Les
médias étasuniens et britanniques du Sun, presse de caniveau, au New
York Times, prétendument de référence, ont sombré, à l'occasion de la
"crise ukrainienne", dans une propagande guerrière d'une stupidité sans
nom. Les journaux anglo-américains sont allés jusqu'à donner le jour et
l'heure de l'attaque russe contre l'Ukraine.
Certes,
au moins depuis la guerre du Golfe, on savait que la presse aux
Etats-Unis et en Grande-Bretagne est aux ordres du pouvoir et relaie les
bobards des services de renseignement. Mais la plus part du temps elle
le fait d'une façon sournoise et hypocrite. Cette fois-ci, rien de tel.
C'est du bourrin pur et dur.
Même
nos médias, unanimement déchaînés contre l'autocrate Poutine et ses
hordes slaves prêtes à déferler sur la démocratique Ukraine, n'ont pas
osé aller aussi loin.
Le
grand journal suisse Le Temps va plus loin dans l'honnêteté en
écrivant sous le titre Le drôle de jeu des médias américains en Ukraine
que "Depuis plusieurs semaines, les observateurs s’interrogent sur la
méthode des grands médias anglo-saxons, qui diffusent des informations
du renseignement américain, parfois aléatoires, alimentant une grande
inquiétude globale".
Bref
le caractère mensonger et manipulateur de la presse capitaliste
apparaît au grand jour. On peut se demander - pour rire - si nos
pseudo-experts et journalistes de marché qui ont envahi les ondes et les
écrans vont faire leur autocritique...
Ce
qui est surtout intéressant dans cette affaire c'est le pourquoi de ce
tsunami de mensonges imbéciles et qui tôt ou tard allaient montrer leur
ineptie. Puisque comme dans le film Le Désert des Tartares, l'ennemi
qu'on attend...ne vient jamais. Tous les observateurs sérieux, il y en
eu peu mais il y en eu, avaient dit que la guerre d'Ukraine n'aurait pas
lieu.
Même
le président ukrainien avait tenté d'introduire un peu de calme dans
les élucubrations propagandistes de Washington et ses vassaux plus ou
moins enthousiastes. On a pu constater d'ailleurs que le critère
idéologique ne pesait rien: Orban de droite extrême n'a pas adhéré à la
croisade anti-russe contrairement à ses amis politiques polonais ou
baltes.
Quant
à la France, Le Drian a encore brillé par ses interventions débiles et
bellicistes. Les arguments pour faire croire à une attaque russe ont
manqué de crédibilité. Ressasser l'affaire de la supposée annexion de la
Crimée, alors que chacun sait que la Crimée est russe depuis le 18e
siècle et que c'est Khroutchev qui en 1954 céda la Crimée à la
République soviétique d'Ukraine pour les 300 ans de l'union de la Russie
et de l'Ukraine. Après la dislocation de l'URSS ce geste symbolique
perdait son sens et très naturellement la Crimée a rejoint le giron
russe.
Quelles furent donc les arrière-pensées des uns et des autres ?
Les
Etats-Unis ont voulu réaffirmer leur suprématie en Europe à travers
l'OTAN et en cherchant à affaiblir la Russie dont les liens avec
l'Allemagne en particulier sont vus comme une menace pour l'hégémonie
étasunienne. Par la même occasion Washington renforçait ses liens avec
certains pays de l'Est et la Grande-Bretagne, là encore au travers de
l'OTAN, afin d'éviter que les Européens parviennent à gagner une
autonomie avec les Etats-Unis.
La
Russie en faisant manœuvrer ses troupes à le frontière de l'Ukraine a
voulu peser sur le rapport de forces international pour stopper la
progression de l'OTAN sous son nez. Et sans doute de relancer les
négociations sur l'Ukraine et les accords de Minsk avec lesquels les
Ukrainiens prenaient de plus en plus de liberté. Sans doute aussi
Poutine a voulu souder les Russes autour de lui en faisant appel au
patriotisme contre les Etats-Unis et une Ukraine où les forces
réactionnaires et fascistes ont pris le pouvoir avec Maïdan
et relèvent la tête. Une Russie aux prises avec des difficultés sociales
importantes et une montée du mécontentement populaire.
