lundi 31 août 2009

POUR CIRE, MIEUX VAUT FROTTER DANS LE SENS DE LEUR POIL !

Encore faut-il savoir où est le sens du poil selon l'esprit du blog et des bloggers.
Pour ma part, j'ai fini par renoncer, -c'est tout récent, mais ils y ont mis le paquet pour me convaincre de ne plus les fréquenter- à m'exprimer sur leur forum.
Pour donner un avis, écrire un post sur les articles de cyr, il faut, soit faire parti du clan, comme chez d'autres où l'aficion n'est qu'un prétexte, dans quel cas il est permis d'écrire, même crûment, ce que l'on pense, et çà passe, soit on ne fait pas parti du groupe, dans quel cas la sentence ne tarde pas, comme sur tt et d'autres: CENSURE !!!
Après la novillada de la honte de Carcassonne - samedi, toros de Moreno de Silva-, j'avais posté un commentaire, signé évidemment Pedrito,- où je traduisais à ma manière, cela va de soi, mes sentiments de colère et de frustration devant cette tarde de la honte partagée par la plupart des présents.
Mon commentaire est une nouvelle fois passé à la trappe. ZUT !!!!!!!!!!!
J'espère que M. François Bruchet s'épargnera dorénavant la peine de m'informer des articles parus sur son blog: si je ne suis pas jugé digne d'y émettre mon opinion, je me dispenserai dès ce jour d'en ouvrir la page.
Décidément, devant ces marques d'ostracisme et de ségrégation, l'heure n'est pas à l'union des aficionados dans leur diversité. On est toisés, on est regardés de haut et de loin, autour des arènes, même par nos pseudo alliés. Sur les blogs, on est bâillonnés: mauvais, très mauvais! Je ne suis pas sûr que les plus belles plumes, seules, suffiront à être efficaces.

mercredi 26 août 2009

Autres images du ruedo Carcassonnais qui en disent long: ci-contre, le peon bouffon de Muñoz.
Au-dessous, après la blessure de J.C Rey, discussion de marchands de tapis, pour savoir qui devra combattre le second taureau de l'infortuné blessé. Au premier rang, de dos, l'incontournable Leal, le type au chapeau n'a rien à faire là, mais semble indispensable pour immortaliser ce qui se décide.
Ci-contre, le peon de Muñoz qui s'est distingué par sa totale nullité: course au cul du toro avec une banderille fléchette, capotazos lointains pour faire frapper les burladeros, puntilla assénée sur le toro couché en venant de l'arrière.... Dessous, photo de gauche, le même, pour la rétine, et seulement pour çà.

Photo de droite, dimanche, après la blessure grave de l'alguazil, l'indispensable et incontournable Leal conduit le débat sur les exigences des toreros. Une heure plus tard, il haranguera public et palco en agitant la queue du novillo trucidé par son neveu: pathétique autant que honteux !!












mardi 25 août 2009

BRINDIS A "MANOLO 40"

Tous avec moi : "Des oreilles!! Des oreilles!!" (Papa Leal) "





"Et la queue ? Gueulez avec moi, bande de ploucs: El rabo !! El rabo !!" (Tonton Leal)
C'est-y pas digne et respectueux du public et du palco, ces attitudes grotesques et ces bouches qui braillent?

Je reproduis in extenso copié collé un aimable et combien intelligent post reçu suite à mon commentaire sur la novillada de samedi dernier à Carcassonne, toros Moreno de Silva, pundonor général aux abonnés absents.

"Anonyme a dit...
Quel dégueuli de haine, de "guasa",dans cette réséna !J'ai rarement lu une telle avalanche de rancoeur, de méchanceté, de haine, tout le monde y passe , pour un peu vous vous en seriez pris à vous même. on peut admettre vos constatations sur le fond, mais sur la forme, reprenez vous,ou faites vous soigner, c'est effrayant.MANOLO 40"
"MANOLO 40": JE VOUS DÉDIE CES PHOTOS DE CARCASSONNE.
Décidément, nous vivons une époque où l'insulte tient lieu d'argumentaire aux sots et aux lâches

