vendredi 29 juillet 2016

ON NE BADINE PAS AVEC L'ÉGLISE POLONAISE




EXTRAITS REPRIS DU BLOG DE DANIELLE:

"HISTOIREETSOCIETE"
http://histoireetsociete.wordpress.com
  On ne badine pas avec l’église polonaise
 
......Ce choix de convoquer  les JMJ en Pologne n’a rien d'innocent…Cela  fait partie -dit-on- de la tentative du pape François de réformer son église. L' Église  catholique, ce modèle de survie institutionnelle, est aussi en crise. L opacité qu’a révélé la gestion catastrophiques des scandales s’appuie sur des forteresses étanches dans lesquelles le crime donne lieu à des promotions.  Il y a ces  évêques jouissant de pouvoirs considérables sans être tenus de rendre des comptes. Cette impunité vaticane au plus haut niveau est une sorte de féodalité.  Et plus féodale que l’Eglise polonaise, il est difficile de trouver.  Ce dès l’origine, mais ça s’est amplifié avec   sa victoire politique sur le communisme. Adversaire déclarée comme Jean Paul II lui-même, non seulement de la Théologie de la libération mais de Vatican II, elle s’est montrée peu apte à toute pratique démocratique aussi bien en Pologne qu’au travers de son pontife, devenu héros national et dont les statues fleurissent. L’Eglise polonaise à la fin de la Pologne populaire a cru bon de peser de tout son poids sur la démocratie promise et jamais obtenue. Ses prêtres et ses organisations ont  pratiqué les consignes de votes, les interventions en chaires, les pressions directes contre toute libéralisation des moeurs en particulier l’avortement. Cela se poursuit aujourd’hui contre les réformes que veut imposer le pape François et il n’est pas rare que des curés les dénoncent en chaire comme s’il s’agissait d’une quelconque intervention en faveur d’un vote pour un parti,  ou une pression pour que le gouvernement élu adopte des moeurs les plus rétrogrades. Dans tous les cas, il est dit aux ouailles « Tais-toi, prie et fais ce qu’on te dis! »

Pour donner un exemple, l’assassinat du prêtre français à la fin de mon séjour,  certes a été déploré comme partout, mais c’est en Pologne que l’on a entendu des voix venues de l’Église pour attribuer un tel crime au relâchement des mœurs en Europe et en particulier au mariage gay. Ceux qui ont vu dans cet acte de Daech une concordance entre les journées mondiales de la jeunesse et ce crime contre  un prêtre ne mesurent pas  à quel point les éléments ultraconservateurs du clergé polonais et au-delà ceux dont Jean Paul II et Benoit XVI ont truffé la hiérarchie vaticane peuvent effectivement en profiter pour tenter de raidir un peu plus leur refus de toute transformation. Derrière toutes les dérives de l’Église mais aussi celles d’une église polonaise n’ayant aucune propension à la démocratie, il y a l’impunité  et le sentiment de ne devoir des comptes à personne du haut de la hiérarchie.......

Note de Pedrito:

Si! Si! Ce la vaut la peine d'être lu .... tant pis pour ceux des jeunes amis aficionados qui continuent à croire que nous vivons dans un monde sécurisé, qui me prennent sans doute pour un vieux radoteur quand je parle d'un horizon qui s'obscurcit, des tensions dangereuses sur toute la planète, des relents jamais disparus de guerre froide prête à s'enflammer, ( OTAN, foyer de guerre ), d'un impérialisme toujours aussi prétentieux et dangereux....
Et par rapport aux deux  paragraphes reproduits ici, quel choix, pour les citoyens, les futures victimes crédules et désarmées, entre, d'une part, la main de fer dans un gant de velours, de l'autre le poignard rouge du sang des innocents dans la main de fer?

jeudi 28 juillet 2016

LES CORSES FACE AUX ISLAMISTES RADICAUX

Le communiqué intégral du FNLC 


Le FLNC du 22 octobre a réagi dans un communiqué de presse envoyé à nos confrères de Corse Matin, suite aux attentats islamistes de plus en plus nombreux.

