mercredi 4 juillet 2018




Les ordonnances des 4 et 19 octobre 1945 ont promulgué la Sécurité sociale,

Publié le 4 Juillet 2018


En moins d'un an
dans un pays ruiné,
au prix d'un travail harassant
le 12 août 1946,
naissait la Sécu.

Les ordonnances des 4 et 19 octobre 1945 ont promulgué la Sécurité sociale,
Et le combat contre le patronat et ses serviteurs commençait

A l’occasion des 70 ans de la sécu un timbre a été émis.
Il ne sera pas sur cette p@ge.
Canaille le Rouge ne l'aime pas.

Au moment où Manu El Monarc veut lui porter l'estocade, Canaille le Rouge persiste à trouver curieux la présence  de Pierre Laroque sur le timbre commémoratif de la Sécu à égalité de traitement de son ministre de tutelle (non pas qu'il soit incompétent ni non-concerné, dire cela serait une bêtise sans nom). Mais ce timbre est le seul de toute l'édition philatélique où le directeur de cabinet d'un ministre est traité à égalité de son ministre.
Imagine-t-on la présence du dir-cab de Simone Veil pour la loi de 75, celui d'Edgar Faure pour la loi qui porte son nom après 68 ? Ce n'est pas non plus le cas pour la loi Neuwirth qui est seul sur son timbre, sans son dir-cab.
Mais là parce qu'il s'agit d'un ouvrier métallo dirigeant de la CGT et de surcroît communiste il aurait besoin d'un tuteur ?
La Canaille ne dit pas cela par envie de polémiquer mais parce que cela révèle semble un vrai problème qu'il faut sans cesse reposer publiquement.
Des pratiques insidieuses qui renvoient au refus dès 1945 de De Gaulle de signer l’ordonnance créant la sécu (la seule qu'il n'ait pas paraphée quand il était au pouvoir après la libération).
Au fait, Pierre Laroque dispose d'une salle auditorium superbe à son nom au ministère du travail alors qu'Ambroise Croizat reste lui ignoré de l'administration qu'il a dirigée comme ministre ainsi que par toutes les tutelles successives de celle-ci.
La haine de classe les tient.
Rédigé par Canaille Lerouge
Note de Pedrito:
La Sécurité Sociale promulguée par un ministre communiste ! Insupportable, pour la caste des millionnaires macronistes au pouvoir. Ils effacent toute référence à l'héritage du  Conseil National de la Résistance, et remplacent la Sécu par "une protection sociale" scélérate. Jusqu'où iront-ils dans leur destruction des conquêtes sociales du monde du travail?

Dernière nouvelle


La majorité recule sur la suppression de la Sécurité Sociale dans la Constitution (député.e.s communistes)

IL N'Y A PAS QUE CHEZ POUTINE.....

.....AU MAROC AUSSI,  LES JOURNALISTES DOIVENT SE TAIRE, SOUS PEINE DE PRISON
Le 26 juin au soir, le tribunal de Casablanca a rendu son verdict concernant les meneurs du mouvement de contestation sociale Hirak, né en octobre 2016 dans la région du Rif au Maroc, après la mort d'un vendeur de poissons broyé dans une benne à ordures. Nasser Zefzafi, Nabil Ahmjiq, Ouassim Boustati et Samir Ighid ont tous été condamnés à une peine de 20 ans de prison ferme pour «complot visant à porter atteinte à la sécurité de l'État». Un chef d'accusation qui aurait pu leur valoir la peine de mort, selon la loi marocaine.
Le journaliste marocain Hamid Elmahdaouy, directeur du site d'information Badil.info, arrêté et jugé dans le cadre de l'affaire du mouvement Hirak, a été aussi condamné le 28 juin 2018 par la cour d'appel de Casablanca à trois ans de prison ferme et au versement d'une amende de 3.000 dirhams (environ 270 euros).
https://fr.sputniknews.com/international/201807041037065555-maroc-rif-condamnations-silence-france-

Note de Pedrito
 Le silence des États-Unis, de l’Espagne et de la France face aux évènements qui ont secoué le Rif marocain et les lourdes peines auxquelles ont été condamnés les leaders du mouvement Hirak a été dénoncé, le 3 juillet, par le père de Nasser Zefzafi.  principal leader du mouvement de contestation sociale Hirak dans le Rif marocain, condamné à 20 ans de prison ferme, le 26 juin, par le tribunal de Casablanca. Il a dénoncé, le 3 juillet, l'attitude des pays occidentaux, alliés du Maroc, sur les événements du Rif, et les lourdes peines dont ont écopé son fils et trois autres personnes dans cette affaire, selon l'agence de presse espagnole EFE.