Après
cette affaire, reste, dans la perspective des élections présidentielles
en France, que le non-alignement du pays et sa sortie de l'OTAN
proposés par Jean -Luc Mélenchon sont des perspectives à la fois
anti-impérialistes et pacifiques.
Antoine Manessis.
* Bandéristes : partisans de Stepan Bandera, nationaliste ukrainien ayant collaboré avec les nazis durant la Seconde Guerre mondiale.
Qu'est-elle allée faire dans cette galère? Comme dit Brisé rédacteur de l'Huma elle avait mieux à faire et longtemps avant.
Comme leçon de ce qu'il n'est plus possible de faire, son naufrage
est utile. Avis aux ambitieux aux dents aiguisées qui traînent par
terre. La moquette est de plus en plus abrasive.
Pour le blog c'est
poser la même question que pour le nucléaire, dans Sirius. Les
supprimer sans que le remplacement soit assuré, c'est jeter à la rue
les démunis parmi les démunis, plonger des familles dans le désespoir.
Donner des moyens aux personnels, les protéger, développer le secteur
public , voilà des pistes intéressantes qui ont l'inconvénient de
coûter des sous. Qu'il faut donc trouver, notamment en taxant les riches
et Big Pharma. C'st pourquoi certains grands esprits s'arrêtent en
chemin.
Les années 80 ont
vu les créateurs s'éloigner du mouvement communiste. Le goulag a
beaucoup servi, mais aussi la victoire idéologique de Reagan et Thatcher
largement relayés en France
Ces temps sont révolus et Brisé le prouve. Cela ne signifie pas
qu'il adhère au PCF mais que le dialogue avec la mouvance qui n'a pas
abandonné la lutte des classes est incontournable. Gramsci dirait que
l'intellectuel organique du libéralisme longtemps hégémonique est en
train de perdre des cerveaux qui rêvent d'un autre monde..
L'Inde produit le
coverbax libre de droits (moins de 2 euros la dose au lieu de 15 à 25
euros), l'Afrique du Sud s'apprête à fabriquer son propre vaccin, un
centre de recherches de l’Armée américaine vient
d'inventer un vaccin révolutionnaire, qui ne peut donc en principe être
privatisé et brevétisé. Big Pharma s'arcboute et certains pays
occidentaux aussi mais le monde ne suit plus et des brèches s'ouvrent en
Occident.
La digue des brevets peut céder, pour le plus grand bonheur des peuples.
blog pcf littoral
Reuters a joué l’hymne de l’URSS lors de la “nuit de l’invasion” sur le Maidan de Kiev.
Il parait assez évident que l’occident
dont nous Français, nos médias, nos politiciens, nos “élites”
culturelles sont en train d’en arriver dans ce domaine comme dans
d’autres à un sommet de ridicule. Les Russes se disaient entre eux :
“n’oubliez pas de mettre vos réveils à l’heure, 4 Heures, puisque c’est à
ce moment-là que selon les États-Unis et la Grande Bretagne nous sommes
censés envahir l’Ukraine. C’est le seul ridicule que les Français se
sont évité celui de l’heure précise de l’invasion. Reuters l’agence US a
fait très fort en faisant jouer à KIEV à cette heure-là comme en
témoigne la vidéo, l’hymne de l’Union soviétique avec les paroles
soviétiques m’a confirmé Marianne. (note de Danielle BLEITRACH et
traduction de Marianne DUNLOP pour histoireetsociete)
Dans la nuit de mercredi à jeudi, date déclarée par l’Occident comme
étant celle de l'”invasion” de l’Ukraine par la Russie, Reuters, une
agence internationale dont le siège est à Londres, a joué l’hymne de
l’URSS sur Maidan à Kiev, rapporte l’édition en ligne ukrainienne de
Strana.ua.