Mais saurez-vous comprendre, "Manolo 40" la signification de ces images, vous qui insultez un aficionado parce qu'il a le courage de dénoncer les dérives innombrables et les attitudes honteuses dont nous, aficionados, sommes trop souvent les témoins? Cette insulte signifie clairement que vous cautionnez les attitudes, les gestes qui déshonnorent leurs auteurs, non seulement vous approuvez les excès, les magouilles et tricheries qui conduisent insidieusement à sa perte la corrida, mais en plus vous injuriez ceux qui osent s'y opposer, sur les tendidos où ils affrontent souvent les gogos qui applaudissent tout, même le crottin qui tombe du cul du cheval ou la mule qui pisse, et par leurs écrits sur les blogs où ils partagent leur malaise et leurs craintes avec d'autres aficionados qui éprouvent la même gêne devant les mêmes manquements à l'éthique des diverses phases de la lidia.
Heureusement, des aficionados inconnus ont plus de clairvoyance que la votre, cantonnée à l'invective sournoise.
Ces photos de notre ami Pelayo ne vous choquent pas ? Alors, nous sommes à des années lumière de nous comprendre! A moins que vous ne soyiez qu'un vil provocateur qui me connait, -qui hante certainement les callejones,- qui règle ses comptes lâchement, dans l'ombre, c'est tellement plus facile de salir et d'insulter celui que l'on envie secrètement parce qu'il a une liberté de ton et de jugement qui dérange margoulins, malandrins et mafieux de tout poil. "Manolo 40", j'aime la corrida authentique, je ne peux me satisfaire de ce qu'elle est en train de devenir et que d'autres avec moi dénoncent, je n'ai surtout nul besoin " de me faire soigner". Pas plus que je n'ai eu besoin de me faire soigner après avoir quitté un club taurin, où du fric avait disparu chez le "président". Tant pis pour vous si je dénonce voleurs et imposteurs et que çà ne vous plaise pas. Par conséquent, si vous ne comprenez pas ce message, restez donc bien à l'abri dans votre ruedo dacquois desgarbadisé, nous n'y verrons bientôt, - comme partout ailleurs-qu'un simulâcre de corrida comme le préparent vos amis de la corrida moderne: ce sera trop tard, et je je prendrai plus la peine d'écrire des textes qui vous perturbent, et qui n'auront plus d'objet, la corrida ayant disparu.


Dax : vous savez ? L'arène où il n'y a pas des aficionados, selon le mentor affairiste de torre terrine, mais des clients, une clientèle.....


En attendant, pénétrez vous bien, tant qu'il est encore temps de réagir, de la signification des attitudes des deux personnages sur les trois photos: papa et tonton du petit Leal à l'oeuvre! Pendant que l'alguazil luttait contre la mort à quelques encâblures de la plaza...


Si çà ne vous parle pas, moi, çà me révolte: et qui de nous deux devrait se faire soigner?

dimanche 23 août 2009

CARCASSONNE: DES TOROS ET RIEN D'AUTRE.

