mercredi 22 mars 2023

REBELOTE. ARTICLE PUBLIÉ.......

 ...... LE   JANVIER 2021. Un militant communiste  dans l'armée US

 

L’histoire de Spencer Rapone… Pas vraiment US Army compatible !

Au-dela du cirque autour du Capitole, de l’exercice incompatible avec la démocratie du droit de censure des réseaux sociaux, il y a dans la société américaine des lueurs qui me font espérer, je cite en vrac : le fait que la Géorgie, la patrie de Scarlett O’hara, envoie deux sénateurs l’un juif, l’autre descendant d’esclaves africains est symbolique certes, mais ça existe. Le second fait est l’amorce de syndicalisation dans la Silicone Valley et le troisième est la déshérence des institutions avec des jeunes qui se radicalisent. Tout cela ne mène pas très loin et ce qui se veut de gauche ou antifasciste continue à toiser le peuple comme une bande de ploucs, incapables d’un coup d’Etat… cela dit l’absence d’issue, mais il y a des frémissements que les choses ne peuvent pas rester en l’état (note de Danielle Bleitrach)

L’histoire du monde nous emmène ce matin à la célèbre académie militaire de West Point où sont formés tous les soldats d’élite américains

Et Spencer Rapone en était l’un des plus beaux spécimens mais il vient de démissionner, après avoir semé une belle pagaille dans l’univers formaté de West Point.

Septembre dernier : cérémonie officielle de remise de récompense. Tout le monde est en uniforme. Spencer Rapone pose pour la photo avec à l’intérieur de son couvre-chef, ce message :

Le communisme vaincra ! 

et sous son uniforme… un T shirt à l’effigie de Che Guevara. 

Il n’en fallait pas plus pour que les anciens militaires se déchainent sur les télés américaines…

C’est son entourage qui est responsable. Si ce mec avait été dans une de mes unités, on se serait occupé de ce punk. Il nous aurait supplié de partir en quelques jours 

Certains prennent même le temps de décortiquer les clichés du traitre Rapone :

Comme vous pouvez le voir ici sur cette photo, notre individu a reçu plusieurs récompenses durant sa carrière à West Point, ce qui veut dire qu’il était sur le point d’intégrer les forces spéciales d’élite. Cela n’aurait jamais dû être permis 

Spencer Rapone était sur le point d’intégrer les Rangers, la fine fleur de l’armée de terre américaine. Pourtant cela fait déjà quelques années qu’il affiche ses convictions sur Twitter. Le commandement de l’armée, écrit-il, « déifie le capitalisme et l’impérialisme ». Il s’en prend aussi au vice-président Mike Pence qualifié de « putain de tueur de sang froid médiéval » et de « conservateur médiocre ».

Pas vraiment US Army compatible… 

Mais comment ce révolutionnaire communiste, futur force spéciale, a-t-il pu intégrer l’armée américaine ?

C’est tout le débat du moment… Comment a-t-il pu passer entre les mailles du filet ? Ce n’est pas tant Rapone que l’on met en cause finalement, mais l’encadrement de West Point.

Et là, les langues se délient… Tout en restant anonymes bien sûr. Un ancien officier de l’académie considère que Rapone n’est pas un cas isolé, qu’ils sont un certain nombre à avouer leur orientations communistes, tout cela, poursuit-il, à cause de l’influence des profs de West Point, dont l’enseignement serait ouvertement marxiste.

Rapone, considère que sa foi communiste est née de son expérience. Il n’a que 26 ans, mais il a déjà servi en Afghanistan en 2011. « Nous étions des tyrans dans l’un des pays les plus pauvres de la planète » 

Un vétéran de plus traumatisé par les opérations menées en Afghanistan 

Tout ce que nous faisions, écrit-il, « c’est brutaliser, envahir et terroriser une population qui n’a rien d’une menace ».

