mercredi 30 mars 2022

 

Une infime partie de la carte de l'Europe est concernée, qui ne contient ni gaz, ni pétrole ni terres rares. Les champs de Colza sont à l'ouest , hors du conflit. Et les prix mondiaux flambent sur tout.

Et  la guerre provoque des dégâts sociaux considérables. La fracture nord-sud s'aggrave. L'Huma lui consacre enfin  plusieurs pages remarquables. Comment douter de l'instrumentalisation de la guerre pour accroître les  profits ?

L'Humanité, abandonnant  enfin la seule version occidentale montre aussi l'inverse. La guerre ukrainienne ouvre  les yeux des peuples et pas sur les crimes de Poutine. L'Afrique connaît une vague anti-occidentale sans précédent, l'impérialisme occidental commence à être appelé par son nom, la domination des Etats-Unis sur l'ONU n'est plus ce qu'elle était, l'Assemblée Générale est   profondément divisée sur le fond.

Si les français se vivent comme  les représentants du droit  de l'homme  occidental d'imposer aux autres peuples ce qu'ils doivent penser, une visite en Afrique ou en Indonésie les  détrompera vite . A titre d'exemple le récit que nous avait fait Pierre Suzor de son entrée comme déporté dans un baraquement tchèque de Buckenwald. Il pensait être accueilli en héros il fut violemment  conspué jusqu'à ce que les déportés découvrent son jeune âge. Ils n'avaient pas de Munich la même vision que lui
S'enfermer dans le prêt à penser occidental doit être laissé à Anne Hidalgo et à ses pairs.
Le deux poids deux mesures n'est plus acceptable nulle part.

HA blog pcf littoral

 

 

 LA BONNE NOUVELLE DU JOUR

 

Édité par Francisco Rodríguez Aranega
2022-03-28 18:53:41

      

Image: Prensa Latina

La Havane, 28 mars, (RHC)- L’OMPI, l’Organisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle, a décerné la médaille d’or des Inventeurs aux scientifiques cubains qui ont mis au point les vaccins anti-Covid-19, Soberana 01  Soberana 02, Abdala et Mambisa.

Le directeur général de cette institution autonome des Nations Unies, Daren Tang, a fait le déplacement à La Havane pour la remise de cette distinction.

Dans des déclarations à la presse, Maria de los Angeles Sanchez, directrice générale de l'Office Cubain de la Propriété Industrielle, a mis en exergue cette reconnaissance à ce groupe de scientifiques pour leur contribution au développement économique et technologique national.

La médaille d'or de l'OMPI a été créée en 1979 dans le but de stimuler l'activité innovante dans le monde entier, en particulier dans les pays en développement. Cette décoration sert à attirer et à augmenter la reconnaissance publique des inventeurs et de leurs travaux, signale le site Web de l'organisation.

À ce jour, Cuba a reçu une douzaine de Prix de ce type pour des produits tels que le médicament Heberprot-P, du Centre d'Ingénierie Génétique et de biotechnologie (CIGB), pour le traitement du pied du diabétique et l'invention intitulée anticorps monoclonaux AntiCD6 pour le traitement et le diagnostic du psoriasis, du Centre d'immunologie moléculaire.

En 1989, l’institut  Finlay de La Havane a été distingué pour le vaccin contre la méningite du type  B. Puis, en 1999 le Centre National de la Recherche Scientifique a été décoré pour le Policosanol ou PPG, un médicament polyvalent.

Source: Prensa Latina

source : https://www.radiohc.cu/fr/noticias/nacionales/290428-lompi-decerne-la-medaille-dor-aux-scientifiques-createurs-de-vaccins-cubains-anti-covid-19

ENCORE DES PENDULES REMISES À L'HEURE (°)

 

Et pendant ce temps, à Kiev (N° 18), par Alekseï Netchaev, politologue

Merci Marianne pour ce magnifique effort de traduction et pas seulement puisque trouver les textes qui apportent sans caricature et en faisant simplement “contrepoids” à ce que la propagande de nos médias et de nos politiciens déversent sur nous. Ce texte est un véritable apport qui avec l’ironie russe remet les pendules à l’heure y compris sur MACRON, notre “chef de guerre”… A propos de l’illustration nul n’oserait comparer Napoléon à Biden, Macron et les autres sinon les bulletins de plus en plus triomphants de nos médias mais pour eux ils sont plutôt sous le soleil d’Austerlitz joué par Zelenski… Qui n’arrête pas de nous tancer en nous reprochant de ne pas foncer dans le tas… (note de danielle Bleitrach et traduction de Marianne Dunlop)

https://vz.ru/opinions/2022/3/30/1151096.html

1) Les habitants de Kiev discutent bien sûr des résultats des pourparlers d’Istanbul. Certains ont perçu l’annonce par Moscou d’une “réduction radicale de l’activité militaire” avec joie et soulagement. D’autres, au contraire, étaient moralement prêts à la prise d’assaut la ville. C’est pourquoi ils perçoivent l’éventuel retrait des troupes russes comme une démarche douteuse. Toutefois, les premiers et les seconds sont minoritaires.