Par quoi commencer, pour traduire l'irrationnel de cette tarde de toros d'une caste exceptionnelle, où tous les acteurs se mirent au même diapason d'une incompétence et d'une nullité rarement égalées ?
Les alguaciles? Totalement absents, et à côté de leurs pompes, pardon pour l'epression, mais la nullité ce jour là présidait aux destinées de cette mémorable novillada. L'un d'eux, interpellé par des aficionados pour sa passivité complice face aux tricheries des acteurs du ruedo, leur reproche de "gueuler", mais il n'entend pas, lui, les novilleros qui hurlent à chaque muletazo. Ni ne voit le détestable manège des acteurs incompétents dans le ruedo. Nullissime, dans toute sa fonction bâclée.
Les peones: tous, ou presque, lamentables, aucun professionnalisme, la seule présence de l'un d'eux relève de la pitrerie, il est pathétique dans son incapacité à s'échapper, la seule chose qu'il puisse tenter de faire - et ses collègues avec lui - face aux bêtes de Moreno de Silva qu'ils seront incapabes d'approcher. Una vergüenza, mais il y en aura tellement....Excellents essentiellement pour bêler des "bièèèèènnnn" imbéciles depuis les burladeros, et pour mendier aux palcos des trophées usurpés pour leurs "petits protégés" à la dérive comme eux.
Les piqueros: évitent avec soin le garrot pour frapper et recharger dans l'épaule, le dos, aucun n'a piqué proprement, en respectant terrrains et toros. Ils trichent impunément, retirent la vara alors que le bicho reste collé au cheval, pour refrapper à côté, vriller en cariocas interminables, sous l'oeil indifférent des palcos, alguaciles, et spectateurs déphasés: au contraire, ils sont souvent applaudis après avoir enfin mis un terme à leurs méfaits.
C'est l'aficion décadente, savamment entretenue par un monde -de mundillitos- aveugle.
Les novilleros: quand il daigne accepter de voir son novillo, Valentin Mingo fait des passes à reculons,- l'esbrouffe, ils appellent çà toréer- et la débâcle annoncée ne tarde pas: 8 pinchazos et plusieurs descabellos à un torito faiblard mais jamais dominé, aucune épée dans les règles, ssauf celle du pauvre Rey, qu'il paiera très cher), sifflets logiques des aficionados, aplausos des vacanciers et des amateurs d'oreillettes. A son second, c'est le peon de brega qui est seul en piste pour la mise en suerte au cheval: un scandale, que seuls protestent une cinquantaine d'aficionados, ce que le journaleux appointé pour vendre du papier Patrick Louis qualifie de "quelques indispensables imbéciles sur les étagères": vaya aficion! Que de coups de pompes qui se perdent... Qui est imbécile: celui qui vante ou vend la merde, ou ceux qui la dénoncent? Pendant que son peon officie avec courage- un des rares, sans doute, à rester professionnel, dans cet océan de nullité, le novillero observe de loin, pas concerné, puis ose brinder, et reçoit des applaudissements, au lieu de la bronca méritée. Mais quand les petits plumitifs de la "presse spécialisée" auront le courage ou la clairvoyance de dénoncer ces impostures? Un pas en arrière à chaque muletazo, le chaval gueule sans cesse, le public ne l'entend pas, il veut des oreilles, certains gueulent par contre les aficionados qui voient clair. Faenita inconsistante, desplante de mauvais goût, pinchazo et bajonazo. Entre temps, le vert Mingo avait refusé de toréer le toro de Rey, évacué après sa grave cornada. Et les cuadrillas ont réglé leurs comptes. En démissionnant !! Le déshonneur sur toute la ligne!
Juan Carlos Rey laissait entrevoir autre chose, malgré des insuffisances techniques vite étalées. Mais le lourd n° 15 ne lui a laissé aucune chance: pris au moment de vérité, dans son engagement sincère avec l'acier, le novillero est évacué vers l'hôpital. Grosse frayeur, dont il devrait vite se remettre.
Moreno Muñoz est déjà un fieffé malin: il torée surtout le publc à reculons, avec des mimiques empruntées, pour faire oublier son bagage notoirement léger. Et sa cuadrilla est particulièrement minable. Les clarines sonnent à son premier toro pour mettre fin au tercio de banderilles, alors qu'un seul palo a pû être accroché par les champion du sauve qui peut. Encore bravo au très compétent "président" !! 4 pinchazos et 4 descabellos au terme d'un semblant de faenita d'où il ressort dépassé.Pour le numéro 16, le toro de Rey, il conduit un travail d'infirmier, le palco ayant refusé le changement du novillo blessé. Il reçoit une oreille !! Bravo le palco décidément très en verve. Au sixième bicho, véritable monument de caste et de bravoure, c'est le désastre complet, l'apothéose dans ce qu'on peut voir de honteux, de détestable: le piquero reste seul en piste, les piétons sont aux abois, planqués où ils peuvent, le toro charge et recharge seul le cheval, 5 fois, six fois, sept fois, on ne compte plus, peut-être dix vraies piques, et domine ensuite un Muñoz en dessous de tout, un Muñoz dont un nommé Rémi Lebrère, sur un journal local, - Dépêche ou Midi Libre - écrira " C'est le colombien Morena de Silva(sic) qui est sorti vainqueur, et qui fut meilleur encore sur le sixème(resic)". S'il peut y avoir dans une corrida et dans une temporada un toro d'indulto, et un seul, çà aurait pû être celui-là, avec une vraie lidia. Un vraie toro de bandera, brave, caste exceptionnelle, tel Garapito l'inoubliable, ou Montenegro de Yonnet, un toro d'exception, même si l'on se répète, qui a fait chavirer l'arène de Carcassonne et qui a mis le ruedo en ébullition. Mais un pseudo président de supérette de m... n'a pas su comprendre que nous vivions un évènement taurin extraordinaire, il n'a pas sû déceler un toro comme il n'en verra sans doute plus, à la caste inouïe étalée avec toute sa splendeur, et là on touche le fonds, on mesure l'incapacité de gens au très pauvre degré d'aficion: ne pas savoir apprécier cette bravoure, compter les piques, et quelles piques!!, un toro qui partait seul et repartait encore et toujours au cheval sans se faire prier, poursuivait les peons, suivait la muleta sans une once de vice ni genio, bouche fermée jusqu'à une mort peu glorieuse, il ne méritait pas une vuelta glorieuse, ce toro, "président" qui ne devrait plus jamais rien présider, président de la honte ?
En résumé, le lot ensaltillado fut brave, pour au moins quatre novillos, mais tous avaient de la caste à revendre, beaucoup plus que leurs pauvres opposants n'en pouvaient affronter.
Un certain Patrick Louis , sur la Dépêche, vilipende " quelques indispensables imbéciles sur les étagères". Comment s'étonner que les publics éduqués à la bêtise et à la démagogie des journaleux appointés pour flatter les pires saloperies ne restent pas sagement ignares? Eux qui viennent chercher du clinqant et des oreillettes dont ils se foutent du peu de poids? Sur la Dépêche - encore elle - , on peut lire que Muñoz le filou est qualifié de "courageux du jour" !!! Muñoz!!! Celui qui a laissé assassiner le sixième toro, le toro de légende!!! Pendant que les aficionados s'époumonnent à mettre en garde le public contre toutes les fraudes qu'il suffit de vouloir observer et dénoncer pour la survie de la corrida authentique, le public se laisse anesthésier par les médias aux ordres de ceux qui vivent de ce commerce lucratif...
Aficion: réveille-toi!! Une nouvelle fois, tirons la sonnette d'alarme. ANDA, où es-tu? Reviens, et RASSEMBLE !!! La corrida court à sa perte, le danger est imminent, le public est maintenu dans l'ignorance et l'inculture aficionada par les affairistes, dont la seule aficion est le triomphe à tout prix, source de fric facile.
S.O.S. Vite! Sous peu, il sera trop tard! Si çà ne l'est pas déjà !!

