AU VU DES PHOTOS, À CROIRE QU'ILS SONT TOUS À LA CORRIDA !
IMAGES SURPRENANTES, D'UNE CORRIDA AU PAYS DE MON AMI AVOCAT AFICIONADO
GEORGES PACCINI BUSTOS POCHO. FOULE IMPRESSIONNANTE. ATTACHEMENT EXTRAORDINAIRE AUX TRADITIONS TAURINES, SANS PRÉJUGER DE LA QUALITÉ DE L'AFICION DE LÀ-BAS, - QUE JE SALUE PAR L'INTERMÉDIAIRE DE POCHO- QUI SELON LES PURISTES, SERAIT LOIN D'ÉGALER LA FRANÇAISE. MAIS COMBIEN CES IMAGES NOUS PARLENT AVEC FORCE DE CES PASSIONS SUD AMÉRICAINES MÉCONNUES ICI.
MARCIAC ! Le village où je suis né . Que j’ai quitté à
19 ans pour aller travailler à ROUBAIX, dans le lointain Nord, quand
j’ai du laisser les miens avec beaucoup d’appréhension. Nous
étions pauvres…..Le NORD !!! C’était loin, le NORD, on
disait que les gens du NORD étaient froids. Au contraire du SUD, au
contraire du GERS, de mon MARCIAC, où j’étais né. Mais j’allais
pouvoir gagner ma vie, et aider les miens, ma chère mère, qui
s’était tant sacrifiée pour nous, pour moi, pour que j’ai un
métier qui me ferait vivre. Hélas, çà ne devait pas du tout se
passer comme je l’espérais. Un an après mon exode nordiste,
c’était le départ en ALGÉRIE, pour les fameuses « opérations
de maintien de l’ordre, de pacification », comme on
disait dans les salons du Pouvoir colonial Français. Et, après seulement 3 mois, j’ai du
rentrer chez nous pour une permission exceptionnelle, le 8 décembre 59, pour
voir s’éteindre ma chère mère au terme de souffrances
terribles : 52 ans, cancer aux intestins. Pas de rémission !
Et fini le rêve d’adoucir sa fin de vie, la remercier de mille
mots, de présents, de douceurs. Et le 16 juin suivant, c’était au tour de mon père
de s’éteindre, 53 ans, à l’hôpital d’AUCH, où on avait du le
laisser seul, nous, ses enfants, dans l’impossibilité à
l’époque de le prendre avec l’un de nous. Là aussi, seconde perm exceptionnelle. Pour l'enterrer....Quel souvenir horrible que celui de mon "service" militaire!
Avec
un peu d’humour, MARCIAC, aujourd'hui, on pourrait l’appeler CLOCHE-MERLE. Avec un peu
d’humour….Mais ce qui s’y est passé n’a rien d’humoristique,
y règne plutôt la voyoucratie, avec la complicité du maire. Ici, comme ailleurs, on prépare les municipales, mais le
chef socialiste du département a parait-il créé un certain
trouble. Il a d’abord accordé son soutien, oralement, à une seconde
liste socialiste, à une Marciacaise aimée et appréciée, comme sa famille, mais sans doute fatiguée de subir les méthodes indigestes de son camarade maire. Elle a d'abord été ravie de ce soutien providentiel. Mais le grand manitou socialiste d'AUCH s’est ravisé
pour finalement choisir de soutenir le maire sortant, grand
« démocrate » devant l’Éternel.
Cela, serait presque comique. Car pendant qu’au plan national le Parti
socialiste – ce qu’il en reste - n’en finit pas de tenter
d’émerger du tsunami macronien qui l’a emporté, dispersé, atomisé, au plan local,
on continue de se déchirer, de s’étriper dans des luttes
fratricides. Oh ! Certainement que les belligérants sauront se
retrouver « in fine » pour recoller les morceaux….Et
rendre au petit monarque « républicain » le pouvoir dont
il use et abuse depuis des décennies. En attendant, il continuera jusqu’à la fin de régner et donner de lui l’image qui
lui colle à la peau : celle d’un homme autoritaire, jusqu’à
l’excès, insupportable pour celles et ceux qui ne supportent aucun
joug, même un joug de pseudo « gôche », l’image d’un petit
potentat avide de médias, de télé, préoccupé par son propre rayonnement plus encore que par
celui de mon village dont il a fait SON truc, SON machin, ce village où je suis né et que j’ai quitté par sa faute et celle
de ses sbires.
Alors que beaucoup d' habitants souffrent en silence.
Oui !
Comme Ulysse, après son beau voyage, j’ai eu le tort de vouloir
finir ma vie dans mon village. Nous avons, ma femme chérie et moi, fait bâtir une maison, où nous avons vécu juste un peu plus de quatre ans. Sur un terrain clôturé avec du grillage. Face à
la maison de retraite. NOUS y étions heureux.
Sauf quand des abrutis se garaient régulièrement devant notre
portail. Ce qui faisait rigoler le gentil toubib qui visitait la maison de retraite. Comme quoi gentil est parfois tordu....Heureux jusqu’à ce qu’une saloperie de cancer se déclare
chez ma Gisèle. Peu de temps après sa leucémie lymphoïde chronique.Trois ans de souffrances, de maux terribles, avant
l’agonie. Mais çà n’était pas suffisant. Mes voisins
étaient propriétaires d’un chien (fugueur, je l’ai su plus
tard). Un matin, nous avons retrouvé la clôture, près de la rue,
cisaillée, du haut vers le bas, puis, en dessous, juste au ras du sol, le grillage
présentait un grand trou, fait à la main, en écartant les mailles
du grillage : avec des poils de chien collés sur le pourtour
de l’orifice. Le crime était presque signé.
La suite, pour faire bref:
Je
suis allé à la Gendarmerie, pour déposer une plainte. Où l’on
m’a prié de revenir, à « 14 heures ! » Je suis revenu, à 14H ! Pour rien !!!J’ai sonné, sonné, plusieurs fois,
j’ai attendu un bon moment sous la pluie , je voyais la tête
d’un gendarme qui bougeait dans le bâtiment, mais PERSONNE N’EST
VENU me recevoir. PERSONNE ! Le lendemain, les gendarmes m’ont appelé,
prétextant que JE N’ÉTAIS PAS VENU!! Vexé d'être pris pour un gland, je me suis quand même
présenté. J’ai conté ma mésaventure. Je suis rentré chez moi.