Spencer Rapone évite peut-être le pire en se révoltant. L’armée américaine a constaté l’an dernier une épidémie de suicides spectaculaires chez les vétérans d’Afghanistan. Jusqu’à 120 décès par semaine… 

Rapone a choisi, lui, de défendre son point de vue, de rejoindre un ancien sergent-maître des forces spéciales devenu activiste anti-guerre. Il interviendra dans une conférence sur le socialisme le mois prochain à Chicago.

 LE VENTRE EST FÉCOND D'OU A SURGI LA BÊTE IMMONDE  (°)

Répondant à une question de Jérôme Guedj, député d’opposition, à propos du nombre de bénéficiaires de la retraite à 1200€, le ministre Olivier Dussopt répondait : « Je n’ai pas à répondre sur la manière dont je fais les prévisions ».

Voilà une grave erreur politique de la part d’un ministre. À travers la réponse à un député c’est le peuple qui est informé et les ministres doivent rendre compte aux citoyens des actions qu’ils conduisent et des raisons du choix des actions et de la manière dont elles sont conduites. Cette anecdote ministéro-parlementaire illustre à quel point les politiciens ignorent le sens du concept de Démocratie à moins que ce qui apparaît comme une ignorance soit en fait une stratégie machiavélique destinée à écarter le peuple du choix de son destin.

La démocratie est une forme d'organisation politique qu’Abraham Lincoln définissait par la formule : le « gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple ». Le peuple, comme le définit Daniel Gaxie[1], c’est « la population des citoyens regroupée dans le cadre d'un territoire ». La démocratie est donc un système de gouvernement ou une forme de gouvernement du peuple où les citoyens sont en même temps les gouvernés et les gouvernants dans la mesure où les gouvernés sont associés aux principales décisions engageant la vie de la cité. Ce système dans lequel le peuple est à la fois sujet et souverain entraîne qu’un régime démocratique est supposé agir dans l'intérêt du peuple. Dans une société où règne l’individualisme (ou le corporatisme) le plus absolu ce n’est pas un mince problème que de cerner ce que peut être « l’intérêt du peuple ». C’est sur ce double obstacle que butte toute conception de la Démocratie comme l’indique Élisabeth G. Sledziewski[2] : « Toute la difficulté du concept de démocratie semble résider dans la définition du terme de “peuple”. Nombre de contresens, volontaires ou involontaires, sur l’identité politique du régime démocratique, tiennent à l’impossibilité de voir dans le demos autre chose qu’une foule, définie par son nombre plus que par sa qualité. D’où l’idée, apparemment indéracinable, que ce n’est pas parce qu’il est souverain que le peuple gouverne dans le régime démocratique, mais parce qu’il est nombreux. On peut dire que ce point est décisif. La réponse donnée à la question “qu’est-ce que le peuple ?”, la préférence donnée au nombre ou à la qualité commande la définition du terme de « gouvernement ». […] À la base de l’idée démocratique un principe intangible : le peuple est le sujet de la politique, et c’est de lui que procède tout pouvoir. » Ainsi, les doctrinaires du XIXe siècle comme François Guizot étaient antidémocratiques dans la mesure où ils étaient hostiles au principe de la souveraineté du peuple ; il semble qu’il en soit de même pour certains parlementaires et pour le gouvernement en 2023.

