La délégation collectif CGT Carrefour au
ministère du travail a transmis le tableau ci-dessus avec les montants
du CICE et des exonérations de cotisations salariales, les bénéfices
engendrés et les dividendes versés aux actionnaires :
2 milliards d’exonération de cotisations salariales en 5 ans qui ont servi à verser 2 milliards de dividendes aux actionnaires.
Elle a réitéré la demande au gouvernement d’interdire les licenciements pour les entreprises qui font des bénéfices.
Elle a rappelé qu’il était honteux de donner des exonérations de cotisation salariale à des groupes qui versent des dividendes aux actionnaires et qui en même temps licencient.
La CGT du collectif Carrefour ne négociera aucun plan de départ de volontaire et ne viendra pas à la table des négociations. On luttera jusqu’au bout afin que tous les emplois soient préservés.
Elle a dénoncé le fait que les forces de l’ordre soit au service de Carrefour et nous interdisent l’accès dans les magasins dans la région parisienne pendant les grèves.
Pour la CGT du collectif Carrefour, les responsables sont les différents gouvernements et plus particulièrement celui-ci qui a assoupli les lois du travail, la direction de Carrefour qui fait de la finance et non du commerce et l’ensemble des organisations syndicales qui accompagnent les licenciements.
Elle a demandé qu’il n’y ait aucun licenciement dans le groupe Carrefour, que Carrefour forme les salariés, et qu’il y ait de l’embauche pour mieux servir les clients et améliorer les conditions de travail des salariés.
Patrice Ivon, membre du cabinet de la ministre du travail, a rétorqué qu’il serait vigilant avec le « plan de départ volontaire » et qu’il voudrait qu’il soit assorti d’une formation pour ceux qui partent. La CGT du groupe Carrefour lui a rétorqué qu’elle est contre tout « plan de départ volontaire ».