“Une chose amusante à propos de la “nuit d’attente de l’invasion” :
Reuters a, pour une raison quelconque, lancé un flux en direct
directement depuis le Maidan à Kiev. Ils s’attendent probablement à y
voir “le début de la guerre” dans les prochaines heures. “Pendant un
long moment, rien d’anormal ne s’est produit sur la vidéo, puis soudain
l’hymne de l’URSS a été joué”, a rapporté Strana.ua sur son canal
Telegram.
Comme le rapporte la publication américaine Politico, M. Biden a
déclaré vendredi dernier à ses alliés que la Russie pourrait lancer une
“attaque” contre l’Ukraine le 16 février. Les tabloïds britanniques ont
fixé l’heure de l'”invasion” à 03h00, heure locale, mercredi. Le Kremlin
a conseillé aux Ukrainiens de régler leur réveil afin de ne pas manquer
l'”invasion”.
La porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria
Zakharova, a qualifié les déclarations provocatrices sur l'”invasion” de
l’Ukraine une insulte au bon sens et au peuple ukrainien. Le ministère
des Affaires étrangères a souligné que les pays de l’OTAN avaient
délibérément fabriqué un mythe sur la “menace d’invasion” de l’Ukraine
par la Russie après que Moscou eut exigé des garanties de sécurité de la
part de l’Occident. Le ministère des Affaires étrangères a souligné que
l’attaque d’information coordonnée contre Moscou visait à discréditer
les justes demandes de garanties de sécurité de la Russie.
Le chef de la société d’État Roskosmos, Dmitriy Rogozin, s’est dit
convaincu que l’hystérie jouée par les Anglo-Saxons sur la “menace
imminente d’une invasion russe de l’Ukraine” trouverait sa place dans
les manuels de propagande spéciale et de provocations militaires.
La Russie a rejeté à plusieurs reprises les fausses évaluations des
États-Unis concernant les préparatifs d’une invasion de l’Ukraine.
Moscou a déclaré que les États-Unis avaient élaboré un plan d’opération
spécial visant à aggraver la situation autour de l’Ukraine et à en faire
porter la responsabilité à la Russie. Le Kremlin a expliqué que la
tension informationnelle autour des mouvements des troupes russes sur
son territoire était attisée pour diaboliser la Russie et la positionner
comme un “agresseur”. Le ministre des affaires étrangères, Sergueï
Lavrov, a accusé les États-Unis de provoquer une hystérie militaire près
des frontières de la Russie.
Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a déclaré
que l’Occident était en proie à une hystérie guerrière, évoquant son
désir de “punir” la Russie pour son “attaque” prétendument planifiée
contre l’Ukraine. Dans le même temps, il a assuré que la Russie était
prête à faire face à toute évolution en matière de sécurité. Le
ministère russe des affaires étrangères a souligné que la Russie
n’allait attaquer personne, qualifiant d’inacceptable même l’idée d’une
guerre entre nos nations.
......Ou un regard qui en dit long sur le prestige qu'inspire notre petit JUPITER aux ex maîtres du monde impérialiste pourtant reconnus en très nette perte de vitesse. Ici, c'est TRUMP, patron de l' OTAN, outil de guerre de l'impérialisme capitaliste US, et avec POUTINE, c'est du pareil au même. Mais que ne ferait pas notre prétentieux et arrogant voyageur de commerce pour, en plus qu'il nous la joue pipole, nous en mettre plein la vue dans la cour de l' EUROPE afin d'assurer sa réélection?
