L'état islamique serait-il en train de perdre sa capitale Rakka?
ça se confirme… Toujours de source russe… (note de Danielle Bleitrach)
Exécution de civils à Rakka Dans la nuit de samedi à dimanche, les habitants de Rakka, ville considérée comme la capitale de Daesh, se sont soulevés contre l’occupant, ont hissé des drapeaux syriens dans 5 quartiers de la villes. En résultat de quoi, 200 membres du groupe extrémiste sont passés du côté de la population. Est-ce la fin du projet « état islamique »?
Le projet « état islamique » prend sérieusement l’eau. Dans l’ensemble, le cessez-le-feu, malgré les provocations de la Turquie, est respecté. La Russie organise l’aide humanitaire et des négociations avec les différents groupes d’opposition.
Mais ce qui peut réellement être décisif, c’est l’élan populaire soulevé par le processus. Ainsi, dans le ville de Rakka, désignée comme sa capitale par le groupe état islamique, la population s’est soulevée contre les occupants.
Dans la nuit de samedi, la population de la ville s’est soulevée et a fait reculer les extrémistes dans plusieurs quartiers de la ville. Des drapeaux syriens, en soutien à l’armée régulière, ont été hissés dans Rakka. 200 membres du groupe islamiste sont passés du côté de la population. La situation est à ce point instable pour l’état islamique, qu’ils furent obligé d’instaurer des check point à l’entrée de la ville.
Encore un signe de l’affaiblissement réel de la structure extrémiste. Surtout lorsque les désertions s’accélèrent, comme à Deir Ezzor. Est-ce pour cela que les Etats Unis commencent à construire deux bases aériennes, une à la frontière irakienne et l’autre à la frontière avec la Turquie. Officiellement, il s’agit de ravitailler les kurdes en armements.
D’un point de vue stratégique, il s’agit surtout d’une réorientation de la politique américaine dans la région. L’essentiel pour les Etats Unis, ce sont … les intérêts des Etats Unis. Pas la lutte contre le terrorisme. Pas l’amitié américano-turque. Ou autres. Sauf lorsque cela entre dans le cadre de l’intérêt américain pour garder – ou reprendre – prise dans la région. L’intervention russe et la gestion de la sortie de crise place la Russie sur le devant de la scène. Il leur fallait réagir face à l’échec du projet état islamique