vendredi 14 août 2009

PARENTIS, DIMANCHE: A OUBLIER....



UN BUEN PAR DE PALOS !
OLE LOS "PEDROS" !!
Daniel Martin a eu chaud!



Florent, j'avais la même à côté de moi, et une autre derrière: elles étaient venues pour écouter des paso-dobles!


EL QUITE DE LA BOTELLA ! Ou l'art de faire oublier sa médiocrité: novillero et peones solidaires et complices. Ah, pour le concert des "bièèèènnnn", "bièèèènnnn", les seconds excellent, plus que pour la brega....
Enhorabuena à l'ivrogne et à ses délateurs : Lamentable!!!

SAMEDI A PARENTIS

VUELTA DE CAMPANA DU TORO D'ALONSO MORENO
LOS CERETANOS: MIGUEL Y ESTEVE QUINTANA

LA SUERTE DE MATAR MODERNA

A LO ALTO DE LOS TENDIDOS: LIONEL, AFICIONADO SERIO

TE ESPERO, TORERO ...

APRÈS LE SECOND REFRAIN, SI LA PEÑA POUVAIT ARRÊTER, SANS ATTENDRE LE SIGNE DU TORERO EN PISTE....PRÉSIDENTS, PITIÉ POUR NOS OREILLES !!!

LE PRIETO DE LA CAL, EN SUERTE ....
....ET AU CHEVAL.
TOUJOURS LUI...
PAJARES DANS SES OEUVRES: PAS TRÈS ORTHODOXE, L'ENTRÉE A MATAR..









jeudi 13 août 2009

NOVILLADA-CONCOURS DE PARENTIS:

