jeudi 29 septembre 2022

Vladimir Poutine accorde la nationalité russe au lanceur d'alerte Edward Snowden

L'ancien employé de la NSA ne sera pas concerné par l'ordre de mobilisation pour l'offensive en Ukraine.

Article rédigé par
L'Américain Edward Snowden à Moscou (Russie), le 21 octobre 2015. (LOTTA HARDELIN / DAGENS NYHETER / AFP)

Selon un décret publié lundi 26 septembre, le président Vladimir Poutine a accordé la nationalité russe au lanceur d'alerte et ancien employé de la NSA américaine Edward Snowden, réfugié en Russie depuis 2013 après avoir quitté les Etats-Unis. Le nom d'Edward Snowden apparaît aux côtés de dizaines d'autres dans ce décret publié sur le site du gouvernement russe.

Cette annonce intervient près de deux ans après l'obtention par l'ex-consultant du renseignement d'un titre de résident permanent en Russie. Il a réagi à cette nouvelle en publiant sur Twitter une photo de sa famille. "Nous n'avons pas envie d'être séparés de nos enfants. (...) C'est pourquoi avons demandé la double nationalité russo-américaine", écrit-il.

L'homme de 39 ans est recherché par les Etats-Unis pour avoir transmis à la presse des dizaines de milliers de documents de l'Agence nationale de sécurité américaine (NSA) prouvant l'ampleur de la surveillance électronique exercée par Washington. Ces révélations avaient alors suscité de très fortes tensions entre les Etats-Unis et leurs alliés et la décision des autorités russes de lui accorder un permis de séjour avait provoqué la colère de Washington.

Une demande d'Edward Snowden

Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a précisé à l'agence Ria Novosti que la nationalité russe avait été accordée à Edward Snowden à sa propre demande. L'avocat russe du lanceur d'alerte, Anatoli Koutcherena, a pour sa part précisé qu'Edward Snowden ne serait pas concerné par l'ordre de mobilisation pour l'offensive en Ukraine, décrété par Vladimir Poutine la semaine dernière pour certaines catégories de Russes.

Edward Snowden, privé de son passeport américain sur demande de Washington, s'était retrouvé à Moscou en mai 2013 après y être arrivé depuis Hong Kong et dans l'intention de trouver refuge en Amérique latine. Il s'était finalement retrouvé bloqué en Russie, où il a obtenu l'asile.


 

Non, le massacre de notre système de santé n'est pas inéluctable, ensemble nous pouvons faire bouger les choses !

Publié le par Front de Gauche Pierre Bénite

Le 22 septembre, les personnels de la santé et de l'action sociale se sont de nouveau retrouvés dans la rue, devant leurs établissements et les ARS (agences régionales de santé) pour, encore une fois, dénoncer la casse de l'hôpital public, l'abandon des secteurs médicaux-sociaux et de la psychiatrie.

 

Localement, ils ont été rejoints par des collectifs d'usagers et des élu·e·s, afin d'exiger tous ensemble l'arrêt des fermetures de lits, de services, de maternités, de services d'urgences. « Il nous faut des lits, du personnel et des augmentations de salaire ! » Voilà ce qu'elles et ils réclament et cela inlassablement depuis des années.

 

Après des décennies de diète budgétaire délibérément organisée, après l'épreuve de la pandémie et les miettes accordées par le gouvernement Macron avec le Ségur de la santé, beaucoup de soignant·e·s serrent les dents, épuisé·e·s, s'efforçant malgré tout d'assurer une prise en charge de qualité de leurs patients dans un contexte de manque de lits et de personnels, alors que d'autres craquent, écœuré·e·s au point de démissionner. La crise hospitalière atteint son paroxysme, avec cet été le tri aux urgences, un pas de plus dans la rupture d'égalité d'accès aux soins, mesure que le ministre de la Santé et de la Prévention entend pérenniser.