Aussi, est-ce une erreur que de dire que ce n’est pas « la rue qui fait la loi ». Dans une démocratie représentative le peuple confie aux parlementaires (députés et sénateurs) mais aussi au président de la République et à ses ministres le pouvoir de faire la loi mais en même temps ceux-ci ont le devoir de lui rendre compte non seulement les résultats de l’action politique mais aussi des moyens mis en œuvre pour élaborer et conduire cette action. L’élection, à quelque niveau qu’elle soit, législative ou présidentielle, ne consiste pas à donner un blanc-seing à celui qui est élu. Alors, dire qu’un projet (la réforme des retraites) figurait dans le programme électoral de celui qui a été élu rend obligatoire sa mise en œuvre alors que les conditions et les actions de la mise en œuvre n’étaient pas définies dans ledit programme, relève d’un mépris total de la condition de souveraineté du peuple. Dans la mesure où celui-ci n’était informé ni des conditions de mise en œuvre ni des actions nécessaires à cette mise en œuvre sa capacité de discernement politique était altérée, il peut donc, au moment où le projet prend forme d’un projet de loi s’y opposer avec les armes de son choix. Bien sûr, dans une démocratie représentative ce travail d’opposition est normalement dévolu aux parlementaires. Mais, et c’est ce qui se passe aujourd’hui en France, lorsque le peuple constate que les parlementaires n’iront pas dans le sens qu’il souhaite (pour ce qui est des parlementaires favorables au président de la République) ou que soutenant la position populaire ils n’auront pas assez de force pour contrecarrer le projet (pour ce qui est des parlementaires de l’opposition) le peuple s’empare à plein bras des modalités de protestation pour dire son refus, son mécontentement, sa désapprobation. Il peut alors utiliser des moyens qui peuvent apparaître violents ; il reste cependant à définir ce qu’est la violence. Peut-on considérer que mettre le pied sur un ballon à l’effigie de ministre ou de pendre un mannequin à l’effigie d’un ministre constitue une réelle violence plus que la publication par un journal satirique d’une caricature du président de la République nu une goutte de sperme perlant au bout de son pénis. Ce président de la République a sans doute été très affecté par cette caricature autant que les deux autres ministres ont pu l’être, c’est une violence affective mais ce n’est pas une violence physique et certainement pas une violence politique pire que d’autres. Je veux bien entendre qu’il n’y a pas de gradation dans les types de violence, je peux comprendre que les politiciens touchés par ces actions soient très affectés, pour autant de telles actions ne remettent pas en cause le principe démocratique ; en d’autres temps, pour répondre au ministre Olivier Dussopt, le peuple se serait occupé autrement de sa tête : en 1789 elle aurait vraisemblablement voyagé dans Paris au bout d’une pique. Mais depuis les citoyens ont été éduqués, c’est tout le travail de la 2e moitié du XIXe siècle avec son école républicaine chargée de formater les citoyens jusqu’à en faire des femmes et des hommes conformes à ce qu’écrivait Saint Augustin : « À force de tout voir, on finit par tout supporter… À force de tout supporter, on finit par tout tolérer… À force de tout tolérer, on finit par tout accepter… », sans doute est-ce de la soumission volontaire. Désormais, quand il veut manifester son mécontentement le peuple utilise plus de violence symbolique que de violence physique. Toutefois, je l’ai écrit souvent, les gouvernants de ce pays devraient se souvenir de cette phrase que prononça Martin Luther King en 1967 à Stanford : « au bout du compte, l’émeute est le langage de ceux qui ne sont pas entendus ».

Les chahuts des parlementaires à l’Assemblée nationale aussi excessifs qu’ils puissent être mais qui n’ont rien de nouveau, ni les grèves quand bien même elles bloquent une partie de l’activité économique du pays, ni les manifestations de citoyens ne mettent en péril la démocratie, tout cela appartient à l’essence de la souveraineté du peuple et à sa possible expression de sa volonté démocratique. Ce qui met en péril la démocratie ce sont les critiques systématiques des grèves et des manifestations par les parlementaires et les membres du gouvernement ainsi que par certains journalistes, c’est le détournement de la constitution par l’usage de l’article 47-1 qui restreint considérablement le temps du débat au Parlement et donne la possibilité au président de la République d’agir par ordonnance c’est-à-dire par oukase, par ce que de telles actions remettent en cause la souveraineté du peuple qui est le fondement du principe démocratique. La démocratie, en tant que système de gouvernement, n’a été mise en place en France que dans la seconde moitié du XIXe siècle ; certes on peut en voir les prémices intellectuelles, philosophiques et politiques, chez des auteurs plus anciens mais, à mon sens, c’est l’avènement de la IIIe République et la promulgation des lois constitutionnelles de 1875 qui ont fondé la démocratie comme régime de gouvernement de la France. Cet événement arrive au bout d’un très long processus de pensée qui fait écrire à Pierre Bouretz[3] : « Et tel n’est pas alors le moindre paradoxe de la pensée politique française de la fin du XIXe siècle que d’inventer une politique qui installe définitivement la démocratie à partir d’un des systèmes qui produit la philosophie et qui entretenait un rapport pour le moins ambigu avec elle. »