Puis j’ai appris, grâce à deux témoins de la scène du forfait, ce qui s’était réellement
passé. Le chien fugueur était entré dans ma propriété en passant
sans doute entre les barreaux d’un second portail à l’autre bout
de mon terrain, puis il s’est dirigé côté rue, tout près de mes voisins ses
propriétaires, pour tenter de sortir, il n’a pas eu l’idée de
sortir par où il était entré,- çà n'est qu'un animal, pas comme son propriétaire, qui lui, s'est avéré pire qu'un animal -il a aboyé, aboyé, sans que je ne
l’entende, son propriétaire a entendu, lui, et aidé de son copain
- adjoint au maire – ils
n’ont pas fait de
détails: lls n'avaient sûrement pas soif, d'après les témoins, mais plutôt que de sonner chez moi, pour que j'ouvre mon portillon et que je libère l'animal, ils ont massacré
mon grillage ! A la cisaille, puis avec les mains. Une
belle leçon de respect de la propriété d’autrui, en plus de la part de ses
premiers voisins ! Comportement de voyous. !! On parle des banlieues? Des crapules dans les banlieues? Mais quelle différence, entre crapules des banlieues et crapules de villages? Ici, c'est pire, ce sont des faux-culs qui vous font des risettes avant de vous poignarder....
Avec
mon épouse, qui depuis, hélas, est
décédée, nous avons pris la décision
la plus sage, pensions nous, la plus douloureuse:
partir! Quitter ce village qui n’est plus ce qu’il était! Autrefois, avant le grand chambardement, il faisait bon y vivre. Aujourd'hui,
Il ne fait pas bon vivre pour tout le monde dans « la capitale du jazz ».
Que devions nous faire? Se
lancer dans un procès contre des sauvages? Et croiser chaque matin des tronches de
salopards, d'abominables crapules? Qu’on voudrait voir pendues? Je
suis retourné à la Gendarmerie pour retirer ma plainte. Voilà!
Terminé. Le maire de Marciac, qui
savait, qui a su, brillera
toujours par son sens profond
du respect du à ses concitoyens, pour les victimes d'abus, de crimes et de forfaits, même les plus âgées, par son goût
de la justice. Du pur
socialisme. Un socialiste? Qu’il se méfie de ses sbires, comme les socialistes marseillais, gangrenés par
leurs maffias. Heureusement,
mes amis socialistes ne ressemblent forcément
pas à un maharadjah sans scrupule.
Quand
aux gendarmes, ils ne sont plus, hélas,ce
qu’ils étaient. Pourquoi se sont-ils foutus de moi? Le prix à payer, là aussi, quand on déplait au grand chambellan de la commune?
Sauf que ce "matériel de guerre"
tiré par les forces de l'ordre républicain, coupable de blessures
graves et de mains arrachées sur des manifestants, n'est plus acheté
depuis mai 2018 à l'entreprise gauloise Alsetex qui d'ailleurs ne le
fabrique plus. Et la France était l'unique pays européen à l'utiliser.
Cela n'a pas empêché le syndicat Cfdt de la police de s'émouvoir hier contre le retrait "immédiat d'un matériel de guerre" farci de 25 grammes de TNT et pas de poudre de perlimpinpin. Merdre, il nétait pas donc au courant Laurent Berger,patron de la Cfdt,qui entre et sort à tout va des palais de la République?
Cela
dit, comme me le raconte mon voisin, tant qu'il avait du grain à moudre
dans le stock de GLI-F4, cela aurait été bêta de ne pas en utiliser.
A la place de la GLI-F4, la GM21 toujours cataloguée "matériel de guerre".
Plus de TNT ni d'effet de souffle, mais un effet assourdissant de 165
décibels, ce qui surpasse le bruit d'un avion au décollage. Avec à la
clé des oreilles mutilées? Castaner ne l'a pas dit.
En tout cas, "la France n'est pas une dictature", a proclamé urbi et orbi l'ex-banquier d'affaires siégeant dans le palais de l'Elysée pour défendre sa loi "simple et juste" de la réforme capitaliste des retraites.
En
revanche, le Conseil d'Etat, la plus haute juridiction administrative
républicaine française, a jugé ladite loi lacunaire, insincère,
non-universelle et contraire à la Constitution.
Question: dans notre France républicaine, est-il besoin d'utiliser du "matériel de guerre" quel qu'il soit contre des manifestations sociales?
Et si je déclare "Liberté, j'écris ton nom", suis-je passible d'une GM21 dans mes esgourdes?
