samedi 9 mars 2013

LE 8 MARS, C'ÉTAIT HIER....

......C'ÉTAIT LA JOURNÉE DE LA FEMME....
 
 
Et les "animateurs" bouffons télé - Nagui, Sabathier, et Cie-  se sont surpassés, non  pas pour rendre hommage au combat des femmes, des militantes qui ont payé très cher leur courageux engagement pour conquérir les droits dont bénéficient les générations actuelles, mais pour faire de l'audience, afin de justifier leurs mirobolants salaires, en distribuant bises et bouquets au terme de jeux pour la plupart débiles, dont le niveau culturel se mesure à la connaissance des émissions télé et des noms des présentateurs  actuels et passés.
Du combat des suffragettes à la difficile ou impossible parité actuelle, pas un mot! 
 
Pourtant: pourquoi ne pas apprendre aux  filles et aux femmes jeunes d'aujourd'hui qui vivent sereinement et sans se poser de question leur émancipation, ce qu'elles doivent à des femmes, des héroïnes des siècles passés qui se sont sacrifiées, afin que nous tous aujourd'hui nous profitions de leurs combats victorieux contre l'obscurantisme féodal et religieux?
 
La première des suffragettes française, Hubertine AUCLERT, pensait que le droit de vote devait être le préalable nécessaire à toute évolution pour les femmes. Qui le sait, aujourd'hui, et qui s'en soucie?   Les féministes françaises ne disposaient d'aucun droit d'agir, pour revendiquer l'égalité citoyenne entre les hommes et les femmes. Par exemple, pour posséder seulement une pièce d'identité, il leur fallait requérir l'autorisation de leur mari. 
 
Puis les femmes se regroupent petit à petit au sein d'un Conseil National des femmes françaises, et se fixent comme but de  fonder un parti de femmes pour participer aux débats et réflexions politiques, économiques, et sociales. Progressivement, leurs combats leur permettent de conquérir des droits essentiels nouveaux, sur fond de démocratisation et laïcisation de la nation.
 
La création du Conseil National des Femmes Françaises, est ensuite à l'origine de grands rassemblements, précurseurs des états généraux du féminisme. Le droit de vote des femmes en  est la principale revendication
C'était sans compter sur le retour en force du cléricalisme, qui s'y oppose résolument et violemment, profitant du flottement de l'entre deux guerres, malgré que progresse le désir vers l'égalité civique.  Et c'est enfin l'ordonnance du 21 Avril 1944 qui "ACCORDE" la citoyenneté aux femme, ce qui permet à ces dernières de s'investir dans une immense tache d'éducation civique et politique du sexe dit faible. Mais les droits civiques "accordés" plus tard n'ont pas mis pour cela un terme aux interdits, comme celui de l'exercice et du partage du pouvoir: des progrès immenses sont survenus, mais des discriminations subsistent. 
 
Effacées ou mises sous boisseau de la démagogie quotidiennement, à coups d'éponge bassement flatteurs par les paltoquets et saltimbanques aux ordres des politiciens passés maitres du pouvoir des media.
 
La voiture, le téléphone portable, leur libération explosée depuis mai 68, et l'ignorance entretenue, notre mode de consommation anarchique, le gaspillage, - alors que un milliard et demi de terriens n'ont pas d'eau potable - la pollution et l'empoisonnement irréversible de notre terre mère, à quoi sert de savoir d'où nous vient  ce dont nous profitons si mal, de réfléchir à son prix....
 
....Et à ses limites?
Le 8 Mars, c'était hier. Mais l'inconscience folle, c'est chaque jour