 

Aucune proposition, ni du ministre de la Santé, ni du président Macron, avec sa prétendue volonté de refondation du système de santé, ne laisse présager un changement de cap dans la politique de casse de l'hôpital public, pris pour cible constante dans leur obsessionnelle volonté de réduire les dépenses publiques, dont notre système de santé public et son financement par la Sécurité sociale.

 

Sécurité sociale qui va faire l'objet, n'en doutons pas, d'une nouvelle attaque avec l'examen et le vote du PLFSS (projet de loi de financement de la Sécurité sociale) pour 2023. Ce PLFSS, qui devrait être dévoilé dans les jours à venir et qui se voudrait exceptionnellement ambitieux au vu du cataclysme sanitaire en cours, nous fait craindre de nouvelles restrictions budgétaires. Il va faire l'objet de batailles intenses, notamment autour de l'Ondam (objectif national des dépenses d'assurance maladie) qui va fixer les budgets alloués aux dépenses d'assurance maladie au sein d'enveloppes fermées. Nos parlementaires communistes vont s'attacher à porter de nombreuses propositions, dans une approche qui replace l'humain au cœur de notre projet, avec des mesures d'urgence pour l'hôpital public et notre système de santé.

 

Car nul besoin d'une consultation citoyenne, comme le propose E. Macron, pour savoir qu'il faut engager un grand plan de formations ambitieux, une nouvelle politique de l'emploi à l'hôpital et dans les établissements médico-sociaux, avec des recrutements massifs, une réelle augmentation généralisée des salaires, de nouveaux droits pour les salarié·e·s et leurs représentants. Des financements, à la hauteur des besoins actuels immenses, doivent permettre aux établissements hospitaliers de retrouver des marges financières nécessaires pour répondre aux attentes urgentes des professionnel·le·s et de la population, avec notamment notre proposition d'exonération de la taxe sur les salaires, de récupération de la TVA, de la reprise intégrale de la dette, et bien entendu d'une Sécurité sociale en capacité de répondre aux besoins de l'hôpital public, de la santé et de la retraite.

 

Autant le travail de nos parlementaires est essentiel pour faire aboutir ces propositions, autant une mobilisation large, en lien avec les syndicats, les collectifs de défense professionnels et citoyens et la population, est indispensable pour être en capacité d'exiger un système de santé et de protection sociale à la hauteur des besoins du 21e siècle.

 

Soyons toutes et tous le 29 octobre dans la rue pour exiger un véritable changement de politique de santé !

 

Maryse Montangon Membre du CEN

responsable nationale collectif Santé, protection sociale

 

 

Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

capture d'écran

capture d'écran

Elisabeth Borne, qui était de gôche quand la gôche était au pouvoir, Première ministre de Macron 2 est pour "le choix du dialogue et de la concertation". Ah bon?

Ben oui, concertation avant Noël... Pour que la droite, qui n'est pas celle de Macron, mais toutefois d'accord avec les Marchés, vote. Sans doute avec la complicité des partenaires "sociaux": le patronat bien sûr, mais aussi du côté des stylos des syndicats libres et non faussés pour parapher un recul social de plus.

Sinon, c'est fait: projet de loi présenté avant la fin de l'hiver et loi appliquée en juillet 2023. Na!

Et dans la presse aux ordres: cela fut "un bouillant dîner à l'Elysée sur la méthode à présenter"(sic)

Mais qu'ont-ils mangé hier soir? Pas ça, si?