Illustration de Fernand Léger du poème d'Eluard écrit en 1942 dans son Recueil clandestin
Sur mes cahiers d’écolier
Sur mon pupitre et les arbres
Sur le sable sur la neige
J’écris ton nom
Sur toutes les pages lues
Sur toutes les pages blanches
Pierre sang papier ou cendre
J’écris ton nom
Sur les images dorées
Sur les armes des guerriers
Sur la couronne des rois
J’écris ton nom
Sur la jungle et le désert
Sur les nids sur les genêts
Sur l’écho de mon enfance
J’écris ton nom
Sur les merveilles des nuits
Sur le pain blanc des journées
Sur les saisons fiancées
J’écris ton nom
Sur tous mes chiffons d’azur
Sur l’étang soleil moisi
Sur le lac lune vivante
J’écris ton nom
Sur les champs sur l’horizon
Sur les ailes des oiseaux
Et sur le moulin des ombres
J’écris ton nom
Sur chaque bouffée d’aurore
Sur la mer sur les bateaux
Sur la montagne démente
J’écris ton nom
Sur la mousse des nuages
Sur les sueurs de l’orage
Sur la pluie épaisse et fade
J’écris ton nom
Sur les formes scintillantes
Sur les cloches des couleurs
Sur la vérité physique
J’écris ton nom
Sur les sentiers éveillés
Sur les routes déployées
Sur les places qui débordent
J’écris ton nom
Sur la lampe qui s’allume
Sur la lampe qui s’éteint
Sur mes maisons réunies
J’écris ton nom
Sur le fruit coupé en deux
Du miroir et de ma chambre
Sur mon lit coquille vide
J’écris ton nom
Sur mon chien gourmand et tendre
Sur ses oreilles dressées
Sur sa patte maladroite
J’écris ton nom
Sur le tremplin de ma porte
Sur les objets familiers
Sur le flot du feu béni
J’écris ton nom
Sur toute chair accordée
Sur le front de mes amis
Sur chaque main qui se tend
J’écris ton nom
Sur la vitre des surprises
Sur les lèvres attentives
Bien au-dessus du silence
J’écris ton nom
Sur mes refuges détruits
Sur mes phares écroulés
Sur les murs de mon ennui
J’écris ton nom
Sur l’absence sans désir
Sur la solitude nue
Sur les marches de la mort
J’écris ton nom
Sur la santé revenue
Sur le risque disparu
Sur l’espoir sans souvenir
J’écris ton nom
Et par le pouvoir d’un mot
Je recommence ma vie
Je suis né pour te connaître
Au lendemain de la Libération, après la victoire des alliés contre le nazisme et ses complices collabos les barons de l'industrie et de la finance, en promulguant les lois dont bénéficie aujourd'hui le peuple tout entier, en premier lieu les travailleurs salariés, "ILS" ont gravé dans le marbre l'Histoire Sociale de la France. ILS: les ministres issus du Gouvernement de la Libération. Leur sacrifice impose le respect et la reconnaissance. Leur exemple, dont se sont inspirées depuis de nombreuses nations, devrait être enseigné dans les écoles de la République. Au contraire le petit Jupiter au service des seuls milliardaires s'acharne à détruire le contrat social qui protégeait jusqu'ici TOUS les citoyens, même les plus modestes. Au nom des lois sociales que nous devons à tous les ministres issus de le Libération, dont celui-ci, Ambroise CROIZAT, le président des riches doit mettre un terme à ses attaques contre les conquêtes sociales de 1945: il doit retirer définitivement sont projet néfaste de réforme en trompe-l'œil, qui ne servirait que les milliardaires. NON à la pseudo réforme dont la majorité des Français ne veut pas.
Ainsi donc, la CFDT serait devenue le syndicat majoritaire?
Il est vrai que depuis 2010 elle militait pour la retraite à points, avec son allié le Parti Socialiste. Ce parti qui, par peur d'entreprendre les vraies réformes promises à partir de 1981, nous a conduit à l'impasse actuelle: végéter, avec de moins en moins de moyens, des salaires de plus en plus minables, et choisir tous les 6 ans entre la peste et le choléra. Ajoutons à cela que l'un et l'autre ont en commun leurs racines réformistes, ce que le PS depuis longtemps englué dans l'idéologie "libérale" capitaliste ne cache même plus.....Il est loin le temps où Jaurès, fondateur du journal socialiste l'HUMANITÉ, dénonçait avec véhémence dans les colonnes de son journal le capitalisme et l' impérialisme, causes de toutes les guerres. Quand à la CFDT, née de la scission de la CFTC, il est aujourd'hui, çà n'est un secret pour personne, le syndicat des évêques, et, par sa docilité, le préféré des Macroniens. La plupart d'entre eux étant d'ailleurs d'anciens socialistes opportunistes - les carriéristes ayant quitté leur Titanic pour se rallier au candidat du cartel des banques - la CFDT avait le vent en poupe pour grossir ses effectifs, d'autant que la CGT, par de nombreuses erreurs et maladresses, notamment l'unité syndicale prônée avec des syndicats croupions, ne manqua jamais de prêter son flanc pour leur favoriser la tache.
"Pourvu qué çà doure", pourrait-on dire sur le ton des faux-culs....En souhaitant ardemment que l'infâme machination du délégué des Rotschild s'écrase contre les rochers de l'opposition populaire.
Car il serait étonnant que les salariés les plus modestes, les plus fragiles économiquement, cautionnent encore bien longtemps cette "réforme" qui n'est qu'un retour vers le moyen âge social, un trompe l'œil, un enfumage criminel, un de plus!, un marché de dupes qui ne profitera qu'aux fonds de pensions des milliardaires et autres capitalistes. Ils sont de plus en plus nombreux aujourd'hui les citoyens à se rendre compte qu'ils sont manipulés par des médias aux ordres d'un système pervers qu'ils veulent faire croire irréversible. Des médias incapables d'expliquer le pourquoi des luttes, mais ne savent que compter et recompter les trains qui passeront ou pas. Vous avez dit information? Déontologie? Alors que les luttes se poursuivent, que les salaires ne seront pas payés, qu'il faut du courage, de la ténacité, la conviction qu'on mène un combat juste, pour continuer de se battre, malgré l'adversité du pouvoir et des "journalistes" qui pour certains, palpent plusieurs smics par mois, la grasse récompense de leur soumission. Alors que le communisme, l'idéal communiste, est de retour, partout dans le monde. Mais qui en parle, ici? Comme si la France macronienne était le nombril du monde! Ils sont, ces Français, de plus en plus nombreux à ne plus vouloir être pris pour les moutons d'un syndicalisme de collaboration avec le patronat. Pas étonnant! A force d'entendre citer et vanter les pseudo "partenaires sociaux", par les médias aux ordres des grands groupes de presse et de la finance, certains Berger prennent l'expression à la lettre, et ils ne finissent à n'avoir de syndicalistes que le nom, ils sont les premiers souteneurs des décideurs politiques et politiciens, de tout ce système qui fabrique des milliardaires, mais engendre surtout des précaires, des pauvres, et ceux qui le deviendront parce que c'est la loi du capitalisme: tondre l'immense majorité de ceux qui vivent de leur travail, et qui enrichissent la petite caste de privilégiés qui tire les ficelles de ce théâtre de marionnettes, les premiers travaillent à moindre coût salarial pour faire grassement vivre les seconds.
Voilà où nous conduisent l'inefficacité et le danger de l'expression qui a été inoculée par les médias: "partenaires sociaux". Les actifs, les salariés, les retraités, les travailleurs, les assurés sociaux, nous ne sommes pas, nous ne voulons pas être désignés "partenaires" des loups qui ne cherchent qu'à dévorer, lapider, nos conquêtes sociales de la Libération, sous le prétexte que certains régimes de retraite devraient être revus et corrigés. Il faut frapper à la caisse les VRAIS privilégiés, et arrêter de culpabiliser les lampistes, les salariés de n'importe quelle branche qui ont eu le courage de lutter, revendiquer, pour obtenir des moyens de vivre. Pour cela, il faut que la vraie gauche se réveille et s'impose. Une gauche résolument de gauche, et résolument rouge vert, pour que vive la planète .
