« Un bon vin, une bonne viande, un bon fromage : pour moi, c’est la gastronomie française » expliquait sur France 3 Fabien Roussel (PCF) ce dimanche 9 janvier. « Le meilleur moyen de défendre le bon vin, la bonne gastronomie, c’est de permettre aux Français d’y avoir accès », poursuivait-il. Le
candidat à la présidentielle 2022 imaginait-il un instant la polémique
insensée qu’allaient provoquer ces propos, pourtant anodins, sur les
réseaux sociaux ? Probablement pas. Mais il y a longtemps que la raison a
déserté ces espaces phagocytés par des militants plus sectaires que
jamais.
Depuis plusieurs années, la gauche woke a
fait son nid sur Twitter. Fatalement, c’est elle qui s’est emparée du
sujet qui n’en était un que pour elle. Sandrine Rousseau (EELV),
laconique, a ironisé sans que l’on ne comprenne avec certitude ce
qu’elle voulait dire : « Le couscous, plat préféré des Français… ».
Note à part, ce n’est plus le cas depuis quelque temps, comme le montre
une enquête Sociovision pour TF1 réalisée en novembre dernier : c’est
désormais la raclette qui trône à la première place.
Parmi les nombreuses réactions à ce qui était encore une toute jeune polémique : « Le côté franchouillard ne m’étonne même plus de la part du candidat communiste », s’est indigné un prétendu secrétaire d’arrondissement EELV de Paris. « Apparemment je ne suis pas un bon Français, y’a pas un pays [qui] veut de moi svp ? » s’est quant à lui désolé Adrien Larcher, militant du parti animaliste.
Préférant
en rire, le jour même, le compte du Parti communiste français s’est
fendu d’un commentaire, très partagé à droite comme à gauche : « Avant on reprochait aux communistes de manger des enfants, maintenant on leur reproche de manger de la viande. Y a du progrès. »
Et les islamogauchistes ?
Il
ne manquait plus que la fine fleur de cette gauche (Taha Bouhafs,
Sihame Assbague, ou encore le vidéaste Usul en figures de proue) et
souvent qualifiée d’islamogauchistes. Bien évidemment, elle s’est
emparée du sujet, permettant au grand public de constater à nouveau
l’ampleur de la folie et de la déconnexion sévissant dans ces rangs
militants. Dans un « space » (espace de dialogue vocal public sur Twitter) organisé par le journaliste Taha Bouhafs – condamné pour "injure publique à raison de l’origine" à l’endroit de la policière Linda Kebbab –,
les différents intervenants s’en sont donné à cœur joie. Dans une vidéo
devenue virale, des accusations laissent pantois. On y entend un
intervenant considérer que Fabien Roussel fait « des appels du pied à la suprématie blanche ». Pour une autre, Roussel serait « profondément raciste (…) suprématiste blanc, mais (…) qui ne va pas l’afficher ». Tout ça pour des propos sur l’accès à la gastronomie.
La viande et le « pinard » excluraient « celui qui ne mange pas de porc » et serait destiné à les exclure du champ des « Français intégrés ».
Face à ce torrent de mauvaise foi, le lendemain, Fabien Roussel tentait
de siffler la fin de la récréation en mettant ses adversaires EELV
devant leurs contradictions : « Au lieu de polémiquer sur la gastronomie, les Verts Français devraient prendre exemple sur leurs homologues Finlandais [ndlr :qui viennent de classer l’énergie nucléaire dans les énergies de transition].
En attendant, nous proposons la construction de nouveaux réacteurs
nucléaires : c’est une énergie propre, durable et peu chère ».
Une
manière efficace de mettre un peu d’intelligence dans le marasme d’une
polémique qui n’aurait jamais dû ne serait-ce qu’exister.
