mercredi 21 mars 2018

Marie Lacoste, secrétaire nationale du Mouvement des précaires et des chômeurs s’oppose au gouvernement qui souhaite pouvoir radier les chômeurs peu enclins à trouver du travail, pendant deux mois.

Deux mois de radiation, au lieu de quinze jours. C’est ce que prévoirait le gouvernement pour les chômeurs, ne manifestant pas la volonté de retrouver du travail. Une mesure qui indigne Marie Lacoste, secrétaire nationale du Mouvement des Chômeurs et Précaires.

Au micro de RTL, elle souligne que la France est loin du plein emploi avec « 300.000 offres d’emplois sont disponibles pour 3 millions de chômeurs ». Dès lors, « pointer systématiquement la responsabilité des individus dans le fait de ne pas trouver d’empois est complètement hypocrite » , s’exclame-t-elle au micro de RTL. « C’est injuste de punir les personnes parce qu’elles n’arrivent pas à trouver du travail. »

La représentante des Chômeurs et Précaires craint également que la dématérialisation des procédures de Pôle Emploi, qui permet notamment de mettre en ligne son CV, supprime l’aspect humain au profit de l’ordinateur. Cela accélérerait selon elle le « matching » des profils avec les offres. « C’est une hypothèse », précise-t-elle.

Elle doute enfin de l’efficacité de cette mesure dans son ensemble. « On vous prive de votre revenu pendant deux mois comment on peut imaginer que cela va vous remobiliser pour retrouver du travail ? », interroge-t-elle avant de conclure, « c’est une mesure infantilisante » .

SNCF : les petites lignes sont-elles assez entretenues ?

En France, de nombreuses lignes de train peut fréquentées ont des voies vieillissantes, parfois délabrées. La moyenne d'âge du réseau SNCF est de 33 ans. Conséquence : la circulation des trains est ralentie sur 5 000 kilomètres, soit près de 20% du réseau. Certaines lignes sont même suspendues par sécurité, comme c'est le cas en ce moment entre Angoulême et Limoges, victime de sa vétusté. Les usagers sont obligés de prendre le bus. "Il n'y a que les lignes TGV qui comptent", déplore ainsi une passagère face à la caméra de France 2. 
Le gouvernement dément pourtant abandonner ces petites lignes et promet d'investir 1,5 milliard d'euros sur cinq ans pour les remettre en état. Insuffisant selon Gilles Dansart, fondateur et directeur de Mobilettres. "L'État dit clairement aux collectivités : 'Si vous voulez garder un certain nombre de petites lignes, alors vous devrez trouver les moyens financiers pour aider le gestionnaire des infrastructures SNCF réseau à les garder intactes'", commente ce spécialiste.

Des collectivités pas toutes prêtes à payer

Les collectivités se disent incapables de payer plus, car elles prennent déjà en charge les grandes rénovations. En Bretagne par exemple, la région affirme financer 70% des travaux. Impossible de payer pour l'entretien au quotidien, estime Gérard Lahellec, vice-président de la région : "Transférer aux conseils régionaux cette charge-là, ça revient à confier aux régions la responsabilité de fermer ces lignes."
Dans sa feuille de route présentée ce jeudi 15 mars, Guillaume Pepy a affirmé que la SNCF portera une attention soutenue à la qualité du réseau....

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