C'est ce que dit
avec raison Philippe Rio maire PCF de Grigny. Malgré le manque de
moyens, les quartiers populaires ont fourni un contingent de sportifs de
haut niveau (avec les immenses efforts que cela implique et qui
répugnent trop souvent aux plus favorisés) sans commune mesure avec
leur poids démographique, et chez les filles encore plus que chez les
garçons. Il ne faudra pas les oublier dans la préparation de 2024.
Sans nos banlieues dites difficiles si méprisées, le bilan des médailles
serait maigre.
Parti communiste d'Irlande : Socialisme ou Barbarie ! Capitalisme = Abîme climatique
8/10/21 1:35 PM Nulle part où aller : Le rapport de l'ONU affirme que le réchauffement climatique est proche des limites
Le rapport du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du
climat publié le lundi 9 août 2021 expose la dure réalité de ce à quoi
chacun d'entre nous doit réfléchir et, surtout, agir pour nous sauver,
nous et notre planète.
Le capitalisme a amené notre planète à ce point critique de
l'histoire de l'humanité par son impact destructeur sur l'environnement
mondial.
La poursuite des profits et l'accumulation du capital détruisent notre planète et nous conduisent vers l'abîme climatique.
Le rapport expose la dure réalité de l'accélération de l'élévation du
niveau de la mer, de la diminution des glaces et de l'aggravation des
phénomènes extrêmes tels que les vagues de chaleur, les sécheresses, les
inondations et les tempêtes.
En moins d'une décennie, les températures dépasseront le niveau de
réchauffement que les dirigeants des principales économies capitalistes
prétendaient vouloir empêcher.
Le rapport des Nations unies a qualifié la situation de "code rouge pour l'humanité".
Le rapport, qui s'appuie sur des preuves scientifiques claires,
indique clairement que c'est l'action et l'activité humaines qui causent
ces dommages catastrophiques à l'environnement mondial.
Le capitalisme est guidé par la nécessité de faire du profit et
d'accumuler du capital par tous les moyens nécessaires. La poursuite de
ce profit a entraîné le gaspillage de grandes quantités de ressources
mondiales, la production de marchandises superflues dont nous n'avons
pas besoin et que nous ne pouvons pas nous permettre, l'obsession, les
guerres de conquête et l'oppression.
Le capital existe sur la base d'une croissance permanente. C'est un
système qui, s'il ne croît pas, se contracte et s'enfonce dans la
récession.
La contradiction centrale du capitalisme est que vous ne pouvez pas
avoir une croissance permanente et une consommation sans fin de
ressources naturelles limitées.
Il a transformé nos mers, nos océans et nos rivières en égouts
toxiques. Il a dressé les gens les uns contre les autres dans une
compétition insensée pour l'accumulation de possessions et de styles de
vie inconstants.
Nous ne pouvons tout simplement pas nous permettre le capitalisme si
nous voulons que la planète et nous-mêmes survivions. Notre planète ne
peut plus se permettre le capitalisme. Nous avons atteint le point du
socialisme ou de la barbarie.
Imaginons que cette photo de femme Afghane soit celle d'une femme Cubaine....Quelle serait l'attitude des dirigeants du "monde libre" et de leur presse de chiens de garde asservis à l' arrogance de leur politique impérialiste?