 

Retraites: la concertation, toujours la concertation... Mais à la sauce du capital

 

 

Opération spéciale de la Russie en Ukraine

jeudi 29 septembre 2022 par Bruno Drweski/ANC

Je pense que ce résumé de la situation est consistant et concis :

"L’affrontement avec les USA est le sens de ce qui se passe en Ukraine. Après les débâcles successives, les USA ne peuvent pas se permettre de perdre, ils s’engagent de toutes leurs forces y compris de propagande. Ils ont un triple objectif : démanteler la Russie, la disloquer et profiter de ses ressources, en faire autant avec l’Europe et enfin la Chine, le challenger. A noter le fait que si en France, nos médias font grand bruit sur le débat ouvert en Russie concernant les fautes commises par l’armée russe et le gouvernement, le silence est fait sur les votes. Pourtant ces votes, l’ampleur de l’adhésion non seulement dans le Donbass mais dans les territoires libérés ou occupés est difficilement niable au même titre que l’est le débat précédent dont chacun fait état en Russie, les deux vont ensemble". (note de Danielle Bleitrach, traduction de Marianne Dunlop)

L’ancien président du parlement novorossien Oleg Tsaryov sur les buts et objectifs des Etats-Unis dans le conflit ukrainien :

“Après le retrait honteux d’Afghanistan et la crise économique qui se profile, pour les États-Unis, une victoire russe dans l’Opération spéciale serait une catastrophe géopolitique. Une défaite ukrainienne signifierait une défaite américaine. Cela signifie la perte du leadership américain sur la scène mondiale, la trahison des alliés, la perte de contrôle sur de nombreux processus mondiaux et bien d’autres conséquences désagréables.

Avec le conflit militaire en Ukraine, les États-Unis résolvent simultanément plusieurs problèmes. La première et principale tâche des États-Unis est la destruction maximale de la population russe, la destruction des stocks d’armes soviétiques et la déstabilisation de l’économie et de la situation politique intérieure. Dans le même temps, la tâche maximale est de désintégrer la Russie et de prendre le contrôle des ressources naturelles russes.

Le deuxième objectif était de frapper l’Union européenne, qui commençait à concurrencer les États-Unis. L’objectif est de détruire l’économie de l’UE et de réaliser la fuite des capitaux et le transfert des industries vers les États-Unis.

Le troisième objectif, ne soyez pas surpris, est de frapper l’économie chinoise. L’Europe est le premier importateur de la Chine. La réduction ou la perte d’un marché comme l’Europe sera préjudiciable à la Chine. Le conflit armé en cours en Ukraine n’est pas bon pour la Chine. Il se peut que la Chine ait attiré l’attention de la Russie sur ce point, ce qui explique pourquoi la Russie a fait avancer les choses de manière très nette après le sommet de l’OCS.

Il n’est pas à l’avantage des États-Unis de mettre fin rapidement au conflit maintenant, même s’il devait se terminer par une victoire ukrainienne. La guerre n’a pas encore résolu tous les problèmes pour les Américains. En fournissant des armes et une aide financière, les États-Unis régulent la vitesse du conflit.

Dans le même temps, il est très important pour les États-Unis que la Russie évolue strictement selon un scénario orienté vers l’attrition et la résolution du conflit, sans dépasser certaines limites. Pour ce faire, il faut maintenir à tout moment l’illusion que des accords de paix avec l’Ukraine pourront bientôt être signés et que la guerre prendra fin. Et pour maintenir la possibilité d’un dialogue avec l’Ukraine, la Russie ne doit pas frapper les infrastructures de transport et d’énergie de l’Ukraine, ni Kiev, ni les dirigeants ukrainiens”.

(BD-ANC)

 

Note de Pedrito

Autant dire que si la Russie tombait sous la coupe de l'OTAN , c'est-à-dire sous le joug yankee, puis ce serait au tour de la Chine de subir la vindicte amerloque, et çà en serait fini de l'Europe, la France comme les autres nations deviendrait une colonie de l'empire américain.

Adieu, république et liberté chéries. 

Pourrait-on seulement espérer un réveil, dans cette léthargie ambiante traumatisante?

OTAN EN EMPORTE LE SANG

Le sabotage des gazoducs du dernier recours européen…ça pue la guerre totale !

C’est officiel, la population de quatre ex-régions de l’Ukraine vient de se prononcer de manière écrasante pour leur entrée dans la fédération de Russie… Adhésion à la Russie : 93% pour le « oui » dans la région de Zaporojié, 87% dans celle de Kherson.