Macron est bien le président des très riches. Il s'entête, il sème la discorde, le désordre.... Il se fout du sort des plus pauvres. De ceux qui souffrent. Il veut un système taillé sur mesures par et pour les plus gros possédants de la planète.
Et tant pis si le système de retraites américain - d'après l'Institut Hoover - que Macron et les siens voudrait nous imposer ici, menace là-bas de s'effondrer!! Ici, le combat continue, n'en déplaise à Macron et son Berger garde moutons de la CFDT, ils n'en ont pas fini avec leur hold-up sur notre régime des retraites.
La plus haute institution administrative française déplore les "projections financières lacunaires" du gouvernement et un recours aux ordonnances qui "fait perdre la visibilité d’ensemble". Cet avis de ce vendredi, journée nationale interprofessionnelle de grèves et de manifestations, est à lire sur Légifrance,
site officiel du gouvernement pour la diffusion des textes législatifs
et réglementaires et des décisions de justice des cours suprêmes et
d'appel de droit français.
En clair le Conseil d'Etat donne un avis salé sur la politique en la matière du gouvernement des richards et du capital.
"Projections financières lacunaires",
particulièrement sur la hausse de l’âge de départ à la retraite, le
taux d’emploi des seniors, les dépenses d’assurance-chômage et celles
liées aux minima sociaux: Bonjour auxdits partenaires sociaux du
gouvernement et du patronat, en premier lieu la Cfdt et la Cftc dont
elle est issue!
Les conséquences de cette réforme mettent en cause "sa constitutionnalité et sa conventionnalité". En clair, elles sont contraires à la Constitution et remettent en cause les conventions collectives.
C'est, toujours le Conseil d'état, "d’autant plus regrettable" qu’il s’agit d’une réforme"inédite depuis 1945 et destinée à transformer pour les décennies à venir […] l’une des composantes majeures du contrat social".On ne lui fait pas dire!
Gageons que le Conseil d'Etat risque de se faire remonter les bretelles par des personnes autorisées. Non?
Pour autant, ce qui est écrit sur Légifrance reste écrit. Raison supplémentaire de poursuivre le combat! Et c'est bien parti, puisque même Le Parisien.fr du 24 janvier titre: Réforme des retraites : mobilisation en hausse à Paris et dans toute la France
L'intersyndicale CGT, FO, FSU, Solidaires, FIDL, MNL, UNL et UNEF appellent à faire du mercredi 29 janvier, veille de la conférence de financement, une journée massive de grève et de manifestations interprofessionnelles et intergénérationnelles.
Un
sondage Elabe pour BFMTV révélant l'opinion très maussade des
Français sur Emmanuel Macron a été publié le 22 janvier.
Seulement 14% des sondés jugent que l'action du président de la
République est «satisfaisante», 62% qu'elle est «décevante».
Plus de six Français sur dix (61%) considèrent que le président
français Emmanuel Macron devrait prendre en compte les contestations
contre la réforme des retraites et la retirer, une opinion en hausse
de quatre points en un mois, selon un sondage Elabe publié le 22
janvier. Seuls 39% estiment au contraire que le chef de l'Etat «a
raison de faire cette réforme» car «elle était dans son
programme».Emmanuel
Macron, jugé très majoritairement «autoritaire», «arrogant» et
«inquiétant» Dans cette étude pour BFMTV, l'action
du président de la République est jugée «satisfaisante» par
seulement 14% des personnes interrogées (+2 points par rapport à
octobre), 24% estiment qu'il est «encore trop tôt pour se
prononcer» (-8 points) et 62% qu'elle est «décevante» (+7
points). L'action d'Emmanuel Macron depuis le début de quinquennat a
permis «d'améliorer la situation du pays» pour 24% des personnes
interrogées (-4 points) et «d'améliorer votre situation
personnelle» pour 17% (-2 points). Lire aussi Manifestation
convoquée par le syndicat national français Confédération
générale du travail (CGT) contre la réforme des retraites, le 4
janvier 2020, à Paris (image d'illustration). Sondage : 75%
des Français attendent une modification ou un retrait de la réforme
des retraitesLe chef de l'Etat est très
majoritairement jugé «autoritaire» (72%, +1 point), «arrogant»
(70%, +3 points) et «inquiétant » (64%, +7 points). Il est encore
majoritairement considéré comme «dynamique»(61%, -3 points), vu
comme représentant bien la France à l'étranger (52%, -1 point) et
«courageux» (51%, -2 points). Pour 42% des sondés, il est «capable
de réformer le pays» (+2 points), il «respecte ses engagements»
(41%, +2 points), mais n'est «sympathique» que pour 35% (-4 points)
et «sincère» pour 31% (-2 points). Seuls 31% estiment qu'il
«obtient des résultats» (-5 points), 22% qu'il «comprend les gens
comme vous» (-1 point) et 19% qu'il est «capable de rassembler les
Français» (-3 points). Le
pronostic de réélection d'Emmanuel Macron en cas de candidature en
2022 est également en baisse : 31%, soit huit points de moins qu'en
octobre. Cette enquête a été réalisée en ligne les
21 et 22 janvier auprès de 1 002 personnes âgées de 18 ans et
plus, selon la méthode des quotas. La marge d'erreur est de 1,4 à
3,1 points.
Lire
aussi : Les Français de moins en moins intéressés par l'actualité,
selon un sondage
mercredi 22 janvier 2020
Contre les idées réacs, l'humour comme arme de destruction
massive
-"Dis papa, pourquoi tu veux renverser le capitalisme ?
mercredi 22 janvier 2020
par Alain Chancogne (ANC)
-"Dis papa pourquoi tu veux renverser le capitalisme ?"
"Tu vois, fiston une enquête vient de révéler que2183 milliardaires
de la planète possèdent un capital supérieur à celui de 60 % de la
population mondiale. S’ils peuvent accumuler ces richesses fabuleuses c’est tout simplement
parce qu’ils détiennent l’ensemble des moyens de production et d’échange
de la planète".
