dimanche 26 août 2012

APRÈS CASAS, APARICIO: TOUT EST PERMIS, DANS LES PLAZAS.


 DÉBUTS D'APODERADO "EN FANFARE" DE JULIO APARICIO

Cela s'est passé hier, dans les arènes de la localité madrilène de COLLADO MEDIANO.

Depuis le callejòn, Julio APARICIO, nouvel apoderado de E. HUERTAS, - qui vient de se séparer de CAMPUZANO-, encourage son poulain.

Le cinquième novillo de l'excellent lot de JOSE ESCOLAR GIL  inflige une cogida spectaculaire a Emilio HUERTAS - dont j'ai plusieurs fois traité de ses actuations sur ce blog -. Pas de blessure de la corne, seulement des contusions. Au bout de quelques minutes, dans une attitude qui l'honore, HUERTAS revient face au toro et le tue, sans accomplir de faena.

Une partie du public demande l'oreille: conciliant, le président l'accorde.

Mais c'est ici que çà se corse: les membres de la cuadrilla se mettent à houspiller le personnel pour tenter d'obtenir un second trophée, et pour cela, ils empêchent les muletiers d'enlever la dépouille du novillo. Finalement, le novillero accomplit la vuelta dans l'arène en promenant son oreille, pendant que les mules d'arrastre finissent enfin par enlever la dépouille du novillo.

Pas content du tout, Julio APARICIO commence à invectiver le président de la course, lui reprochant de n'avoir pas accordé un second trophée. Le ton s'envenime, au point que, face à la situation, les policiers de la Guardia Civil présents dans le callejòn le prient de décliner son identité, ce qu'il refuse d'abord, pour ensuite finir par s'exécuter.

Par la suite, à leur tour, les membres de la cuadrilla furent priés de décliner leur identité. J'ignore si tous les présents dans le coso durent accomplir la même formalité. puisque notamment même un des garçons d'arrastre eut des mots avec le nouvel apoderado. 

Pour couronner le tout, et selon plusieurs témoignages, APARICIO et deux personnes qui l'accompagnaient ont ensuite quitté le bar de la ville où ils s'étaient arrêtés pour boire, sans daigner payer leurs consommations. 

Un monde d'honneur, un monde de gentlemen!

Organisateurs de novilladas, si vous faites appel à Emilio HUERTAS, pour vos prochains carteles, rappelez vous du nom de son apodo: Julio APARICIO, tricheur, caractériel, indélicat- c'est le moins qu'on puisse dire-, homme d'honneur, un vrai gentleman. 

 La garantie, avec une émule de CASAS, qui dicte ses exigences au palco, d'une novillada réussie.