De l’avis des observateurs internationaux présents, le scrutin s’est déroulé de manière « parfaitement conforme aux normes généralement acceptées » et avec un « haut niveau d’activité des citoyens ».

« Ces scrutins « correspondent à tous les critères de la démocratie », estime l’observateur espagnol Fernando Moragon. « L’Occident ne peut pas imaginer ce qui se passe en réalité. Chez eux, nous observons un déclin de la démocratie, et ce que nous voyons ici, c’est de la véritable démocratie », a-t-il déclaré lors d’un point-presse ».

Mais il n’y a pas que la démocratie bourgeoise « modèle » occidentale qui prenne l’eau à cette occasion… Washington (qui s’est montré si bien intentionné tout au long du projet Nordstream 2 a peut-être déjà adopté son ultime sanction contre la Russie : le sabotage de Nordstream 1 et 2 ! N’en déplaise au sinistre clown narcomane de Kiev qui accuse ce soir la Russie d’avoir elle-même mené ces sabotages alors qu’il lui suffisait de couper les vannes !!!….

« La destruction qui s’est produite le même jour simultanément sur deux conduites des gazoducs du système Nord Stream est sans précédent. Il n’est pas encore possible d’estimer le calendrier de la restauration de l’infrastructure de transport de gaz », a précisé Nord Stream AG. L’un des incidents s’étant déroulé dans la zone économique exclusive du Danemark, et l’autre dans celle de la Suède, les autorités de ces pays n’ont pas fait part des causes des fuites. La police suédoise a ouvert une enquête préliminaire sur un possible sabotage. Conséquences. Le centre sismologique a expliqué que dans la zone des fuites, de fortes explosions ont été enregistrées, et des images ont été diffusées par des médias locaux ».

Ainsi il y a plus que jamais de l’eau dans le gaz entre la Russie et l’Occident, ce dernier (en particulier sur le continent européen) devant se préparer, plus encore après ce sabordage du radeau de la méduse atlantiste, à un hiver 2022-2023 énergétiquement particulièrement périlleux, prélude d’un hiver économique et social beaucoup plus long… « Winter is coming » !…

Vincent Gouysse,
http://www.marxisme.fr
https://les7duquebec.net/archives/277107

 

LE VOILE SE LÈVE....TOUT DOUCEMENT

 La phrase du jour....

 

"2014 est un millésime très particulier car l’impérialisme qui a mené avec succès le coup d’état de Maidan reçoit un énorme soufflet en retour : le vote par 95% des criméens du rattachement aussitôt effectif de la Crimée à la Fédération de Russie", 

....phrase extraite de l'article " LE VOILE SE LÈVE....TOUT  DOUCEMENT", publié aujourd'hui sur Histoire et Société.

Note de P.

Les mensonges assénés chaque jour par les merdias au service de l'empire américain ne sont crus que par ceux qui le veulent, soit par entêtement, ou -et- par soumission au veau d'or, soit parce que çà les arrange, ce sont les milliardaires capitalistes.

Mais tout le monde n'est pas milliardaire capitaliste.

Restent donc les aveugles, les borgnes, et les sourds. De droite ou de "g.....". Je n'ose pas écrire le mot qui ne convient pas.

Çà en fait du monde qui avale des couleuvres yankees !!!!

A propos des fuites de Nordstream 2

Après avoir expliqué que les Russes bombardaient la centrale nucléaire de Zaporijia occupée par les Russes, des experts de l’expertise ayant longuement enquêté sur les plateaux télé affirment que la Russie a saboté les gazoducs contrôlés par la Russie. C’est Tintin chez les Kremlinologues, commentait un journaliste de Marianne, qu’il nous soit donc permis de souligner quelques incohérences dans la démonstration de qui fait quoi.Comme le notait un ami-camarade : Quand je ne connais pas je me la boucle. Mais j’ai le droit d’avoir des doutes non ? Les Russes, soit ils sont vraiment cons comme la lune . Soit ils sont diaboliques. Ils envoient des missiles sur une centrale nucléaire qu’ils contrôlent militairement, ils font des charniers avec des croix et le nom de leurs victimes dessus, ils sabordent leurs propres gazoducs. D’ailleurs c’est peut-être aussi les popovs qui ont armé les talibans en Afghanistan de lance-missiles sol-air américains Stinger pour faire croire que c’était le gouvernement états-unien qui les fournissait.(note de Danielle Bleitrach pour histoireetsociete)

