LA PHRASE DU JOUR.... toujours d'actualité
prononcée par HUGO CHAVEZ en 2015, parlant du danger que court la population de la planète par le réchauffement climatique.
"Si le climat était une banque, on l'aurait déjà sauvée"!!!
Extrait du blog "çà n'empêche pas Nicolas"
L’impasse démocratique dans laquelle se sont engagées les métropoles a été évoquée au début de cet ouvrage. Elle touche le fondement de la démocratie politique : le scrutin électoral.
Non seulement la participation électorale est devenue faible dans les grandes agglomérations, et même de plus en plus faible ; mais cette dégradation de la légitimité des élus, acquise par le suffrage universel, est aggravée tant par l’évolution du pouvoir des maires que par les structures sociologiques de la ville. Si les métropoles votent très peu, ainsi que nous l’avons évoqué, c’est que les segments de la société qui votent le plus (classes moyennes, retraités) ont été chassés de la ville-centre au profit de populations peu ou non votantes (étudiants, immigrés récents – souvent étrangers –, sans parler des touristes).
Évoquons, en outre, la nature du pouvoir municipal.
Celui-ci est de moins en moins démocratique.
Les élus d’opposition au conseil municipal n’ont en général que le pouvoir de la parole, étant sous-payés et n’étant pas associés aux décisions ; quant à la majorité municipale, elle est presque entièrement soumise aux décisions du maire, le conseil se contentant de voter en bloc les décisions prises au préalable entre le maire, ses services administratifs, son ou ses conseillers politiques, et quelques notables ou hommes d’affaires – des non-élus donc.
Ajoutons qu’en dépit de la décentralisation, de nombreux facteurs limitatifs ont contribué à réduire la marge de manœuvre des maires ; il s’agit des communautés d’agglomération, des règlements et des normes, du caractère oligopolistique des fournisseurs aux collectivités – qui constituent un pôle majeur du capitalisme rentier à la française –, du principe de précaution et de la judiciarisation de la vie publique.
Toute la chaîne démocratique en est atteinte.
Ajoutons qu’en dépit de la décentralisation, de nombreux facteurs limitatifs ont contribué à réduire la marge de manœuvre des maires ; il s’agit des communautés d’agglomération, des règlements et des normes, du caractère oligopolistique des fournisseurs aux collectivités – qui constituent un pôle majeur du capitalisme rentier à la française –, du principe de précaution et de la judiciarisation de la vie publique.
De tout cela résulte une baisse conséquente de la participation au vote, car les électeurs ont compris cette dégradation du pouvoir municipal.
De grands « élus » municipaux, parfois présentés en « barons » ou en « princes » régionaux, ne sont élus que par des minorités.
Dans les communes de Lille, Bordeaux ou Grenoble, dont la ville-centre est de taille modeste au regard de l’agglomération dans son ensemble, le maire n’est souvent l’élu que d’une infime partie de la population.
Alain Juppé a été élu en 2014 par 46 489 électeurs, soit 33,1 % des inscrits de Bordeaux, mais 5,9% de la population de l’agglomération ; le maire de Montpellier, Philippe Saurel, a été élu avec 29 928 voix, soit 20,55% des inscrits, mais 6,64% des habitants de l’agglomération.
En 2020, Martine Aubry a été réélue maire de Lille par 15 389 voix, ce qui représente 12,36% des inscrits, mais 1,31% des habitants de Lille Métropole.
À de tels niveaux, la distorsion démocratique est presque rédhibitoire, même si tout semble continuer comme avant. Il n’est pas étonnant dans ces conditions que la couleur politique des métropoles puisse changer de manière difficilement prévisible, puisque tout dépend d’une petite cohorte de votants.
Forts de leurs principes démocratiques réaffirmés, les nouveaux maires écologistes de 2020 veulent-ils renouveler les pratiques et l’ancrage de la citoyenneté municipale ?
Leurs premiers gestes et déclarations permettent d’en douter.
Après Anne Hidalgo en 2019 à Paris, Pierre Hurmic à Bordeaux et Jeanne Barseghian à Strasbourg ont décrété « l’état d’urgence climatique ».