Cette image? Une attitude pour le moins outrageusement méprisante du chef US qui a transmis son flambeau abject à son successeur BIDEN, qui lui, a choisi une méthode encore plus violente, sous des aspects de faux cul plus diplomate: voir ce qu'est devenue la commande australienne de matériel Français, effacée d'un trait de plume par les Océaniens, il nous l'ont bien mis les uns et les autres dans le ....dos.
Mais quand est-ce que la France et les Français comprendront que nous n'avons rien à attendre de bon de l' OTAN, machine de guerre héritée de la guerre froide, et de ses dangereux chef US ?
Et qu'il faut en sortir.....Vite !!!!!
Cette image en est la preuve on ne peut plus claire.
Au Grand Palais Éphémère, l’EuroFabrique des Eurocrétins
L’article sur le caractère nébuleux des performances et des discours
est bien sûr moqueur, mais je dois dire que sa chute sur la pièce de
théâtre « Looking for Europe » de BHL est fort bien vue. Nous sommes
dans l’actualité d’une EUROPE, entre paix et guerre suivant les ordres
des USA, un four grotesque d’une UKRAINE sordide, chauffée à blanc par
des nullités culturelles, une bande d’oligarques en folie flanqués de
néonazis brûlant 46 personnes dans la maison des syndicats d’Odessa a
imposé ses horreurs à partir d’un coup d’État fomenté par les USA et
l’UE dans le silence général et le gratin du tout Europe de la culture
risible et pompier est venu assister au spectacle dans la même ville.
Télérama et ses histrions, les bobos de service continuent ainsi à
célébrer la guerre, la haine, le nazisme au son de la 9e de BEETHOVEN
qui serait bien surpris de l’utilisation de son hymne. (note de Danielle
BLEITRACH pour histoireetsociete)
Hier s’est achevée au Grand Palais Éphémère la présentation
d’EuroFabrique, évènement qui s’est déroulé du 7 au 10 février dans le
cadre de la présidence française du Conseil de l’Union européenne. Et le
moins qu’on puisse dire est qu’il y aura un avant et un après.
Comme dans tout grand œuvre, c’est à un mélange de mystère, de
curiosité et de génie que la brochure de l’EuroFabrique, estampillée
« ministère de la Culture » et « UE France 22 » invitait le lecteur.
Celle-ci se proposait en effet de rencontrer « un composé d’histoires et de cultures millénaires qui articule singularité et pluriel, communauté et diversité ». Difficile de faire plus original.
Mais ce n’est pas tout : à cette démarche historique louable se
mêlait une dimension artistique pleine de promesses : celle d’une
exposition dans un lieu pas comme les autres, le Grand Palais Éphémère.
Jugez plutôt : « Quand on l’arpente d’un bout à l’autre (…),
traversant l’espace bitumé comme on se déplace dans une ville, apparaît
une sensation qui tient lieu de la géographie : le corps randonne,
circule, se ballade (sic) mais il ne “visite” pas comme il le fait dans une scénographie muséale,
alors que l’on passe sans y penser d’une œuvre à une autre, en suivant
ses yeux avec ses pieds. C’est de cette expérience et de ce potentiel
que nous nous proposons de partir pour déployer un territoire et
peut-être refaire l’Europe en plein cœur de Paris. » Tout est dans le « peut-être ».
À cela s’ajoutent des questionnements existentiels et politiques
majeurs comme : « Comment faire de l’Europe un milieu et un horizon
désirables ? », « Comment la connecter au reste du monde ? », « Et si
l’Europe est un projet, comment le réenchanter ? ». Bref, on sent dès
les premières lignes à quel point il est question non de com mais d’art.