Blog " çà n'empêche pas Nicolas "
Pas seulement des trahisons mais une clarification…
Un député, encore adhérent du PCF a annoncé
officiellement son soutien à la candidature de Mélenchon, et il y en
aura certainement d’autres déjà sortis du bois. Cela n’a rien de
surprenant et pour certains d’entre nous le scénario était prévu
d’avance. Mais pour beaucoup de militants honnêtes et sincères c’est un
déchirement et ils disent sur les réseaux sociaux le sentiment d’être
trahis. Au risque d’une fois de plus ne pas paraître en accord, je pense
que ce n’est pas qu’une trahison mais c’est une clarification. Quand
personnellement j’ai fait le choix de soutenir la candidature de Fabien
Roussel, je savais que dès que la campagne de Mélenchon commencerait,
ils agiraient ainsi et que leur volonté de faire intervenir le Congrès
et sa clarification après les élections serait également pour eux et
d’autres la consécration d’une liquidation pour laquelle ils n’ont cessé
d’agir. IL n’y a pas que des vendus, il y a ceux qui croient que c’est
“fini”, que le PCF est dépassé alors même que tout ce qu’ils ont soutenu
s’effondre aujourd’hui à un rythme accéléré. C’est simplement le
résultat de trente ans de leur domination sans partage, d’une débâcle
sans principes ni vision à long terme, dans un parti dont il est
miraculeux qu’il existe encore et qu’il se trouve encore assez de force
en lui pour refuser une disparition programmée par ceux qui tiennent les
fils de simples marionnettes carriéristes. Alors que dire et que faire ?
Premièrement, dépasser ce sentiment de la découverte d’une trahison,
qui pour beaucoup vient de loin même s’ils ont voulu le limiter à des
individus. Il ya eu Robert HUE avec la mutation détruisant pierre après
pierre ce qui faisait la force de ce parti, son organisation, la
formation de ses militants et terminant en train de faire la cour à
Macron. Marie-Georges Buffet nous imposant Mélenchon en violant déjà le
choix souverain des adhérents en s’appuyant sur des groupuscules qui ne
représentaient qu’eux-mêmes. Ledit Mélenchon à qui les militants avaient
fourni aide et financement ne craignant pas de les insulter, de refuser
aux législatives suivantes le soutien au député sortant si celui-ci ne
faisait pas allégeance à sa personne. Malgré ce la dite Marie Georges
choisissant de fait malgré tout Mélenchon et encore au dernier Conseil
National, d’autres qui cherchent en vain un socialiste présentable
auquel se rallier et se demandant si Taubira. Le viol de la décision
des adhérents et des militants ne date pas d’aujourd’hui c’est une
habitude, une seconde nature, intervenue au minimum en 1996 et
accompagnée depuis 1981 par une volonté de déstabilisation constante.
Elle a été obtenue à l’intérieur jusqu’à entraîner la mort de Marchais,
et apparemment menée par la gauche de Mitterrand. Pourtant pour détruire
le PCF, Mitterrand avait du détruire le PS, le couper de sa base
ouvrière, d’en faire le lieu de tous les carriérisme, technocrates, le
champ dévasté par d’anciens trotskistes ayant renoncé à toute référence
révolutionnaire ou technocrates des agapes patronales, une gauche
atlantiste, européenne et violemment anticommuniste, anti-classe
ouvrière et ouvrant les portes à l’extrême-droite. Ce n’est pas
seulement le PCF, qui en a fait les frais, c’est toute la gauche dans
les valeurs qui étaient les siennes, avec comme colonne vertébrale le
PCF qui a été détruite. Ce sont les syndicats, manipulés au niveau
européen et passé de la FSM à l’UE, parce qu’ on ne peut pas ‘ignorer
que la trahison ne se limite pas à l’allégeance à Mélenchon, lui qui n’a
jamais désavoué ni le lambertisme, ni Mitterrand, cette débâcle le
dépasse, elle a été managée au niveau européen. Cette fin de la gauche
sur le modèle des démocrates étatsuniens s’est développé dans toute
l’Europe et obéit à un projet mené de longue date dans le contexte de la
victoire sur l’URSS . le socialisme européen, c’est ou se devrait être
l’alternance sans risque au profit de l’OTAN et du capital.