Mais sans base juridique, ce projet vise à « défendre une limitation des libertés au nom du changement climatique [ce qui] n’est pas liberticide » (selon l’élue insoumise Manon Aubry)3.
Libertés d’éclairages, de chauffage, de déplacement, de consommation, etc. seront désormais soumises à des réglementations contingentes spécifiques.
Pourtant, si ces nouveaux élus se présentent en apôtres de la « démocratie participative », il y a un fossé avec leurs pratiques concrètes. Ces adeptes du « collectif » gouvernent leur ville et les métropoles entourés de leurs seuls proches : « Pierre Hurmic à Bordeaux, Grégory Doucet à Lyon ou, encore, Jeanne Barseghian à Strasbourg n’ont attribué qu’à des proches les postes de décision stratégiques, notamment les délégations des intercommunalités 4». Et la journaliste du Figaro Judith Waintraub d’ajouter : « Pierre Hurmic assume de ne pas partager le pouvoir à Bordeaux ».
Partition des électorats, faible appétence des électeurs, dérive technocratique du pouvoir municipal, dilution du pouvoir et des responsabilités, la liste est longue des maux de la crise de la République municipale qui gouverne les métropoles ; cela est d’autant plus fâcheux que leurs maires sont cités en exemple et érigés en interlocuteurs naturels de l’État.
Eu égard à la place conquise par les métropoles dans la production des richesses, dans la reconfiguration de l’espace national et social du pays, il n’est pas abusif de dire que leurs manquements démocratiques sont un grave symptôme de la crise de la République.
Clément Machetto JB Autissier / Panoramic / Bestimage “Affaire Mediator” : Irène Frachon, lanceuse d’alerte, dit ce qu’elle pense du vaccin contre la Covid-19
Pneumologue de formation, Irène Frachon s’est rendue célèbre en 2010 au moment où l’affaire du Mediator fut révélée au public. Dès 2007, elle avait constaté des cas d’atteintes cardiaques chez des patients traités par le benfluorex (principe actif du Mediator). Très largement diffusé en France (300.000 traitements) pour servir de coupe-faim en vue de traiter le diabète, ce médicament fut finalement retiré du marché par l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM), suite aux résultats d’une longue étude épidémiologique menée par Irène Frachon.
Alors que son nom a été récupéré par les anti-vaccins, elle a décidé de s’exprimer pour la première fois sur les vaccins contre la Covid-19 mardi 6 juillet 2021, au cours d’une interview accordée au Parisien. Après avoir épluché les différentes études menées sur les vaccins contre le coronavirus, celle qui a mis en évidence que le Mediator était responsable de nombreux décès s’est prononcée en faveur de la vaccination. “J’ai regardé de près les études de validation et la veille de pharmacovigilance. Et je suis convaincue de la qualité, du sérieux et de l’efficacité des vaccins agréés en France“, a-t-elle déclaré, tout en encourageant les Français à aller se faire vacciner.
“Aujourd’hui, beaucoup de gens me font confiance et je leur dis : vous avez une solution, faites-vous vacciner ! Même s’il n’y a que quelques effets secondaires comme un syndrome grippal. Les complications plus sérieuses sont exceptionnelles et les bénéfices du vaccin sont infiniment supérieurs aux risques du Covid, il n’y a pas photo. Et je dis aux plus jeunes, vaccinez-vous pour retrouver une vie sociale, sortir de cette hibernation, qu’on puisse revivre ! On ne sortira de cette crise que si toute la population se fait vacciner rapidement“, a ajouté Irène Frachon, qui a tenu à mettre le public en garde contre une couverture vaccinale insuffisante face à la Covid-19. “On risque d’avoir une quatrième vague meurtrière, d’autres drames humains. En plus de la mortalité insupportable liée au Covid, un pourcentage de malades va mal s’en remettre. Il faut aussi à tout prix éviter les conséquences dramatiques d’un nouveau confinement. Si on ne se vaccine pas suffisamment, on risque une agonie sociale”, a-t-elle conclu.