jeudi 30 avril 2020

LES PREMIERS DE CORDÉE FONT LA UNE .....

«  Les premiers de cordée, il en reste à Paris pour nous dire que: 

la gripette chinoise n’arrivera pas en France, 
qu’il ne faut pas de masques, 
qu’il en faut, 
qu’on ne ferme pas les écoles, 
qu’on les ferme, 
qu’on les rouvre, 
qu’il faut aller au théâtre, 
que non, 
que sortir coûte 135€, 
qu’il faut se confiner, 
qu’il ne faut plus, 
qu’il faut par endroits, 
que les vieux resteront enfermés jusqu’à perpète, 
qu’ils peuvent sortir, 
que les enfants sont contagieux, 
qu’ils ne le sont pas, 
qu’il faut être unis, 
que l’heure des coups de matraques prophylactiques est revenue dans la rue… ». 
Le Grand Soir.


 MACRON N'EST PLUS RÉPUBLICAIN

 Emmanuel Todd - "Le  Vent se lève " - ( Extraits)


Voici ce que je lis avant d’écrire un pamphlet. La poésie de Blake est religieuse et nationale, très humaine avec un Dieu en chacun de nous (je ne suis pas croyant). Je rêve d’une chute qui serait sur la France, genre In France’s many coloured land.
LVSL : Quel rapport Macron entretien-il avec la République ?
E.T. : Macron n’est plus républicain. Il veut abolir le système de retraite sans prendre le temps d’une étude sérieuse de l’INSEE sur l’impact démographique et économique du système futur pour avoir un système complet et pensé. Le saut dans l’inconnu d’un système de retraite indéfini, de non-retraite (universelle à point) produit un régime post-républicain. Dans une démocratie normale les choses ne pourraient pas se passer comme ça. Des constitutionnalistes réfléchiront peut-être en exil en Angleterre sur ce qu’il s’est passé dans la République française.
Quand les enquêtes de Fourquet nous montrent les gendarmes comme un groupe largement pénétré par les idées du Front National, nous devons envisager une aggravation de la situation. La situation au sein de la police doit être pire car dans la gendarmerie, il y a quand même une certaine forme d’éthique propre à l’armée. À titre d’exemple, les gendarmes ne sont responsables que de 10 % des tirs de LBD.
Je reviens à votre question précédente : vous admettiez qu’au niveau politique, une collaboration pouvait être envisagée. Si cela existe déjà par l’État autonomisé que décrit Marx, au niveau électoral, on ne voit en effet pas très bien comment tout ça peut fonctionner.
Logiquement, les bases électorales restent incompatibles. Le vote Front National est encastré dans un monde ouvrier qui refuse la caste supérieure, aliénée, en opposition frontale avec l’aristocratie stato-financière. Une alliance électorale est-elle possible avec le macronisme recentré à droite ? En ce moment le macronisme est rejeté par sa base venue de la gauche, pour des raisons économiques (les retraites), mais aussi morales : les yeux éborgnés et les mains arrachées créent un clivage moral aussi important que le clivage économique. Les gens qui ont voté pour les Verts aux européennes n’ont pu accepter cette violence. On ne voit pas vraiment comment l’électorat macroniste actuel, toujours au-dessus de 20 %, mais plutôt centré sur des gens très riches, assez vieux, de droite classique, ferait jonction avec le monde ouvrier en décomposition du nord-est. Une fois que l’on a dit ça, on a la réponse : il faut abolir les élections, entretenir le désordre dans la partie centrale de la société, empêcher l’émergence d’une force centrale organisée, ce léninisme libéral que j’appelle de mes vœux. Enfin créer une situation de confusion suffisante pour que les élections soient abolies.






C’est à lire


Contrairement à 79% des français, je commence à penser (mais j’espère avoir tort) qu’en fait Macron sait où il veut aller…
1) il a laissé la situation pourrir et le nombre de cas exploser pour justifier la mise en place du confinement.
2) le confinement lui a permis de passer la loi d’urgence sanitaire.
3) la loi sanitaire lui a permis d’avoir le droit de gouverner par ordonnances.
4) il a fait passer par ordonnance des lois qui ont fini de casser le code du travail et les droits des travailleurs.
5) grâce à la stratégie de la peur et grâce au confinement, personne n’est à même de réagir et de manifester contre ces décisions infâmes dignes d’un traître et d’un dictateur.
6) Les oligarques se frottent les mains à l’idée de pouvoir disposer d’une future main d’œuvre qu’ils vont pouvoir traiter comme des esclaves corvéables à souhait.Macron leur a permis de revenir à la situation d’avant guerre en matière de droits du travail et de protection sociale.Voilà selon moi quelle était la première phase du plan
Voici ensuite la seconde phase du plan à présent qu’il a changé les règles du jeu au profit de sa caste,
1) Au plus fort de la vague de mortalité dans les hôpitaux et les Ehpad, Macron va pouvoir livrer les masques, les tests et le matériel médical de protection…
2) il va probablement rapidement autoriser l’utilisation des nouvelles molécules que ses amis des laboratoires sont en train de finir de tester (bingo pour Big pharma et ses actionnaires)Il se fera ainsi passer pour un sauveur.
3) grâce au traitement, aux tests et aux masques, tout le monde pourra retourner travailler : – 60 heures par semaines – sans heures supplémentaires- Sans congés payés tant que les patrons ne l’auront pas décidé.- Sans augmentation de salaire voir même avec diminution de salaire pour cause de crise économique.
Si le système bancaire – aidé par la banque centrale- tient le choc et que l’économie mondiale ne tombe pas en déconfiture, Macron aura réussi à faire ce qu’aucun autre président Français avait réussi avant lui : livrer les français pieds et poings liés au patronat qu’il aura rassuré et consolidé grâce à la garantie des 330 milliards promis – qui augmenteront la dette, que nous devrons rembourser en travaillant toujours plus et plus longtemps.
En maintenant aussi longtemps que nécessaire l’état d’urgence sanitaire, il pourra passer toutes sorte de loi visant à contrôler/surveiller la population.Empêchera toutes manifestions/ regroupement…pour empêcher les gens de se révolter.
Excellent travail de journaliste Machiavélique n’est- ce pas ? 
Note de P. Ce post n'est pas de la journaliste citée au départ.

mercredi 29 avril 2020


Publié par El Diablo

Denis Robert reçoit Frédérique Dumas, députée des Hauts-de-Seine et ex-membre du groupe parlementaire LaREM. A travers cet entretien, l'ex-députée LREM nous dévoile les dessous effrayants de la macronie.