le livre porte en titre : comment faire sauter un pipeline ?

« Dans le cadre de l’exercice de l’OTAN, le 6 juin. ” La flotte de la marine américaine opère des drones sous-marins où ? Juste au large de la côte de Bornholm, donc juste dans la zone des fuites de Nordstream2. Après ça, la marine américaine et britannique se sont entraînés le 22 août, la marine ukrainienne s’occupe de ces drones. Ce fait a rarement été pris en compte…

Détruire le gazoduc Nord Stream et “Fuck the EU !”

Par Dimitris Konstantakopoulos

Source: http://www.defenddemocracy.press/destroy-the-nord-stream-fuck-the-eu/

“Merci les USA” écrit sur son compte twitter l’ancien ministre des affaires étrangères de Pologne, membre du comité directeur du Club Bilderberg et actuel député européen Roman Sikorski (https://news.antiwar.com/2022/09/27/explosions-cause-major-damage-to-both-nord-stream-pipelines/). Sikorski fait référence au sabotage, selon toutes les indications, des deux pipelines sous-marins Nord Stream capables de transporter le gaz naturel de la Russie vers l’Allemagne. Sikorsky se réjouit que la Russie paie le prix de ses opérations en Ukraine et voit le pipeline de vingt milliards de dollars gisant inutilisable dans les profondeurs de la mer Baltique.

Les États-Unis nient bien sûr avoir un quelconque lien avec le sabotage du gazoduc. Mais normalement, les soupçons se portent sur eux, étant donné les nombreuses déclarations de responsables américains contre les deux pipelines. En janvier dernier par exemple, le président Biden lui-même a eu le dialogue suivant avec des journalistes :

Président Biden : “Si la Russie nous envahit… alors il n’y aura plus de Nord Stream 2. Nous y mettrons fin”.

Journaliste : “Mais comment ferez-vous cela, exactement, puisque… le projet est sous le contrôle de l’Allemagne ?”

Biden : “Je vous promets que nous serons en mesure de le faire”. (http://abcn.ws/3B5SScx). 

Quant à la secrétaire d’État adjointe Victoria Nuland (et l’un des protagonistes du coup d’État à Kiev en 2014), elle l’a dit en janvier dernier : “Si la Russie envahit l’Ukraine, d’une manière ou d’une autre, Nord Stream 2 n’avancera pas” (souligné par nous). 

Maintenant, Zelenski s’est précipité pour accuser la Russie d’être responsable du sabotage. Cette affirmation est plutôt ridicule comme l’était son autre affirmation selon laquelle les Russes, qui l’occupent, bombardaient la centrale nucléaire de Zaporizhie (ou l’accusation contre Poutine selon laquelle il est responsable de l’assassinat d’un journaliste russe soutenant sa campagne ukrainienne à Moscou). 

Bien que ridicules, de telles affirmations sont utiles aux forces extrémistes et aux services secrets qui contrôlent et utilisent le président ukrainien comme un provocateur international, afin même d’intervenir dans la vie intérieure de l’Allemagne au nom du “parti de la guerre” international.

Dans un environnement public occidental dominé par l’hystérie anti-russe, il est presque impossible de trouver des médias qui exposent le ridicule de telles affirmations, notamment par crainte de paraître pro-russe.