-"Mais alors papa au lieu de t’en prendre à eux on pourrait pas moraliser un peu ce système ?"
"Mon fils ceux qui possèdent décident de ce qu’ils appellent la régulation, la moralisation, les réformes de leur système
Tout pour eux !
Attendre du Capital qu’il s’humanise c’est aussi ridicule que de
vouloir domestiquer le renard pour qu’il comprenne qu’il ne devrait
s’attaquer aux poulaillers que les jours pairs, après discussion avec
une espèce de CFDT des poules !"
-"Mais papa puisque tu me dis que penser comme toi c’est être
communiste. Pourquoi tu n’es plus inscrit au Parti communiste français,
au lieu d’être membre de ton ANC ?"
"Mon fils, justement pour rester communiste !!!’
Reprenons tous en choeur -sur l'air de Dutronc- ( Pedrito): 2183 milliardaires, et moi, et nous, et moi..... Qu'attendons nous pour décroiser les bras, Pour remettre les choses à l'endroit, J'y pense et j'oublie pas, La vraie vie reprendra ses droits, Si tous, faisons un petit pas Pour remettre tout à plat, Ne pas compter sur Mélanchon, Ni le Ps ni Macron , Ni les machins réformistes A genou devant les capitalistes Juste un nouveau Front populaire Pour cimenter la Nation, Il faut en payer le prix, Loin des pros des scrutins tordus Des "alliances" à fonds perdus C'est la vie c'est la vie etc....etc....
Les
plus jeunes ne peuvent pas s'en rappeler. Cela s'était passé il y avait
bien longtemps. Alexandre Benalla était l'un des conseillers d'un
ex-banquier d'affaires intronisé dans le palais de l'Elysée. Après avoir
été dans l'équipe de sécurité de la campagne présidentielle du
socialiste François Hollande, ledit Benalla s'était rapproché d'Emmanuel
Macron devenu le ministre du premier.
Puis
de fil en aiguille, sans doute découvrant avant tout le monde un
nouveau Jupiter, monsieur Benalla devient le directeur de la sûreté et
de la sécurité du parti En Marche ni-droite ni-gauche dirigé par celui
qui marcherait mieux que Jésus sur les eaux de la Seine à Paris.
L'ex-banquier
chez Rothschild et ex-ministre d'un gouvernement de gôche devenu
président de la République, par la grâce du capital, de ténors du Parti
socialiste et de quelques autres qui crurent choisir entre la peste
capitaliste et le coléra du même métal, bref, Alexandre Benalla est
adoubé conseiller du roi de la Présidence de ladite république.
Le 1er
mai 2018, comme je vous l'ai dit, il y a très longtemps, il est filmé
avec des attributs de la police en train de tabasser des manifestants.
Ainsi démarre l'affaire Alexandre Benalla, conseiller de l'Elysée,
notamment chargé de la sécurité expresse des déplacements présidentiels
officiels et privés de Jupiter d'Emmanuel Macron.
Licencié
après moult circonvolutions du pourvoir des riches et du capital, il
conserve toutefois ses passeports diplomatiques pour aller faire du
business en Françafrique.
Troisième affaire: les contrats russes. il est reproché à Alexandre Benalla et à son ami Vincent Crase
d'avoir noué des relations d’affaires avec des business russes
soupçonnés d’entretenir des liens avec le crime organisé, dès juin 2018.
A cette époque, le conseiller est encore en poste à l'Élysée et des
rencontres avec les businessman de Poutine ont lieu au siège de La
République en marche, le parti de la société civile libre et non faussée
fondé par Macron.
Toujours
pas de jugement pour Alexandre Benalla. C'est vrai qu'il n'est ni GJ ni
manifestant contre la politique anti-sociale de son ancien boss.
Profitant
que la Justice suspende son vol, Alexandre Benalla, plusieurs fois mis
en examen, demandé l’annulation de plusieurs enregistrements de
discussions dévoilés par Mediapart entre lui et son pote
Vincent Crase, ce dernier salarié d'En Marche et pris la main dans le
pot de confiture dans les affaires ci-dessus. Les deux fans du
Macronisme avaient l'interdiction de se rencontrer ou de jacter dans un
bigophone, puisque placés tous les deux sous contrôle judiciaire.
J'apprends
en ce moment de combat social contre la réforme des retraites à la
sauce macron que des syndicalistes sont convoqués par la police, sur
ordre des préfets lesquels dépendent directement du ministère de la
Justice dirigée par l'ex-socialo Nicolle Belloubet.
Mais
pendant ce temps, depuis un certain Premier mai 2018, les commissions
d'enquête parlementaires sur l'affaire Benalla sont reparties au dodo.
Quant à la Justice, comme aurait pu l'écrire Alphonse de Lamartine:
Ô temps ! suspends ton vol, et vous, Justice propice !
Suspendez votre cours :
Laissez-nous savourer les rapides délices
Afin qu'Alexandre Benalla conserve encore les plus beaux de ses jours !
Et après la poésie, l'humour de Placide en capture d'écran sur fb
105.5 Milliards d'€, un peu d'arithmétique financière, ou de
comptabilité longue durée
Publié le 21 Janvier 2020 Blog de Canaille le Rouge
pour aider à prendre
la mesure des choses.
Comme le chantait Guy Béard dans "Suez" : " ♫Imagine qu'on ait d'l'argent et qu'on soit intelligent ♫ " (bis) Imaginons donc. C'est l'histoire de quelqu'un.e,
né.e. le 01/01/ de l'an 1 de notre ère, qui reçoit des bonnes
fées, outre l'immortalité, de quoi alimenter une cagnotte perso lui
permettant d'envisager plus que confortablement le 01/01/2020. Problème : De combien devrait être la mise
de fond quotidienne pour arriver en 2020 à disposer de la fortune de
l'homme le plus riche de la planète (source Forbes), un certain B
Arnault ?
Comme
avec toutes ces manifs vous n'avez peut-être pas trop de temps,
Canaille le Rouge ne vous fera pas languir trop longtemps et vous
propose de suite le corrigé de l'épreuve. Vous allez voir, c'est assez
croquignolet.