Et aujourd’hui, avec l’accélération de la pandémie, en France, en
Europe, sur toute la planète, c’est la remise en cause d’une suprématie
occidentale avec son dernier avatar l’empire américain. une
transformation planétaire et qui veut que les problèmes soient à
l’échelle de la planète même si l’agir doit être au plus près des
victimes de la situation,. Le capital cherche des solutions politiques
de remplacement dans le sang et les larmes, même s’il continue à agiter
l’étendard de la démocratie contre le totalitarisme, une de ses bases,
les élections se vide de son contenu comme la pseudo indépendance des
médias. Au titre de ce qu’il défend, il y a une écologie pétainiste qui
combat le nucléaire civil mais soutien l’OTAN et ses missiles, peut être
antivaccin mais n’a rien contre la privatisation de l’hôpital public,
face à ce “pétainisme”, l’autre alternance c’est l’autoritarisme,
l’extrême droite, utilisant les excès sociétaux d’une gauche renonçant à
la justice sociale, à la paix, à la nation … aussi refuser de voir les
remèdes nécessaires face à pareille dérive, c’est croire que l’unité du
parti pourrait se construire sans la remise en question de telles
bases, c’est se tromper sur la nature du mal que de l’attribuer à tel ou
tel individu. C’est ne pas voir aujourd’hui quels sont nos atouts et ne
pas mesurer à quel point ils sont loin d’avoir gagné. Ils n’ont pas la
solution et ils n’ont que des gadgets…
Deuxiémement, même si l’ébranlement est planétaire, il faut rester
là où il existe un point d’appui qui a permis “la divine surprise du 38 e
Congrès alors même que l’on sait qu’il ne s’agit que d’une étape dans
la prise de conscience. Il y a eu FABIEN ROUSSEL qui représente cette
étape inespérée, une volonté de conserver le parti communiste sur des
bases qui dépassent la seule défense de l’organisation à savoir la
justice sociale et la souveraineté nationale, le courage dont on
toujours fait preuve les communistes. Il n’est pas le seul et je
voudrais citer ce qu’a déclaré le nouveau secrétaire du Val de marne
issu d’une bataille au sein du Parti avec les mêmes: ” Aujourd’hui,
d’autres qui ne soutiennent pas la stratégie décidée par la majorité des
adhérents et ne se soumettent pas à ce choix souverain et démocratique.
(J’espère qu’ils auront l’honnêteté intellectuelle et morale de quitter
le Pcf afin d’être cohérent avec leurs choix.) C’est leur droit, ça n’a
pas été notre choix. Je pense qu’il faut plutôt prendre ces prises de
positions, non pas comme une trahison mais comme une clarification de
positions et de choix politiques. Et c’est plutôt bénéfique pour toute
la gauche et l’écologie. Cet entre-deux, cette confusion a toujours été
mortel pour les progressistes. Notre peuple a besoin de clarté quand il
nous regarde. Et c’est quand on est clair que nous sommes entendus et
écoutés par notre Peuple. Et cerise sur le gâteau, c’est quand on est
clair que nous pouvons mieux nous retrouver dans les luttes, sur des
objectifs précis. C’est un passage douloureux pour toutes et tous
surtout pour celles et ceux qui font d’autres choix que de mener la
bataille avec nous. Ces mouvements et basculements existent et
continueront dans d’autres partis et organisations politiques et c’est
logique. Alors loin de me réjouir humainement et affectivement de cet
enfantement douloureux d’une nouvelle gauche révolutionnaire, je me
réjouis intellectuellement de la clarification de l’échiquier politique.
Avec notre candidat aux élections présidentielles, Fabien Roussel 2022,
nous sommes sur leChemin de cette clarification avec la mise en avant
et en lumière des sujets comme le travail, le pouvoir d’achat de nos
concitoyens en remettant la lutte des classes au cœur du débat national.