QU'EST-CE QUI FAIT RECULER LA RELIGION DANS LE MONDE?




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Plusieurs autres hypothèses peuvent expliquer la tendance croissante à la sécularisation de la plupart des sociétés.
Une récente enquête du Pew Resarch Center s’intéresse à l’évolution de la religiosité dans le monde en privilégiant les évolutions survenues entre les générations nouvelles (moins de 40 ans) et les générations plus anciennes. Ici, les comparaisons peuvent se faire pays par pays ou de continent à continent mais sans qu’il soit possible de connaître les affiliations religieuses précises des individus.
Le fort mouvement de sécularisation observé en Europe occidentale (voir le premier volet de cet article) est en réalité général dans l’ensemble de l’Europe, même s’il est moins accentué en Europe orientale.
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C’est en Europe, où la religion chrétienne est largement dominante, que ce mouvement est le plus net avec l’Amérique du nord, également chrétienne. La tendance est la même en Australie, très différente de la région Asie-Pacifique en général. En particulier, c’est en Europe que l’écart entre les personnes qui se revendiquent d’une religion et celles qui estiment que la religion est très importante dans leur vie personnelle est le plus grand, et c’est en Europe, de même qu’en Australie, au Canada et aux États-Unis que la proportion d’irréligieux est la plus grande.
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La baisse de la religiosité, une tendance notable

La situation des États-Unis par rapport aux autres pays occidentaux développés est demeurée longtemps particulière, la religiosité y étant très grande. Mais l’arrivée des nouvelles générations est en train de réduire cette originalité. Ainsi, l’évolution des plus aux moins de 40 ans est spectaculaire. La proportion de personnes ayant une affiliation religieuse est passée de 83% à 66% entre ces deux sous-populations et celle des personnes pour lesquelles la religion occupe une très grande place dans leur vie personnelle de 60% à 43%.
Au vu de ces chiffres il serait tentant de tirer la conclusion que la religion chrétienne est beaucoup plus menacée par la tendance à la sécularisation que la religion musulmane du fait d’une fragilité particulière qui serait due à ses caractéristiques propres, d’autant qu’en Afrique du nord et au Moyen-Orient, où l’islam est largement dominant, une telle tendance est inexistante du point de vue de l’affiliation religieuse et faible du point de vue de l’importance de la religion ressentie dans la vie personnelle.
Une telle hypothèse, pour séduisante qu’elle puisse paraître, est cependant contredite par les faits. Certaines sociétés fortement chrétiennes n’ont pas connu un tel mouvement aussi puissant de sécularisation, notamment en Amérique latine. En Afrique sub-saharienne, qu’il s’agisse de sociétés à dominante chrétienne ou musulmane, un tel mouvement ne s’est pas produit. Au Moyen-Orient et en Afrique du nord, en revanche, où les sociétés sont musulmanes, un tel mouvement, s’il est faible est néanmoins perceptible, notamment en Algérie, en Jordanie, en Égypte et même en Iran. La colonne de droite du tableau montre que, quelle que soit la proportion, plus ou moins élevée, de personnes qui accordent une grande importance à la religion dans leur vie personnelle, mise à part l’Afrique subsaharienne, la baisse de la religiosité est une tendance qui apparaît dans toutes les régions, quelle que soit la religion dominante, par le phénomène de remplacement des générations.