NÉBULOSITÉ
C’est donc forts de ces perspectives enthousiasmantes que nous nous
sommes rendus en ce lieu plein d’espérance. Et nous n’avons pas été
déçus. D’emblée, un artiste attire notre attention en nous tendant une
feuille pliée à l’intérieur de laquelle on découvre deux autres bouts de
papier déchirés. Il nous explique : « C’est un travail sur la forme et sur les traces. »
Nul doute que son œuvre va en laisser beaucoup. Au sol, plusieurs
rangées de feuilles blanches sont étalées de façon aussi arbitraire
qu’inexplicable. Et l’on sent déjà qu’on touche du doigt le mystère
auquel nous nous étions préparés. Souvent, après l’explication de leur
œuvre par les artistes, on se rend compte qu’on comprend encore moins
qu’avant. C’est sans doute ça, l’art contemporain : l’unité entre la nébulosité des performances et celle des discours.
Un peu plus loin, des artistes torse nu se peignent le corps et là
encore on cherche bêtement un sens à tout ça puis on se console en se
disant que Télérama ne tardera pas à nous l’expliquer. À côté,
un passage vert mène à une table verte sur laquelle sont disséminées de
nombreuses feuilles vertes. C’est « le Parlement du silence » nous explique-t-on, Parlement qui invite à développer « une nouvelle vision pour l’UE ». Sur la table, on peut lire des messages aussi bouleversants et révolutionnaires que « Less meat », « se bouger pour l’environnement » ou encore « Libérez les kebabs ».
Un peu plus loin, on croise une personne enfermée dans un
mini-chapiteau en toile derrière lequel une jeune femme agenouillée lui
prodigue un massage ou plutôt une « acupression », comme elle nous
l’expliquera. L’objectif ? « Se couper des autres » pour ceux qui ont besoin de « faire le vide » et de « trouver du repos ».
Et qui se rendent tout naturellement dans une exposition entrecoupée de
conférences pour s’isoler. Dans les allées, trônent quelques poubelles
sans qu’on sache toujours s’il s’agit ou non d’une « création ».
« LES POMMES DE TERRE SONT DES MIGRANTS »
Si on se dit alors que les projets artistiques sont tous plus
sidérants les uns que les autres et qu’il fallait bien se mettre à 36
écoles et 400 étudiants de nombreux pays pour produire tout cela, il
faut bien reconnaître que la notion d’Europe n’apparaît pas encore très
clairement. Mais c’était compter sans le laboratoire de la pomme de
terre, « The potato lab », qui clôt notre déambulation artistique. Ce
stand blanc orange et noir affiche des messages aussi inattendus que « La diversité pour tous nos quartiers » ou « Politiquement, les choses ne vont pas dans le bon sens, parce qu’on ne se donne pas d’objectifs communs, d’horizon commun ». D’autres réflexions encore plus fortes sont en italien ou en anglais dans le texte, comme « Gardons la démocratie en vie », « Périodes sombres comme le colonialisme » ou « Les pommes de terre sont des migrants ». Comment avons-nous fait pour ne pas le comprendre plus tôt ? Cela aussi restera un mystère.
À l’intérieur du stand, on est invité à répondre à des questions comme « Europe, que reste-t-il de nous ? » Une partie de la réponse figure dans les affichages. On lit par exemple : « Un futur sans l’UE serait triste », l’invasion des sauterelles après le Brexit l’a suffisamment montré. Ou encore « Une frontière pour moi (…) ça n’a pas de sens ». On se demande effectivement jusqu’à quand on s’abstiendra de proposer à la Nouvelle-Zélande de rejoindre l’UE.
MOT-VALISE
Le tout est agrémenté d’une splendide structure de pommes de terre
qui pendent chacune à un fil qui les relie au plafond. On a déjà hâte de
demander aux artistes ce que cela représente mais hélas ils nous
expliquent que c’est simplement pour « rester dans le fil rouge de la pomme de terre ».
Heureusement, toute dimension symbolique n’est pas perdue. Sur les
écrans, des personnes se filment en effet en train de répondre à des
questions sur l’Europe tout en épluchant des patates pour mieux « se dévoiler » et « se mettre à nu ». La carrière de porte-parole du gouvernement leur est d’ores et déjà ouverte.