Si je devais exprimer un regret, c'est que l'ADAP n'ait pas inversé l'ordre de ses tardes: les Raso de Portilla le samedi, pour clôturer le dimanche par la concours.
Nous avons en effet commencé par un dessert de choix, et terminé les agapes par un plat inmangeable, indigeste, non par la faute des éleveurs, mais par les comportements indignes de novilleros et peones qui doivent dare-dare changer de métier. Aucun respect pour le toro, pour le public, pour le palco, et pour le costume de lumières qui sied si mal à leurs clowneries et à leurs innombrables tricheries.
Commençons donc par ce triste dimanche, pour terminer par une note qui correspond mieux à l'esprit de Parentis.
Dimanche 9 Août: profondeurs de l'abîme du toreo
Carlos Guzman annonce la couleur: son toro est carrément piqué dans l'épaule sous les applaudissements de spectateurs ravis. "Bien, le piquero"! hurlera derrière nous une excitée à chaque forfait perpétré. Évidemment, on assistera ensuite à une faena d'infirmier pour toro faiblissime, l'aburrimiento précoce est seulement interrompu par quelques applaudissements de touristes. Querencioso aux planches, le novillo reçoit un pinchazo, puis après un avis, le quadrage pour l'épée s'avère interminable. Une entière au troisième essai, 2° avis, 4 descabellos.
Son second opposant, n° 28, est presque chétif, mais il désarçonne la cavalerie au deuxième choc, la mise en suerte est catastrophique, le novillo ira quand même 4 fois au cheval après un temps interminable de placement. Suerte de banderilles à la sauce Cañada, égal à lui même - "une broque", crient derrière nous 30 nîmois-, aucune faena, 2/3 d'épée, descabello. Sifflets !
Comme beaucoup trop de ses semblables, Felix de Castro torée plus le public que le faible animal qui lui échoit; après une pique bien poussée par son novillo, et une seconde, trasera, il remet en suerte après les clarines! Son banderillero est applaudi, seul fait notable. Pour le reste, toreo pueblerino à une bestiole faible: et çà prend !! Les gogos n'y voient que du feu. Une entière sur le côté.
Pour son second, au moment où il effectue la mise en suerte pour le piquero de turna, il s'envoie son toro sur le râble! Vol plané, retombé sur la tête, il est ko . Il ne reviendra pas. Pendant ce temps, le tercio de varas se poursuit jusqu'à la quatrième charge d'un novillo de bandera sans que le public ne réagisse. Deuxième tercio catastrophique, jet de fléchettes en partant au cul du toro. Consternant! Guzman va chercher l'acier, sans une passe, sans honte, et assassine le bicho au terme de vingt descabellos.
Après que son premier novillo ait encaissé une pique suivie d'une légère piquette, Naranjo entame sa faenita à l'estribo. La noblesse du Portilla nous permet de voir une faenita variée de derechazos et naturelles liées, la charge est nette, le trajet sans arrêt ni accroc, Naranjo se colle au novillo et l'étouffe, il crie beaucoup, tente un pinchazo, finit par un golletazo, et s'autorise une vuelta
C'est donc Naranjo qui clôture cette tarde de honte, avec une pique carioquée qu'il laisse impunément administrer par son complice à cheval. Suit le désastre habituel des banderilleros. Et le colombien ose brinder au public qui n'en a cure et applaudit. Derechazos terminés collé au cul du novillo noble à souhait, il torée de la gueule, et termine par un nouveau bajonazo, pour lequel, ô scandale, les mouchoirs blancs des touristes s'agitent frénétiquement. Heureusement, au palco, Garzelli tient bon.
La corrida est vraiment en danger, l'aficion, elle, est à l'agonie.
Pour l'épisode tout aussi consternant de la bouteille de ricard jetée dans le ruedo, rappelons
- d'autres l'ont fait avant moi - que le dangereux ivrogne auteur du forfait a rendu au salopard Guzman le meilleur service: alors que le public devait lui administrer une bronca monumentale, le fieffé voyou a réussi à retourner la vindicte populaire contre l'abruti, grâce à l'appui des voisins de tendido futés délateurs, puis est tranquillement et impunément retourné derrière les planches.
Plus gogos qu'à Parentis, tu meurs!
Samedi 8 Août: tarde de toros.