Confrontés au dilemme de croire les médias auxquels ils font confiance ou leur esprit contre eux, les citoyens sont jetés dans une confusion généralisée. C’est aussi la logique de Goebbels: mentez, mentez, il en restera quelque chose.

Avec les deux pipelines en bon état, la Russie tient largement en main l’approvisionnement énergétique de l’Allemagne. Moscou peut fournir du gaz si elle le souhaite ou peut refuser de le faire. Pour que les pipelines soient une arme entre ses mains, comme l’affirme Bloomberg, la Russie a besoin que les pipelines existent et puissent fonctionner.

Mais si les gazoducs sont en état de marche, l’Allemagne peut aussi, si elle décide de changer sa politique à l’égard de l’Ukraine, par exemple sous la pression du manque d’énergie, rétablir immédiatement le flux complet du gaz russe vers elle.

Au contraire, avec les deux pipelines hors service, Berlin est désespérément dépendante des États-Unis pour son approvisionnement en énergie, il lui sera donc beaucoup plus difficile de changer de politique sur l’Ukraine, si elle le souhaite.

En d’autres termes, ce que le sabotage des deux pipelines accomplit, c’est qu’il prive d’une part la Russie de son “arme” et que, d’autre part, il lie l’Allemagne et, d’une manière plus générale, l’Europe, à la politique belliciste de l’OTAN qui continue son action contre la Russie. Cela prouve ainsi, une fois de plus, que nous n’avons pas seulement affaire à une guerre contre la Russie, mais, aussi, à une guerre indirecte contre l’Europe lancée par l'”Empire”. 

C’est l’Europe qui paie le coût des sanctions, son économie étant désormais sous la menace d’un effondrement complet, d’autant plus que le conflit autour de l’Ukraine s’intensifie. Les Etats européens, leur économie, leurs forces armées et leurs services secrets deviennent plus que jamais dépendants des Etats-Unis. L’Europe perd toute possibilité de cultiver des relations équilibrées avec Washington et Moscou, ce qui est une condition préalable à toute autonomie européenne. Elle se transforme en vassal total des Etats-Unis (Oscar Lafontaine : “L’Allemagne agit comme un vassal américain dans la guerre d’Ukraine” | cf. Defend Democracy Press) et de l’Empire international de la finance “super-impérialiste” (pour reprendre la terminologie de Kautsky) qui dirige l'”Occident collectif”.

Cela ne doit pas être une surprise pour ceux qui connaissent les stratégies américaines et, en particulier, celles des néocons. L’une des idées principales qui sous-tendent leurs textes, comme par exemple le rapport Wolfowitz ou le Projet pour un nouveau siècle américain, est que Washington doit tout faire pour ne pas permettre à deux des pôles de puissance mineurs du monde (par exemple l’Europe et la Russie ou la Russie et la Chine) de développer des relations privilégiées entre eux, car dans ce cas ils remettraient en cause la domination mondiale des Etats-Unis. 

La destruction des relations Europe – Russie est un objectif secondaire, non déclaré mais très important de la politique ukrainienne des Etats-Unis depuis de nombreuses années. Nous avons eu une manifestation de cette politique lors de la crise ukrainienne de 2014. Les ministres des affaires étrangères français, allemand et polonais se sont alors rendus à Kiev et ont négocié un accord permettant une sortie pacifique de la crise. Les auteurs du coup d’État, dont le Secteur droit et d’autres paramilitaires d’extrême droite, ont attendu que leur avion quitte Kiev et, aussitôt après, ont lancé leur provocation suivie immédiatement de leur coup d’État armé contre Ianoukovitch. 

Une phrase prononcée alors par Victoria Nuland est devenue célèbre : “Fuck the EU!”. 

Nous devons maintenant souligner le fait que trop peu d’Etats ont la capacité technique d’entreprendre une opération comme celle qui a été mené contre le Nord Stream et, également, une chance raisonnable de la garder secrète pendant une longue période après celle-ci. Je crois qu’il nous est conseillé de ne pas tirer de conclusions hâtives quant à savoir qui était directement responsable. 