Quelques minutes plus tard, une compagnie de danse commence sa chorégraphie intitulée sobrement Danse L’Europe.
Et l’on commence à concevoir un peu plus finement ce qu’est l’Europe :
un mot tellement ouvert sur le monde qu’on peut l’employer, à la manière
de « schtroumpfer », dans à peu près n’importe quel contexte. Il
commence d’ailleurs à nous tarder que commence le vin d’honneur pour « boire et manger l’Europe ».
C’est alors que débute le clou du spectacle : les discours des
ministres et des organisateurs qui dissipent définitivement tout
malentendu au sujet du lien entre les œuvres artistiques qu’on a pu voir
jusqu’alors et l’Europe. « L’Europe est un cas d’école, d’art et de création » nous annonce-t-on avant d’ajouter : « Se réunir différemment nous permet de voir différemment. » Tout s’explique. « Il faut rendre le possible improbable et l’improbable possible » renchérit-on. Et de ce point de vue-là, l’exposition a tenu toutes ses promesses.
MOINS CONSENSUEL, TU MEURS
« La vieille Europe est riche aujourd’hui de la jeunesse du monde », proclame un autre. C’est beau comme du Anne Hidalgo lisant du Ségolène Royal. Il salue ensuite ces « dispositifs qui mettent en jeu des émotions, des rencontres, des intuitions. » Et autant d’éléments de langage. Puis il prévient que les œuvres présentées n’ont « rien de définitif ».
Voilà qui est rassurant. Et quoi de plus ambitieux et macroniste
(pardon pour ce pléonasme) qu’un projet toujours en mouvement ?
« Il n’y a pas d’art plus urgent que de vivre ensemble et de vivre ensemble dans le respect et la tolérance. » Difficile de faire moins consensuel. S’ensuit alors une flopée de mots plus subversifs les uns que les autres comme « migrant », « environnement », « mobiliser les forces de l’art », ou « faire communauté ». La conclusion sera à la hauteur du reste : « Toutes
les voix individuelles se tressent dans une voix collective (…) pour un
futur plein de force et de joie pour la création. » Mais aussi de paix et d’amour. Amen.
Certaines mauvaises langues diront sans doute qu’il y a dans ce
projet une part de communication ou qu’on aurait pu faire davantage.
Mais nul ne pourra nier que réussir à tirer Roselyne Bachelot du pieu,
c’est un vrai travail. Bref, il ne manquait plus que la pièce de théâtre
« Looking for Europe » de BHL pour que le succès soit total.
Note de P.
Les passages surlignés le sont par Pedrito. Qui aurait pu surligner la presque totalité du texte, tellement cette culture de l'art l'a ému au plus profond. C'est l'art bobo "européen" dans toute son apothéose. J'aurais tellement aimé visiter ce grand palais de l'enfumage débilisant "éphémère".
Construction d’un nouveau mur en Europe : la stratégie des trois petits cochons
Une démonstration supplémentaire si
besoin était que l’enthousiasme qui a salué la chute du mur de Berlin
était une de ces duperies contre-révolutionnaire dont l’histoire réelle
semble avoir le secret. Le loup, le capital, celui qui délocalise les
emplois, celui qui met en concurrence les travailleurs était déjà là et
il s’est cru tout permis. Les murs ne sont dans cette logique-là qu’une
manière d’inventer un loup fictif, les migrants eux-mêmes victimes du
vrai loup qui n’a plus de frein. Ce qui ne signifie pas que la solution
soit dans l’acceptation de ce que produit de migration le capital,
quitte à vider le pays sous-développé de ses travailleurs qualifiés ou
formés à grand frais, ce qui est déjà le cas en Europe même. (note et
traduction de Danielle BLEITRACH pour histoireetsociete)
Un nouveau mur se construit en Europe. A la frontière entre la Pologne et la Biélorussie.