En expliquant, dès septembre 2018, que le gouvernement d’Emmanuel Macron était le Titanic, l’ex-productrice a été une des premières à rompre violemment avec la macronie. Proche de François Bayrou, elle avait pourtant participé en première ligne à la campagne des Présidentielles. Du leader de la REM, elle dit qu’elle a cru en lui car il brisait les codes. Mais, très vite, la critique devient acerbe et désespérée. Il n’écoute personne, fait semblant de prendre les avis, mais réfléchit selon un logiciel qui lui est propre et auquel personne – sauf peut-être Brigitte son épouse- n’a accès. Cet algorithme, ajoute-t-elle, l’a éloigné des préoccupations du peuple. Elle cite l’exemple du premier tour des élections municipales où, alertée par des proches, médecins inquiets de la pandémie alors quasi avérée, elle lui a envoyé plusieurs messages le suppliant d’y renoncer. Elle était persuadée qu’il allait repousser ce premier tour en raison des risques mortels qu’il faisait prendre aux Français. Il a finalement renoncé, par calcul politique, parce qu’il craignait de ne pas être compris après le 49/3 et à cause des mauvais sondages.

Le regard porté par cette femme bien intentionnée au départ sur le projet macronien est d’autant plus dur qu’elle n’a plus grand chose à perdre ou à gagner. Elle montre à quel point la tête d’épingle qui dirige ce pays avec le Président – trois hommes Edouard Philippe et son directeur de cabinet Benoit Ribadeau-Dumas ainsi qu’Alexis Kohler, le secrétaire général de l’Elysée- semble déconnectée du reste du pays. Elle porte un jugement tranché mais argumenté sur l’insensibilité pathologique d’Emmanuel Macron. « Il n’écoute que lui-même » conclue-t-elle.








En Colombie, extermination planifiée dans les prisons

par Cecilia Zamudo

Il faut bien mesurer qu’il est des lieux où l’épidémie du Covid-19 révèle de véritables enfers. Quand on compare la manière dont la presse, les médias en général se préoccupent de “la démocratie” au Venezuela et qu’on ne les voit jamais mettre en cause ce qui se passe en Colombie parce que c’est le pays dans lequel les Etats-Unis règnent en maître et qui est celui des assassinats et de la répression de ceux qui défendent simplement leur doit à la vie. Cecilia Zamudo avec sa passion de la justice nous met devant cette situation terrible (note et traduction revue par Danielle Bleitrach). 

Des milliers de prisonniers politiques et de droits communs vivent entassés dans les prisons colombiennes surpeuplées : le régime colombien les conduit à la mort par surpeuplement et déni de soins médicaux. Avec la pandémie de Covid-19, cette réalité faites de tortures quotidiennes prend des dimensions encore plus déchirantes. L’État colombien a transféré des prisonniers infectés d’une prison à l’autre, élargissant ainsi la contagion ; ce qui est dénoncé de la part des prisonniers comme une autre extermination planifiée par l’État. C’est un crime contre l’humanité, une situation dramatique qui révulse la conscience.

La combinaison entre capitalisme et Coronavirus a multiplié les décès dans le monde entier, en raison de services de santé devenus la proie de prédateurs et privatisés pour le profit capitaliste d’une poignée de milliardaires : des milliers et des milliers de personnes sont mortes, et ces morts auraient pu être évitées si le manque de matériel anti-contagion et de respirateurs artificiels n’avait pas atteint un tel niveau, si plus d’hôpitaux, médecins, personnel de santé, tests, intrants étaient disponibles.

La partie la plus appauvrie de la classe exploitée est celle qui est le plus frappée par la famine : parce que les États bourgeois ne donnent pas des subventions nécessaires au “reste à la maison” des millions de travailleurs informels alors que ceux-ci ont transféré des millions dans les banques privées et aux grands capitalistes (un nouveau vol surdimentionnel des budgets publics). En outre, les contagions s’étendent parce que le patronat oblige des millions de travailleurs à aller travailler dans des usines surpeuplées, en prenant des transports surpeuplés, dans des secteurs productifs non indispensables (secteur automobile, usines d’appareils électroménagers et de toutes sortes de choses non essentielles pour freiner une pandémie ).

La situation des prisons est sans aucun doute l’une des situations les plus graves : désespérés par la surpopulation brutale (déjà déshumanisante en temps “normal”) qui, en temps de pandémie devient mortelle, les prisonniers élèvent leurs voix, font des grèves de la faim, émeutes et manifestations dans le monde entier.


La situation pénitentiaire en Colombie est l’une des plus terribles au monde, car la Colombie souffre d’un régime devenu totalement fonctionnel pour le pillage capitaliste de ses ressources, elle souffre d’un État au service du capitalisme transnational, qui perpétue nombre de massacres et de répression qui lui sont nécessaires pour faire taire l’organisation, la protestation et la lutte du peuple colombien contre le pillage capitaliste et l’appauvrissement que celui-ci provoque. Il faut savoir qu’en plus des prisonniers pour “délits de droit communs”, environ 10.000 prisonniers et proies politiques se trouvent dans les prisons colombiennes : syndicalistes, enseignants, étudiants, autochtones, descendants d’ascendance africaine, paysans, intellectuels critiques, journalistes honnêtes, écologistes, leaders sociaux emprisonnés à cause de montages judiciaires conçus pour faire taire leurs voix, leurs protestations contre la prédation de la nature que perpètrent multinationales et latifundia, pour faire taire les voix de ceux qui protestent contre l’exploitation du travail, pour faire taire leurs voix qui crient pour la justice sociale et contre le pillage capitaliste comme je suis en train de le faire. L’utilisation de l’appareil judiciaire et de l’incarcération politique comme arme contre la revendication sociale et politique est une terrible constante dans l’action répressive de l’État colombien.

