dimanche 6 mai 2012

SARKOZY OUT ! VIVE LA RÉPUBLIQUE !


OUF!
SARKOZY SE CASSE  ENFIN! MAIS QU'EN SERA-T-IL DES PROMESSES SOCIALISTES?

"IL" avait gueulé, sans aucun respect pour sa fonction : » CASS. TOI POV CON !! »

ET c’est LUI qui se casse.

Du vent ! Du balai ! De l’air ! OUF : on étouffait sous le règne du clan sarkoziste des milliardaires, Voilà qu’on se prend enfin à respirer, à espérer. Le clan Sarko de la politique et des affaires aura fait des ravages, dont il faudra encore attendre pas mal de temps pour mesurer l’étendue. Mais l’agité à talonnettes récolte enfin, - et quoi de plus juste?- le fruit d’une politique au service exclusif des milliardaires - avec les subprimes, les parachutes dorés, les stock-options,- et les actionnaires chéris du système, alors que les promesses sur la baisse du chômage, la fin des sans abris, le travailler plus pour gagner plus, et tant d’autres foutaises politiciennes savamment entretenues, n’auront en définitive apporté que des désillusions. Ravages économiques, mais aussi ravages humains. Jusqu’au sein même des familles , où le dangereux démagogue aura réussi à dresser les uns contre les autres les différentes catégories de salariés et de travailleurs, alors que la solidarité et le respect mutuels doivent seuls régir les rapports de nos sociétés modernes.

C’est la fin d’un cauchemar pour des millions de citoyens écoeurés par les dérives auxquelles nous avaient habitués Sarkozy et ses medias aux ordres. Même si d’autres épreuves se préparent, et non des moindres. «  Le changement c’est maintenant », promettaient les affiches de son challenger. Mais nous ne rêvons pas. Si changement il y a, il ne s’obtiendra que par les luttes, les Français n’en sont pas encore là. Mais savourons au moins l’instant présent : le fiasco du quinquennat qui s’achève dans la liesse d’un peuple qui ne va pas bouder sa joie d’avoir fait œuvre salutaire, peuple qui vit de son travail, ne pouvait aboutir que sur ce résultat : çà suffit !. La caricature de président, un automate psychopathe en gesticulation permanente qui nous a été imposée depuis près de deux décennies, d’abord ministre puis président des riches ;, ne se plaisait que devant les micros et caméras dociles, au point qu’il lui fallait une nuée de reporters – la plupart, des lèche-cul, notamment ceux triés sur le volet pour les plateaux télé - pour accompagner chacun de ses pas, commenter chacune de ses paroles, comme dans les innombrables déplacements qui faisaient penser au faste déployé pour plusieurs monarques réunis. Il n’est pas sur que le roi des Belges, celui d’Espagne, et la reine d’Angleterre , ont mobilisé à eux trois autant de monde et de fric.

Paraître, occuper l’image, et la mémoire individuelle et collective, Sarkozy, Sarkozy, ce nom de prince maggiar, partout, et toujours, ce nom répété chez nous, dans nos foyers, par médias interposés, des millions et des millions de fois, radios, télés, journaux, cela ne pouvait déboucher que sur l’overdose, pour tout être normalement constitué et ne peut que provoquer trop plein, saturation, de mensonges et de tromperie, de plagiats, puis révolte, résistance, jusqu’au dégoût. Le dégoût. Voilà ce qu’a provoqué Sarkozy. Le dégoût ! Profond ! Viscéral ! Contre lui et ses amis de la caste des grosses fortunes qui font le malheur des gens modestes. Alors que Chirac avait réussi ce tour de force de faire voter pour lui 80% des Français au terme de son septennat, le rejet provoqué par le seul nom de Sarko ne lui aurait jamais permis une telle chimère. Quelle différence, entre Sarko et le Pen ? Le premier a pris au second des électeurs frontistes, qui sont revenus aujjourd’hui pour la plupart au bercail sarkozien.