Dans cette communication, les clandestins s'adressent "aux musulmans de Corse", "aux islamistes radicaux de Corse" et "à l'Etat français". Aux musulmans de Corse "premières et principales victimes de la barbarie du djihadisme", le FLNC réclame de "prendre position en manifestant à nos côtés contre l'islam radical (...) en nous signalant des dérives que vous constateriez chez des jeunes désœuvrés, tentés par la radicalisation". Le FLNC du 22 octobre évoque la notion de "communauté de destin" pour "vaincre l'EI" si ce dernier revendiquait des actions "sur notre sol".

Aux "islamistes radicaux" qualifiés de "prêcheurs de la mort", le mouvement clandestin déclare : "Votre philosophie moyenâgeuse ne nous effraie pas (...) Sachez que toute attaque contre notre peuple connaîtrait de notre part une réponse déterminée sans aucun état d'âme. Le communiqué indique également que "l'amalgame n'existe que dans l'esprit des faibles et le peuple corse est fort (...) de choix politiques difficiles qui ne nous ont jamais fait basculer comme vous dans la barbarie".

Enfin, le FLNC du 22 octobre évoque la responsabilité de la France, et plus généralement de l'Occident, dans la situation actuelle. Pour les clandestins, " il faudra que la France cesse sa propension à intervenir militairement et vouloir donner des leçons de démocratie à la terre entière si elle veut éviter que les conflits qu'elle sème à travers le monde ne reviennent comme un boomerang sur son sol." Le FLNC dit d'autre part,que "si un drame devait se produire chez nous l'Etat Français aurait alors une part importante de responsabilité car il connait les salafistes en Corse il seraient au nombre de huit,et nous savons avec certitude que l'un des imams de Corse est un indicateur de police". Toujours selon les clandestins, un attentat aurait été évité sur l'île. Les nationalistes assurent en effet "avoir permis au mois de juin de déjouer un attentat sur notre territoire dans un lieu fréquenté par le public".Le FLNC du 22 octobre appelle également le peuple corse à la vigilance et au calme face à la barbarie, tout en précisant que "ceux qui chez nous se sentent des affinités avec des partis ou des associations d’extrême droite, corse ou française, se trompent de combat". Le FLNC précise également que copie de cette communication a été envoyée au président du Conseil Exécutif et au responsable du culte musulman.

mercredi 27 juillet 2016

NOVILLADA LIGHT DE CASAS: CRIME CONTRE LA FIESTA BRAVA!



 

icono-sumario ‘Las novilladas de Madrid son un vector de destrucción masiva de novilleros’

simon casas I MUNDOTOROlinea-punteada-firma1


Para el gestor francés, ‘las novilladas de Madrid rozan el concepto de crimen en contra de la Humanidad’,

Ainsi donc, selon Casas, les novilladas de Madrid relèvent du
 CRIME CONTRE L'HUMANITÉ