Les prisons colombiennes feraient pâlir le pire des enfers imaginables : les prisonniers vivent littéralement les uns sur les autres. Les niveaux de répression sont brutaux : comme le montre le terrible massacre perpétré par la garde pénitentiaire il y a quelques semaines, tuant des dizaines de prisonniers qui réclamaient simplement des mesures de protection anti-contagion et la fin du surpeuplement, qui réclamaient pour leur droit à la vie.

Écoutez la vidéo. Aidez-nous à la diffuser… Celui qui ne se lève pas contre les ignominies les plus flagrantes banalise la torture et perd son humanité

Note de P.
Parmi les journaleux au service de la presse du monde "dit" libre - libre d'encenser le club mondial des milliardaires et de cacher leurs crimes et ceux de leurs valets - combien sont-ils qui ont une seule fois évoqué la Colombie état vassal des USA et les assassinats des prisonniers politiques et des droits communs? Les prisons surpeuplées sont des mouroirs ! ( Photo ci-dessus !!!! l'enfer !!)  Ah! Si ces crimes étaient perpétrés à Cuba, par exemple, on n'entendrait parler que de çà, du matin au soir, alors qu'on ne nous dit même pas que les médecins cubains sont déployés dans 22 pays ! Les journaleux de notre presse du monde dit libre minimisent ou taisent même le honteuse pénurie des masques, qu'on - Macron Jupiter - nous promet depuis 3 mois, alors qu'il n'y en a toujours pas pour les Français obligés de les acheter....Quel scandale!
Mouvement de libération (...)

Libérer la France !
Collectif pour un mouvement de libération nationale.

mercredi 29 avril 2020, par Comité Valmy

Libérer la France !

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Une première séance de travail du Collectif pour un mouvement de libération nationale s’est tenue à Paris lundi 17 décembre 2018. L’objectif de cette réunion était d’entreprendre l’organisation de ce rassemblement souverainiste et républicain. Il s’agissait aussi de travailler à une plateforme politique consensuelle pour des républicains issus « des deux rives ».
La discussion a souligné que comme en juillet 1792 ou pendant la seconde guerre mondiale, à nouveau, la patrie est en danger. Il semble que les « Gilets jaunes » aient bien perçu cela. Selon un article du Figaro, « l’hymne national est souvent repris par les Gilets jaunes. Les manifestants expriment par ce chant la voix de la « patrie en danger ». » L’auteur de l’article, Barbara Lefebvre, ajoute : » La Marseillaise des « gilets jaunes » chantée des dizaines de fois d’affilée dans les cortèges est ce qu’elle a été dès ses origines : la voix du peuple quand la patrie est en danger. L’envahisseur n’est ni prussien, ni autrichien. Dans l’esprit des manifestants, les tyrans coalisés contre la Nation ne sont plus les monarques européens, mais les commissaires européens de Bruxelles à qui nos dirigeants ont cédé notre souveraineté politique, économique, budgétaire, culturelle. »
La situation est particulièrement grave face à la trahison nationale des dirigeants européistes de notre pays, qui sont aussi des agents de l’étranger, chargés de pouvoir de l’Europe supranationale germano-américaine. La présence de blindés de l’eurogendfor, la gendarmerie de l’euro dictature, dans la répression des « Gilets jaunes » à Paris, semble confirmer que l’oligarchie financière est prête à utiliser les blindés contre le peuple, en révolte contre les méfaits de l’Europe de Maastricht.
Nous sommes dans un état d’urgence qui impose le rejet de l’euro ainsi que le retrait de la France de l’union européenne et de l’OTAN. La construction d’un Mouvement de libération nationale est selon nous nécessaire pour y parvenir.
Le Collectif pour un mouvement de libération nationale est fondé sur une stratégie d’union du peuple de France. Au-delà du clivage gauche-droite, l’immense majorité de notre peuple nation est victime de l’oligarchie financière qui domine l’Union européenne supranationale. Ce clivage gauche-droite ne correspond donc pas à la ligne de fracture actuelle qui oppose les nouveaux résistants patriotes aux collabos actuels, destructeurs de la souveraineté et de l’indépendance de notre pays.
Cette démarche stratégique patriote, indépendantiste et anti oligarchique, impose donc aujourd’hui, la constitution d’un rassemblement de libération nationale. Celui-ci agira pour le rétablissement de la République française libre, une et indivisible, laïque, sociale et anti-impérialiste. Le combat du mouvement de libération nationale en construction, s’inspirera du rassemblement de la Résistance et du programme du CNR. Celui-ci sera actualisé lorsque la France aura retrouvé sa souveraineté, car ses principes demeurent d’une grande modernité. Cette démarche politique est potentiellement majoritaire, car elle répond aux intérêts objectifs essentiels du peuple-nation.
Vive la France libre !
21 décembre 2018



Le gouvernement par la peur
a de beaux jours devant lui, à moins que
Par Dominique Muselet

mardi 28 avril 2020, par Comité Valmy

Le gouvernement par la peur
a de beaux jours devant lui, à moins que…

Comme chacun sait, les sentiments se divisent en deux catégories, les positifs et les négatifs. Les deux ont leur utilité et d’une certaine manière se complètent. Les sentiments positifs, l’amour (agapé), la gratitude, l’admiration, engendrent une forme de symbiose qui nous permet d’acquérir les qualités de ceux envers qui nous les éprouvons. Les sentiments négatifs nous alertent sur ce qui ne va pas, en nous ou à l’extérieur. Ainsi l’envie nous indique que nous souhaiterions jouir de ce que nous envions, mais que nous ne nous sentons pas capables ou dignes de l’obtenir. La peur, quant à elle, nous signale un danger. Cependant, le danger peut être imaginaire, il faut alors, sans paniquer, faire appel à notre jugement pour s’assurer de sa réalité.
La peur nous est instillée dès l’enfance par des adultes soucieux d’être obéis. Ils utilisent, pour cela, la violence indirecte, menaces, chantage, culpabilisation, et la violence directe, cris, colère, coups. Peu d’entre nous n’ont jamais connu l’une ou l’autre et parfois les deux formes de violence. L’estime de soi en est altérée et, devenu adulte, on continue à craindre l’autorité et à s’y soumettre sans même se rendre compte que ce n’est pas normal. De sorte qu’il suffit aux gouvernements de jouer avec cette peur qui sommeille en chacun de nous pour obtenir ce qu’ils appellent la « paix sociale », en fait notre soumission. Tous les gouvernements le font à des degrés divers.