Le point de vue le plus populaire est que les négociations ne donneront pas le résultat escompté. Parce que les exigences déclarées de Moscou ne coïncident pas avec celles de l’équipe de Zelensky. Cela a été confirmé personnellement par Zelensky lors d’une allocution télévisée du soir, dans laquelle il a notamment abordé le thème de la “préservation de l’intégrité territoriale de l’Ukraine”.

Deuxièmement, les Kiéviens qui réfléchissent sont déroutés par la liste des “pays garants” de la sécurité de l’Ukraine. Et ça les perturbe à juste raison. Il y a suffisamment de contradictions entre ces pays. Même maintenant, ils ne forment pas un front uni.

Troisièmement, dans la soirée, on a appris que même la Maison Blanche n’est pas prête à parler “concrètement” de donner des garanties à l’Ukraine. Ainsi, les exigences de Zelensky ne sont pas soutenues même par ceux que Zelensky lui-même considère comme ses alliés.

En outre, les propos de M. Zelensky sur la nécessité de prendre toutes les décisions par référendum surprennent les responsables ukrainiens de la CEC (Commission électorale centrale).

” Comment imagine-t-il l’organisation et le déroulement du vote dans les conditions actuelles ? “. Dans quel délai et dans quel ordre la base juridique du référendum sera-t-elle fournie ? Qui participera au vote dans des conditions où environ 4 millions d’Ukrainiens se trouvent en Russie et 4 autres millions en Europe ? Même à Kiev, le nombre d’électeurs a diminué de moitié. Et que fera-t-il si le peuple ne soutient pas les décisions proposées ?” s’est demandé un fonctionnaire ukrainien de la CEC au cours d’une conversation.

2) Il est intéressant de noter que l’opposition a une attitude négative à l’égard du processus de négociation. Petro Porochenko a notamment exigé qu'”une session à huis clos de la Rada soit organisée dès que possible et que les députés soient informés de la position de départ de ces négociations”. Autrement dit, la victoire, que l’officialité ukrainienne a diffusée à longueur de journée, risque de se transformer en “zrada” [défaite, trahison, en ukrainien dans le texte, NdT] annoncée par l’opposition.

3) En ce qui concerne la situation d’un point de vue militaire, l’état-major de l’AFU et le ministère de l’Intérieur admettent qu’il n’y a pas eu de changements significatifs dans la direction de Kiev. Les cartes des territoires contrôlés et des raids aériens sont pratiquement inchangées, et l’intensité des combats correspond au niveau d’il y a une semaine. Cela est également confirmé par les déclarations du ministère russe de la défense du 25 mars, selon lesquelles un assaut sur Kiev n’était pas prévu et le blocus de la ville était nécessaire pour entraver les forces de l’AFU et concentrer le principal poing de frappe dans le Donbas.

Toutefois, le Pentagone estime que la Russie ne déplace qu’un petit nombre de troupes loin de Kiev. “C’est un redéploiement, pas une retraite. Nous devons attendre une grande offensive dans d’autres parties de l’Ukraine. La menace qui pèse sur Kiev n’a pas disparu”, déclare John Kirby, porte-parole du Pentagone. Je ne vois aucune raison de le contredire.

Contour extérieur

1) Macron a encore appelé le Kremlin. Il a déclaré qu’il n’était pas prêt à acheter du gaz pour les roubles. En réponse, il a entendu que la France ne pourrait pas mener d’opération humanitaire à Marioupol. Étant donné le mécontentement des Français face à la hausse des prix du carburant et l’échec de l’opération de relations publiques sur Marioupol – cela ne sera pas bon pour la campagne électorale de Macron.

2) Le Washington Post rapporte que l’AFU installe des postes de tir dans des bâtiments résidentiels et des quartiers, utilisant des citoyens ukrainiens comme boucliers humains. Zelensky imposera-t-il des sanctions au Washington Post après de telles publications ? La question est rhétorique.

3) Le président de la Finlande a discuté avec le secrétaire général de l’OTAN des principes d’admission de nouveaux pays dans l’alliance. Comme le montre la pratique, ces principes sont bien connus depuis août 2008. Ils ont ensuite été confirmés en 2022. Niiniste était auparavant considéré comme un politicien sage et équilibré. Peut-être qu’il reviendra à la raison !

Source : Canal Telegram d’Alexei Nechaev**

(°)Mais qu'attendent les médias "libres" pour cesser leur bourrage de crâne, et  donner enfin de vraies informations, autres que celles dictées par le sénile américain ?