A
raison de 365 jours par an (pour ne pas trop ciseler la "bisextilitude
calendaire" qui globalement va compenser le fait qu'il n'y a pas d'année
"0") cela fait : 365 x 2020 = 737 000 jours. La fortune du bon copain de Trump est estimée à 117 milliards de US$, ce qui correspond à 105milliards et 460 mille euros.
En
partant de 0 au 01/01/01, il faudrait chaque jour entasser 143 100 €.
Soit, en gros, 120 smic mensuels (valeur 2020 par jour). Et après cela en rotant en
quitant la salle à manger du chateau de Versaillles "on" viendra nous
dire qu'il n'y a pas de quoi financer une organisation de la société
calée sur des valeurs sociales. La MEDEFDT qui persiste à
trouver logique la casse structurelle menée par le marquis Touquetois de
la Suffisance porte plainte auprès du bailli du marquis contre les
gueux qui contestent l'ordre de cet aristocratie du fric. Pas inutile de rappeler cela un 21 janvier.
Peut
être que cette approche ne parlera pas à tout le monde. Autre
étalonage: pour 2020 dans le budget de l'états les crédits de la mission
«Culture» se montent à 2,95 milliards en crédits de paiement.
(patrimoine, création, transmission des savoirs et démocratisation de la
culture) représente 2,96 milliards d'euros en crédits de paiement en
2020, La fortune privé de B Arnault
représente 35 années, plus d'un tiers de siècle, du budget de la culture
de la 5e puissance économique mondiale.
Quelques "infos" relevées ces jours derniers à la "une" sur notre grand journal d'information "la NR des H. Pyrénées", qui en disent long sur la manière d'informer, et sur notre société "libérale", comme elle avance, vers le mur, dans plein de domaines, même si celui des locales et des potins, n'est pas le plus grave:
Laloubère: Le Géant ouvert sans caissière, où l'on apprend en page intérieure que Géant Casino est désormais ouvert le dimanche après midi sans caissière, mais AVEC DIX VIGILES pour assurer la sécurité (sic), parce que, précise le billet, on doit faire face à la "montée en puissance de l'e-commerce", cette initiative permettra d'accueillir une clientèle additionnelle et de "générer du travail" (re-sic), elle répond aussi aux attentes principales de la clientèle et "à leurs besoins d'immédiateté" (re-re-resic), et d'un magasin disponible où ils veulent, quand ils veulent' (fermez le ban !!!)
Un peu plus loin, toujours en "Une", on apprend que 3,7 kg de cannabis ont été saisis chez un particulier, sous le titre "DU CANNABIS A FOISON" !!!
Et puis aussi, "Lourdes. Le golf "panse les plaies de la tempête" Vous voyez l'image ? Un golf à Lourdes, qui panse ses plaies....Hallucinant !! Pauvre golf, pauvres golfeurs....Le fric, le fric....Mon garage inondé, comme plein d'autres? Pfffff.....Mais un golf qui "panse ses plaies", çà, c'est primordial.
Et Bernadette qui ne fait rien, ne peut rien....
Et la dernière, pour la route, toujours en première page, à la Une de la NR. Rugby: Le Stado "cloué au sol" par Blagnac!
Cloué au sol! Ils ne sont pas battus. NON! Ils sont cloués au sol! Pire que le Christ sur sa croix! Çà doit même faire très très mal, d'être "cloué au sol" ....Mais en plus, le pire, ils ont "laissé filé" des points !
"Laissé filé ...."
Eh non! On dit, on écrit, ils ont laissé "filer" des points- avec er, infinitif du verbe passer-. Mais la langue française n'est même plus respectée, tellement les anglicismes et la novlangue "libérale" l'ont supplantée, elle se porte aussi mal que les fins de mois des millions de salariés, en premier lieu, les grévistes qui se battent contre ce foutu brigandage fomenté par les banques et les fonds d'investissement des milliardaires, qui malgré leurs luttes risquent de connaître bientôt la retraite à la sauce Macron. Ici, dans les rédactions, adieu les correcteurs, il faut faire du fric, dans tous les domaines, à n'importe quel prix, même à celui d'escamoter notre langue, son orthographe, les conjugaisons, le sens même des mots, pourvu que l'on vende du papier.
Il y a quelques jours, sur le même journal, un papier titrait: "Une famille décimée", suite à un accident de circulation. En page intérieure, on apprenait qu'une personne sur les quatre occupants d'une voiture était décédée!!! Réponse d'un rédacteur à mon incompréhension: "du temps des Romains, décimer, voulait dire un sur dix"!!!!
Le problème, c'est que du temps des Romains, c'était il y a bien longtemps. Aujourd'hui, décimer signifie que la plupart des victimes accidentées y ont laissé la vie. Décimer, aujourd'hui, c'est à peu près cela.
Alors, pourquoi ces titres, ronflants, souvent démagogues, parfois mensongers?
Aux Etats-Unis, 55% des femmes âgées de 18 à 54 ans préféreraient
vivre dans un pays socialiste plutôt que capitaliste. Voilà ce que
révèle le sondage Harris réalisé pour "Axios HBO". Une enquête qui tombe
à quelques jours de l'ouverture des primaires démocrates - article et
traduction Nico Maury
Alors que les électeurs et électrices des primaires démocrates se
préparent à se rendre aux urnes à partir de février, un sondage publié
dimanche montre qu'une majorité d'étasuniennes en âge de voter, entre 18
et 54 ans, préférerait vivre sous un système économique qui ressemble
davantage aux pays socialistes plutôt que dans un pays capitaliste.
Le sondage Harris réalisé pour «Axios HBO» en juin 2019 montrait
que le socialisme avait gagné en popularité au cours des dernières
années .
Quatre citoyens américains sur 10 et 55% des femmes affirment
aspirer à vivre dans une nation socialiste plutôt que capitaliste. Le
taux de femmes américaines soutenant le socialisme est passé de 40% à
55%.
Les sondées recherchent un système politique où les soins de santé
sont universels, l'éducation est sans frais de scolarité et où le
salaire est décent pour une journée de travail décente. Pour ces
sondé.e.s, "le capitalisme a échoué au cours des dernières décennies.
Il a créé une économie qui est profondément injuste".