Et il s ‘explique : « Aujourd’hui, dans le contexte où les opportunités à offrir à de jeunes novilleros sont de plus en plus rares, on leur oppose des animaux de trapio proche de celui des toros, face auxquels ils ne sont pas préparés. Physiquement et techniquement. Pour le bien de la corrida et pour qu’elle perdure dans des conditions acceptables, - entendez, la corrida « moderne », celle qui engendre du fric pour les Casas et leurs amis affairistes et à moindre risque pour les acteurs, les toreros, donc plus morale, et prétendument plus « humaine » - il faut au contraire garantir à ces jeunes le moins de risques possible. Il faut ménager la sensibilité des nouveaux publics, sans préjudice des valeurs de courage, d’intégrité, de respect des animaux et du public, qui sont les fondements traditionnels de la FIESTA BRAVA !
Il faut opposer des animaux plus commodes aux aspirants toreros comme on le fait habituellement pour les figuras surpayées pour « toréer » des moutons et autres bédigues.
Sinon, on continue de donner du grain à moudre aux antitaurins !!
Parce que toréer à Madrid pour ces jeunes est indigne de la condition humaine. Profiter de la faiblesse de ces jeunes sans qu’ils aient ensuite de quoi ses payer un casse croûte n’est pas humain. On leur fait miroiter les triomphes, mais ils payent leur courage au prix de leur sang. Et comme la plupart des spectateurs sont des touristes, au lieu de transmettre un message positif de la « Fiesta », ces gens repartent avec un message de barbarie.
Moi, Casas, si je prends Madrid, je veux mettre un terme à cette barbarie, mettre en place un cahier des charges nouveau, moderne, acceptable, ce que les prédécesseurs responsables du monde taurin n’ont pas voulu faire.... »
Donc, si l’on suit le raisonnement de Casas, il faut opposer des animaux plus commodes aux aspirants toreros comme on le fait habituellement pour les figuras surpayées pour « toréer » des moutons et autres bédigues. Et pas un mot non plus sur le scandale des novilleros qui souvent ne sont pas rétribués, pourquoi... Pendant que le pognon n'est pas perdu pour tout le monde!!
Il faut achever le travail que lui et ses pairs ont depuis longtemps entrepris : ôter définitivement son âme à la corrida, acte de courage, combat séculaire entre un homme et un fauve. D’ailleurs, dans sa déclaration à « Mundotoro », revue qui ne vit que PAR la corrida, Casas utilise HUIT FOIS le terme de Fiesta, mais JAMAIS une seule fois il n’évoque les termes sacrés de la « FIESTA BRAVA », ce qu’elle est et qu’elle doit demeurer, pour être crédible et intouchable, envers et contre les démagogues qui n’en font qu’un fonds de commerce commode et rentable, également envers et contre ses détracteurs de l’extérieur et de dedans, sur les palcos et dans les callejons, à qui il offre un boulevard qui conduit tout droit à la mort de la corrida. C’est donc en homme d’affaires et NON EN « AFICIONADO A LOS TOROS », qu’il enfonce le clou de la polémique et de la démagogie, qui conduiront, si on laissait faire, à la fin toute proche de la corrida
Casas se présente comme un vertueux protecteur de la tauromachie, avec « sa connaissance, son cœur, sa passion(sic), il est l’humaniste philosophe à qui les humbles aficionados que nous sommes ne pourront jamais ressembler. En réalité, plus prosaïquement, il est un fossoyeur de la FIESTA BRAVA. Certainement guidé par de sombres desseins plus matérialistes qu’humanistes. Gérer LA VENTAS....Tous les chemins sont bons qui peuvent mener au rêve inavoué.  Pour lequel il s'entête depuis de nombreuses années. La démagogie....Le mensonge....Un peu comme la droite et la gauche chez nous qui se renvoient aujourd’hui à leurs propres responsabilités, par- dessus des victimes innocentes et encore chaudes de la barbarie des sous larves – même pas des sous-hommes, ceux-là- , manipulées, au nom d’allah tout-puissant, par des fascistes sanguinaires.
L’heure est au recueillement, à la réflexion....Eux, règlent leurs comptes. PS, FN, LR..... Sans honte, ni retenue. Comme Casas.
Les mesures que propose l'olibrius Nîmois,  elles, sont un crime CONTRE la FIESTA BRAVA!!!!

Et son discours vertueux - dangereux par sa démagogie indigne d'un "taurino", surtout, par ces temps de troubles multiples - n'est pas très éloigné de celui , ridicule, déplacé, des INTERDITS,  celui des anti qui nous agressent et nous insultent chaque dimanche aux abords des arènes.



mardi 19 juillet 2016

CERET DE MANSOS: LES ABSENTS N'ONT PAS PERDU GRAND CHOSE.

SAMEDI: DÉCEVANTS VERAGUAS.

Corrida d'ouverture de "CERET DE TOROS", avec les Veraguas de Aurelio HERNANDO.