Peut-être la novillada-concours de 2009 ne restera-t-elle pas dans les annales de l'aficion torista: il n'empêche, on ne s'est jamais ennuyés ce samedi d'ouverture. En matière de suerte de picar, le fondement même de la corrida telle qu'elle doit être conçue et appliquée, pour un total de 23 piques, les organisateurs de l'ADAP peuvent être satisfaits.
Le Partido de Resina sorti en premier reçoit depuis le centre sa quatrième ration, provoquant presque une nouvelle chute, après une culbute de la cavalerie à la première rencontre. Après trois bonnes paires de palos, le novillo part des tablas vers le centre où l'attend Daniel Martin. L'embestida est franche, le bicho fait preuve de noblesse, et la faena agréable. Le torero pèse sur son docile partenaire, les cites de loin sont répétés. Quelques naturelles pour cadrer, entière et descabello. Salut depuis le callejon du chaval dépité, cette faena à Torremolinos ou à Dax lui aurait valu un rabo. Durs, durs, les franchutes!
Le Guardiola qui lui échoit en second aurait eu quatre ans en novembre. Negro bragado, astifino, il est applaudi dès sa sortie, comme la pluspart des bichos du jour. Première pique dans l'épaule, puis seconde, plus académique, troisième, quatrième, la cinquième en partant de 30 mètres. Il semble ne pas avoir été primé: bizarre! Martin le torée avec temple, l'animal est encasté et noble, puis se met à cabecear. Plusieurs séries de naturelles croisées, David reprend le dessus, il place une demie qui ressort, puis trois-quart de lame bien logée. 7 ou 8 descabellos...
Julian Simon reçoit un Prieto de la Cal, magnifique jabonero de février 2006, bien armé, fougueux, qui remate dans les planches sans rechigner. Une vilaine pique trasera, le piquero recharge - bronca -sans que le toro s'éloigne. Pour la deuxième rencontre, la chute est miraculeusement évitée. Pour la quatrième, cite du toro au centre du ruedo. Le public applaudit. La faena, elle, sera brêve. Essai à droite, puis à gauche, Simon abandonne vite devant le danger qu'il pressent. Une entière sur le côté et une multitude de puntillas par le cachetero de turna. Le second de Julian est un colorado d'Alonso Moreno de janvier 2006, bien armé, qui s'octroie une vuelta de campana applaudie à tout rompre par une légion de connards. Après être sorti seul de la troisième pique, il charge de plus loin encore pour la quatrième. Salut du banderillero . Brindis a todos du novillero. Gueule fermée, le bicho s'élance avant les cites. Simon n'a pas les moyens de continuer, la faena sera aussi brêve que la première. Deux pinchazos et une entière muy muy trasera !!
Le Morena de Silva accomplit trois tours de ruedo à fond de train, Francisco Pajares finit par le cadrer à l'aide de quelques véroniques. Pique ratée et reprise illico- le piquero ne doit pas savoir qu'il est en concours à Parentis- , seconde avec quite, troisième charge. Dès la première série à droite, le novillo affiche sa grande noblesse. La muleta est templée, la musique démarre pour les touristes, séries à droite et à gauche s'enchainent sans effort apparent, tellement le bicho s'élance sans rechigner. Puis la faena se décompose très vite, Pajares cadre pour deux pinchazos et une entière un peu de côté. Vuelta.
Le Coquilla de Sanchez Arjona est armé court, très court, dans le type habituel de l'élevage. Je veux bien... Cela dépare beaucoup avec certains de ses concurrents. Il reçoit trois rations de fer, manque de renverser la cavalerie lors de la seconde rencontre, part du centre pour administrer un sacré bouchon pour la troisième. Lui aussi sera noble, après la suerte de banderilles écourtée, il suit docilement la muleta de Francisco, le torero lui donne de l'air et du temps pour récupérer, il se déplace lentement, torée avec temple. Quelques redondos pour conclure. 1/3 de lame après deux pinchazos.
Parentis avait si bien commencé....
Une suggestion aux organisateurs: n'autoriser la musique des peñas que dans le cas de vuelta ou de trophée, ou éventuellement après le salut du torero: aujourd'hui, et partout, les groupes se mettent à jouer, les spectateurs tapent dans les mains, les toreros en profitent pour sortir et s'octroyer des vueltas qu'ils ne méritent pas.
Déjà, çà mettrait un peu de sérieux et d'ordre dans l'anarchie ambiante qui profite aux tricheurs.