Plus le PIB par habitant est élevé, moins on prie quotidiennement

Plusieurs autres hypothèses peuvent alors être avancées pour expliquer cette tendance croissante à la sécularisation de la plupart des sociétés. La plus féconde nous est fournie par les données de l’enquête: les progrès de la sécularisation dans les différentes sociétés sont étroitement liés à l’ampleur des évolutions économiques, démographiques et sociales que ces sociétés connaissent et ont connu. L’enquête utilise cinq variables pour mesurer ces relations, pays par pays: la dynamique démographique, l’espérance de vie, le nombre moyen d’années d’études des habitants, la richesse par habitant et l’importance des inégalités.
Au Nigeria où l’espérance de vie est de 50 ans, la fréquence de l’assistance à l’office de 90% tandis qu’aux Pays-Bas où l’espérance de vie est de 83 ans, elle est seulement de 10%.
De manière générale, ces cinq variables sont étroitement corrélées avec les variables religieuses utilisées. Donnons quelques exemples. Les habitants d’un pays estiment d’autant plus souvent que la religion est très importante dans leur vie personnelle que la population du pays est en augmentation rapide. Ainsi tandis qu’au Niger où la population devrait plus que quadrupler entre 2015 et 2060, 86% des habitants estiment que la religion est très importante pour eux, au Danemark, où le taux de remplacement de la population est à peine atteint, cette proportion est de moins de 10%. De même, s’agissant de taux d’inégalité (indice entre 0 et 1), alors que la Zambie a un taux d’inégalité de 0,6 et la Finlande un taux de 0,2, les Zambiens sont 90% à estimer que la religion est très importante dans leur vie ce qui n’est le cas que de 10% des Finlandais.
Si l’on utilise comme variable la fréquence de l’assistance à l’office religieux, cette fréquence est inversement proportionnelle à l’espérance de vie dans le pays considéré. Ainsi, par exemple, au Nigeria où l’espérance de vie est de 50 ans, la fréquence de l’assistance à l’office de 90% tandis qu’aux Pays-Bas où l’espérance de vie est de 83 ans, elle est seulement de 10%. De même, cette fréquence est inversement proportionnelle au nombre d’années moyen de fréquentation de l’enseignement scolaire. Tandis qu’en Estonie, cette durée est de 13 années et la fréquence de l’assistance à l’office de 3%, ces proportions sont respectivement d’une année et de 93% au Niger.
Si, enfin, l’on utilise l’indicateur économique du PIB par habitant ajusté par parité de pouvoir d’achat et l’indicateur religieux de prière quotidienne, la fréquence de la prière quotidienne est inversement proportionnelle à la richesse par habitant. Ainsi, tandis que le PIB PPA en Norvège est de 70.000 dollars et la fréquence de la prière quotidienne de 18%, en Afghanistan, il est de 4.000 dollars et la fréquence de la prière de 98%.

Les religions, des phénomènes sociaux

Ces données nous conduisent à penser que ne sont pas d’abord les spécificités et particularités de la religion chrétienne par rapport à la religion musulmane ou à d’autres religions qui ont produit directement –car une influence indirecte peut être recherchée– le mouvement de sécularisation qui a, en premier lieu, affecté les sociétés chrétiennes, mais l’état social et économique des sociétés concernées et leur évolution. Il se trouve que le développement économique et industriel des sociétés chrétiennes a été plus précoce et plus rapide que celui des sociétés musulmanes. Ce développement, et la manière dont il s’est effectué politiquement et socialement, ont créé les conditions philosophiques et matérielles qui ont été les moteurs du processus d’individualisation des sociétés.
Comparer les sociétés chrétiennes aux sociétés musulmanes aujourd’hui ne peut pas seulement consister à comparer l’état des deux religions mais aussi celui des sociétés dans lesquelles elles sont enracinées.
Si les sociétés occidentales ont entamé avant les autres le mouvement de sécularisation, c’est d’abord parce qu’elles sont devenues avant les autres des «sociétés des individus», pour reprendre le concept de Norbert Elias. Dans ces sociétés, le contrôle social des Églises chrétiennes, relativement facile et durable à exercer lorsque ces sociétés étaient holistes, la religion constituant alors un élément fondamental de leur homogénéité et de leur identité, s’est affaibli au fur et à mesure que les individus ont acquis une autonomie croissante en leur sein. S’est alors développée une tendance à l’irréligion, mais aussi, comme nous l’avons vu dans le précédent article, un affaiblissement notable de la religiosité chez les individus qui continuent de revendiquer leur appartenance à la religion chrétienne. Cette tendance à l’individualisation les a conduits, de manière croissante, à prendre leurs distances avec les Églises et les dogmes religieux, participant ainsi à la sécularisation de la société. Du coup, dans ces sociétés, il n’est plus aisé d’opposer de manière nette les chrétiens dans leur ensemble aux irréligieux.
Comparer les sociétés chrétiennes aux sociétés musulmanes aujourd’hui ne peut donc pas seulement consister à comparer l’état des deux religions mais aussi celui des sociétés dans lesquelles elles sont enracinées. Par exemple, alors que, dans les sociétés musulmanes, la religion est considérée massivement comme très importante par les individus qui la composent (le plus souvent plus de 80%), chez les musulmans qui habitent dans des sociétés occidentales, cette proportion n’est que de 54% en France, de 66% aux États-Unis et de 69% en Israël. Les religions étant des phénomènes sociaux, leur comparaison ne peut ainsi s’effectuer, du point de vue de la sociologie, qu’en englobant dans leur analyse les sociétés elles-mêmes dans lesquelles elles sont enracinées.
Source : http://www.slate.fr/story/164051/religions-monde-chretiente-islam-juif-secularisation

