samedi 11 août 2018

LA RÉPUBLIQUE DES COPAINS ....A SUIVRE.....

11 Août 2018
Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

La république des copains ou Oh mon bateau oh oh oh (air bien connu)




Cette fois, rien à voir avec l'affaire Macron-Benalla. Mais c'est Alexandre Kolher, secrétaire général de notre ex-banquier d'affaires commis à l'Elysée pour gérer loyalement les affaires du capitalisme, qui serait en cause. Selon Médiapart, le secrétaire général du palais, le numéro 2 après Macron, s'embourberait dans le conflit d'intérêts.
Le haut fonctionnaire qu'il était a sciemment caché ses liens avec l'armateur MSC lorsqu'il travaillait pour l'Etat, tout en veillant aux intérêts de l'entreprise de navigation, qu'il a ensuite rejoint comme directeur financier.
A partir de 2010, il a siégé, en tant que représentant de l'Etat, dans les conseils des chantiers navals de Saint-Nazaire et du port du Havre, alors qu'un des principaux clients de ces établissements, l'armateur Mediterranean Shipping Company (MSC) est fondé et dirigé par des membres de sa famille.
Médiapart révèle qu'au sein de ces conseils, bien que tenu de "se déporter" des dossiers liés à MSC, Alexis Kohler a pris la parole et même voté des contrats favorables à l'armateur italo-suisse. Oui, italo-suisse, comme quoi aussi le capitalisme n'a pas de frontières ni de nationalité.
Le Parquet national financier a ouvert une enquête, et l'association Anticor à porter plainte pour "prise illégale d'intérêt", "trafic d'influence" et "corruption passive". Des perquisitions ont été menées dans ce cadre à Bercy, le 6 juin dernier. Mais va-ton créer une commission d'enquête parlementaire dirigée par madame la présidente de la commission des lois à l'Assemblée nationale, députée macroniste si vous ne le saviez pas? Oh mon bateau oh oh oh...
Bon, la suite de la république des copains au prochain numéro.

L'ESPAGNE RÉPUBLICAINE AU CŒUR


Publié par El Diablo

AOÛT 1936 : Léon BLUM signe un pacte de NON-INTERVENTION, alors que le fascisme attaque L'ESPAGNE de Front populaire
Le 18 juillet 1936, un coup d'état militaire factieux, avec le soutien de l'Eglise et de la droite, s'attaque à la République d'Espagne élu légalement par les urnes en février 1936. En août 1936, en France, Léon Blum, dirigeant socialiste et chef du gouvernement de Front populaire (composé uniquement de socialistes et de radicaux), signe un pacte de non-intervention avec la Grande-Bretagne dans la guerre civile qui s'ouvre dans la patrie- soeur. L'allemagne hitlérienne et l'Italie fasciste ont les coudées franches pour soutenir les fascistes espagnols du général Franco.
Le 18 juin 1936, une insurrection militaire partie du Maroc espagnol marque les débuts de la guerre civile. Dès le départ, les républicains se trouvent dans une situation particulièrement délicate, la majorité de l'armée ralliant le camp factieux. Dès le 20 juillet, José Giral, président du Conseil espagnol, adresse un télégramme à  Léon Blum lui demandant l'envoi d'armes et d'avions. L'ambassadeur espagnol à Paris précise la nature des armements demandés : 20 bombardiers, 8 mitrailleuses, 8 canons, 250 000 balles de mitrailleuses, 4 millions de cartouches et 20 000 bombes.  Léon Blum accepte de satisfaire les demandes espagnoles.
En quelques semaines cependant, Blum révise sa position et revient sur son accord initial. Trois facteurs poussent à ce revirement. L'annonce de l'aide française au gouvernement républicain espagnol entraîne une violente campagne de presse des journaux de droite contre Léon Blum et le Front populaire. Le Parti radical, membre du gouvernement, est opposé à la guerre. Enfin, la Grande-Bretagne, après les accords de Munich, continue de faire plaisir à Hitler et n'a guère de sympathie pour la République espagnole.
Léon Blum abdique et déclare la non-intervention de la France en août 1936. Les fonds de la République d'Espagne restent bloqués en France et la patrie des droits de l'homme renie tous ses traités commerciaux et militaires avec sa voisine républicaine. Des Brigades internationales se lèvent pour défendre la République espagnole.
Mais le gouvernement espagnol, dirigé par le socialiste Juan Negrin, estime alors prioritaire le rétablissement de bons rapports avec la France et le Royaume-Uni afin d'obtenir la levée de l'embargo sur les armes et le renvoi des troupes étrangères qui soutiennent les factieux. Pour cela, il se soumet à la décision de la Société des nations et dissout les Brigades internationales le 21 septembre 1938.
Or, les soldats allemands et italiens demeurent en Espagne aux côtés du général Franco.
Le 1er avril 1939, celui-ci devient le dictateur de l'Espagne. Il prend le titre de Caudillo, duce en Itaien, führer en allemand. La France reconnait le régime fasciste et nomme le maréchal Pétain comme ambassadeur en Espagne. Lui deviendra Chef de l'Etat Français après son coup d'état en juillet 1940.
(+) Titre de Pedrito