mercredi 12 août 2009

NOCTURNE D'AOÛT A VIC-FEZENSAC: LE CRÉPUSCULE DES BOEUFS.

Ce vendredi 7 Août, ce qui n'échappa à personne, c'est d'abord qu'aucun pupille de la ganaderia de "l'Astarac" ne rematait dans le bois des burladeros vicois. Et ces cornes outrageusement courtes!! Bizarre! Plus que bizarre: étrange, même, çà laisse perplexes les optimistes crédules les plus chevronnés. Mais surtout, des moruchos sans aucune embestida, une soirée d'aburrimiento assuré, comme il en existe peu, heureusement....Quoique ! Entre Orthez, Vic, et Parentis, cette année, nous aurons eu droit à la totale, c'est le cas de le dire! Et çà commence à devenir inquiétant. Ajoutez çà cela, qu'à chaque corrida ou presque, les aficionados critiques ont droit aux agressions violentes des gogos, qui se font les avocats des tricheurs du ruedo et de ceux qui les encouragent depuis callejones et burladeros.
Dans ce contexte Vicois, que retenir des boeufs qui se figeaient immobiles, et des toreros qui leur firent face?
Pour le premier toro échu à Sanchez Vara qui prend deux rations de fer, après quelques tentatives de derechazos dans une attitude profilée, la faena sera brève et décousue, et Vara s'échappe et administre a son opposant l'infâme et de plus en plus incontournable bajonazo . Son second provoque une chute et prend trois piques - devinez pourquoi le piquero sort sous les sifflets- et arrive aux bâtons la gueule ouverte: essais de faena hâchée, deux naturelles, une entière derrière l'épaule, suivie d'une autre dans le flanc. Et dix descabellos pour envoyer le manso ad patres.
Le toro que reçoit Miletto est bien armé. Il refuse ses deux piques, fait preuve d'un peu plus de noblesse que ses frères. Le Gardois,avec ses moyens et son courage, tentera un travail qui s'annonce ardu. Mais le toro s'avise dès la première naturelle, sans doute a-t-il découvert ce qui se cachait derrière le leurre? Quatre pinchazos et un descabello en viendront à bout. Le fan-club de Julien parvient à faire sortir son idole. Le second opposant du français soulève deux fois le cheval, recharge pour un picotazo, puis une troisième fois pour recevoir une vraie pique. Ensuite, pas de faena, le torero ne se croise pas, au contraire il accompagne chacun de ses essais à droite ou à gauche d'un retrait de jambe, ce que les gogos applaudisseurs ne voient pas, mais le toro, lui, ne voit que çà. Le toreo à reculons conduit inévitablement à échec. Après 5 pinchazos, 10 descabellos, et la puntilla, la dépouille du Darré est applaudie.
Le premier adversaire de Fernando Cruz soulève la monture du piquero, et étale sa mansedumbre tout au long de la mise en suerte de la laborieuse deuxième charge, mais il n'aura reçu que deux picotazos. Il passe ensuite sa brève vie de "toro de lidia" à reculer et à gratter le sable. J'ai compté....deux derechazos! Une entière et la puntilla: enlevez, c'est pesé!
Une petite pique et une piquette abrégée suffiront à éprouver.... : quoi, au fait? La "bravoure" du sixième? Sa puissance? Le toro s'agenouille deux fois, après quelques derechazos. Ni à droite, ni à gauche, aucune charge, aucune lidia possible. Alors, la faena ....Une entière crapuleuse sur le côté, et c'est l'hémorragie.
La nuit du toro est à revoir. Entièrement. Ainsi que et surtout "l'Astarac": comment redresser? Mais çà, Jean Louis Darré sait mieux que nous qu'il lui faut réagir. Et ce n'est pas son "triomphe" du dimanche suivant à Millas -lés- Boucau avec les "Camino de Santiago"qui changera les choses.
Au palco, comme on dit dans les campagnes audoises, l'incontournaple, l'indispensaple, l'inénarraple, l'incroyaple, l'apominaple, l'irremplaçaple Tanguy, président à vie.
Un peu comme si l'on était condamné à voir toréer chaque dimanche le même matador ! Lassant !!!
Dans tous les domaines, surtout dans celui-ci, l'éventail des possibilités est-il si pauvre?

vendredi 7 août 2009

LA QUEUE LUI TENDAIT LES BRAS !!!!

LA QUEUE LUI TENDAIT LES BRAS !!!!!!!!


C'est en ces termes savoureusent technico-taurins que le tenancier du callejon s'exprimait ce mardi dans son bloc d'où il opère impunément le plus souvent en copié-collé, je cite:

Thomas Dufau a servi à Villeneuve de Marsan"un faenon d'anthologie, la queue lui tendait les bras".

Rien que çà !!!!

Quand on vous dit que certains sites "taurins" torrides devraient être censurés, pour protéger nos enfants des excès verbaux et dérives épistolaires des dangereux maniaques planqués dans les cailleronds pour y débiter leurs fadaises,commentaires outranciers, et propos que la morale réprouve, au vu et au su de tous les gogos qui eux, -vous et moi - passent à la taquilla.