A géométrie variable mais à intérêts constants… par Danielle Bleitrach
Pour connaitre un peu l’Asie centrale, le Tadjikistan en
particulier, je n’ai cessé d’affirmer que si les occidentaux se
préoccupaient le moins du monde du sort des femmes, ils auraient dû
appuyer partout l’intervention soviétique… Mais il s’agissait d’un piège
dans lequel les soviétiques ont été pris pour diverses raisons. La
condition des femmes afghanes n’est pas plus hier comme aujourd’hui
autre chose que le prétexte à des interventions “humanitaires” et la
condition des femmes n’a strictement aucune importance pour les
jocrisses de la presse française qui de temps en temps traitent du sujet
…. (note de Danielle Bleitrach)
09AOÛT 2013
Voici ce que j’écrivais en aout 2013, pour mettre en garde contre les
prétextes humanitaires par lesquels les Etats-Unis mais aussi leurs
alliés français tentent de nous faire valider des politiques beaucoup
moins respectables qu’il n’y paraît… et dont les résultats n’ont rien à
voir avec ceux invoqués pour solliciter notre compassion et notre
adhésion au bellicisme. La campagne en faveur des femmes afghanes qui a
accompagné l’intervention américaine en Afghanistan a été un modèle du
genre, il faut ne se faire aucune illusion sur les buts et les moyens de
ces campagnes où le pathos maque bien des intérêts. (note de Danielle
Bleitrach en août 2013)
Si les critères de l’intervention qui ont été avancés pour
l’Afghanistan (libération des femmes et lutte contre le terrorisme d’Al
qaida) étaient valides, les Etats-Unis et l’OTAN devraient entrer en
guerre aux côtés de Khadafi.
En ce qui concerne les femmes, notons que l’on continue à les
utiliser comme le prouve la photo du Times de cette jeune fille mutilée
pour avoir voulu échapper à son époux et à sa belle-famille qui la
battait. Photo assortie de la légende: « ce qui arriverait si nous
quittions l’Afghanistan »
Soutenir la guerre en utilisant la cause de femmes, voilà qui est
cynique, note Priyamvada Gopal, professeure à l’université de Cambridge,
dans le Guardian britannique. Elle rappelle que cette technique a
longtemps été dénoncée par les féministes et que la une de Times procède
de ce même « cynisme ». Elle ajoute :
« Les documents de WikiLeaks révèlent que la CIA utilise la
souffrance des femmes afghanes pour se rallier le soutien de l’opinion. »
La photo n’illustre pas un cas de crime contre cette femme du temps
des talibans, mais une histoire atroce qui a lieu aujourd’hui dans un
pays occupé par l’OTAN, où l’on ferme les yeux non seulement sur la
culture du pavot, l’oppression des femmes et même le viol des jeunes
garçons. Tout cela faisant partie des mœurs sur lesquelles les troupes
d’occupation sont invitées à ne pas trop s’interroger.
Il n’empêche « la femme afghane » et ce qu’elle deviendrait « sans
nous » est encore utilisé pour le maintien des troupes d’occupation.
ET dans le cas de Khadafi, la question des femmes, de leur
émancipation, de ce que leur réserve le départ du guide n’est jamais
posée, ni par la CIA, ni par nos médias…
Quant à l’influence réelle ou supposée d’Al Qaida cela ne les
inquiète pas plus. Encore plus étonnant aucun de nos farouches partisans
de la laïcité ne s’émeut d’ouïr, comme hier soir sur Arte, les
libérateurs dénonçant Khadafi l’athée…. Ou agitant un drapeau
monarchiste.
A l’époque de l’intervention en Afghanistan, et pas plus qu’
aujourd’hui le sort des peuples, leur souhait majoritaire ne préoccupait
ceux qui intervenaient. Et les millions de morts irakiens n’
intéressent pas les dirigeants impérialistes des pays occidentaux, pas
plus que les enfants assassinés en Afghanistan, la corruption, le drame
pour les populations.
La guerre pour ces fripouilles au masque humanitaire n’était plus «
légale » un acquis historique du droit international, elle a régressé
vers la guerre « juste », et de ce viol du droit vers l’oxymore du «
devoir d’ingérence ». Un formidable retour en arrière depuis Kant et les
Lumières nous sommes revenus aux croisades… avec en prime le bourrage
de crânes médiatique… Avec en prime, le fait que la France, pays des
droits de l’homme n’a plus aucun pouvoir sur les expéditions guerrières
qui se font en son nom. Entre son adhésion à l’Otan et le fait qu’il n’y
a plus la nécessité de voter l’entrée en guerre.