Du trapio, des armures de respect, des robes jaboneras habituelles à cet encaste, une présence prometteuse! ¡Y BASTA! Ce fut tout....NADA! Rien qu'une mansada historique, une moruchada comme on en voit peu, heureusement. Des toros qui ne livrèrent aucun combat de fauves tels que cette plaza les recherche.... Tarde longuette, sans attrait autre que les sorties des cornus, tarde de destoreo, au cours de laquelle Curro DIAZ abusa du toreo profilé, avec en plus des estocades de "coquins" tricheurs souvent applaudies par un public à la dérive, j'ai même vu un quidam réclamer en gueulant la vuelta du sixième, un sobrero de ZABALLOS qui ne méritait juste  quelques palmas. FANDIÑO? Faenas trompeuses, un des champions de l'engaño, toreo vulgaire par un torero tricheur, qui ne cherche qu'à ravir les gogos -festayres- en goguette, venus à Céret par effet de mode, pendant que les aficionados de plus en plus seuls assistent en râlant à la lente érosion de la fiesta dite brava. Le meilleur de la tarde avec le sobrero de ZABALLOS qui échoit à PEREZ MOTA. Le gaditano s'engage un peu plus honnêtement que ses compagnons de cartel, se croise, enchaine de belles séries à un animal relativement toréable. Et meilleure estocade, pour conclure cette tarde d'ouverture qui ne passera pas à la postérité.

DIMANCHE MATIN: NOVILLOS DE VINHAS.
Le meilleur de la feria?

Dix sept embestidas au cheval, certes, mais sans trop s'employer. Même si ce fut pour moi le meilleur de la feria Cérétane. On attendait Cesar VALENCIA, sa prestation Parentissoise de 2015 restait gravée sur les rétines. Hélas! La déception en fut plus grande encore, Cesar se fit promener, ne tenta rien, ou presque, rien toutefois qui ressembla à ce qu'il avait laissé entrevoir l'an passé en BORN.
Abel ROBLES: le jeune Catalan abuse lui aussi du pico, ne transmet pas vers les tendidos, ne se livre pas, ou trop peu, sa carrière prend le chemin de celle de son ainé Serafin MARIN. Conclusion: TROIS AVIS à l'issue d'une faenita insipide à son premier novillo, qui rentre allègrement au toril....Au second VINHAS, il fait des passes sans dominio, ennuyeuses, sans plus de transmission qu'au premier de ses deux opposants, à souligner par contre deux superbes paires de banderilles  au balcon par ses subalternes.
Sebastian CASTILLO toréait à CERET sa première novillada piquée, après seulement trois NSP de sa brève carrière, en 2015. C'est dire que l'épreuve s'avérait sérieuse,  difficile. CASTILLO se montra courageux, malgré ses trop nombreuses et évidentes lacunes. Du cran, il en faut, même dans les arènes à touristes, mais ici il lui en fallait pour cet examen de passage, quand son premier novillo sortit en trombe pour catapulter les planches du callejon où s'était réfugié un peon. Séquence émotion. Qui laissa des traces sur l'animal retombé dans le couloir. J'ai respiré quand après deux tentatives à l'épée on put voir le Vénézuélien  sortir vivant du ruedo.

DIMANCHE SOIR: DÉCEVANTS SALTILLOS.

Tarde d'aburrimiento. SALTILLOS décevants, sans entrain, peu ou pas de bravoure,  ajoutons la présence de Robleño, applaudi par ses gogos-fans bien avant même qu'il n'apparaisse, et tout devient de moins en moins supportable. Et de plus, l'ADAC nous a retardé la feria de une semaine, pour un aussi triste bilan. Ajoutez-y deux heures passées vendredi sur l'autoroute pour avancer de 250 mètres, sous la cagna, sans que les enfoirés de VINCI AUTOROUTES ne lèvent les barrières pour ne pas nous faire payer la torture qu'ils nous ont infligée.... Nous nous souviendrons de CERET , mais aussi de VINCI, les champions de l'escroquerie légalisée.
Dix huit charges contre la cavalerie, mais novillos sortis souvent seul, ou sans se faire trop prier. Présentation quasiment irréprochable, quatre sur six étaient des cinqueños, mais moral en berne. Mansos.  L'unique qui poussa fort fut le cinquième. Mais ce fut bien insuffisant pour rendre cette tarde attractive. Par exemple, Alberto AGUILAR a oublié ce qu'est toréer de naturelles. Mais les spectateurs non aficionados de CERET ne lui en ont pas tenu rigueur, et ils ont exigé une oreille pour sa faena tronquée. Que le président a fort injustement - puisque la pétition était majoritaire - REFUSÉE!! D'où une bronca majuscule, et AGUILAR s'est donc et sans honte offert deux vueltas....HONTE? Parce qu'il n'avait pas effectué UNE SEULE naturelle. N'aurait plus manqué qu'il demande la musique, comme la demandent naïvement à grands cris ridicules les "aficionadeaux" connaisseurs .
Le président CISSÉ se souviendra longtemps sans doute que VOX POPULI.....
Robleño: peu de choses intéressantes à retenir, pega pases comme les autres, abuse de son capital de sympathie acquis les années passées.....Un filou à ne plus voir
VENEGAS, lui, a par contre toréé agréablement de naturelles, ce qui a inspiré AGUILAR pour sa seconde prestation. A noter, autre signe inquiétant de la dégringolade aficionada, une paire de bâtons de ADALID magistralement clouée A CORNE PASSÉE, et applaudie à tout rompre.