Long de 186 kilomètres, haut de 5 mètres. Les travaux ont commencé il y
a quelques jours. Ils devraient prendre plusieurs mois. Peut-on y voir
le signe d’une Europe « forteresse » ?
Nous pourrions naïvement croire que depuis la chute du mur de Berlin
en 1989, les murs et les barrières étaient à ranger au rayon des
anomalies de l’histoire. Et pourtant, il n’y a jamais eu autant de murs
dans le monde. 63, dont 12 rien qu’en Europe !
Ils servent à quoi ces murs ?
A se protéger. C’est le réflexe des trois petits cochons. Face au
danger, on se barricade. Sauf qu’il n’y a pas de loup dans l’histoire,
juste des migrants. D’ailleurs, la crise migratoire de 2015, celle qui a
vu plus d’un million de personnes débouler sur les routes en Europe a
beaucoup contribué à cette renaissance du mur.
Mais la méthode a beau être vieille comme le monde ça ne veut pas
dire qu’elle est efficace. En tout cas pas sur le long terme. Le mur
d’Hadrien n’a pas empêché la constitution du Royaume-Uni. La grande
muraille n’a pas non plus empêché les invasions en Chine.
Alors pourquoi on en construit toujours plus ?
C’est un peu la solution de facilité. En construisant un mur, les
politiques donnent l’impression qu’ils s’emparent du problème de la
migration. Et de manière spectaculaire. La construction d’un mur, c’est
toujours l’occasion de belles images de chantier, de parpaings, de
ciment et de barbelés, qui rassurent l’opinion publique. Ces murs, c’est
aussi un message envoyé au reste du monde. En l’occurrence, la Pologne
montre à tout le monde qu’elle n’a pas besoin des gardes-frontières de
l’agence européenne Frontex pour se protéger.
Mais dans le fond, construire un mur, c’est surtout la meilleure
façon de ne rien faire du tout, tout en donnant l’impression de faire
quelque chose.
Ce n’est pas parce qu’on a construit des murs autour des enclaves
espagnoles de Ceuta et Mellila qu’on a arrêté les migrants. On a juste
compliqué leur route et enrichi les passeurs. Aujourd’hui, ceux qui
cherchent refuge en Europe partent en bateau vers les îles Canaries et
beaucoup n’en reviennent pas. Et c’est le même constat autour du
terminal Eurostar de Calais : plus les barricades sont devenues
infranchissables, plus les migrants ont traversé la Manche en canot
pneumatique, là aussi au péril de leur vie.
Qu’en est-il de l’effet dissuasif ?
Aujourd’hui, la plupart des migrants qui arrivent de manière
irrégulière en Europe, ils ne prennent pas leur bâton de pèlerin. Ils
prennent un billet d’avion. Ce sont des touristes, des travailleurs, des
étudiants qui restent plus longtemps que ce que leur titre de séjour
leur permet. Ceux qui arrivent à pied aux frontières, ce sont avant tout
des demandeurs d’asile. Et donc construire des murs, c’est aussi rendre
beaucoup plus compliquée l’application du droit international.
Le mur invisible dressé par l’Union européenne
Le mur en construction à la frontière entre la Pologne et la
Biélorussie, c’est 350 millions d’euros. Une paille ! Une douzaine
d’États veulent directement envoyer la facture à l’Union européenne.
Charles Michel, le président du Conseil, pense aussi qu’il faudrait en
discuter. Pas question, disent la Commission et les autres États
membres, qui refusent de verser un centime du budget européen pour des
barbelés ou des murs. Une approche un tantinet hypocrite… D’abord parce
qu’il existe toute une série de financements pour des systèmes de
surveillance électronique ou même des drones aux frontières.
