mercredi 4 août 2021

Le ministère chinois des Affaires étrangères répond à la déclaration de la France sur la non-reconnaissance des vaccins russes et chinois contre le coronavirus

Quand on laisse le débat s’organiser sur les thèmes de l’extrême droite comme le font les médias français et la rumeur des réseaux sociaux il ne peut qu’être imbécile et cela fait des mois que cela dure, avec tous les avatars que l’on connait : le débat sur les méfaits de la Chine, ceux sur le masque ou non, la potion magique de Raoult, et maintenant vaccin ou non vaccin comme symbole de liberté voir de drapeau de la colère des soignants… Pourtant outre la politique menée contre l’hôpital public il y aurait bien des questions importantes que l’on a jamais laissé se poser,malgré quelques tentatives méritoires, celle du monopole des vaccins sélectionnés par l’UE qui accorde aux laboratoires privés le droit de dicter des prix de monopole et interdit aux vaccinés par d’autres vaccins tout aussi crédibles les droits du “passe”. Le débat pourtant fondamental vu les variations du vaccin sur le caractère universel et gratuit de la vaccination est interdit par ce monopole criminel. C’est ce que dit le ministre chinois à la France (note de danielle Bleitrach, traduction d’Andrei Dutslev)

Le ministère a déclaré que ces questions ne devaient pas faire l’objet d’une ingérence politique.

Wang Wenbin, porte-parole du ministère des Affaires étrangères

© Artem Ivanov/TASS

https://tass.ru/mezhdunarodnaya-panorama/11863983

BEIJING, le 9 juillet. /TASS/. Les autorités chinoises jugent inacceptable la déclaration du secrétaire d’État du ministère français des Affaires étrangères, Clément Beaune, sur la non-reconnaissance des vaccins contre le coronavirus développés et produits en Chine et en Russie. C’est ce qu’a déclaré vendredi le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Wang Wenbin.

“Nous sommes fermement opposés à la politisation des questions liées aux vaccins”, a-t-il déclaré lors d’un briefing régulier, en réponse à une question de TASS. – Ces questions ne doivent pas faire l’objet d’une ingérence politique et ne doivent pas non plus être utilisées à des fins de fabrication politique.

Le porte-parole a précisé que face à une pandémie, les pays du monde doivent faire preuve de solidarité et ne pas semer la discorde et renforcer les contradictions. “En ce qui concerne la reconnaissance des vaccins, ces questions devraient être traitées par les agences en charge des produits pharmaceutiques”, a ajouté Wang Wenbin.

Beaune a déclaré jeudi que les pays de l’UE ne devraient pas reconnaître les médicaments immunobiologiques créés en Russie et en Chine pour le coronavirus. “Faites attention à dire non à ces vaccins”, a-t-il souligné.

 

Douce France, pass sanitaire: enfermés dehors ?

Publié le par Boyer Jakline  Blog Bordeaux Moscou

Le pays de Pasteur met des vaccins américains dans des fioles

Le pays de Pasteur met des vaccins américains dans des fioles

Il y a la France qui écoute le président et se plie à  ses ordres et  contre-ordres, sorte de Jacques a dit...

Il y a la France qui ne décolère pas. Toujours les mêmes et pour cause : leur vie ne s’améliore pas, au contraire se dégrade et ce sont eux qui paient le plus lourd tribut à la pandémie : nombre de morts dans la première phase, printemps 2020, les moins vaccinés aujourd'hui,  car l’accès au vaccin est inégalement réparti... comme le reste,  service public hospitalier,  écoles,  postes de police  etc... De nombreux analystes soulignent désormais le parallèle entre les inégalités sociales et les inégalités devant la pandémie et la politique sanitaire. 

Et puis,  il y a les inquiets sur la nature du vaccin et les antivax par principe. 

Tout ce petit monde se retrouve massivement,  très massivement dans la rue en plein été pour refuser le pass sanitaire sorti du chapeau présidentiel un 12 juillet. 160.000 personnes disent sans rire les médias,  tous  évidemment.  C'est le ministère de l’intérieur qui communique.  À  la  louche... 160.000. 200.000 au 31 juillet, 204000 s’amuse le ministre de l'intérieur... La construction permanente d’une autre réalité. Jusqu'à ce qu’elle soit démontée par la réalité vraie,  forcément violemment en réponse à la violence du mensonge permanent. 

Les quasiment 10.000 à  Bordeaux viennent démentir dé- mentir. Miracle de la langue française.

Entre 5000 et 10.000 le 31 juillet,  chiffres de la Préfecture. Foule diverse, calme. Plus de banderoles habituelles des cortèges : santé publique,  chômage.  Et soudain,  entre 2 Marseillaise,  sort,  massif le " tous ensemble" bien connu. Visiblement, la mouvance " de gauche" s’est préparée.

Je m’inscris en faux contre une lecture raciste, obscurantiste, d’extrême droite de ces manifestants.  Il y en a. Mais  très très  minoritaires. C’est faire un sacré cadeau  aux "Patriotes" que de leur attribuer tous ces gens dans la rue ! Et pour que le " cadeau" se poursuive, ils ne quittent pas les plateaux télé, après un traitement de faveur,  sans intervention brutale de la police à Paris. ( Voir la place de la Bastille, pour comparer...).

Or, s’il fallait tenter de les identifier politiquement  je dirais qu'il y a là  beaucoup d’abstentionnistes qui ne voient plus que la rue pour exister politiquement. 

Notre société est dans un état de confusion total. Difficile de ne pas penser que nous, à gauche,  récoltons aussi ce que nous avons semé.