Ce sondage est très clairement en faveur des positions défendues
par Bernie Sanders. Il est le seul candidat a se revendiquer du
socialisme là où les autres proposent des réformes plus ou moins fortes
du système capitaliste. Ni Warren, Biden où Pete Buttigieg n'apportent
de réponse à la crise sociale et économique que traverse les Etats-Unis.
Mais les Français, longtemps privés du choix de vote communiste, contraints depuis de très nombreuses années, de confier leurs suffrages aux politiciens véreux drapés de leurs habits de la "gôche bobo" exclusivement préoccupés de dépecer les restes du Parti Communiste: que pensent-ils de ces sondages dont rien ne filtre ni ne passe dans notre presse française "libre" aux mains des milliardaires et de leurs chiens de garde, et des traitres responsables, Robert Hue en tête, de la quasi disparition du PC ?
Hier, samedi 18 janvier, le journal de France 2 de 20 h traitait de 12 sujets :
1.
Sept de ces sujets étaient des sujets d'actualité : "Emmanuel Macron :
une soirée au théâtre perturbée" - "Opérations coup de poing : une
nouvelle forme de revendication ?" - "Grève à la RATP : le bout du
tunnel ?" - "Gilets jaunes : une fin de manifestation mouvementée" -
"Éducation : les premières épreuves du nouveau bac reportées" -
"Incendies en Australie : quels facteurs déclenchent les incendies en
série ?" - "En Californie, la ville de Paradise, théâtre d'un incendie
dévastateur, se prépare à l'été."
2.Les
cinq autres sujets étaient des sujets "anecdotiques" ou "tendance", du
type de ceux qui font l'ordinaire des journaux télévisés de Jean-Pierre
Pernaut sur TF1. Je cite les trois premiers, car c'est sur aux deux
autres que je consacrerai mes observations : "Tendance : louer ses
meubles, une solution commode" - "Fabriqué en France" : des produits
plébiscités ?" - "Musique : ils reprennent leurs groupes favoris."
3.
Les deux sujets restants avaient pour titres : "Meghan et Harry : ils
renoncent à leurs titres royaux" et "Grand format : Saint-Pétersbourg,
dans le tourbillon des bals russes".
Remarque 1.
Aucun des sujets possibles de politique étrangère : guerre civile en
Libye, manifestations au Liban, tensions Iran - États-Unis (et toutes
relations extérieures de l'Iran), Brexit, etc., n'a été traité, alors
que c'est plutôt le cas dans le journal du soir, contrairement à celui
de 13 h. Et je n'évoque même pas les sujets structurels, qui peuvent à
tout moment fournir de solides sujets : l'Amérique latine (et, au sein
de celle-ci, le Chili et le Venezuela, la Corée du Nord, Hong Kong,
l'Irak...)
Remarque 2.
A cet égard, les deux sujets ayant pour siège des pays étrangers
(l'Australie et la Californie) sont moins à ranger sous la rubrique de
la "Politique étrangère" que sous celle des "catastrophes", vieille,
très vieille rubrique remontant aux gazettes d'Ancien Régime, friandes
du spectaculaire, de l'inhabituel, de l'effrayant et de l'horrible. [Et à
susciter chez les téléspectateurs la peu charitable pensée du "Suave mari magno..."].
Remarque 3. Ces
deux sujets ("Meghan et Harry" et "Les bals de Saint-Pétersbourg")
témoignent d'une fascination - à tous égards déplacée - pour l'Ancien
Régime. Qui est, en effet, ce prince "Harry" (qui s'appelle en fait
Henry, comme huit rois d'Angleterre) ? C'est le second fils de Charles,
prince de Galles, actuel héritier de la couronne. Le prince Henry, dans
le protocole, est le sixième dans l'ordre de succession au trône, après
son frère aîné William et les trois enfants de celui-ci : autant dire
qu'il ne s'appellera jamais Henri IX. Or, la reine, sa grand-mère,
n'ayant déjà aucun pouvoir, il n'est donc, pour filer la métaphore, que
la sixième roue du carrosse (et même pas la roue de secours)... Et le
fait que le journal télévisé ne le nomme familièrement que par son
diminutif, témoigne de son statut effectif aux yeux des médias : celui
d'une espèce de vedette, d'un Beckham... sans ballon. Mais, dans les 1
mn 39 s du reportage, on entend deux fois "monarchie", une fois "prince", deux fois "altesse royale", quatre fois "reine", une fois "duc et duchesse", une fois "titre royal" et une fois "famille royale".
Même
si c'est pour parler d'une dissension dans la famille royale, il n'en
reste pas moins que le journal parle de cette famille. Et qu'en en
parlant, il met l'information au même niveau que les luttes sociales qui
agitent la France. Et que ce que retient l'oreille, tout autant que le
fond de l'affaire, c'est la suite de ces noms protocolaires, qui
appellent la révérence. Or, cette litanie de titres, complaisamment
énumérés, tranche de façon assez déplaisante avec la façon plutôt
péjorative, voire hostile, dont - quelques minutes plus tôt - ont été
présentés les grèves, les grévistes et leurs actions.
Remarque 4.
Le reportage sur les bals de Saint-Pétersbourg dure 4 mn 22 s. C'est un
temps considérable pour un sujet de journal télévisé : par exemple le
reportage sur les opérations coup de poing dure 2 mn 08 s, sur la
perturbation des épreuves du bac, 1 mn 52 s, et même sur la fin des
grèves (qui, in petto, réjouit Laurent Delahousse...) seulement 1
mn 08 s. Le reportage a duré largement plus de deux fois plus de temps
que le plus long des sujets consacré aux luttes sociales [au cours
desquels, on le notera, pas une seule fois n'ont été présentés, ni même
évoqués, les arguments des opposants à la réforme des retraites...].
Remarque 5.