 

La folie jaune et bleue de l’Allemagne, par Marina Hakimova-Gatzemeyer, journaliste

29 mars 2022, 12h02

https://vz.ru/opinions/2022/3/29/1150575.html

– Il y a des espions russes partout. Tu n’as aucune idée de ce dont ils sont capables. Ils sont très forts.
– Hum.
– Tu es juste naïve, tu ne comprends pas à quel point c’est dangereux.
– Hum !
– Les agents de Poutine sont pires que la Stasi. Ils vivent dans le même immeuble que vous, connaissent les mots de passe de vos emails.
– Hum !!!
– C’est pourquoi je change le mot de passe de mon courrier électronique chaque semaine.

***

J’ai eu de nombreux dialogues de ce type avec des Allemands depuis dix ans que je vis en Allemagne. Des femmes au foyer, des médecins, des avocats, des programmeurs, regardant autour d’eux effrayés, me persuadent que Petrov et Boshirov sont tapis sous presque chaque buisson avec du Novitchok dans leurs manches pare-balles. Les Allemands ont vraiment peur du “virus Poutine” sur Whatsapp et surtout dans la messagerie Telegram.

Comme vous le savez, Hitler a mis cinq ans pour berner son peuple avec sa propagande. Depuis au moins 10 ans, les Allemands modernes sont empoisonnés par une propagande anti-russe et russophobe parfaite, créée à l’aide des dernières technologies. Par conséquent, ils croient tout. “Aux Allemands qui aident les réfugiés ukrainiens à Berlin, les agents russes de Poutine se faufilent secrètement dans les maisons et glissent de la poudre blanche d’origine douteuse !”. – rapporte dans un de ses derniers numéros Tageszeitung. Il est rejoint par d’autres publications populaires, qui rapportent avec beaucoup de sérieux, par exemple, que “les soldats russes meurent de faim, donc la guerre sera bientôt terminée”. “Tout appel à la paix en Russie est passible de 15 ans de prison !”. “La seule nourriture qui reste en Russie est la betterave et le raifort.” Et enfin, les messages que les Allemands s’envoient sur messenger : “Messieurs et mesdames ! Si vous avez des informations sur des partisans de Poutine et de l’agression russe, veuillez les signaler au poste de police le plus proche ou appeler”.

Personnellement, j’ai été confrontée directement à la russophobie pour la première fois en 2014. À cette époque, le premier flot de réfugiés est arrivé en Allemagne, et le directeur de l’école où mes enfants étudiaient m’a demandé de travailler comme traductrice pour eux. Parmi les Syriens, les Érythréens, les Irakiens, les Afghans, les Nigérians et les Somaliens qui constituaient l’écrasante majorité des “victimes des hostilités”, des réfugiés de Russie sont soudainement apparus. Officiellement, ils étaient contraints de quitter leur pays en raison du harcèlement ethnique ou sexiste et du “manque de liberté d’expression”.

Seules des conversations personnelles avec certains d’entre eux ont révélé que les véritables raisons de leur fuite étaient, par exemple, des dettes énormes, le désir de vivre aux frais des contribuables (ce qui est impossible dans notre pays), voire un problème de logement. Mais pour s’installer confortablement en Europe, la vérité ne fonctionne pas. Seule le dénigrement de la Russie fonctionne. Par exemple, une jeune femme rom m’a dit que son mari la battait violemment à la maison. Elle s’est longtemps cachée de lui chez des voisins russes. Grâce aux médias sociaux, elle a appris qu’il était possible de fuir en Allemagne. Mais la raison devait être donnée – “à cause du harcèlement ethnique”.

– Ma conseillère m’a donné cette instruction : tu dois mentir en disant que tes proches ont été tués par les Russes et qu’ils voulaient te tuer aussi, m’a dit cette amie.

– Mais en réalité, ce sont les Russes qui t’ont sauvée.

– Oui, et ils risquaient gros. Si mon mari avait découvert que je suis chez eux, il ne les aurait pas épargnés non plus. Mais si je n’avais pas menti, j’aurais dû retourner dans ma famille et un jour mon mari m’aurait poignardée à mort.

Les Allemands donnent la sécurité en échange de la russophobie. Il y a neuf ans, des fonctionnaires allemands m’ont proposé un marché : “Nous vous aiderons à percevoir vos allocations si vous racontez à la presse locale que Poutine vous a interdit d’écrire des articles véridiques et que vos collègues sont dans les cachots de Poutine ! Ils ne le sont pas ? Dites-leur simplement qu’ils sont persécutés”.