Vaya la fiesta circo... Y los payasos a quièn le gustan las trampas .....

N.B. Un bon point aux Club Taurin de Bruxelles, pour sa fidélité sans faille à Céret et ses encouragements - primes généreuses - aux acteurs les plus méritants de la suerte de picar. Une leçon à méditer par nos artisans de la fiesta circo, qui sévissent en deçà et au delà des Pyrénées.

LA PELUCHE ENSANGLANTÉE

Publié le 17 Juillet 2016
Sans la photo.
Impossible
pour celui
qui signe ces pages 
de la publier
L'article (magnifique)
Très beau papier de Jean Ortiz
Comme un coup de poing rageur d'une rage justifiée mais qui ne cogne pas sur tout ce qui bouge.
Jean Ortiz
Samedi, 16 Juillet, 2016 - 18:02

La peluche ensanglantée

Elle gît la peluche, près du petit corps recouvert du voile de la mort. Cette photo, insupportable, inconcevable (devait-on la publier ?) va nous hanter longtemps, sans doute jusqu’au bout du chemin. Comment la dépasser ? Impossible résilience. Il y a des peluches qui hurlent, qui pleurent, qui geignent, qui implorent, qui accusent, qui condamnent à mort...
On n’a pas le droit de faire du mal à une peluche. Que deviendrait ma Lucie sans sa peluche ? Elle dort dans les bras de « Vlad », son copain l’ours peluche, et tient par la main
son « bébé » peluchette, qu’elle caresse jusqu’au beau « pays des merveilles ». Elle n’aime pas le « marchand » de sable ; le sable, cela ne se vend pas.
Ce soir, les peluches de Lucie se taisent, essuient leurs yeux qui n’en finissent pas de couler ; quelques unes se dressent et crient « salopard ». C’est primaire, instinctif je l’avoue, et dangereux ; la haine peut soulager, mais ne fait rien avancer. Comment est-il possible que notre monde produise de tels monstres, manipulés, instrumentalisés, ou pas ? Faut-il qu’il soit agonique, cannibale, faut-il que notre société soit en passe de perdre toute humanité, tout espoir, pour écraser ainsi la tendresse et tuer une peluche ?
Et qu’ils sont laids la plupart de nos « politiques », ceux qui n’attendent même pas que le sang sèche pour s’approprier la peluche, pour en tirer quelques misérables bénéfices. L’histoire retiendra qu’ils ont osé , que des médias ont « mis en boucle » pour faire bouillir la colère et flamber « l’audimat », nous expliquer qu’ils n’avaient finalement pas grand chose à dire... mais qu’il fallait occuper l’antenne. J’ai trouvé la peluche bien plus digne que ces charognards. La peluche se suffit à elle-même.
J’ai aimé la retenue, la dignité des miens, les communistes, les humanistes sincères, les révolutionnaires, les syndicalistes, les militants « de verdad »...
Et qu’ils sont vilains, les uns et les autres, tous ceux qui en rajoutent, qui sans être juges mènent quand même l’enquête à leur façon, signalant d’emblée les présumés responsables, tous ceux qui récupèrent avec « opportunisme » les monstruosités, la douleur, l’horreur, pour soigner leur côte de popularité, pour ouvrir des brèches criminelles entre les peuples , pour désigner toujours les mêmes « fous », les mêmes « loups sauvages ». Sont-ils vraiment « fous », ces « loups sauvages », ou fanatisés, aveuglés, fascisés ? Le résultat est certes le même, horrible, mais réfléchissons un moment : le terrorisme ne tombe pas du ciel. Il naît de fractures, de fêlures, de rejets, de discriminations, d’intolérances ; de violences sociales, guerrières, de frustrations, d’humiliations... C’est contre tout cela qu’il faut être « en guerre ».
La France, et c’est douloureux, n’incarne plus pour des millions d’hommes, chez elle et dans le monde, les valeurs fondatrices du « 14 juillet », celles pour qui des milliers de militants, de Résistants, donnèrent leur vie, celles que nous aimons et portons en nous dans nos résistances, nos combats pour un monde plus juste, plus solidaire. Désirable. Un monde où des avions de « muerte » n’iraient pas la nuit, loin de « chez nous », bombarder d’autres peluches. Pourquoi ? Pour qui ? Un monde où les gamins palestiniens pourraient se baigner en paix. Sans drones à la place du soleil. Un monde où les enfants de Nice et d’ailleurs joueraient toute la nuit sur les fronts de mer. Un monde sans « fous ».
Ne pleure pas peluchette... Nous allons écarter les méchants, tout faire pour réduire les fractures, et pour créer du lien, du sens, de la compréhension, de l’humanité, et t’aimer davantage. Ensemble. T’aimer davantage, peluchette.
Rédigé par Canaille Lerouge

