dimanche 2 septembre 2018

NOS MEDIAS SONT TOUJOURS AUX ORDRES DES GROUPES DE PRESSE PAYEURS !! (°)




 par Jean LEVY

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Après la catastrophe de Gênes - Les médias français dénoncent les coupables : les partis qui gouvernent l'Italie depuis trois mois. Ceux-ci osent dénoncer non seulement la société d'autoroute qui gérait le pont, filliale de Bénéton, mais aussi la politique européenne d'austérité qui a imposé le gel de crédits qui auraient pu maintenir en état l'ouvrage d'art dévasté.  
Mais qui est responsable de la tragédie de Gênes ?


L'Italie est toujours sous le choc :  l'effondrement du viaduc de Gênes, entrainant dans la mort plus de quarante personnes avec leurs véhicules projetés dans le vide à 40 mètres sous eux. Cette vision remplit l'horreur une population frappée au cœur.
Les Français, dont beaucoup se rendent dans ce pays, sont solidaires avec les victimes du drame, et au-delà, avec le peuple italien.
Le nouveau gouvernement de Rome, les ministres des deux formations qui le composent, le Mouvement Cinq Étoiles et la Ligue, ont pris le taureau par les cornes : ils ont annoncé qu'ils retirent à Atlantia, la société qui gérait le pont, sa licence d'exploitation.
Or, cette société est filiale de la multinationale italienne Bénéton.
Dans nos médias, propriétés de neuf milliardaires (ou publics aux ordres du pouvoir macronnien), la colère s'exprime, non contre la compagnie privée maître d'‘œuvre de ce viaduc, mais à l'encontre des ministres italiens qui ont osé s'en prendre à un trust privé !...
Horreur supplémentaire, le nouveau pouvoir dénonce la responsabilité des instances de l'Union européenne du fait que celles-ci ont imposé depuis des décennies une politique d'austérité budgétaire acculant à des choix pris au détriment des grands travaux nécessaires. 
S'en prendre à Bruxelles, c'est faire acte de rébellion contre l'ordre européen établi. Aussi à entendre ce jour-là France Inter, l'indignation visait le nouveau gouvernement italien, coupable de crime de lèse- Europe. Et de dénoncer non pas les responsables du drame, mais ceux qui s'en prenaient aux entreprises responsables,  et à leurs parrains européens.
On peut, dans ces conditions, s'inquiéter des intentions du pouvoir élyséen quant au devenir des structures françaises, ponts, routes - dont personne ne peut cacher une grande part de vétusté - Et c'est  la société italienne  SANEF, filiale d'Atlantia, qui, en partie,  gère les autoroutes du nord et de l'est de la France...
La catastrophe de Gênes pose avec une vigueur accrue la nécessité pour les États de retirer au privé la gestion des voies de transport, ponts et viaducs, autoroutes, pour en confier la responsabilité au secteur public, sous le contrôle du pouvoir central et des collectivités locales.
Avec Macron, c'est tout le contraire qui se produit : les biens publics sont vendus à l'encan. Avec les risques de voir un jour des ponts Morandi en France...
Tirons-en les leçons.

* Les statistiques officielles nous apprenaient, ces jours-ci, que 30% de nos ponts, routes et rail avaient  besoin de travaux...urgents
(°) Titre de P.

Mais si, mais si, on veut tout changer !

samedi 1er septembre 2018 par Jean Penichon Blog ANR
Voilà que Macron depuis le pays d’Hamlet (où quelque chose est pourri...), complétement déconnecté du Peuple qu’il est censé gouverner, ose prétendre que « le Gaulois serait réfractaire au changement ». C’est oublier un peu vite, 1789, les 3 glorieuses de 1830, la Commune de Paris en 1871, la Résistance et le CNR, les grèves de 36 et 68 et j’en passe... On peut, quand même, lui donner une idée de tous les changements que le peuple de France serait prêt à accepter.
- On veut de l’écologie à la place de la Finance, et non d’un capitalisme ripoliné en vert,
- On veut donc que l’argent soit un « bien public » servant à financer les besoins de la Nation et non les banques et rentiers mondialisés, qui se vautrent sur la dette publique générée par leurs propres crises.
- On veut de l’agriculture bio pour nous et nos enfants et non du glyphosate plein les vaisseaux sanguins,
- On veut sortir de la « pétrodollardépendance » [1] et faire de l’énergie un « bien public mondial » à partager,
- On veut que l’hôpital ne soit pas traité comme une entreprise et les patients comme une marchandise,
- On veut des vrais salaires, pour vivre de son travail et non de l’aumône des plans sociaux,
- On ne veut plus du chômage et des précarités de masse, utilisés pour empêcher les revendications sociales fondatrices de l’émancipation (congés payés, code du travail, sécurité sociale etc.),
- On veut que l’École de la République soit laïque obligatoire et gratuite pour tous les enfants,
- On veut des universités qui répondent aux besoins de connaissance des étudiants, le métier viendra après.
- On veut la retraite à 60 ans pour toutes et tous, à 75 % du dernier traitement,
- On veut aller rapidement vers les 32 h pour pouvoir avoir du temps pour vivre et non vivre pour travailler
- On veut des contrats de travail stable et non l’Ubérisation de masse, forme de retour à l’esclavage de Rome,
- On veut des services publics de proximité répondant aux besoins et non un management métropolitain dédiés aux seuls marchés financiers (appels d’offres incessants des immeubles du business),
- On veut que les salariés puissent participer aux décisions stratégiques de l’entreprise pour laquelle ils travaillent,
- On veut des critères de gestion répondant en priorité à « l’intérêt général humain » et non au profit immédiat,
- On veut sortir du libre-échange, destructeur de la planète, et favoriser les coopérations entre les peuples,
- On veut des impôts justes et progressifs où ceux qui touchent le plus, contribuent le plus,
- On veut le droit au logement pour toutes et tous et plus aucun S.D.F dans les rues de la République,
- On veut en finir avec le « nomadisme migratoire permanent », conséquence du capitalisme mondialisé qui asservit les peuples, détruit les cultures paysannes et planifie la disparition de la planète.
- On ne veut plus de « concurrence libre et non faussée » mais de « développement humain éco-compatible »,
- On veut en finir avec les guerres impérialistes qui dévastent le monde, et on veut la Paix pour avoir le temps de faire l’amour,  jouissance humaine ne produisant aucun CO2.
- On veut aussi en finir avec les guerres de religion dont le seul but est de cacher la domination du capitalisme sur les peuples.
- On veut reconstruire la démocratie véritable où la parole du peuple soit entendue, respectée et appliquée [2]
-  On veut la fin du capitalisme et plus si affinité en lisant notre Manifeste.
Cela vous donne, Monsieur le Président, la mesure des changements que nous autres, descendants de tous les peuples qui ont pris racine dans notre pays, espérons pouvoir un jour faire advenir.
Au Danemark, ils peuvent licencier leurs employés le soir pour le lendemain par SMS.
En France, pas encore.
Pourquoi ? :
Parce qu’en France il reste des Gaulois réfractaires à ce type de "changement". Le mot juste est "régression".
Et ils t’emmerdent, Manu.
Toi et ta clique de picsous névrosés qui confondent boulimie avec gourmandise, richesse avec bonheur.
Avec l’aide amicale et involontaire de Fabrice Aubert (Grand Soir) et de Segundo Cimbron.