyxié en 1995; voici donc le texte sur la Yougoslavie : La troisième guerre mondiale a-t-elle commencé au Kosovo, par Danielle Bleitrach* et Jacques Jedwab** | Histoire et société (histoireetsociete.com)

(2) à propos de Kadhafi entre autres ce texte qui résume ma position face aux interventions de l’OTAN sous des prétextes humanitaires…

https://histoireetsociete.com/2020/02/13/kadhafi-spinoza-les-derniers-barbares-par-danielle-bleitrach/


 


L’ignoble provocation des nazis banderistes doit faire l’objet d’une enquête. Déclaration du Président du Comité Central du KPRF

En Occident, l’hystérie a éclaté à la suite des “atrocités” présumées de l’armée russe dans la ville de Boutcha, près de Kiev. Les victimes de ces “atrocités” auraient été découvertes après le départ de nos unités militaires. La Russie a déclaré qu’une réunion urgente du Conseil de sécurité des Nations unies était nécessaire pour exiger que l’Ukraine fournisse des preuves. Le ministère russe de la défense a déjà officiellement démenti ces accusations, affirmant que pas un seul civil n’a été blessé pendant le séjour des militaires russes dans la ville. Les photos des personnes prétendument tuées ne sont apparues que le quatrième jour après l’arrivée des militaires ukrainiens sur place. D’autres faits suggèrent que cette provocation n’est qu’une mise en scène.

https://kprf.ru/party-live/cknews/209632.html

Il est bien connu que la ligne directrice des dirigeants politiques et militaires russes est de minimiser les pertes civiles et la destruction des objets civils. Et en général, l’armée russe/soviétique est étrangère aux massacres de civils. Même après l’invasion de l’Allemagne nazie en 1944-45, après ces atrocités monstrueuses commises par les nazis en URSS, l’Armée rouge a reçu l’ordre strict de ne pas se venger sur la population civile. Et cet ordre a été strictement exécuté.

Mais les armées des États-Unis et des autres pays de l’OTAN étaient connues pour leurs atrocités. Il suffit de rappeler Hiroshima et Nagasaki – des villes pacifiques où les États-Unis ont détruit des centaines de milliers de Japonais avec des armes nucléaires. La traînée de sang court après les Américains et plus loin encore : la Corée, le Vietnam, la Yougoslavie, l’Irak, la Syrie, la Libye ne sont que quelques-uns des pays où les Américains se sont rendus coupables de massacres ou où de tels crimes ont été commis par les mains de leurs employés locaux.

Les provocations sanglantes sont une marque de fabrique de l’impérialisme américain. Il suffit de rappeler l'”incident de Racak” au Kosovo, lorsque les 34 combattants morts de l’UCK terroriste ont été présentés comme des civils tués par l’armée yougoslave. Plus tard, des experts finlandais indépendants ont fait le jour sur cette affaire. Mais le mal était fait. L’incident de Racak est devenu la justification de l’intervention de l’OTAN contre la Yougoslavie. Pendant 78 jours de bombardements incessants de villes pacifiques, des milliers de personnes ont été tuées et des milliers d’autres blessées, et les dégâts ont atteint plus de 100 milliards de dollars.

Il est clair que les déclarations sur les “atrocités” de l’armée russe font partie de la guerre de l’information que les États-Unis et leurs alliés mènent contre la Russie, leur donnant ainsi une excuse pour soutenir les néonazis. Les dirigeants actuels pro-OTAN en Ukraine sont capables de plus de provocations que cela. Le monde entier regarde avec horreur les néo-nazis en Ukraine utiliser des civils comme boucliers humains. La prise de plusieurs otages par des terroristes est toujours présentée en Occident comme un crime terrible. En Ukraine, cependant, des dizaines de villes et de villages ont été transformés en otages, dont les habitants ne sont pas autorisés à quitter le champ de bataille par les nazis locaux. Non seulement les autorités ukrainiennes officielles ne facilitent pas la création de couloirs humanitaires, mais elles empêchent par tous les moyens les citoyens de quitter les zones de combat.

Il s’agit notamment de la tragédie de Marioupol, où les combattants du régiment nazi Azov ont créé des postes de tir dans des immeubles, tout en interdisant aux habitants de ces immeubles de quitter la ville. Il ne s’agit que d’un seul exemple, bien que le pire, d’un génocide délibéré, sur lequel l’Occident “civilisé” ferme les yeux.

Le KPRF condamne fermement l’ignoble provocation conjointe des politiciens ukrainiens et occidentaux et exige une enquête complète et approfondie, non pas sur les faux montages, mais sur les nombreux crimes réels commis par les nazis banderistes, y compris la torture brutale à laquelle sont soumis les militaires russes.

Président du Comité central du KPRF

G.A. Ziouganov.