Enfin, l’intrus a été démasqué, et viré ,et aujourd’hui s’ouvre une nouvelle page de l’histoire, que nous espérons, que nous voulons, plus belle. Mais combien de nos concitoyens mesurent par quel personnage ils ont été manipulés ? Un type qui a menti dès le début de sa campagne, d’abord sur de prétendus diplômes, dont chacun se fiche, d’ailleurs, mais qu’il n’a jamais obtenus, sur ses promesse, qui n’engageaient que celles et ceux qui les ont crues, toujours envolées, sur sle bilan de son mandat, qu’il a soigneusement évacué, préférant là encore mentir sur les intentions de ses concurrents, sur les plages horaires des piscines, sur la viande halal, comme si ces arguties pouvaient constituer un programme sérieux. Ont circulé sur la toile des mensonges mille fois répétés, pour qu’ils deviennent vérité , tels celui de la piscine de Lille....Même démentis, par les uns et les autres, Sarko, NKM, et les autres, les répétaient encore. Belle campagne, au ras des pâquerettes....
L’apothéose, pour moi, c’est lorsque ce type, qui n’a JAMAIS travaillé, politicien appointé depuis sa prime jeunesse comme secrétaire des jeunes RPR, qui n’a depuis vécu que de la politique, - maire, cons. Gal, ministre, s’est permis de pérorer sur le « VRAI TRAVAIL », a voulu donner des leçons à des dizaines de millions de Français qui, EUX, ont toujours vécu et ne vivent que de leur seul travail, souvent salarié, quand ils ont la chance d’en avoir. Car il n’est pas de vraie liberté sans travail. Membre de la famille des grands patrons les plus fortunés, c’est ainsi qu’ils sont nombreux et sans complexe à se considérer entre eux, une « famille » , des parvenus et des enrichis, qui ne vivent, eux, que de la « valeur travail » pompée sur les salariés qui les enrichissent, ce petit monsieur a fait preuve d’un culot sans égal, en prétendant en plus de cela, vouloir «  moraliser » la finance !! Incroyable. Il faut s’appeler Sarkozy et nous prendre vraiment pour des cons ! Mais c’est vrai que beaucoup de salariés ne se sont pas sentis concernés par cette nouvelle forfaiture. Ont continué de lui apporter leurs suffrages, dans la crainte de l’inconnu . Pourquoi? Qu'est-ce qui fait que certains acceptent tout comme inéluctable, fatalement, alors que d'autres se rebellent face à toutes les impostures?
Pourtant, c’est bien le clan Sarko qui a démantelé le secteur public, avec les gouvernements RPR ou UMP successifs, démantèlement continué d’ailleurs par les socialistes, DSK, Arthuis.... A la tête des nouvelles sociétés privatisées par Chirac, ils ont installé leurs amis qui ont ainsi bâti des fortunes sur le socle le plus rentable des services publics. Les salariés sont toujours priés de travailler plus, les heures sup. plus attrayantes que de bons salaires pour 35 heures attirent des salariés plus individualistes ou opportunistes, et la solidarité entre salariés a fait ainsi place à la concurrence.

 C'est enfin le clan Sarko qui n’a pas eu peur, ni hier, ni aujourd’hui, de se couvrir de ridicule. C’est F. Lagarde aux finances, qui affirmait déjà en 2008 que « LA CRISE EST DERRIÈRE NOUS »(!!!), celle qui a remplacé DSK à N.Y.(!!) et c’est Proglio qui proposait, juste avant la catastrophe de FUKUSHIMA, , d’abandonner la stratégie d’un nucléaire « PLUS SÛR, MAIS PLUS CHER, AU PROFIT D’UNE VERSION LOW-COST  -A BAS COÛT-»(!!!)

Ni lui, ni les siens, n’ont été, ni ne sont, ni ne seront capables de tirer les leçons des échecs passés. Leurs amis banquiers sont restés et restent sourds aux tsunamis sociaux qu’ils finiront par provoquer. Aucun n’a reconnu ses torts, aucun ne s’est suicidé, comme les salariés des télécomms, abandonnés et trahis par leurs dirigeants. Le système « libéral » leur semble infaillible, alors que les effets de la crise commencent à peine à se faire sentir. Pour lui, comme pour eux, c’est la faute aux « autres » :d’abord, à la crise, ( pourtant, en 2007, ils auraient dû la voir venir), c'est la faute à la mondialisation, la faute aux syndicats, bien sûr, à l’opposition, sclérosée, comme toujours, - les opposants au capitalisme criminel sont TOUJOURS sclérosés-,  alors que EUX, sont réalistes, modernes, bref, la crise qui frappe toujours  les plus pauvres, c’est surtout pas la faute des responsables politiques à l’oeuvre depuis 30 ans.
Cherchez l’erreur.*

Il s’en va.    Il se casse! Avec sa gouaille inimitable, Dominique Grange a chanté : « Dégage ! Dégage ! Dégage ! » Il s’en va, enfin. Il dégage. Pas d’autre mot pour un type qui a tant méprisé le peuple du vrai travail. Même si attendre et voir ne suffira pas, car il faudra lutter et retrousser ses manches, s’unir et rester solidaires, pour imposer le changement promis....et nécessaire. Un type à oublier. Comme tous les despotes, locaux, régionaux, nationaux, ou d'ailleurs. Et il n'en manque pas!!

Mais ce soir, j’ai du baume au cœur. Sans illusion, certes ! Mais une étape est bouclée A voir ce que nous ferons demain, pour que cette victoire sur le fric et le monde friqué ne nous soit pas volée. Demain déjà, ne sera plus pareil. Et çà, c'est déjà beaucoup.
Je pense  à mes amis qui ne partagent pas mon optimisme, à ceux qui n’ont pas fait mon choix. L’un de nous s’est – il trompé ? Qui sait ? Ils doivent être tristes, sûrement, même, mais je suis et serai, et nous serons très nombreux, sans doute, au « parti du vrai travail », toujours,  nous serons  AVEC EUX. 
Car nous sommes différents, mais égaux et humains.
Vive la République !