Continuons sans nous ébranler des départs des uns et des autres, on les
retrouvera dans des luttes. Regardons plutôt ces milliers de personnes
qui renouent avec la Gauche et avec les communistes tous les jours. Un
tel enthousiasme, nous ne l’avions pas vu depuis longtemps, et en plus
c’est sain. Comme disait Jean-Luc Mélenchon, « pas d’embrouille ni
tambouille ».Les carabistouilles, laissons les aux autres, concentrons
nous à fond sur la campagne de notre candidat Fabien Roussel qui mène une bagarre de folie. Soyons tous les dingues des jours heureux, notre Peuple le vaut bien (1)
Il n’y a pas d’autre choix que de soutenir ceux qui avancent sur ce
chemin, même si en ce qui me concerne et je ne suis pas seule à penser
ainsi il y a bien d’autres avancées à opérer. je vais brièvement en dire
pour mémoire deux qui me paraissent incontournables mais dont l’énoncé
montre à quel point on ne gagnera qu’en prenant conscience qu’il faut
aller au-delà et se positionner dans un monde en plein changement:
peut-être FABIEN ROUSSEL qui témoigne d’un tel courage et d’une telle
ténacité dans sa campagne et qui voit comme nous tous la vague qui est
en train de naitre autour de sa candidature a-t-il en revanche
sous-estimé la confiance qu’il avait acquise dans le parti et combien il a
derrière lui de militants prêts à s’engager, c’est peut-être là une
erreur, une sous estimation à corriger pour aller plus loin.
Au risque de ne pas être comprise, je vais faire référence à ce
qui a fondé le PCF, face à ce que j’ai décrit comme un enjeu planétaire
et qui s’est opéré également dans une certaine confusion pourtant. Je
dis souvent que nous sommes au moment du choix d’un parti léniniste face
à la trahison qu’a représenté le vote de la guerre. Ce qui caractérise
Lénine et la révolution bolchevique c’est leur lucidité face à la
trahison de la social démocratie, le vote de la guerre et la conscience
que l’on ne peut même pas reprendre le simple appel à la paix qu’elle a
porté pour certains jusqu’à en mourir comme Jaurés, il faut en appeler
au combat contre leur propre dirigeants qui sont des tyrans engendrant
les guerres. Il faut procéder à une critique totale et radicale de la
trahison social démocrate qui nous a mené là où nous en sommes. il faut
mesurer le drame vécu par notre jeunesse et je suis convaincue que nous
en sommes-là aujourd’hui. Nous avons fait un pas en France avec une
candidature communiste, nous réalisons combien celle-ci est différente
des autres, mais il faut aller plus loin et pour cela prendre conscience
du désespoir de notre jeunesse, des défis concernant la paix et la
guerre, le socialisme, le climat, la santé et tant d’autres choses face
auxquelles on ne peut pas se contenter de retourner aux discours d’une
gauche qui n’est plus qu’appétits individuels déchaînés. Ce qui s’est
passé hier dans ce meeting dont la nullité politique s’emplissait de
gadget témoigne à sa manière du désarroi de cette gauche et de la
manière dérisoire dont elle est incapable d’affronter la contradiction
entre les forces productives et les rapports de production. Un ego
destructeur, un leader opportuniste reniflant l’air du temps et ne
songeant qu’à continuer à attaquer des partenaires dont il exige la
soumission et un ou plusieurs élus communistes prêts à ramper .