LES GODILLOTS MACRONISTES METTENT LA SÉCURITÉ SOCIALE A MORT !!!!

Représentation de Pierre Laroque, directeur général de la Sécurité sociale, et du communiste Ambroise Croizat, ministre du Travail, à l’occasion des 70 ans de la Sécu. Nicolas Tavernier/REA

Modèle social. La Macronie veut supprimer la Sécu de la Constitution

Les députés LREM ont voté en commission des Lois la transformation de la « sécurité sociale » en « protection sociale ». L’objectif est de rompre avec la doctrine du « chacun cotise selon ses moyens et reçoit selon ses besoins » et de brader la solidarité publique.
Un mot, dans une Constitution, ça compte énormément. Les fondamentaux d’un pays peuvent être balayés en s’attaquant à quelques lettres. La Macronie s’y emploie : elle a décidé de supprimer toute référence à la Sécurité sociale dans la Constitution. Comme si de rien n’était, la commission des Lois a profité du chantier de la réforme constitutionnelle pour faire disparaître l’un des piliers de notre République et de notre modèle social de la loi fondamentale. L’amendement 694 en question a été adopté en catimini, dans la nuit de jeudi à vendredi. Défendu par le député Olivier Véran (LREM), il s’attaque au moindre article, phrase et alinéa de la Constitution faisant référence à la Sécurité sociale, pour remplacer le mot « sécurité » par le mot « protection ».
« Cela prépare la fin de l’universalité de la protection sociale à la française. Le gouvernement veut détruire notre système de haut niveau financé par la cotisation pour ouvrir la porte au modèle anglo-saxon. Non content de s’attaquer aux territoires et à la démocratie avec cette réforme, l’exécutif cherche à faire péter le socle de la Sécurité sociale. à la veille d’une réforme des pensions et des retraites, c’est ouvrir une boîte de Pandore pour le modèle social français », s’indigne le député Sébastien Jumel (PCF). Comme souvent, ce n’est pas comme cela que la majorité a présenté les choses. Passée maîtresse dans l’art de travestir les mots, les idées, les concepts et même les valeurs, elle a encore bluffé à tour de bras. Olivier Véran a expliqué sans rire que son amendement « vise à étendre le champ de la loi de financement de la Sécurité sociale », un peu comme on ferme des hôpitaux pour « garantir l’accès aux soins ». Le député, soutenu par le rapporteur Richard Ferrand, a même argumenté avoir « besoin de cette modification constitutionnelle pour (…) intégrer demain le risque dépendance au sein de la protection sociale ». Mais pourquoi remplacer le mot « sécurité » par « protection » ? Et ce alors même que l’actuelle rédaction de la Constitution n’interdit en rien une prise en charge de la dépendance par la Sécu ?