Contre-pouvoirs

Cela ne pose pas trop de problèmes au citoyen moyen tant qu’il y a des contre-pouvoirs qui tempèrent le pouvoir. Au Moyen-âge par exemple, une époque tellement diffamée que l’image que nous en avons est entièrement fausse, l’Eglise et la Royauté se disputaient le pouvoir, et les populations jouissaient d’une assez grande liberté, même les serfs qui avaient l’usage de leur lopin par droit d’héritage et les femmes, dont le statut s’est dégradé de la Renaissance au XIXe siècle. Les commerçants essayaient de faire des affaires sans perdre leur âme, comme en témoigne la formule « au nom de Dieu et du profit » qu’on trouve sur les livres de compte.
Tout près de nous, après la Seconde Guerre Mondiale, l’équilibre des forces géopolitiques entre le bloc communiste et le bloc capitaliste, qu’on a appelé la guerre froide, obligeait les gouvernements à ménager leurs populations. L’acquisition de la bombe atomique par plusieurs pays a contribué à instaurer une forme d’équilibre par sa « force de dissuasion ». L’atmosphère avant la chute de l’URSS était très différente d’aujourd’hui. Les populations occidentales se sentaient libres et ne craignaient ni leur police, ni leur justice, ni leurs voisins ; il y avait une certaine pluralité dans les médias ; la finance était régulée, les monopoles capitalistes aussi ; il n’y avait pas de chômage et un salaire d’ouvrier faisait vivre une famille. La société était relativement équilibrée et confiante. Tout a changé avec l’effondrement du mur de Berlin et la Perestroïka. Les Etats-Unis sont devenus hégémoniques et leur modèle, basé sur l’exploitation sans limite et par tous les moyens de tout ce qu’il est possible d’exploiter, est devenu celui de la classe dirigeante mondiale, à de rares exceptions près.
L’effondrement du contre-pouvoir géopolitique a entraîné celui des contre-pouvoirs nationaux. La gauche s’est ralliée au dogme libéral et la justice et les médias se sont mis à son service.
Voyant s’ouvrir un boulevard sur un eldorado sans limites, la classe dirigeante, unie et solidaire comme les conquistadors en Amérique, a perdu toute mesure et s’est lancée dans une course au profit aussi folle que destructrice. Plus rien ne l’arrêtera. Il n’y a aucun espoir qu’elle prenne conscience qu’elle nous entraîne dans l’abîme. L’être humain a tendance, en cas de difficulté, à faire toujours plus de la même chose, alors même qu’il faudrait opérer des changements de niveau, comme l’a très bien montréPaul Watzlawick. On ne peut pas non plus compter sur le fait qu’un jour, il n’y aura plus rien ni plus personne à exploiter.

Techniques d’influence et de surveillance

En plus de réunir toutes les composantes de l’oligarchie internationale, la classe dirigeante dispose de ressources psychologiques et techniques dont il est coutume de dire qu’elles dépassent les plus folles espérances des pires dictateurs.
En 1990 Joseph Nye a donné le nom de « soft power » aux techniques d’influence, en opposition au « hard power », l’agression militaire. Ces techniques peuvent être visibles ou invisibles. Les visibles vont de la menace à la séduction, en passant par la corruption, le chantage, les sanctions. Les puissants en ont toujours usé. Ce qui est plus nouveau, c’est la manipulation à grande échelle, plus pernicieuse, car le plus souvent indétectable. Edward Bernays est considéré comme le père de la propagande politique et d’entreprise, ainsi que de l’industrie des relations publiques, qui ont fortement contribué à développer le consumérisme américain. Il explique, dans une vidéo comment il a convaincu les Étasuniens, qui étaient pacifistes, d’entrer dans la Première Guerre Mondiale, et les femmes de fumer, sans qu’ils ou elles en aient conscience.
Au classement Soft Power 30, la France est passée de la 5ème place en 2016, à la 1ère en 2019. Dans les pays les mieux classés ces cinq dernières années, on retrouve toujours les États-Unis, l’Angleterre, l’Allemagne, et la France. Ce que les Étasuniens appellent soft power, nous l’appelons propagande, et la propagande s’accompagne nécessairement de censure, ce qui explique que nous soyons 34ième au classement mondial de la presse 2020.
La classe dirigeante dispose aussi de hautes technologies de surveillance. On a découvert grâce à des lanceurs d’alerte comme Assange et Snowden, poursuivis, calomniés et persécutés par l’oligarchie en proportion de l’importance de leurs révélations, comment les gouvernements espionnaient leurs citoyens (en plus des entreprises et dirigeants étrangers).
Chaque crise est désormais utilisée pour imposer des mesures de répression et de surveillance supplémentaires. La classe dirigeante compte bien tirer profit de la crise sanitaire du coronavirus pour nous imposer le traçage numérique individuel avec l’application Stop-covid, et peut-être même un bracelet électronique. Tout cela au nom de notre protection, comme s’il était possible d’être complètement en sécurité !