Je poste des photos de victimes nazies ukrainiennes sur les médias sociaux allemands, je montre une photo de l’allée des anges à Donetsk [où sont enterrés 124 enfants victimes de bombardements, NdT]. “C’est un faux ! C’est un mensonge de Poutine ! Marina est un bot !” – Les Allemands sont indignés. Rien de nouveau, cependant. Il y a 80 ans, exactement les mêmes Allemands, vivant près de Dachau, Buchenwald, Ravensbrück, ne savaient rien, n’entendaient rien, ne voyaient rien non plus. Et puis, ils ont été très surpris que ça ait tourné – oh et ah ! – Des centaines de milliers d’enfants, de femmes, de personnes âgées étaient soumis à des expériences près de leurs maisons confortables. Et ils n’ont jamais senti l’odeur de la chair brûlée.

Maintenant encore, empoisonnés par des années de propagande, ils sont convaincus que la Russie a annexé la Crimée. Personne n’est au courant du référendum, et si j’en parle, on comprendra que je suis “un agent de Poutine”. Les rares publications pro-russes en Allemagne étaient auparavant considérées comme suspectes et dangereuses, mais elles viennent toutes d’être interdites. Vous ne trouverez jamais une seule vidéo de notre régiment immortel [célébration populaire et internationale de la victoire de 45 sur le nazisme, NdT] sur l’internet allemand, pas une seule célébration de la réunification de la Russie et de la Crimée, pas un mot de vérité sur la DNR et la LNR.

Et c’est ainsi que notre opération spéciale de démilitarisation et de dénazification est présentée aux Européens : “Poutine a attaqué, envahi (Drang, Angriff) le peuple ukrainien libre afin d’annexer l’Ukraine, comme la Crimée”. Et il est logique pour les Allemands qu’à la suite de ce “Drang”, des millions de réfugiés d’Ukraine traumatisés par “l’armée de Poutine” aient afflué en Allemagne, que les Allemands acceptent avec une sorte d’adoration fanatique. Mais pas tant par pitié, que par haine de l’ennemi commun, les Russes. Cela fait un mois que l’Allemagne est devenue jaune et bleue “pour embêter Poutine”. Les Allemands s’habillent ” aux couleurs de l’Ukraine “, accrochent des drapeaux ukrainiens à leurs fenêtres et la députée SPD de Hambourg Falco Drossmann s’est également peint les ongles aux couleurs du drapeau ukrainien. Les boulangeries préparent un nouveau type de gâteau : une couche jaune, une autre bleue. Avec les réfugiés d’Allemagne sont venus les pénuries, les coûts élevés, le chômage et, une fois de plus, le coronavirus qui semblait se terminer.

Perdre nos emplois pour la paix ! Tomber malade pour la paix ! S’appauvrir pour la paix ! Mourir de faim pour la paix ! Et enfin, la si populaire et belle expression allemande Frieren für den Frieden ! – “Se geler pour la paix !” Je vais me geler les oreilles pour embêter ma mère. Robert Habek, chef du ministère des affaires économiques, conseille aux citoyens d’économiser l’énergie afin de “causer au moins quelques dégâts en Russie”. Reiner Hoffmann, le président de la Confédération des syndicats allemands, suggère d’introduire des limitations de vitesse sur les autoroutes afin de réduire la consommation de carburant et de mettre fin à la dépendance vis-à-vis du pétrole russe. Le ministre de l’alimentation et de l’agriculture, Cem Ozdemir, ordonne à tout le monde de devenir végétarien, “ce serait une contribution à la lutte contre la Russie”. Il n’y a pas d’huile de tournesol ni de farine dans les magasins. D’autres produits deviennent plus chers et plus rares. Les prix du chauffage, du gaz et de l’essence ont radicalement augmenté. Les conséquences de la politique hypocrite du chancelier, ainsi que les conséquences de la russophobie des Allemands, se glissent dans toutes les boîtes, pots et bourses allemands. Mais personne ne râle. Il semble que tout le monde soit satisfait et même séduit par la cerise ukrainienne sur le gâteau allemand – les sauts jaunes et bleus quotidiens avec cris, grognements et couinements sur les places principales des villes allemandes.


Nicolas Dupont-Aignan assume son soutien à Vladimir Poutine |

 

LES POINTS SUR LES I



  

DES POINTS SUR LES I QUI REMETTENT LES PENDULES À L'HEURE:

QUAND ÉRIC DÉNÉCÉ DÉZINGUE ZELENSKY

 

Excellente intervention d'Éric Denécé qui est le directeur du centre français de recherche sur le renseignement qui était invité à l'émission Face à Rioufol, il donnait son avis sur la question ukrainienne qui est largement différent par rapports aux autres pseudos "spécialistes" complices de l'hégémonie de l'empire américain.

  il est probable que la propagande qui nous a été déversée depuis un mois en France et en Europe deviendra le même cas d’école que celui des armes de destructions massive ou l’intervention en Libye et d’ailleurs dès aujourd’hui certaines voix se font entendre qui dénoncent ce bourrage de crâne auquel la population française n’a que partiellement cédé en tous les cas pas au point d’aller faire nombre dans les manifs.