Le reportage sur les bals à Saint-Pétersbourg s'ouvre par une vue
aérienne du palais impérial et sur une musique de valse. Et cette vue,
ainsi que cette musique, ne sont pas fortuites : elles sont là pour
susciter, à moins de trois semaines du Nouvel an, un rappel tout frais
avec le concert du même nom à Vienne, au cours duquel se produisent des
danseurs qui valsent. Et où on ne manque pas de présenter des vues
aériennes de la capitale autrichienne, avec ses palais de la Hofburg, de
Schönbrunn ou du Belvédère. Et le rappel indirect de cette monarchie
renforce l'impression de "retour béni" à l'Ancien Régime, lorsqu'il y
avait encore, dans les grands pays européens (en Allemagne, en Russie,
en Autriche-Hongrie), les successeurs des monarques qui terrassèrent la
France de l'Empire (c'est-à-dire aussi, et surtout, celle de la
Révolution), et qui, en 1848-1849, écrasèrent les Révolutions
d'Allemagne, d'Autriche, de Hongrie, de Bohême et d'Italie.
Remarque 6. De même que dans le reportage sur la famille d'Angleterre, on entend ici des mots-repères, des mots-fétiches : "Romanov", "tsar", "tradition retrouvée", "impérial", "marbres" [dont le journaliste signale, admiratif, qu'il y en a dix-sept sortes qui ornent les murs de la salle de bal], "princesse", "débutante", "privilégiés", "authentiques nobles pétersbourgeois" [prononcé avec le même tremblé dans la voix que l'expression "or 24 carats"], "une ville qui vibre de nouveau", etc.
Les
74 ans de l'époque soviétique passent à la trappe, sauf pour rappeler,
incidemment, que ces bals étaient "passés de monde" [sic !] à cette
époque - comme si ladite période soviétique ne s'était traduite que par
une transformation vestimentaire ou capillaire, à l'instar des pantalons
"pattes d'eph" ou des coiffures "choucroute"... On ne
rappelle même plus que la ville, durant sept décennies, s'est appelée
Leningrad et a soutenu un des plus longs et plus meurtriers sièges de
l'Histoire.
Remarque 7.
Une impression désagréable est donnée par l'allure des filles, souvent
très jeunes, petites, à peine pubères (celle qui est donnée en exemple a
13 ans), allure qui rappelle fâcheusement les concours de "mini miss"
des États-Unis, où les mères affublent leurs enfants de tenues
d'adultes, y compris (comble de la vulgarité) des strings, pour des
fillettes de moins de 10 ans. On pressent, on discerne ici le même
esprit que dans les "rallyes" ou les "bals des débutantes", lorsque les
parents de l'hyper-bourgeoisie cherchent à habituer leurs rejetons -
garçons ou filles - à fréquenter la meilleure société, à y nouer le
maximum de relations et à s'y marier. Et donc à renforcer, par ces liens
croisés, la cohésion des classes dominantes.
Remarque 8.
Ce qui m'a le plus atterré est une réflexion de la jeune fille : "La
vraie chose qui me stresse, c'est la fatigue, parce que le bal dure cinq
heures". A ce moment, je me suis remémoré le refus d'Emmanuel Macron
d'associer la notion de "pénibilité" à celle de "travail",
parce que, selon lui, cela impliquerait que le travail est une douleur -
ce qu'à ses yeux, il n'est pas... Ce que seront sans doute ravis
d'apprendre les salariés exposés à des postures pénibles, au port de
charges lourdes, aux vibrations mécaniques et aux produits chimiques, et
qui devront endurer cela jusqu'à 64 ans, ce qui est autrement fatigant
que cinq heures de bal pour une adolescente de 13 ans.
Elle est loin, la ville de la Révolution d'Octobre...
Je vous saurais gré de vos remarques, compléments, rectifications et critiques.
Les 7...Milliardaires ; qui sont ceux qui ruinent la France ?
Publié le 20 Janvier 2020
Classement Forbes 2019
concernant le parasitisme
en France
Ce que dit l'enquete Oxfam qui vient d'être rendue publique :
La
France ne fait pas exception à cette tendance générale avec 41
milliardaires, quatre fois plus qu'après la crise financière de 2008.
Qui sont-ils ? Plus de la moitié ont hérité de leur fortune et seulement
cinq sont des femmes. Quant à leur richesse cumulée, 329,9 milliards de
dollars, c'est cinq fois plus qu'après 2008. La France "maintient
un statu quo mortifère alors qu'elle est traversée par la révolte des
gilets jaunes et par la plus longue grève générale de la Ve République", selon elle.
En 2019, on compte 400 000 pauvres de plus dans l'Hexagone selon l'INSEE. "Malgré
les attentes de justice fiscale, les plus pauvres restent les grands
perdants des mesures budgétaires depuis le début du quinquennat : ce
sont les seuls à ne pas avoir vu, depuis trois ans, leur pouvoir d'achat
augmenter significativement",
déplore Oxfam. Intitulé "Celles qui comptent", le rapport rappelle que
les premières victimes des inégalités sont les femmes : "22 hommes les plus fortunés possèdent plus de richesses que l'ensemble de la population féminine d'Afrique."
Des
inégalités que la réforme des retraites française, qui sera présentée
le 24 janvier en conseil des ministres, risque encore d'accentuer. Oxfam
alerte : en allongeant la durée de travail pour toucher une retraite à
taux plein ou en imposant une décote pour carrière incomplète, le
gouvernement prend le risque de renforcer les inégalités. Selon l'INSEE,
les femmes perçoivent en moyenne une pension de droit direct (hors
pension de reversion) inférieure de 42% à celle des hommes en 2017. La
prise en compte de l'ensemble de la carrière, au lieu des 25 meilleures
années, va pénaliser les carrières hachées, des petits boulots ou des
périodes de chômage de longue durée. En particulier pour les femmes nées
en 1956, une femme sur deux a eu plus de 20% d'années incomplètes au
moment de liquider sa pension, contre 6% pour les hommes.
Parmi
les propositions de l'ONG : s'assurer que le système de retraites
corrige les inégalités, en supprimant les systèmes de décote pour les
carrières incomplètes. En revenant à un calcul de la pension basé sur
les meilleures années, pour prendre en compte la réalité de l'emploi des
femmes, notamment les carrières hachées ; et en renforçant la
cotisation de solidarité prélevée sur les hauts revenus afin de tenir
compte de leur espérance de vie plus longue.
Mais
après cela, Monsieur le N°3 de la liste, propriétaire du Point (sans
"g") lancera ses dogues pour dire que ce sont les grévistes et la CGT. Un jour , il faudra bien que munis de nos G on lui fasse bouffer ces ramettes avec "T"