Au contraire, il est presque certain que le sabotage des pipelines (alors que les référendums dans le Donbass et ailleurs avaient lieu), a été planifié et décidé par les centres de pouvoir de l'”Empire profond” et du “Parti de la guerre”, contrôlant tout l'”Occident collectif” et même les États-Unis eux-mêmes. Nous avons vu l’action de ce parti à plusieurs reprises, non seulement sur le front de la crise ukrainienne, mais aussi de celles du Moyen-Orient et de la Chine. Maintenant, ils semblent avoir détourné, en quelque sorte, tout l’establishment politique occidental. 

À propos, Mme Victoria Nuland est une personne clé qui relie tous ces “fronts”. Elle était la conseillère du républicain Dick Cheney lorsqu’il a lancé les guerres au Moyen-Orient et elle était également secrétaire d’État adjointe sous le président démocrate Obama, lorsque la crise ukrainienne a éclaté.  

Tant que le parti de la guerre ne rencontre aucune résistance sérieuse, que ce soit de la part de l’establishment politique, économique et médiatique occidental, ou des mouvements et partis de masse en Europe et en Amérique, ou des prétendus “intellectuels”, il peut généraliser sans limites le conflit avec la Russie. Ils ne provoqueront pas la défaite de la Russie comme ils l’espèrent, mais ils tendent à conduire l'”Occident collectif” au néo-fascisme (“néoclassique” ou “postmoderne”) et à une guerre mondiale totale.

Malheureusement, la plupart des politiciens, intellectuels, analystes ou activistes européens, même ceux qui, parmi eux, sont considérés comme radicaux, car ils ont vécu toute leur vie dans des temps relativement libres et prospères, semblent être organiquement incapables de réaliser pleinement vers quel type de précipice nous nous dirigeons et d’agir en conséquence.

Que savons-nous jusqu’à présent? Pas grand chose mais cela n’empêche pas Ursula von der Leyden et ses pareils de monter un dossier contre la Russie alors que le peu que l’on a dans cette affaire désigne les Américains et les Ukrainiens…

Map showing the areas where the nordstream 1 and 2 pipelines have leaked

 Note de P.

Ils en ont pas marre, d'être pris à ce point pour des pignoufs, des demeurés, des jambons, des cons, quoi, les citoyens français qui gobent toutes les âneries déversées sur les chaines télé par des chiens de garde très grassement payés pour leur faire avaler les couleuvres yankees, mais surtout les gens qui se disent de gauche, notamment ceux qui se prétendent cocos?

Ils sont devenus complices de l'OTAN, ce tas d'immondices au service de l'empire amerloque....

THOREZ! DUCLOS! MARCHAIS! AU SECOURS! RÉVEILLEZ-VOUS!!

ILS sont devenus fous !!!

Sur terre, sur mer et dans les airs, l’arrogance criminelle des milliardaires


Entre eux et nous

la question de la pollution le démontre,

c’est une lutte à mort.

Sur terre, sur mer et dans les airs, l’arrogance criminelle des milliardaires

Alors que la presse de masse culpabilise les consommateurs, les appelle à acheter moins de fruits et légumes "moches donc moins chers", de rationner la viande, de baisser les radiateurs, d'économiser le fioul, l’électricité, maintenant avec "nos amis écolo compatibles" d'aller ""pisser sous la douche pour économiser l'eau" de laisser sa voiture et d'user du vélo etc. des info nous arrivent d'horizons non dédiés à la prise du palais d'hiver. Les chiffres mis à disposition par les agences et instituts de statistiques nous apprennent que concernant la France, les 10 % le plus riches de notre pays ont une empreinte carbone cinq fois plus prégnante que celle des 50 % les moins riches.

Chacun de ces 10 % pollue 25 fois plus qu’un des 50 %. (ce ne sont que des moyennes)

Nous connaissions les frasques de ces richissimes du jet privé qui prennent leur avion pour faire leur marché aux antiquailles, surfent à surveiller leurs pillages artistiques et culturels ou juste pour sortir le soir.