BULLE D'OXYGÈNE


 UNE CLASSE SPÉCIALE 

AVEC FABIEN ROUSSEL


UKRAINE : La direction de la CGT et son secteur international c'est la voix de l'OTAN !

Publié le par FSC

On peut comprendre que pour des partisans de la paix, de longue date de surcroît dans l'émotion du surgissement de la guerre sur le territoire européen l'effroi, la sidération et la condamnation l'emportent.

MAIS !

MAIS adopter dans la durée le récit otanesque et  celui des puissances occidentales en faisant -en dépit de nombreux témoignages et des preuves irréfutables - en faisant donc débuter la guerre au 24 février 2022, ça  c'est scandaleux parce c'est faux!

C'est donc adosser une position à un récit totalement truqué par les habituelles puissances des ingérences, des coups d'état et de l'instauration du chaos généralisé!

Puisque la guerre a été déclenchée dès 2014 par le régime de Kiev issu d'un coup d'état soutenu et piloté par les néo-conservateurs américains et l'Union européenne.

En s'appuyant sur les bandes nazis !

Et par là c'est absoudre l'OTAN et les Etats-unis de leurs immenses responsabilités dans ce qui arrive à présent.

Et ça c'est une trahison de nos combats passés et de ceux qui nous ont précédé de la lutte contre la guerre du Vietnam à la guerre d'Espagne!

Parce que dans ces combats là nous n'avons jamais tracé un signe égal entre les agresseurs et les agressés et encore moins inversé l'ordre des responsabilités comme la direction confédérale l'assume en fait en rejoignant l'injonction d'un Biden qui a tout fait pour que la confrontation advienne.

Et qui a révélé en Pologne le fond de son objectif : changer le pouvoir en Russie qui ne convient pas à son ambition de domination régionale et mondiale.

Triste opposition que les militants devront avoir pour tâche de faire oublier en renouant vraiment avec la tradition séculaire de la CGT de la lutte pour la PAIX !

______________________________

 


Scandale McKinsey : oui cela mérite « d’aller au pénal » !

Le McKinseygate

Le scandale causé par les informations de la commission sénatoriale d’enquête sur le recours systématique par l’État à des cabinet de consulting, a pris de l’ampleur. Effarés les Français ont appris que l’État avait eu massivement recours à des intervenants externes, en général des cabinets à bases anglo-saxonnes, pour des missions dont l’utilité ne sautait pas aux yeux, c’est le moins que l’on puisse dire. Le tout pour plus d’un milliard d’euros (!) pour la seule année 2021.

Ce que l’on appelle maintenant « l’affaire McKinsey » dégage des fumets particulièrement malodorants, à base de soupçons de corruption, de connivences, de conflits d’intérêts, de fraudes fiscales, de faux témoignages, et autres joyeusetés. Qui donnent avec insistance l’image d’une république bananière.

Tout cela fait particulièrement désordre à 15 jours du premier tour de l’élection présidentielle. Le principal intéressé, qui a manifestement impulsé ces dérives depuis son arrivée à l’Élysée en 2017, a été contraint de s’exprimer. Et il l’a fait, comme à son habitude en procédant par affirmations invérifiables et en rappelant à nouveau avec arrogance qu’il se considère intouchable. Emmanuel Macron a actualisé le fameux « qu’ils viennent me chercher ! » utilisé au moment de l’affaire Benalla : « Il faut être très clair, parce que là on a l’impression qu’il y a des combines : c’est faux, il y a des règles de marchés publics. S’il y a des preuves de manipulation, que ça aille au pénal. » a-t-il asséné sur le plateau de France 3.

On ressort stupéfait de la lecture du rapport de la commission d’enquête du Sénat. Par le volume invraisemblable des achats par l’État de ces missions externes, par leurs fréquentes inutilités, et l’importance vertigineuse des rémunérations.

Concernant les interventions du cabinet McKinsey qui sont la pierre angulaire de ce qui est devenu un scandale d’État, comment se pose le problème ?

Cette société dont le siège social est aux États-Unis a une succursale en France qui emploie 600 salariés et fait un chiffre d’affaires qui avoisine les 400 millions d’euros par an. La première observation que l’on peut faire, porte sur les liens personnels que les dirigeants entretiennent avec le plus haut niveau de la sphère publique. À base de connivences, de pantouflage juteux, d’allers-retours réguliers, voire de liens familiaux, l’ensemble donnant une image particulièrement déplaisante. On ne prendra que deux exemples tellement significatifs. Tout d’abord le directeur général du parti La République en Marche, Paul Midy, a travaillé pour McKinsey pendant sept ans, de 2007 à 2014. Il y était notamment chargé de la « conduite de la réforme de l’État »… Ensuite il y a Victor Fabius, directeur associé du même cabinet dont le père est président du Conseil constitutionnel. Qui valide les textes de lois votés sur la base des propositions de McKinsey. Même si l’infraction de « prise illégale d’intérêts » du code pénal, n’est peut-être pas constituée, il y a là un problème politique et éthique dont la république aurait dû se dispenser.