Le gouvernement par la peur,
la haine, la censure et la répression

Toutes ces évolutions ont engendré une peur grandissante dans la population. Et cette peur est rationnelle et légitime. La montée en puissance d’une classe dirigeante mondialisée, sans contre-pouvoirs extérieurs ou intérieurs, et disposant de technologies avancées de surveillance a de quoi faire peur. La peur suscite des réactions de défense. Et le peuple a commencé à se rebeller. Il fallait donc que l’oligarchie détourne d’elle-même la peur et la révolte, en désignant au peuple des ennemis terrifiants, pour que, tétanisé par une angoisse irrationnelle, il se laisse enfin surveiller et réprimer sans protester. Aux Etats-Unis, il y a d’abord eu l’épisode McCarthy avec sa chasse aux communistes, mais c’est Georges W. Bush qui a internationalisé la technique de l’ennemi total et invisible en déclarant la guerre au terrorisme. Pour alimenter la psychose, les Etats-Unis n’ont pas hésité à « fabriquer » des terroristes, comme le dénonce Human Rights Watch, le 21 juillet 2014, dans « un rapport qui accuse le FBI de pousser des petits délinquants ou des personnes atteintes de troubles mentaux à commettre des attentats. Le Département de la Justice et même le Congrès sont également jugés responsables ». En France, avec l’affaire de Tarnac, également fabriquée de toutes pièces, la ministre de l’Intérieur de Sarkozy a tenté de faire d’une pierre deux coups : arrêter des « terroristes » et discréditer l’ultra gauche.
Partout la répression des mouvements sociaux et la censure de l’information alternative augmentent, en même temps que les inégalités et la précarité. La toute-puissance d’une oligarchie qui n’a d’autre dieu que le profit et qui est parfaitement organisée pour protéger ses intérêts de classe, est de plus en plus évidente. Il y a de quoi avoir peur.
On a vu l’essor des dictatures fascistes en Europe dans les années 1930, on a vu la dictature franquiste en Espagne, les dictatures en Amérique latine (Chili, Argentine, Nicaragua) on voit la colonisation brutale de la Palestine. On sait qu’il est possible, aujourd’hui, de maintenir une population éduquée sous le joug d’une force d’occupation ou d’un pouvoir totalitaire pendant des dizaines d’années. On voit avec quelle facilité la Macronie a pris les pleins pouvoir à la faveur de l’épidémie de coronavirus, décidé d’un confinement extrêmement répressif hors de toute légalité, pris toutes sortes d’ordonnances qui détruisent nos droits et nos libertés, et lancé la police à nos trousses.
Comme dit Emmanuel Todd  : « On a une police en liberté, c’est-à-dire qui n’est plus sous contrôle. Le gouvernement s’en est tellement servi pour faire cogner, avec les consignes qui vont avec, que la police aussi semble avoir pris son autonomie ».
De fait, depuis les manifestations contre la Loi travail, on a peur d’aller en manif parce qu’on sait qu’on risque de se faire tabasser par la police, puis condamner par une justice d’exception.
Et aujourd’hui, en plus des milliers d’amendes fantaisistes qui nous sont tombées dessus, il y a des descentes de police absolument insensées pour voler des masques. Le CAN84 relate la perquisition brutale dont Next-up a été victime : « Next-Up, une organisation nationale dont le siège est situé en Drôme, et qui milite et informe depuis près de 20 ans contre le nucléaire, les radiations, le compteur espion Linky et la 5G, a été perquisitionnée mardi 21 avril 2020. Le président a été menotté et emmené en garde à vue, le domicile du vice-président a fait également l’objet d’une visite gendarmesque. Les locaux ont été mis sens dessus-dessous et du matériel a été saisi. Très en pointe dans l’aide à la protection des personnels soignants face au covid19 et à la pénurie institutionnelle de matériel, Next-Up est victime de l’incompétence et de la violence du pouvoir. »
On a même peur de dire ce qu’on pense. On fait attention à qui on parle et on se surprend à baisser la voix lorsqu’on exprime une opinion qui n’est pas politiquement correcte, sur l’UE, le climat, Israël, les vaccins, le confinement, ou tout autre sujet tabou. Les médias subventionnés, qui déversent à longueur de journée une propagande digne du Ministère de la Vérité de Georges Orwell, dénoncent comme fake news tout ce qui contrevient à la vérité officielle, et écartent des plateaux TV toute opinion dissidente. Google, youtube et consorts se livrent aussi à une censure sans merci de tous les contenus qui ne sont pas conformes à la doxa.
Le 25 avril, on montrait à la TV une manifestation à Jérusalem, contre le gouvernement d’union, en plein confinement, et le présentateur s’extasiait sur ces Israéliens qui manifestaient en gardant leurs distances. Je regardais ça et je me demandais qui en France oserait faire une chose pareille ? Je pense même que s’il s’était agi de Français le présentateur TV, loin de les regarder d’un air patelin, aurait fustigé leur irresponsabilité et applaudi des deux mains la police qui leur tombait dessus à bras raccourcis. Pour la caste, la liberté des peuples n’est belle qu’ailleurs.

Se libérer de la peur

J’ai entendu sur les réseaux sociaux des rumeurs de préparatifs en vue d’une manifestation le 1er mai, malgré le confinement, sous l’égide du Comité de solidarité avec Grèves et Résistance. Ça m’a fait peur. Je me suis dit, pleine d’admiration : ils sont courageux, mais est-ce que je vais oser y aller ? Même si je sais que le meilleur moyen de conjurer la peur, c’est de faire ce qui nous fait peur.
Les articles sur l’après-covid se multiplient. Chacun y va de sa petite analyse et de ses propositions. Dans l’ensemble, c’est assez décevant, et c’est bien normal, on n’a pas le recul nécessaire et on ne peut pas prédire l’avenir. Mais une chose est sure, si nous ne voulons pas devenir les esclaves d’une caste sans foi ni loi, il faut agir. Il faut reprendre notre sort en main. Et pour cela, il faut se libérer de la peur, je parle de la peur-panique, celle qui paralyse, celle que nous instillent les médias en nous ensevelissant sous un déluge de non-infos contradictoires et anxiogènes, la peur des attentats, du virus, de la Chine, de la Russie, du Venezuela, de tout ce qui bouge. Si nous y parvenons, à mon sens, le reste viendra par surcroît.
Comment fait-on cela ? En terre chrétienne, nos ancêtres lisaient la Bible, où il est écrit à chaque page : «  Ne crains rien, car je suis avec toi ; ne sois pas inquiet, car moi je suis ton Dieu. Je te fortifierai ; oui, je t’aiderai ; oui, je te soutiendrai par la droite de ma justice ». Mais nous avons opté pour le Veau d’or, malgré les mises en garde de Moïse et des prophètes, et nous ne pouvons plus compter que sur nous-mêmes.
Allez, je n’ai plus rien à perdre, je vous livre la recette de mon psy : « Constate ! » Moi aussi, ça m’a interloquée la première fois qu’il m’a dit ça, puis j’ai compris : prendre conscience de sa peur, l’accepter, l’apprivoiser, c’est le chemin de la délivrance ; et aussi prendre appui sur ses audaces passées.
Ça m’a redonné espoir. Je suis bien partie toute seule au Mexique, en Inde, en Israël, au Canada pour de longs voyages, peut-être que je réussirai à sortir, le 1er mai, sur le trottoir en bas de chez moi…
Dominique Muselet