Le travail de sape a démarré fin 2017

Sans doute parce qu’il faut parfois modifier le nom des choses pour les détruire : le gouvernement prépare depuis des mois l’enterrement maquillé de la Sécurité sociale. Son travail de sape a démarré dès le premier projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS). Fin 2017, le budget de la Sécu était amputé de 4,2 milliards d’euros, dont 1,2 milliard rien que pour l’hôpital public déjà exsangue. « Alors même que patients, soignants et gestionnaires nous alertent sur l’état critique des services, votre budget organise une catastrophe industrielle qui aboutira à une Sécurité sociale suffisamment indigente pour que ceux qui en ont les moyens s’en détournent et que ceux qui n’ont pas le choix la subissent », dénonçait alors Adrien Quatennens (FI).
En plus de ces coupes drastiques – tant pis si l’espérance de vie en bonne santé diminue et si un Français sur deux renonces à se soigner faute de moyens –, le gouvernement avait bouleversé le mode de financement de la Sécu, supprimant les cotisations maladie et chômage, et augmentant la CSG. Soit la fin du « chacun cotise selon ses moyens et reçoit selon ses besoins », qui faisait tout le sens de la création d’Ambroise Croizat. Depuis, l’assurance-chômage a elle aussi été dénaturée. Et la réécriture constitutionnelle voulue par l’exécutif constitue « une condition indispensable à la création d’un système universel de retraite à points, distinguant les droits contributifs et les éléments de solidarité », s’alarme Catherine Perret, du bureau confédéral de la CGT. En somme, la boucle est presque bouclée. « Ça y est. Ils l’ont fait. Ils ont réussi à absorber la loi de finances de la Sécurité sociale dans la loi de finances tout court. C’est le graal de tous les dirigeants du Trésor depuis Raymond Barre. Et c’est un ancien inspecteur des finances, Macron, qui le fait. Cela montre à quel point sa politique date du giscardisme », mesure Frédéric Pierru. Le docteur en sciences politiques, sociologue et chargé de recherche au CNRS y voit un changement de paradigme : « Le but est de stabiliser la part des dépenses sociales par rapport au PIB. C’est purement budgétaire. On passe d’une logique de droits associés au travail à une logique de solidarité qui passe par l’impôt. »
Dès lors, les droits sont officiellement soumis aux aléas économiques. Plus rien n’est tenu. « Imaginons une crise qui baisse mécaniquement les recettes de l’État : les pensions diminueront automatiquement. Pour les dépenses de santé, vivra-t-on ce qu’ont vécu les Anglais il y a peu ? Des opérations ont dû y être annulées car les budgets étaient tous dépensés », prévient Frédéric Pierru, qui considère que le « privé lucratif » pourra « s’engouffrer » dans l’espace laissé. Un retour à avant 1945. Olivier Véran ne s’en émeut pas. Pour lui, les « défis sociaux et sanitaires auxquels nous sommes confrontés ne sont plus ceux de l’après-guerre ». Pourtant, comme le rappelait Fabien Roussel (PCF) lors du dernier PLFSS, « la Sécu, d’une incroyable modernité, a été mise en place dans une France en ruines. Nous sommes aujourd’hui dans une France riche. Nous avons donc les moyens de garantir la santé gratuite pour tous, à 100 % ». L’objectif du gouvernement est tout autre. Mais sa réforme constitutionnelle est encore loin d’être votée.
L’histoire de la sécurité sociale
S’il existe depuis le Moyen Âge des caisses d’assistance ou de secours mutuel, essentiellement gérées par des corporations, il a fallu attendre la fin de la Seconde Guerre mondiale, en 1945, pour voir apparaître un projet porté par Pierre Laroque, directeur général de la Sécurité sociale, et le communiste Ambroise Croizat, ministre du Travail, d’après le programme du Conseil national de la Résistance. La « Sécu » telle qu’on la connaît aujourd’hui était née : un système « visant à assurer à tous les citoyens des moyens d’existence, dans tous les cas où ils sont incapables de se les procurer par le travail », financé par les cotisations des employeurs et des salariés, et géré paritairement par les syndicats de travailleurs et les organismes patronaux.

Note de P. 

 On attend toujours un réveil, une mise au point, un regret, des citoyens de "gôôôche" qui se sont fait avoir..... La vergogne quelque part les étouffe: on ne les entend pas !!!