Le scandale a vraiment éclaté lorsque l’on a appris que McKinsey fournisseur privilégié à l’État, de missions onéreuses et à l’utilité discutée n’avait pas payé à la France, un sou d’impôt sur les bénéfices depuis 10 ans ! Puisque lesdits bénéfices remontaient intégralement à la maison mère dont le siège social est situé… dans l’État du Delaware, paradis fiscal bien connu.

« Que ça aille au pénal ! »

Le président de la République ayant conseillé à ceux qui s’interrogent « d’aller au pénal », il est nécessaire de lui fournir quelques pistes. En rappelant que l’expression utilisée par le chef de l’État est une insolence et ne veut rien dire puisque « le pénal » n’est pas un lieu où l’on va. L’action publique est menée par l’autorité de poursuite, c’est-à-dire le parquet qui est sous l’autorité de l’exécutif dont le chef s’appelle actuellement Emmanuel Macron. Les parties civiles qui y ont intérêt ont dans ce domaine des pouvoirs restreints.

Dressons donc un petit catalogue des infractions pénales que recèlerait « l’affaire McKinsey ».

Il y a tout d’abord la fraude fiscale, puisque l’optimisation utilisée par le cabinet pour faire échapper ses bénéfices à l’impôt, obéit à des règles assez strictes. Il semble quand même très problématique au regard de ces règles, qu’une filiale dont le siège est en France, qui emploie 600 personnes et fait un chiffre d’affaires de 400 millions d’euros, puisse transférer la totalité de ses bénéfices à sa maison-mère. Il est donc indispensable que l’administration fiscale lance une procédure de contrôle et s’il apparaît que cette facilité a été abusivement utilisée, prononce un redressement et transmettent le dossier à la juridiction compétente pour les poursuites pénales.

Il y a ensuite la concussion. Infraction qui réprime le fait pour un agent public de ne pas faire percevoir à l’État ce qui lui est dû. C’est la question de l’inaction des agents publics face à la probable existence d’une fraude fiscale commise par McKinsey.  L’attitude des différents ministres venant dire aujourd’hui « on ne savait pas » est simplement grotesque. D’abord il est clair que l’administration de Bercy était aux premières loges pour connaître cette situation. Ensuite Emmanuel Macron nous dit que tous les marchés attribués à McKinsey l’ont été après des procédures de mise en concurrence. Eh bien précisément pour pouvoir y concourir et être attributaire, il faut justifier de l’accomplissement de ses obligations fiscales. Tous les agents publics intervenants à ces procédures étaient donc parfaitement au courant. Le fait d’être resté passif, a permis à McKinsey de ne pas régler à l’État des sommes qu’il lui devait. Tous les agents publics qui ont contribué à cette exonération illégale devraient en répondre sur cette base.

Ensuite toujours, il faut maintenant directement répondre à Emmanuel Macron et passer au délit de favoritisme. Celui qui sanctionne le fait de violer ou de ne pas appliquer les règles de la commande publique. Le président de la République nous dit « il y a eu des procédures d’appel d’offres, donc tout va bien ». Non, tout ne va pas bien. Une procédure peut présenter extérieurement tous les aspects de la régularité et recéler des manquements que seule une étude approfondie permet d’identifier. Les fameux « cahiers des charges sur mesure » qui contiennent des exigences permettant d’avantager tel ou tel, les critères de choix biaisés, la subjectivité de la notion de « mieux-disant », il existe tout un tas de ficelles pour contourner les règles. Les identifier nécessite un travail d’enquête minutieux que seule la procédure judiciaire permet. Encore faut-il que la justice, pénale ou administrative, soit saisie. Elle peut l’être par les concurrents évincés, et il est clair que parmi les participants au festin à 1 milliard d’euros, personne chez les cabinets de conseil, n’a envie de se mettre l’État à dos par des recours intempestifs.

Enfin, il y a nécessairement le problème de la corruption. Pour être constituée, celle-ci doit avoir provoqué l’attribution par la personne publique d’un avantage, en l’occurrence un marché, en contrepartie d’une « rétribution » occulte dont il n’est pas nécessaire qu’elle soit en numéraire. Pas plus qu’elle soit concomitante à l’attribution de l’avantage. Par exemple : « je définis une mission, utile ou inutile pour l’État, je vous préviens et j’organise un appel d’offres en veillant à ce que vous en soyez l’attributaire. En contrepartie, le jour venu, vous mettrez à la disposition de mon équipe de campagne un certain nombre de vos salariés dont les prestations seront bénévoles et présentées comme militantes. » Cet exemple est bien évidemment purement fictif et toute ressemblance avec quelque chose ayant réellement existé serait purement fortuit…

Petit bonus pour le catalogue des infractions pénales. Le directeur de McKinsey a été entendu sous serment comme l’exige la loi, par la commission d’enquête. Toute fausse déclaration est assimilée au délit de faux témoignage et sanctionné comme tel par le code pénal. Karim Tadjeddine ayant prétendu que sa société payait ses impôts en France, la commission a transmis au parquet un signalement concernant le risque de faux témoignage.