mardi 28 avril 2020


Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

DESSIN DU 30 MARS, LES MORTS EN EHPAD PAS ENCORE COMPTABILISES
DESSIN DU 30 MARS, LES MORTS EN EHPAD PAS ENCORE COMPTABILISES
Mais peut-on toujours se fier aux chiffres journaliers fournis  la Direction générale de la santé? Il y a peu, elle ne comptabilisait pas les personnes âgées décédées en Ehpad. Et dans ces établissements en majorité privés, où peu de pensionnaires ont été testés, quelle fiabilité scientifique sur cette mortalité? Quant aux décès par coronavirus à domicile?
Il faut savoir que la majorité des Ehpad n'ont pas un roulement d'infirmière de jour comme de nuit et que les médecins prescripteurs appartiennent à la médecine de ville aux emplois du temps surchargés pour cause de déserts médicaux.
Quant à la mortalité du covid-19 à domicile, faute de tests pour diagnostiquer la réalité de la maladie, combien de décès ne sont pas enregistrés au titre du coronavirus? Au tout début, la presse régionale en ligne évoquait un mort du covid-19 chez lui, dans la ville de Limay. Depuis plus rien. Comme si un miracle protégeait le Mantois acculé dans un mal-vivre endémique.
L'UD CGT du 78 révèle les chiffres de Santé publique de France pour les Yvelines. Cet organisme officiel dénombre 338 résidents décédés dans les Ehpad et près de 20% du personnel contaminés sur 1 105 salariés. Une hécatombe parmi les personnes âgées et une tragédie pour le personnel et les familles.
Actu 78, journal régional en ligne, signale 19 décès à l'Ehpad de Manganville et 40 % des résidents présentaient "des symptômes pouvant être associés au virus". Ben oui, faute de tests!
Depuis le début de l’épidémie, les personnels des EHPAD comme du secteur du maintien à domicile alertent. Malgré les annonces télévisées successives, le matériel de protection – masques, gel, surblouses – manquent encore cruellement. Sans même attendre la fin du confinement, empressés de reprendre leur activité économique pour dégager des profits qu’ils ne reversent pas à la solidarité, des patrons de grands groupes, dans des secteurs non essentiels, achètent par milliers du matériel de protection au mépris de ceux qui luttent au quotidien pour soigner et pour protéger les publics les plus vulnérables. Oui, les annonces télévisées se succèdent et ne se ressemblent pas. Il y a 15 jours maintenant, le gouvernement a annoncé le dépistage systématique des résidents et des personnels en EHPAD, qu’ils soient symptomatiques ou non, mesure jugée indispensable par la communauté scientifique pour freiner la propagation du virus. Les exemples sont nombreux d’Ehpad où lorsque l’épidémie pénètre, elle provoque des décès en cascades, contaminant aussi un grand nombre de personnels. Dixit l'UD CGT 78.
Et pour engraisser toujours le capital, les masques pour le publics seront payants!

LE TEMPS DES CERISES


MOULOUDJI ET NANA MOUSKOURI....
SUBLIME INTERPRÉTATION D'UNE CHANSON ÉTERNELLEMENT BELLE, ÉVOCATION DE LA COMMUNE DE PARIS

Chanson écrite en 1866 par le Communard Jean Baptiste Clément qu'il dédia plus tard à Louise, une infirmière Communarde rencontrée sur les barricades.



Quand nous chanterons le temps des cerises,
Et gai rossignol, et merle moqueur
Seront tous en fête !
Les belles auront la folie en tête
Et les amoureux, du soleil au cœur !
Quand nous chanterons le temps des cerises,
Sifflera bien mieux le merle moqueur !

Mais il est bien court, le temps des cerises
Où l’on s’en va deux, cueillir en rêvant
Des pendants d’oreilles…
Cerises d’amour aux roses pareilles,
Tombant sous la feuille en gouttes de sang…
Mais il est bien court, le temps des cerises,
Pendants de corail qu’on cueille en rêvant !

Quand vous en serez au temps des cerises,
Si vous avez peur des chagrins d’amour,
  Évitez les belles !
Moi qui ne crains pas les peines cruelles,
Je ne vivrai point sans souffrir un jour…
Quand vous en serez au temps des cerises,
Vous aurez aussi des peines d’amour !

J’aimerai toujours le temps des cerises :
C’est de ce temps-là que je garde au cœur
  Une plaie ouverte !
Et dame Fortune, en m’étant offerte,
Ne pourra jamais fermer ma douleur…
J’aimerai toujours le temps des cerises
Et le souvenir que je garde au cœur !

LA POLICE DE LA MACRONIE.....






......AU SERVICE, NON PAS DES CITOYENS, MAIS EXCLUSIVEMENT DU SYSTÈME CAPITALISTE !

Dr CELIA MACHÍN GUEVARA.


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Ces images de Celia (en blouse bleue), la petite-fille d' Ernesto Che Guevar et la fille d'Aleidita Guevara au milieu d'une bataille contre COVID-19 dans l'un des hôpitaux de La Havane, nous viennent de Facebook . "Simplicité et grandeur de la révolution cubaine. Fierté de tous », disent ses collègues. 

La Dr Celia Machín Guevara, 28 ans, petite-fille du Che, fille d'Aleidita Guevara, comme chaque médecin cubain est totalement et héroïquement engagée dans la bataille contre le Covid-19

Image

Bercy confirme que le #11mai la France ne pourra fournir les masques nécessaires. Donc on va réouvrir les écoles, se lancer dans le deconfinement encore une fois sans protections. En clair, le gouvernement envoie des gens à une mort certaine. Irresponsable

Le PDG de Lufthansa préfère la faillite à la tutelle de l'Etat


MERCI VEOLIA

TOUJOURS L'ARNAQUE AVEC L'EAU, RESSOURCE NATURELLE GRATUITE. 


Dans ma boite aux lettres, aujourd'hui, une enveloppe expédiée par Veolia, le "service" de l'eau. Tiens, j'apprendrai à la lecture d'une information covid-19 que les sites d'accueil sont fermés, comme les bureaux de Poste de nos villages, fermés, eux aussi, pendant des semaines entières, pourtant services "publics".
Mais pour demander d'envoyer notre pognon, Veolia a  quand même trouvé les ressources et m'envoyer ce courrier.