dimanche 10 juillet 2016

CORRIDA D'EAUZE

CORRIDA D'EAUZE



CORRIDA CIRQUE : un scandale inacceptable…

Soleil et chaleur. Arènes remplies aux 3/4.
6 toros de Banuelos hétérogènes de présentation, afeités et inégaux pour la plupart. Seuls, 2 toros avaient des armures veletos. En réalité, il s'agissait d'un lot de gros novillos arrangés pour les figuras.

A vrai dire, je n'attendais pas grand-chose de cette course. Cependant, tomber aussi bas mérite d'être signalé et surtout dénoncé car aucun journaliste accrédité n'aura la courage de le faire.
Tout d'abord, je tiens à mettre en avant une organisation minable. A 17 h 40, la plupart des aficionados attendaient désespérément que les portes principales des arènes s'ouvrent. Sur 4 ouvertures possibles, 2 seulement donnaient la possibilité aux personnes d'accéder autour des arènes pour rejoindre leur place. Nous étions comme un troupeau de moutons sous une chaleur accablante alors que nous avions payé notre billet. Cela me semble être un manque de respect total vis-à-vis des aficionados. Comme l'accès aux arènes a été tardif, tous les gens n'étaient pas à leur place à 18 h. De ce fait, le paseo a commencé à 18 h 22 (soit 22 minutes de retard) sans que aucun organisateur n'ait la politesse d'annoncer au micro le retard. De même, dès que ces 3 tristes sires sont arrivés au palco, les Armagnacs se sont empressés de jouer l'hymne « se canto » avant que commence le paseo. Personnellement, je trouve cela lassant, inadapté à une corrida et surtout stupide. En quoi défend-on la tauromachie ? En quoi revendique t-on les valeurs fondamentales et authentiques ? Il faudra m'expliquer.
Venons en maintenant à la course. Que dire ? Tout simplement, ce fut une grande mascarade avec des toros sosos et tardos qui ne transmettaient aucune émotion. Quel ennui ! Quant aux toreros, ils sont tout simplement venus chercher leur cachet en imposant une seule pique voire une monopique. A ce sujet, sur les 6 toros, il n'y eut aucune mise en suerte correcte pour le tercio de piques. Les picadors ont collectionné des piques traseras, des cariocas et j'en passe...
Pour commencer, Sébastien Castella ouvre l'après-midi en toréant constamment sur le pico et en ne se croisant jamais. Comme il a enchaîné plusieurs séries relativement fluides avec des redondos à répétition et un final inspiré de Paco Ojeda, le public peu connaisseur a totalement adhéré. L'estocade est habile et placé environ 20 centimètres sur le côté. Par conséquent, comme le toro est tombé très vite, quelques spectateurs demandèrent l'oreille. A ce moment là, j'ai regardé la présidence et Monsieur Bernard PEYTRIN de Bayonne s'est littéralement accordé la permission d'agiter ses mains en l'air pour que la pétition (minoritaire) devienne majoritaire avant de faire tomber le mouchoir du palco. 1Ère oreille hors de propos… Ce scénario indigne d'un président qui est censé représenter la principale autorité s'est produit à trois reprises. Concernant les autres toros, Sébastien Castella a essayé de montrer un certain professionnalisme au cinquième de la tarde et il y eut quelques séries correctes. Ce furent les seules de l'après-midi. L'oreille accordée peut se justifier même si elle est généreuse à mon goût. En revanche, abuser des cambios en début de faena devient répétitif et lassant. Il faudrait qu'il pense à varier un peu son répertoire.
