vendredi 31 août 2018

Mc CAIN ! CE " HÉROS " DES CHIENS DE GARDE ....




Dechamps Michel
août 27, 2018 at 9:42
Mc Cain …Quel héritage …il est présenté comme un « héros » de la guerre du Vietnam , un « héros » … pilote d’un B52 il larguait des bombes sur les populations civiles du Nord-Vietnam ! . Abattu par la DCA au-dessus de Hanoï Il a été fait prisonnier . Blessé a la jambe , il a été soigné dans un hôpital du Nord-vietnam , ses blessures guéries il a été remis aux autorités américaines à Paris lors d’une conférence de presse de la délégation de la RDV à la Conférence de Paris sur le Vietnam , sans aucune contre-partie . Larguer des bombes à 10.000 mètres d’altitude n’est pas un acte héroïque c’est un crime … cet homme n’est pas un héros , un assassin !

40 ans après la fin de la guerre du Vietnam: les enfants de l’agent Orange / Mac Cain n’est pas un « héros » c’est un criminel de guerre




Plus de 40 ans après la fin de la guerre du Vietnam, les résidus de l’ »Agent Orange », arme utilisée par les USA, continuent à faire des ravages dans la population.
En plus des cancers et autres maladies, les Vietnamiens continuent à voir naître des enfants gravement malformés, à cause de la pollution persistante de ces armes chimiques utilisées massivement entre 1955 et 1975.
Alors que 40 ans après, l’agent Orange fait encore des victimes dans des conditions épouvantables, les USA, forts de leur impunité, continuent à utiliser des armes du même type, qui sont de véritables bombes à retardement (comme l’uranium dit ‘appauvri’). Dans une indifférence presque totale.




Note de P. 
Des médias qui désignent  cet assassin en terme de héros. Ils nous rabâchent qu'il a été "torturé"!!! Pas un mot sur ses crimes! Sur sa captivité. Sur les soins qu'il a reçus par les Vietnamiens. Comme si les militaires Français en Algérie s'étaient comportés en gentlemen.... En héros, respectueux des droits de l'Homme.  Un héros ne peut pas déverser des bombes chimiques sur des populations civiles - et donc des  enfants - depuis son avion volant à 13.000 mètres d'altitude, dans un pays qu'il colonise. Un héros, c'est par exemple un réfractaire - un résistant -  qui prend les armes contre l'occupant  nazi et se bat jusqu'à la mort  pour libérer sa patrie, comme la France en a connu des milliers. Un résistant, le contraire de Macron, peu suspect de compassion pour la France qui souffre et travaille, ce banquier au service des banques et des  très riches, qui méprise les Français réfractaires qui se dressent contre ses "réformes", ces truquages et menteries qui asservissent chaque jour un peu plus le peuple qui souffre et résiste, un résistant réfractaire, c'est encore un être humain qui préfère mourir debout que de vivre à genou, face à ceux qui se prennent pour les maîtres, parce qu'ils  ont pris le pouvoir par un coup d'état déguisé ou non, ou parce qu'ils prétendent détenir ce pouvoir d'un prétendu droit divin. Les Trump, les Macron, les banquiers, les princes, les capitalistes de tout poil, leurs  valets, et les fous du roi, ont entamé une marche à reculons de l'Histoire. Orgueil et mépris n'y changeront rien.  La planète a besoin d'une remise en ordre. Pour sa survie. Pour la survie de l'environnement que les capitalistes empoisonnent... Les peuples réfractaires finiront bien par se faire entendre. L'avenir du monde n'a pas d'autre choix.









Après la bataille

Victor Hugo

Mon père, ce héros au sourire si doux,
Suivi d’un seul housard qu’il aimait entre tous
Pour sa grande bravoure et pour sa haute taille,
Parcourait à cheval, le soir d’une bataille,
Le champ couvert de morts sur qui tombait la nuit.
Il lui sembla dans l’ombre entendre un faible bruit.
C’était un Espagnol de l’armée en déroute
Qui se traînait sanglant sur le bord de la route,
Râlant, brisé, livide, et mort plus qu’à moitié.
Et qui disait:  » A boire! à boire par pitié !  »
Mon père, ému, tendit à son housard fidèle
Une gourde de rhum qui pendait à sa selle,
Et dit: « Tiens, donne à boire à ce pauvre blessé.  »
Tout à coup, au moment où le housard baissé
Se penchait vers lui, l’homme, une espèce de maure,
Saisit un pistolet qu’il étreignait encore,
Et vise au front mon père en criant: « Caramba!  »
Le coup passa si près que le chapeau tomba
Et que le cheval fit un écart en arrière.
« Donne-lui tout de même à boire », dit mon père.
Victor Hugo