La traçabilité établie de B. Arnault vient de défrayer la chronique et cela l’a mis en colère - c’est bon signe.

Il y a l'air, mais côté nautique, n’oublions pas ces yachts munis quasiment tous d’une armada de Jet skis et canots tout temps, très souvent d’une plate forme d’hélicoptère avec leur polluant frelon asiatique à l’abri.

Un article de la revue "Géo" (qui n’est pas à proprement parler un brûlot subversif) nous apprend que parmi l’escadre des amiraux du capital, "L'idol," propriété de l'héritier de Décathlon membre de la galaxie Mulliez,Thomas Leclerq, (lequel avait notamment fait parler de lui en 2019. A son bord, un mouvement social mené par l'équipage alors payé 3.4 € de l’heure pour travailler 105 heures par semaine) *. Géo nous communique son bilan CO2 pour la seule journée du 15 août . "Il aurait produit environ 3.7 tonnes de CO² en consommant 1439.7 litres de carburant", sa source précisant non sans ironie : 

"Si Thomas compte faire pipi sous la douche pour compenser cette empreinte carbone, ça lui prendra 3795 ans, 9 mois et 2 jours (2.6g de CO² économisé en moyenne par jour)"

En termes de pollution, la palme des records (en France) pourrait bien revenir à Symphony, le petit canot du méga multi-smicard horaire du courroucé évoqué ci dessus. Et pour cause. L’article de Géo nous apprend que si "l'Idol" consommerait pas moins de 256 litres par heure, la périssoire du patron de LVMH avec ses 101.5m de long,

"est propulsé par 4 moteurs MTU 16V 4000 M73, qui consomment chacun 657 litres par heure selon les données constructeur. Dotés d'immenses réservoirs de carburant de 256 000 litres, Symphonie possède une autonomie de 5 500 milles. Ses réservoirs d'eau offrent quant à eux une capacité de 56 000 litres. De quoi tenir de longs mois. Considéré comme l'un des plus gros méga-yacht au monde, le Symphony est notamment composé 6 ponts équipés de larges terrasses, d'une piscine de nage à contre-courant, d'une piste de danse, d'un practice de golf, d'un héliport, et émettrait pas moins de... 16.000 tonnes de CO2 par an. Soit 44 tonnes jours. Cela équivaut à la totalité des émissions émises par les déplacements extérieurs en jet du milliardaire français, en une seule année."

La méthode de calcul utilisée ne donne à voir que les émissions émises par les déplacements, "et non pas le CO² émis par l’utilisation des piscines, SPA, salles de sport, équipement high tech, ni d’éventuels tours en hélicoptère", préviennent-les pisteurs des flibustiers du CO2. Et au vu des équipements des super-yacht, on peut supposer sans prendre trop de risques, que le total de ces émissions soit nettement supérieur.

Donc, le négoce, que ce soit le grand luxe ou le panier des familles de la ZUP alimente les coffres polluant permettant ces situations.

Avec ces chiffres, vous dites quoi à ce salaud de pollueur qui se lève à 2h00 du matin et qui doit prendre sa voiture pour se taper 60 bornes pour aller ramasser les ordures d’Auteuil Neuilly Passy ou à l’infirmière qui ne prend pas de vélo pour faire sa tournée de soins à domicile mais épuise sa vieille Clio diesel ?

Et vous voudriez laisser continus ces 10% qui culpabilisent les 50% ? Un simple ajustement des règles vous suffirait ? Entre eux et nous la question de la pollution le démontre, c’est une lutte à mort.

Th Leclerc négrier

https://france3-regions.francetvinfo.fr/hauts-de-france/marins-son-yatch-se-rebellent-rendez-vous-aux-prud-hommes-fils-du-fondateur-decathlon-thomas-leclerc-1763699.html