Voyons cette facture. Il est écrit que j'ai utilisé en 12 mois 36 mètres cubes d'eau. Trente six mètres cube! Prix affiché sur la facture: 2,84 euros / mètre cube. Multiplié par 36 mètres cube, montant théorique= 105,08 euros.! C'est déjà pas mal, pour un produit naturel qui ne demande pas d'énormes frais d'extraction.... C'est vrai que je mouille mon pastis, et que j'en bois assez souvent.

Mais c'est ici que çà se corse. Montant total de la facture: 288, 15 euros. DEUX CENT QUATRE VINGT HUIT EUROS et QUINZE CENTIMES!  Ma facture a donc été multipliée  quasiment par trois. Maintenant, exercice de haute voltige. Lire ou tenter de lire et de comprendre :TVA:11 euros ! Onze euros de TVA !-.....  Assainissement collectif, - çà, on peut comprendre, sauf le montant, très élevé: 158 euros +TVA !!- organismes publics (sic?), abonnement "part distributeur" (?), collecte et traitement des eaux usées - 73 euros + TVA !!-  abonnement "part syndicale" (?), préservation des ressources en eau (?), lutte contre la pollution, modernisation des réseaux de collecte....Je finis noyé sous tant de détails qui ne m'expliquent pas dans quelles grandes poches doit tomber ce pognon de dingue, selon l'expression du petit chef, qu'on me prélève avec tant de facilité pour le peu de travail et de difficultés dont je suis la cause.

Et je me dis une nouvelle fois que la ressource naturelle qu'est l'eau devrait être exploitée, non pas par des groupes capitalistes avides de pognon pour gaver les patrons et les actionnaires, mais par un SERVICE PUBLIC et NATIONAL unique au seul service des citoyens consommateurs.  Parce qu'il faut pouvoir se permettre d'acquitter des factures pareilles! Comment peut faire une famille avec deux ou trois enfants qui font normalement tous les jours leur toilette? Et il ne s'agit que de l'eau! Il faut y ajouter tout ce qui est aussi indispensable, à commencer par se nourrir....J'ai calculé par exemple qu'un kilo de fraises achetées 5 francs au marché de Tarbes en 93/94 coûte aujourd'hui en 2020, 7 ou 8 euros, soit entre 47 et 54 francs de l'époque des francs français !! Multiplié par 9 ou 10 en 25 ans !!!
NON  à l'Europe capitaliste!!!  A bas  le capitalisme!!! Nous avons été grugés, et nous le sommes encore et pour longtemps si rien ne change. Il faut que cesse cette gestion crapuleuse de l'eau, produit naturel indispensable à notre vie.
Commençons par le commencement: Nationalisation des SAUR, VEOLIA, etc, tous les vampires capitalistes financiers qui aggravent la misère  des plus pauvres, et la pollution de la planète.
Note de P.   Cela n'a pas trainé: un mail de Veolia "m'informe" que le prix du mètre cube d'eau est de 2,84 euros, ce que j'ai publié ci-dessus, mais moi, je le paye au final à 8 euros, ce dont il ne parle pas, il ne semble pas comprendre la raison de ma condamnation de ce système pervers et scandaleux.
Le texte de la réponse que je viens de recevoir : c'est l'abonnement semestriel de 93 euros qui semble être la cause de la facture. Il n'empêche que tout est scandaleusement élevé: l'abonnement et le montant final. Et moi, citoyen consommateur, je n'ai rien négocié du tout, ces tarifs hors de prix nous sont imposés. 

"Bonjour M Pierre CAUMONT,
 
Je fais suite à votre demande du 28/04/2020 concernant votre abonnement .
 
Sur votre commune, vous etes facturés semestriellement .
De plus le prix au m3 n'est pas de 8 euros mais de 2.84 euros et un abonnement semestriel à 93.00euros .
Tous ces tarifs sont négocier avec votre commune
Je reste disponible pour toute autre demande ou tout complément d'information"








LA  CACOPHONIE  CONTINUE


Publié le 27/04/2020 à 08:26 par J.Cros Blog cessenon
La cacophonie continue


Bien qu’ayant cessé mon activité professionnelle il y a vingt ans je me suis intéressé à la situation de l’éducation nationale avec la réouverture annoncée des établissements scolaires le 11 mai prochain. Contrairement aux déclarations antérieures du président de la République cette décision ne tient pas compte de l’avis des scientifiques.
Sans être expert on voit mal comment on peut assurer la sécurité des élèves, du personnel, des familles. Il y a en particulier les questions de transports scolaires, de la restauration, des déplacements, des cours eux-mêmes.
Évidemment la pandémie perturbe l’organisation de notre quotidien mais on ne peut prétendre résoudre ce à quoi nous sommes confrontés par des injonctions qui nient les réalités. De fait rien n’est prévu pour les garanties qui devraient accompagner la réouverture des établissements scolaires.
On peut se poser la question : est-ce qu’on peut fermer les yeux devant les risques qu’on prend ainsi ? Il n’est pas concevable qu’on mette en danger toute une population car l’École est nécessairement un lieu potentiel de contamination.
Ce n’est certainement pas le seul mais force est de constater que l’on fait fi du principe de précaution au nom sûrement d’intérêts qui dans l’esprit de nos dirigeants sont prioritaires.
Cela renvoie à l’interrogation qui était la nôtre avant le développement de la pandémie. Par-delà les incohérences constatées, telles le maintien des élections municipales, la gestion des stocks de masques, on a l’impression d’une improvisation dans les mesures prises. Elles buttent sur la logique d’un système, celle du revenu du capital..
Déjà incapable de résoudre les problèmes sociaux avant le coronavirus, le système fait la preuve de son impuissance à répondre aux nécessités de la crise sanitaire. Nous ne prétendons pas que l’on peut trouver une solution en claquant des doigts mais force est de constater l’impasse dans laquelle nous sommes.
La solution, pour aujourd’hui et pour demain, ne peut se trouver qu’en se dégageant de la finalité de notre société. Ce n’est pas x, y ou z seulement qui sont en cause mais le mécanisme même qui conditionne tous les aspects de notre vie.
Un mécanisme qui n’est pas remis en cause par nos dirigeants, ceux qui sont actuellement aux commandes, comme ceux qui y étaient hier. Ce qui est posé dépasse et de loin, la responsabilité des personnes, la gestion pour le moins cacophonique de ce qui nous arrive illustre les limites historiques que nous avons atteintes.
Nous sommes dans une situation qui fait penser à celle de 1788 : il est des exigences qui frappent à notre porte. On ne peut pas continuer indéfiniment à les ignorer. Cela demande une prise de conscience à laquelle on ne peut se soustraire.