Il
faut être clair, même si les élus communistes n’ont pas démérité,
soumettre ce parti à la défense prioritaire et parfois exclusive des
élus est loin d’avoir présenté un avantage, tant au niveau de la base
militante qu’à celui des élus eux-mêmes, dont certains ont peu à peu
dans la logique des institutions accepté d’être l’équivalent des
radicaux de gauche, une force d’appoint recevant une récompense au-delà
là de sa force réelle. Et ils n’hésitent entre le PS, Taubira, les
verts, Mélenchon qu’en fonction de l’apport d’un tel ralliement et pas
seulement pour leur intérêt personnel. Avec Fabien Roussel, l’importance
des élus se double de la nécessité d’un vrai parti qui soit capable de
proposer des solutions pour la réindustrialisation du pays ,pour son
indépendance énergétique, proposant des solutions concrètes dans des
domaines essentiels, sans polémique inutile mais avec fermenté, se
réorganisant partout, dans les cités en y organisant l’entraide, l’accès
à l’éducation, à la culture, à la propreté, aux espaces verts, à la
sécurité, un vrai parti qui reprenne pied comme il est en train ci et
là de le faire en recréant des cellules d’entreprise, un parti qui sache
défendre le panier de la ménagère et lutter contre le gouffre des
dépenses militaires. Dans ce domaine, ROUSSEL et sa campagne nous font
faire des pas de géant même s’il est évident que cela ne peut pas se
traduire encore en votes et ce pour de multiples raisons. Parce que le
piège de Mitterrand faisant monter l’extrême-droite est plus que jamais à
l’œuvre, même s’il se caricature lui même, il demeure en outre le seul
critère dans laquelle les gens qui se veulent à gauche sont invités à se
reconnaitre : il faut battre l’extrême droite y compris quand ils ne
peuvent ignorer que ce choix ne cesse d’entretenir l’abstention et le
déplacement vers le “libéralisme”, la destruction des services publics,
la pression sur les salaires, et l’accumulation d’un capital
financiarisé, la perte de tous les conquis sociaux. La folie de croire
pour ceux qui ont encore les moyens d’une telle illusion, que Macron a
récupéré la vocation de la social démocratie qui n’existait que parce
qu’il y avait la contagion possible de l’URSS. Toutes ces absurdités
sont devenues de l’ordre du réflexe conditionné en matière électorale
pour ceux qui votent encore et il va falloir arracher la jeunesse, les
couches populaires d’abord à cette folie éveillée. Parce que même si
notre peuple a conscience que quelque chose de nouveau est né, cela
n’atteint pas ceux à qui le message est destiné, l’impression reste
superficielle comme le sont les opinions “favorables” dans les médias et
il faut aussi se garder de la caricature. Et surtout tout reste à faire
parce que le parti reste dans l’état antérieur, désorganisé, sans
formation, coupé des couches populaires et en pleine confusion sur ce
qui crée en son sein force et unité.
Voilà quelques idées superficielles jetées à la suite d’un
“événement” qui n’en est pas un mais qui peut représenter une étape
importante pour reconstruire un parti digne de ce nom sans lequel la
situation de la classe ouvrière, de la jeunesse, du pays va ne cesser de
s’aggraver… la seule sagesse est de vivre non pas dans la crainte
mais dans l’espoir et tout ce qui aide à la prise de conscience est bon à
prendre.
DANIELLE BLEITRACH Blog histoire et société
je ne sais pourquoi je pense à ARAGON le soir de l’élection de
MITTERRAND, j’ai témoigné du fait qu’il ne voulait à aucun prix voter
pour ce dernier, mais il s’était néanmoins rendu à la Bastille, là où
JUQUIN organisait une opération récupération de fête de “la victoire de
la gauche”, à laquelle les militants les plus conscients ne pouvaient
pas croire (mais quand le vin est tiré il faut le boire pensaient-ils).
Il s’est moqué de toute cette fête et a dit ” Tout cela n’a aucune
importance, c’est un non événement, mais j’ai vu passer des jeunes gens
sur un nuage et cela seul avait de l’importance”… Peut-être songeait-il à
cette colère devant la boucherie des tranchées qui l’avait incité comme
bien des jeunes de sa génération à devenir surréaliste et communiste.
Nous en sommes peut-être là…
La trahison n’est pas celle d’un médiocre
carriériste, elle est beaucoup plus vaste et nous devons tous en sortir
ensemble.