La Démocratie est un concept et un objet philosophique et politique complexe qui a évolué au cours de l’histoire en suivant l’évolution de la société mais elle n’est pas en péril sauf à continuer à mépriser le « Peuple » ce qui revient à nier sa souveraineté qui est le socle fondateur de la démocratie. Sans doute est-elle amenée, parce qu’elle est un corps vivant, à évoluer notamment pour mieux prendre en compte la voix du peuple dans un monde où le temps « s’est accéléré » et où il faut attendre des échéances électorales, désormais considérées comme trop éloignées l’une de l’autre, pour demander des comptes aux représentants des citoyens et aux gouvernants. Ainsi, un retour au septennat serait une erreur comme d’avoir permis que la Constitution puisse être modifiée autrement que par référendum

(°) J'ai rajouté ce titre.

Une piqûre de rappel. C'est bien Macron ses sbires et ses courtisans qui font le lit du fascisme. EUX et EUX SEULS.  Un tel mépris du peuple est rare dans l'Histoire de notre pays. Le summum du narcissisme. La marque d'un être imbu de sa personne pourtant insignifiante qui n'a même pas su concevoir un enfant, et être un jour père, juste le temps et l'occasion de se poser les bonnes questions sur l'existence, ses valeurs, et sur les devoirs à respecter envers autrui, son semblable et ses droits d'exister et  d'être différent, et de le revendiquer.

 

Macron : la démocratie et la violence

Il n’y a pas plus antidémocrate qu’Emmanuel Macron et ses sbires (ministres et parlementaires). Comment se prétendre démocrate quand on n’écoute pas la voix du peuple ? Comment se prétendre démocrate quand pour toute explication à la colère populaire on se contente de répondre que toute réforme des retraites est impopulaire -par essence- ?

Depuis son élection en 2017, E. Macron et ses affidés ne manquent aucune occasion de manifester le mépris qu’ils ont du « peuple », des citoyens : ce sont les fameuses petites phrases comme celle traitant d’illettrées les employées d’un abattoir de volailles, ou « Une gare, c’est un lieu où on croise les gens qui réussissent et les gens qui ne sont rien. Parce que c’est un lieu où on passe. Parce que c’est un lieu qu’on partage. », etc. Il n’y a donc rien de surprenant à ce qu’il méprise le mouvement de contestation qui occupe le pays depuis deux mois à propos de la réforme des retraites ; il dédaigne les syndicats autant qu’il considère les citoyens comme des incultes. Macron, méprisant les gens, pense fortement que lui seul possède la vérité : une vérité révélée, suprême, qui couvre toute autre parole. Macron c’est Dieu ! Les autres ne sont que piétaille qui doit vénération et obéissance.

Donc, ne soyons pas surpris que craignant de ne pas avoir de majorité à l’Assemblée nationale Macron ait décidé de recourir à l’article 49-3 de ma Constitution, un article certes constitutionnel mais si peu démocratique. Ne nous étonnons pas, non plus, de son refus de prendre en compte le vote de la motion de censure qui n’est rejetée qu’à 9 voix, et dans la même veine ne soyons pas stupéfaits qu’il ait recours à la violence contre les manifestants. C’est grâce à la violence orchestrée par son ministre de l’Intérieur qu’il est arrivé à mater le mouvement des Gilets Jaunes après avoir anesthésié la population par « Un Grand débat » dont il n’est rien sorti et quelques aumônes.