Le manque de masques et la casse de l’outil industriel – Par Christine Prunaud Sénatrice PCF des Côtes d’Armor (L’Humanité, 21 avril 2020)

Mardi, 21 Avril, 2020 – L’Humanité
 
Le manque de masques et la casse de l’outil industriel
Par Christine Prunaud Sénatrice PCF des Côtes d’Armor
Cette crise sanitaire illustre malheureusement les conséquences du déclin industriel de notre pays. Exemple le plus saisissant avec l’usine Honeywell de fabrique de masques à Plaintel (Côtes-d’Armor) pourtant rentable mais fermée en 2018.
200 millions de masques étaient produits dans cette entreprise qui a changé plusieurs fois de propriétaires mais qui ont toujours bénéficié des différentes aides publiques de l’état via le CIR ou le CICE pour laisser au final 300 salariés sur la touche.
La production a été délocalisée en Tunisie et en Chine et les outils de production ont été démantelés par un ferrailleur en février dernier alors que les signes d’une pandémie mondiale étaient plus que pressants.
Le syndicat Solidaires par son secrétaire général des Côtes d’Armor Serge Lequeau pointe très justement avec cette usine, « un condensé édifiant de tout ce que le capitalisme financier international, soutenu par des politiques néolibérales peut produire comme horreur, comme absurdité, comme aveuglement ».
En effet, des deniers publics ont servi à casser un outil industriel dont on ressent aujourd’hui l’impériosité. Ils ont aussi broyé des hommes et des femmes avec un savoir faire technique de haut niveau dans un domaine touchant à la sécurité sanitaire de tous.
Le gouvernement actuel disait encore au sujet des délocalisations il y a quelques mois : « Garder ces usines n’est pas un enjeu d’intérêt public. Laissons faire les lois du marché ! Si, un jour, nous avons des besoins, nous les importerons de Chine ! ». Mais aujourd’hui nous payons toutes et tous les prix de cette confiance aveugle dans le seul marché mondial. La France manque toujours de masques, plus de deux mois après le début de la crise. Les soignants manquent de tout et nos ministres nous demandent de faire preuve de solidarité en fabriquant des masques maison ou en faisant appel à des dons pour aider nos hôpitaux.
Comme toujours face à ce scandale, la solidarité prime avec le projet de créationd’une société coopérative industrielle qui reprendrait les activités. Cette structure reste la plus adaptée à la situation puisqu’elle permet d’associer tous les acteurs du territoire régional, à commencer par les salarié.es, mais aussi d’autres acteurs comme les structures sanitaires et médico-sociaux, ou tout collectif citoyen régionaux…. Le Conseil Départemental des Côtes d’Armor et le Conseil Régional de Bretagne ont fait part de tout leur soutien à ce projet de relance.
Mais le gouvernement par la voie de sa secrétaire d’état à l’industrie vient de doucher les espoirs en indiquant cyniquement « je sais que l’équipe est motivée. Le projet est peut-être une bonne idée mais il ya des alternatives ». Or nous constatons tous au quotidien les effets désastreux de ces alternatives.
Ainsi face au dogme néolibéral du gouvernement, c’est mon rôle de parlementaire d’accompagner cette appropriation collective des moyens de production. L’avenir est là, notre présent confiné nous le prouve bien.

Les entreprises domiciliées dans les paradis fiscaux pourront bien recevoir des aides de l’État !!

28 Avril 2020 , Rédigé par PCF SECTION DES BASTIDES 81 Publié dans #Entreprises
Les entreprises domiciliées dans les paradis fiscaux pourront bien recevoir des aides de l’État !!

Plusieurs amendements étaient déposés le 22 avril par la sénatrice de l’Orne, Nathalie Goulet, rapporteuse de la mission sur les engagements financiers de l’État pour la commission des finances. L’objectif est de «priver toute entreprise enregistrée dans un paradis fiscal du bénéfice des mesures d’aide de l’état d’urgence sanitaire». Malgré l’avis défavorable du ministre Olivier Dussopt, l’amendement est adopté et défendu le 23 avril matin par Bruno Le Maire.

Invité de France Info le 23 avril, le ministre de l’Économie était affirmatif : « Il va de soi que si une entreprise a son siège fiscal ou des filiales dans un paradis fiscal, je veux le dire avec beaucoup de force, elle ne pourra pas bénéficier des aides de trésorerie de l’État ».

Mais le 23 avril dans l’après-midi, lors de la commission mixte paritaire, réunissant 14 députés et sénateurs, la disposition défendue le matin même par Bruno Le Maire a été tout bonnement supprimée. « Cet amendement a été considéré comme marginal car les aides concernent largement les TPE qui n’ont pas de filiales » expliquait à Public Sénat Vincent Éblé, président socialiste de la commission des Finances de la chambre haute.

Il aura fallu moins de 24 heures au gouvernement pour changer de braquet sur la conditionnalité des aides de l’État aux entreprises impactées par la crise du coronavirus et domiciliées dans des paradis fiscaux. En cause, plusieurs grandes entreprises françaises possèdent des filiales dans ces dits paradis fiscaux.

Et un cadeau de plus aux grands patrons !! Non seulement ils augmentent leurs dividendes honteusement en ce temps de crise, mais ils bénéficieront des aides de l’Etat, même domiciliés dans des paradis fiscaux.

Selon l’ONG Oxfam, LVMH disposait par exemple de 234 filiales dans des «paradis fiscaux et juridiques», soit plus d’un quart de ses entités. Les grandes banques françaises étaient elles aussi présentes en tête de peloton. La BNP, la Société générale et le Crédit agricole totalisaient 436 filiales dans les paradis fiscaux. Carrefour en détenait une cinquantaine et PSA une trentaine.

Pendant que les salariés se trouvent au chômage partiel, qu’ils voient leurs revenus baisser et qu’ils doivent quand même joindre les deux bouts, l’Etat aide les entreprises avec l’argent public, c’est-à-dire avec notre argent !

L’état d’urgence bénéficie bien au grand capital !