vendredi 6 juillet 2018

RUFFIN : UN DÉPUTÉ QUI BOUGE.......


Voir le discours du Havre
Après notre proposition de loi sur le financement de la psychiatrie (refusée), en décembre, après la grève de la faim mettant en danger les soignants de l'hôpital du Rouvray, à Rouen (consultez notre question à la Ministre), j'étais en déplacement à l'hôpital Pierre Janet, au Havre, pour rencontrer les grévistes "perchés" et visiter l'établissement.
Cette visite, je n'aurais pas dû la faire, trimballant journaux, radios et caméras entre les couloirs, d'un pavillon à un autre. C'est la directrice de l'ARS qui aurait dû être à ma place. Avec la ministre de la Santé, Agnès Buzyn. Et son Premier ministre, ancien maire du Havre, Edouard Philippe. Qu'ils voient comme j'ai vu. Comme France 3 a vu. Comme Ouest-France a vu. Comme l'AFP a vu.
Des chambres prévues pour deux accueillant trois patients. Des lits dans les salles de télévision. Dans les couloirs. Des vêtements entassés dans les salles de soin, par manque d'armoires. Des patients qui ne trouvent plus de place après leur sortie du weekend. L'absence d'activités sportives, culturelles, de loisirs, même au sein de l'établissement.
Et encore, il leur aurait manqué ce qui est invisible : la fin des activités de musique, d’art, de cuisine. Les 40 médecins qui manquent. Les infirmiers et infirmières en sous-effectifs, qui courent entre l'ouverture des portes, les repas, l'assistance. Qui, bien obligés, remédient à l'urgence par la chimie : et la psychiatrie, thérapie par la parole, devient une affaire cachetons. Quand ce ne sont pas eux-mêmes qui les prennent, pour tenir.
Ces décisions, prises à des centaines, des milliers de kilomètres de là, les dirigeants économiques ne les voient pas. Voilà notre défi : leur mettre le nez dedans. Qu'ils se rendent compte de la maltraitance budgétaire qu'ils infligent.
Leur mettre le nez dans le caca
On ne cesse de le dire : il nous faut une autre politique de santé pour les malades psychiatriques. Mais l'urgence, d'abord : nos hôpitaux psychiatriques subissent depuis 10 ans le gel de leur budget. Comment penser à la réinsertion des plus fragiles de notre société quand on ne peut même pas prendre en charge le moment de la crise ? 
Madame Buzyn, Monsieur Philippe aurait pu voir, apprendre tout ça. S'ils étaient venus à Pinel à Amiens. Au Rouvray à côté de Rouen. A Janet, au Havre. Mais ils ne sont pas venus. Ils n'ont pas vu. Par lâcheté.
Cédric Herrou et les civilisés des Alpilles
imposent un Waterloo
à Manu El Monarc
Une baffe dans la tronche de l'axe brun

Le "délit de solidarité" censuré par le Conseil constitutionnel au nom du "principe de fraternité"

Une victoire pour Cédric Herrou, l'agriculteur devenu le symbole de l'aide aux migrants à la frontière franco-italienne.

Collomb, Ciotti, Wauquiez Morano &C° toutes leurs camarillas rass'istes et autres sont hors la loi !

« la liberté d’aider autrui, dans un but humanitaire, sans considération de la régularité de son séjour sur le territoire national ». est un droit constitutionnel.

Le Conseil constitutionnel a censuré le principe du "délit de solidarité" en décrétant ce vendredi 6 juillet qu'une aide désintéressée au "séjour irrégulier" ne saurait être passible de poursuites au nom du "principe de fraternité". En conséquence, les Sages ont abrogé des dispositions du Code de l'entrée et du séjour des étrangers, donnant raison aux associations qui dénonçaient une législation migratoire confondant aide humanitaire et passeurs.
"En réprimant toute aide apportée à la circulation de l'étranger en situation irrégulière", le Conseil constitutionnel estime que le législateur n'a pas respecté l'équilibre entre "principe de fraternité" et "sauvegarde de l'ordre public". Il censure donc partiellement l'article L 622-4, sortant du champ des poursuites toute aide humanitaire au "séjour" comme à la "circulation" des migrants. En revanche, "l'aide à l'entrée irrégulière" reste sanctionnée.
Concernant les conditions d'immunité listées dans ce même article, le Conseil constitutionnel émet une "réserve d'interprétation", c'est-à-dire qu'il précise le sens que l'on doit donner au texte: ainsi, l'immunité devrait s'appliquer aux situations énumérées (conseils juridiques, soins médicaux...) mais aussi "à tout autre acte d'aide apporté dans un but humanitaire".
Blog de Canaille Lerouge