Macron par ses décisions entretient et nourrit la confusion.  "En même temps"sous perfusion... . Car tout de même,  le coup de massue du 12 juillet,  quelle est son utilité pour lutter contre la propagation du virus puisque c’est l’objectif annoncé ?

 La totalité de la population est pour vaincre le virus.

Quand le premier ministre déclare que Pasteur doit se retourner dans sa tombe,  il a raison.  Mais pas pour les raisons qu’il invoque : la soi-disant victoire de l’obscurantisme. (1français sur 2 deja vacciné au 27 juillet). Mais bien plutôt car "le pays de Pasteur" met en flacon les vaccins des autres et n’a pas été capable d’en produire un... Que bien des citoyens attendaient et attendent...

Tel est le but annoncé, et tant pis si pendant des mois, il a été déclaré qu'il n’y aurait pas de pass sanitaire. Et tant pis,  si en fin de déclaration,  il annonce  la mise en place de la réforme de l’assurance chômage  au 1er octobre. Réforme suspendue par le Conseil Constitutionnel,  ce qui le président tout puissant a très mal vécu. Tant pis s’il reparle de la réforme des retraites....

Vous trouverez en lien la loi du 31 mai dernier qui fixe un cadre juridique déjà contraignant.  Quel besoin y avait il de venir prendre à la gorge ? Toujours seul, pouvoir exorbitant que ne supportent plus bien des manifestants et d’autres.

"Enfermés dehors " cette magnifique métaphore dit bien la réalité de la vie de millions de concitoyens. C’est ceux-là d’abord que les nouvelles dispositions vont frapper. 

Au lieu  d’organiser très concrètement sur le terrain la vaccination : on sait qu’une très grande majorité sont pour cette vaccination.  On sait également où elle ne progresse pas, non par défiance idéologique mais par difficultés diverses d’accès. C'est à l’état, au  ministère de la santé  d’organiser au plus près, en mobilisant les médecins généralistes, appui essentiel pour une politique de santé publique.  Or, on se souvient qu'ils furent écartés dès les premières mesures gouvernementales au printemps 2020. Ce qui a pour moi immédiatement disqualifié les mesures préconisées et n’ont pas manqué de m’interroger sur les objectifs réels recherchés.

Au passage, notons que c'est une marque de fabrique : réforme du lycée et du bac sans les enseignants,  voire contre eux, lutte contre le virus sans les médecins...Faut le faire...

Une fois de plus,  Macron et Véran préfèrent manier le gourdin.

Au 27 juillet plus de 50% de la population est vaccinée. Ce n’est pas un record européen.  Angela Merkel s’est prononcée contre le pass sanitaire.  L’ Angleterre à retrouvé une vie quasi normale.  Et s’adaptera... si nécessaire. Chez nous,  le gourdin. Les politiques d’austérité à l’hôpital public se poursuivent : de nombreux petits hôpitaux ferment des services entiers par manque de personnel. Et ce n'est pas nouveau. 

Couvre-feu,  confinement dans certains départements d’Outre-mer : un cauchemar qui recommence. 

Auquel s’ajouterait la possibilité de licencier. 

Un virus toujours présent,  des mesures qui ciblent des populations plutôt que le virus... Bref, un cauchemar. Et je ne parle même pas des dispositifs envisagés pour les collégiens et lycéens. Ou vers une éducation NON nationale !

En lien,  la loi du 31 mai dernier. 

Le reportage diffusé sur Arte, remarquable. 

 

 

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L'Orient rouge : Chine, Viêt Nam et Asie du Sud-Est

Les marchés financiers chinois supportent mal la nouvelle politique gouvernementale de mise sous tutelle de secteurs entiers de l'économie chinoise. Le gouvernement chinois a décidé de fait passer le socialisme avant les intérêts des actionnaires.
La Chine engage une prise de contrôle des entreprises, des technologies et de l'immobilier, une rupture avec l'ancienne ligne politique issue de l'ère initiée par Deng Xiaoping il y a plus de 40 ans.


Article et traduction Nico Maury



Le Parti communiste reprend le contrôle des secteurs de la technologie, de l'éducation et de l'immobilier pour agir contre les effets néfastes du capitalisme sur les gens ordinaires et réorienter ces entreprises pour le bénéfice de ces derniers. Le nouveau modèle économique place désormais la prospérité commune avant la croissance tout azimut. L'état s'attaque de manière agressive aux activités des spéculateurs.

"Le spectre d'une intervention de l'État dans le contrôle du secteur privé a créé une panique", selon les analystes de la banque d'investissement Jefferies dans une note. "Les autorités tentent de réduire les inégalités sociales tout en réprimant les hausses de prix excessives qui dégradent le coût de la vie."

Zhaopeng Xing, stratège principal chez ANZ, explique que c'est une volonté politique de renforcer les racines du Parti. "Ces politiques annoncées lors du centenaire du PCC envoient le message que la Chine n'est pas un pays capitaliste, mais qu'il embrasse le socialisme."

Les coûts du logement, des soins médicaux et de l'éducation sont les "trois grandes montagnes" qui étouffant les familles chinoises explique Yuan Yuwei, gestionnaire de fonds chez Olympus Hedge Fund Investments. "C'est la réforme la plus énergique que j'ai vue depuis de nombreuses années, et la plus populaire" déclare Yuan. "Cela profite aux masses au détriment des groupes les plus riches et les élites."

Le Parti communiste est déterminé à mettre l' accent sur ses racines socialistes et d'agir sur les problèmes sociaux dans les centres capitalistes comme à Hong Kong.

L'ancienne ère est terminée et une nouvelle ère a commencé en Chine.