Quant à Thomas Dufau, il fut égal à lui-même. Ce garçon ne sait pas toréer. Il abuse constamment des cris lorsqu'il cite. Il ne se croise jamais et avance toujours la jambe contraire. Son premier toro était un bonbon présentant quelques signes de faiblesse. Il a réalisé une faena stéréotypé qui ne présentait aucun intérêt mais qui eut une certaine portée sur le public en raison des enchaînements de pechos et de redondos. Je tiens également à signaler que ce torero se prend pour une vedette alors qu'il ne comprend pas les toros. Quel prétentieux ? Il se contente de réciter une leçon qui est toujours la même et qui suscite l'ennui. Encore une fois, comme l'épée est rentrée du premier coup, les spectateurs ont demandé une oreille qu'ils ont obtenue sans se préoccuper de l'emplacement ni de l'engagement. Son deuxième toro s'est révélé très faible et donc avisé. Thomas Dufau s'est entêté à vouloir enchaîner des passes sans se croiser et avec hésitation. De ce fait, lorsqu'il a voulu effectuer une naturelle en laissant un espace de un mètre entre la muleta et lui, il s'est mis le toro dessus qui lui a infligé une blessure certes superficielle mais qui ne lui a pas permis de revenir en piste. La farce était joué pour Dufau. Tirons le rideau !
Pour résumer, la ville d'Eauze a voulu créer un pseudo événement avec la complicité du club taurin élusate qui est composé de gens incompétents et orgueilleux. Ces gens là que je ne nommerai pas ont réussi à présenter une corrida commerciale qui correspond parfaitement à l'évolution de notre société actuelle et qui se résume à une organisation approximative, négligée et non respectueuse d'un public qui garnissait les gradins aux trois quarts. Je voudrais également dénoncer une présidence technique complètement aux ordres des toreros et de l'organisation. Elle était composé de Monsieur Bernard PEYTRIN (Bayonne) assisté de Monsieur Pascal LAVIGNE (Dax) et d'un autre monsieur qui portait une très belle cravate et des lunettes cerclées de noir. « Au pays des aveugles, les borgnes sont rois ». En définitive, ces 3 hommes se sont montrés peu courageux et particulièrement laxistes (avis sonnés au bout de la douzième minute en raison peut-être de leur montre qui était quelque peu défectueuse, musique intempestive pour faire plaisir aux Diam's et aux Armagnacs, changements de tercio prématurés alors que le règlement stipule au moins deux rencontres et si possible 2 piques, oreilles accordées après des épées tombées et parfois très en arrière, pression à l'égard du public en usant de gestes pour que les pétitions soient majoritaires…). D'ailleurs, le président du club taurin élusate qui est un habitué depuis 4 ans maintenant des palcos à MONT-DE-MARSAN et à DAX a félicité ces messieurs cravatés d'avoir octroyé des oreilles. Où sommes nous ? Au cirque peut-être… A ce moment là, il faut être clair avec ses objectifs et annoncer un spectacle avec des clowns et des marionnettes au lieu de vouloir à tout prix donner une corrida. Ces méthodes pernicieuses sont très dangereuses pour l'avenir de la fiesta brava. Bientôt, les détracteurs de la corrida auront raison et les quelques aficionados qui défendent une corrida authentique et sérieuse finiront peut-être par les rejoindre. J'espère que nous n'en arriveront pas à ces extrémités. En revanche, ces dérives doivent cesser le plus vite possible.
Les arènes d'Eauze ont besoin de retrouver un nouveau souffle qui a disparu depuis de nombreuses années maintenant…

Michel DARTAGNAN.