Silence complice de la justice ?

Alors Emmanuel Macron nous dit que si nous ne sommes pas contents il faut que nous « allions au pénal ». Et c’est là que sa phrase prend toute sa dimension arrogante. Il sait parfaitement que la justice ne bougera pas. Le PNF a contribué à son élection avec la procédure fulgurante qu’il avait lancée contre François Fillon. Depuis cinq ans son entourage et ses amis ont été soigneusement préservés. En cette période électorale les magistrats ont trouvé le moyen d’intervenir à nouveau dans une campagne électorale, contre… Fabien Roussel d’une part et Jean-Luc Mélenchon d’autre part. En revanche, concernant le scandale d’État majeur que constitue l’affaire des cabinets de conseil, malgré les milliards d’euros en cause, les autorités de poursuite, achevant de se déconsidérer restent obstinément muettes.

Évidemment, aucune décision de culpabilité ne pourrait être rendue dans les semaines qui viennent, mais ce n’est pas le sujet. Car ce silence judiciaire que l’on ne peut ressentir autrement que méprisant démontre une chose grave. La presse étrangère et les O.N.G. sont extrêmement sévères sur la France la présentant souvent comme une république bananière. Le fonctionnement actuel de la justice, devenue, en violation du principe de la séparation des pouvoirs, une force politique autonome qui soutient le système Macron, en est un des éléments clés.

La France a aujourd’hui un problème majeur avec le fonctionnement de sa justice.


La désastreuse tournée européenne de Biden et les raisons d’un vote à la présidentielle française…

Rien n’est plus révélateur du désastre du capitalisme occidental que l’état de ses dirigeants, c’est vrai pour Biden qui a atteint comme le décrit cet auteur étatsunien un stade de gâtisme dangereux, si ce n’est à la veille des présidentielles françaises l’état des postulants, tous sans la moindre exception et pourtant les propos de Biden sont sans ambiguïté sur ce qu’une telle alliance nous réserve. Donc cela pose la question de notre choix à nous français aux présidentielles.
Joe Biden : ”Je sais que supprimer le gaz russe aura un coût pour l’Europe”. Vu que l’#UE dépend à 40 % du gaz et 30 % du pétrole russe, ce coût serait l’effondrement de l’économie européenne au profit des USA
Quel est le but des #USA révélé par le gâtisme de Biden : sanctionner la #Russie ou inféoder l’#Europe? IDEM SUR LE PLAN ALIMENTAIRE : la famine non pour tous mais pour les plus pauvres en Europe et dans le monde . En approuvant de fait Biden même sous la forme d’un opportunisme larmoyant derrière l’Ukraine des oligarques et des nazis, que nous réservent-ils ces élites formées sur un plateau de télé ?transformer l’UE en l’OTAN et la faire devenir une Ukraine aux salaires de misère, un arsenal militaire, tous les budgets consacrés à la guerre, le tout surveillé de près par les “nationalistes” d’extrême-droite et leurs bataillons racistes? iL Y a bien sur les fous furieux contre le nucléaire civile mais pour l’entrée en guerre nucléaire de l’OTAN, les mêmes qui ne parlent plus du gaz de schiste s’il est made in USA… mais sans atteindre un tel délire je ne vois personne qui échappe à l’acceptation de la vassalisation avec ses Conséquences économiques et politiques. Ceux qui estiment que la sortie de l’OTAN n’est pas à l’ordre du jour et qui voient en Poutine le seul ennemi ce qui va bien au-delà de la non approbation de l’intervention de la Russie, position qui peut y compris être défendue dans une vision souveraine et populaire. On peut même aller jusqu’à une condamnation qui doit alors s’assortir d’une analyse du rôle de l’OTAN et des interventions dites “humanitaires” des “puissances occidentales. Si on ne manifeste pas ce minimum de souveraineté politique, aucune promesse de campagne n’a de sens et les offres les plus alléchantes sont pures escroquerie.
A priori ayant dit cela, je devrais m’abstenir et la tentation est grande mais on ne peut pas non plus ne pas vouloir sauver les meubles, les Français sont tentés par l’abstention comme jamais. C’est un peuple politique, ils placent en tête les moins otanesques, les plus susceptibles de résister à la pression US du moins le croient-ils. C’est le sens du vote dit utile qui n’a rien d’utile. Je n’insisterai pas sur MACRON et LE PEN, les candidats oligarques des oligarques même pas français. Mais que dire de MELENCHON, sinon qu’il s’est porté comme d’autres à l’avant de la démagogie ukrainienne après avoir tenté de se proclamer non aligné. Ce vote n’est pas utile parce qu’il désorganise, divise et ne relève que des ambitions personnelles d’un tribun social démocrate incapable de construire une force organisée, qui a choisi d’être le double de JADOT plutôt que le défenseur des couches populaires y compris à Marseille, c’est un beau parleur qui rassemble sur les estrades pour mieux isoler. Face à l’incurie générale en matière internationale alors que cela conditionne l’essentiel de l’avenir, il ne reste plus qu’à tabler sur le seul espoir qui reste : les communistes, et je suis frappée des réactions et de la ténacité de la base. Du scepticisme d’une grande partie des communistes face à la propagande belliciste, du bon sens et comme cela correspond à des propositions de souveraineté comme le nucléaire, la défense du pouvoir d’achat, de la sécurité sous toutes ces formes, je pense qu’il y a là encore un levier et un point d’appui, malgré la stupidité bobo parisien à la recherche du buzz de l’équipe de campagne, le ralliement de toutes les planches pourries de ceux qui n’ont cessé de trahir et écœurent le peuple, il n’y a rien d’autres. Donc face à l’avenir que nous réserve l’alliance atlantique il ne reste que cette porte là : voter pour le candidat du parti communiste, Fabien Roussel. Dans ce blog, nous sommes suffisamment politiques pour le comprendre. (note et traduction de danielle BleitracH