Aujourd’hui un « grand débat » ne produirait aucun effet ; d’ailleurs il ne s’adressera pas à la Nation par un discours solennel comme fit le Général de Gaulle, non il choisit une interview face à des journalistes à sa botte ou du moins peu « révolutionnaires », trublions ou subversifs (Marie-Sophie Lacarrau et Julian Bugier) ; une autre façon de manifester son mépris des citoyens. Mais, surtout il renoue, fidèle à Machiavel pour qui « Il est plus sûr d’être craint que d’être aimé » pour assumer le pouvoir, à l’usage de la violence qui envoya tellement de Gilets Jaunes à l’hôpital dont nombreux sont sortis avec des handicaps lourds. Peu importe pour Macron, fort de ce que la violence serait légitime si elle est voulue par le gouvernement (arrangeant à sa façon la théorie du sociologue Max Weber), aidé par son ministre de l’Intérieur et par une frange des forces de l’ordre soutenu par un patronat qui se plaît à penser à un retour aux temps anciens qui ne rêvent, les uns et les autres, que d’en découdre avec « la populace » (comme avec les grévistes du 19e siècle), Macron lance ses miliciens à l’assaut. Ainsi on peut observer « Un retour à la doctrine de maintien de l’ordre de [l’ex-préfet] Didier Lallement, qui paraissait pourtant avoir été abandonnée par le pouvoir. » s’alarme auprès de Reporterre Patrick Baudouin, président de La Ligue des droits de l’Homme (LDH), parlant d’un « climat extrêmement délétère et inquiétant » ces jours-ci en France.

Pourquoi s’étonner de l’usage de la violence par un homme qui n’est là que parce qu’il est avide de pouvoir de façon démesurée et qui est dans l’obligation de satisfaire les demandes de ceux (les financiers) qui l’ont mis en place. J’en parle avec un peu de détails dans mon livre (Jean-Jacques LATOUILLE, François, Emmanuel, les autres et les grenouilles : Regard d’un quidam sur l’Affaire Fillon, ed Iggybooks) où j’écris : « Ainsi, se pencher sur les traits de personnalité d’Emmanuel Macron permet de poser des hypothèses sur son mode de gouvernance en comprenant mieux pourquoi et comment il s’est appuyé sur telle ou telle personne, sur tel ou tel réseau. […] Faut-il penser qu’Emmanuel Macron aurait une image de soi qui, comme pour Donald Trump, exclurait toute dimension d’échec et qu’il ne considérerait les “autres” qu’en tant qu’ils peuvent être utiles à l’accomplissement de son projet, fusse en les détruisant ? Son père dit de lui (le Magazine du Monde du 2 janvier 2021) : « Emmanuel est capable de tirer de chacun ce qui peut lui rendre service à lui ». […] ; à cela ajoutons des caractéristiques psychologiques apparentes chez Emmanuel Macron : narcissique et avide d’un pouvoir absolu ; il lui faut donc tout mettre en œuvre pour montrer sa « supériorité » et affirmer son pouvoir.

Macron est un curieux personnage à propos duquel j’écrivais un billet de blog (https://politiqueethumanite.over-blog.com/) le 16 juin 2017 : « E. Macron va-t-il tuer la République ? ». On peut y lire les phrases suivantes : « Fort de sa popularité qui effaçait les aspects négatifs et le caractère autocratique de sa gouvernance Louis-Napoléon n’eut aucune difficulté pour organiser un coup d’État par lequel il renversa la IIe République. Napoléon III n’a pas tué la République, E. Macron non plus ; la République est morte de ne s’être pas renouvelée ce qui ouvrit à Louis-Napoléon comme à Emmanuel le chemin du pouvoir. Louis-Napoléon fut le croque-mort qui conduisit la IIe République au caveau et qui assura la Régence avant l’arrivée de la IIIe République. E. Macron semble parti pour suivre le même chemin que Louis-Napoléon ; mais quelle régence assurera-t-il : celle entre deux Républiques (la Ve et la VIe) ou entre deux régimes politiques (libéral et fasciste) ? » C’était en 2017, mais aujourd’hui qu’en est-il : Macron, agissant comme le plus lamentable des dictateurs, ne souhaite-t‑il pas d’un coup d’État qui ferait de lui « l’Empereur », ce qui lui éviterait, pour garder le pouvoir, l’écueil constitutionnel qui l’empêche de se présenter à un troisième mandat ?

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