Ensuite parce que la protection des frontières extérieures de
l’Europe, c’est bien la seule chose sur laquelle tous les Européens sont
d’accord. On multiplie les gardes-frontières, on traque les migrants,
on les repousse parfois violemment, on sous-traite leur « accueil » à
des pays tiers…
C’est un peu comme s’il y avait un quatrième petit cochon dans
l’histoire. Plus malin que les autres. Lui, il ne construit pas en
paille, ni en bois, ni en brique, son mur est invisible mais il porte le
même message : restez chez vous !
Extrait de RTBF.BE Par L’oeil européen d’Olivier Hanri
La Havane, 13 février (RHC) Le Centre de génie génétique et de
biotechnologie (CIGB) a annoncé sur son compte Twitter que le médicament
cubain Heberprot-P a été breveté en Corée du Sud.
Ce médicament facilite la guérison des plaies, des ulcères
ischémiques et du pied diabétique, diminuant les risques d'amputation.
Il s’agit d’un médicament unique et le premier de son genre, administré
directement dans les tissus ulcérés diabétiques, générant une
cicatrisation accélérée des lésions.
Depuis 2008, ce produit biotechnologique cubain a été breveté dans
des pays tels que l'Algérie, l'Argentine, l'Uruguay, la République
Dominicaine, le Venezuela, l'Équateur, le Mexique, le Paraguay, la
Libye, la Colombie, le Guatemala, la Géorgie, l'Ukraine, le Vietnam, les
Philippines, le Panama, le Pérou, le Salvador, la Russie et Cuba.
Le Président du groupe d'affaires des industries biotechnologiques et
pharmaceutiques de Cuba, Eduardo Martínez, a récemment déclaré à la
revue spécialisée « Avances Médicos » qu'il n'existe encore aucun autre
produit comme l'Heberprot-P dans le monde.
"Nous devons le dire humblement, mais c'est la réalité : c'est le
médicament qui parvient à éviter qu'un patient diabétique ne se retrouve
amputé malgré des ulcères de stade 4 ou 5 sur l'échelle de Wagner",
a-t-il déclaré.
Son efficacité a été prouvée depuis plus de 20 ans et il a été
breveté dans 26 pays, ce qui a amélioré la qualité de vie de près de 450
000 personnes, cela représente un jalon de la science cubaine toujours
en cours de renouvellement. C'est pourquoi, a expliqué Martínez, ,
"l'amélioration de l'efficacité de l'Heberprot-P n’est pas facile car il
est déjà très efficace", on travaille sur une nouvelle formulation de
dosage afin de réduire la fréquence des visites des patients à la
clinique pour recevoir le médicament.
Les résultats devraient être supérieurs à ceux du médicament dans son application actuelle, a-t-il déclaré.
Breveté dans la nation antillaise depuis 2006, inscrit sur la liste
des médicaments et autorisé à la commercialisation, l'Heberprot-P est un
produit phare du CIGB, fondé par le leader historique de la révolution
cubaine Fidel Castro le 1er juillet 1986.
Ce magazine des ETATS-UNIS par ailleurs laisse entendre que
l’initiative de MACRON a précipité la crise. En effet le président
français qui veut devenir le leader de l’EUROPE est aux yeux des
ETATS-UNIS un agité qui a derrière lui une Europe faible et divisée. Il
veut avoir la stature de De Gaulle ce qui ne fait qu’irriter les ÉTATS-UNIS et accélérer leur interventionnisme. Poutine n’a aucune
confiance en MACRON qui dit tout et son contraire et ne veut pas lui
servir de marchepied. Les ITALIENS sont aux yeux de tous beaucoup plus
crédibles. L’article qui témoigne d’un certain bon sens refait
l’histoire de la manière dont la RUSSIE ne cesse d’être provoquée par là
et il faut simplement partir de là et pas des ambitions françaises pour
résoudre la crise
(note et traduction de Danielle BLEITRACH pour
histoireetsociete)
A lire a suite de l'article sur le blog de Danielle Bleitrach :
" POURQUOI LA CRISE UKRAINIENNE EST LA FAUTE DE L'OCCIDENT "