Quant à la démocratie, les mêmes, désormais débarrassés de tout
contrôle démocratique de leur propre peuple, ne se préoccupent pas plus
hier qu’aujourd’hui de la vertu des hommes politiques de paille qu’ils
prétendent mettre au pouvoir, ils croient simplement qu’un changement de
cage réjouit l’oiseau…. Et tant que l’oiseau ne piaille pas même si on
l’attache et le torture, ils ignorent les méfaits de leurs protégés
réservant leur indignation à ceux qui tentent de revendiquer leur
indépendance.
S’il y a une leçon à tirer des mouvements actuels, c’est bien que les
peuples savent trouver le chemin de la rébellion et je partage
pleinement le cri de Robespierre: « Mort au tyran », mais pour mieux
l’assortir de son affirmation: »nul n’aime les missionnaires casqués et
bottés ». L’essentiel étant ce qui est pour lui fondamental : « le
peuple doit être notre boussole »…
Le missionnaire pleurniche sur le peuple et le considère comme un
grand enfant que l’on confie aux soudards, aux mercenaires et aux
sociétés pétrolières et au complexe industrialo-militaire, tout en
portant comme un ostensoir ou un sac de riz « le droit d’ingérence ».
Mais parce que le peuple a parlé et continue à s’exprimer au Moyen
Orient, il y a des « concepts » qui sont en train de prendre un sacré
coup de vieux, le péril islamiste confondant les peuples musulmans
opprimés et les bandes armées de nos chers alliés, le choc des
civilisations, sans parler de « la fin de l’histoire », alors
réjouissons-nous si nos laïques impénitents traquant le voile et le
musulman criminel commencent à s’intéresser enfin au sort des peuples et
s’aperçoivent que tous ont les mêmes ennemis.
Et alors l’intervention humanitaire apparaîtra pour ce qu’elle est un
discours hypocrite à géométrie variable, où seuls les intérêts sont
constants.
Danielle Bleitrach
aujourd’hui certains font appel aux mêmes ressorts…
Alors même qu’ils n’ont pas daigné consacrer la place que ce crime
aurait mérité au récent attentat en plein Paris contre l’ambassade de
Cuba,attentat financé et provoqué par les Etats-Unis…
Aujourd’hui, c’est la journée de dénonciation des crimes américains
dans le monde, la cause des femmes ne peut pas être abstraite de la
dénonciation de ces crimes …. guerres, blocus et invasions criminelles
se conjuguent aussi et d’abord au féminin…
En cette nouvelle année de commémoration de la Journée internationale
des crimes américains contre l’humanité, qui coïncide avec les brutales
coercitions que Washington perpètre contre de multiples pays – Cuba,
Venezuela, Yémen, Nicaragua, Soudan du Sud, Iran et tant d’autres -, Il
devient indispensable de recourir non seulement à la mémoire, mais aussi
à la compréhension historique du Golem génocidaire des dimensions
dantesques dans lesquelles a dérivé la démocratie américaine.
Aucune puissance ne peut s’arroger le droit d’intervenir et encore
moins soumise à la faim et à la pénurie dans une société de la
terre.Identifier ceux qui imposent ces fléaux pour l’humanité : guerre,
pauvreté et torture, est un devoir éthique incontournable qui nous
oblige à prendre position dans le monde.
L’omission est aussi un exercice génocidaire et nous souille les mains de sang.
(°) Le commentaire sous la photo de cette femme Afghane mutilée par les talibans dans l'indifférence si ce n'est la complicité des dirigeants occidentaux qui choisirent en leur temps les talibans contre l'intervention libératrice des soviétiques est de Pedrito
Le peuple Afghan sous le joug des talibans peut dire merci à l'OTAN, ce jouet meurtrier de l'impérialisme US