Par Ron Paul|


Donnant un aperçu du voyage du président Biden en Europe la semaine dernière, le conseiller américain à la sécurité nationale, Jake Sullivan, a déclaré que « le président se rend en Europe pour s’assurer que nous restons unis ».

Cela ne s’est certainement pas passé comme prévu. Cela a peut-être été le voyage présidentiel à l’étranger le plus désastreux – et le plus dangereux de tous les temps.

Les États-Unis et leurs alliés de l’OTAN ont proclamé à plusieurs reprises que « protéger la démocratie ukrainienne » n’a jamais eu pour but de menacer la Russie. Retarder l’adhésion à l’OTAN et envoyer des milliards de dollars en équipement militaire à l’Ukraine, en commençant par Trump, ne menaçait pas la Russie. Les camps d’entraînement de la CIA dans l’est de l’Ukraine, où les paramilitaires étaient formés sur les systèmes d’armes américains, ne visaient pas à menacer la Russie.

Mais à chaque arrêt, le président Biden a semblé saper le récit que sa propre administration avait soigneusement élaboré. Tout d’abord, avertissant que la Russie pourrait utiliser des armes chimiques en Ukraine, Biden a promis que cela « déclencherait une réponse en nature », ce qui signifie que les États-Unis utiliseraient également des armes chimiques. Ce serait un grave crime de guerre.

Le conseiller à la sécurité nationale Sullivan a dû être amené à expliquer que les États-Unis n’avaient « aucune intention » d’utiliser des armes chimiques.

Plus tard, s’adressant à la 82e Airborne en Pologne, le président Biden leur a dit que les troupes américaines seraient bientôt en Ukraine. Il a dit aux troupes : « Vous allez voir – vous allez voir des femmes, des jeunes debout – debout au milieu de – devant un … tank, juste en disant: « Je ne pars pas. Je tiens bon. »

Un porte-parole de la Maison Blanche a dû préciser que « le président a été clair que nous n’envoyons pas de troupes américaines en Ukraine et qu’il n’y a pas de changement dans cette position ».À lire aussi :Sénégal : « Nous devons édifier un rapport de force mondial des peuples contre les multinationales »

Clair? Eh bien, pas vraiment. Il venait de dire le contraire à nos propres troupes !

Puis, à la fin du dernier discours de Biden en Pologne, le président a dit la vérité par inadvertance: l’implication des États-Unis en Ukraine est tout au sujet d’un « changement de régime » pour la Russie. Parlant du président russe Poutine, il a dit à l’auditoire, près de la frontière de l’Ukraine, « pour l’amour de Dieu, cet homme ne peut pas rester au pouvoir ».

L’équipe de contrôle des catastrophes du président s’est immédiatement mobilisée en la personne du secrétaire d’État Antony Blinken, qui a offert cette interprétation douloureuse de la déclaration claire de Biden: « Je pense que le président, la Maison Blanche, a fait remarquer hier soir que, tout simplement, le président Poutine ne peut pas être habilité à faire la guerre ou à s’engager dans une agression contre l’Ukraine ou qui que ce soit d’autre. »

Non, ce n’est pas ce qu’il a dit. Le président a un rôle constitutionnel de premier plan dans la formation de la politique étrangère américaine, et il a déclaré dans un discours public que le « changement de régime » en Russie est la politique américaine. Toute tentative de ses employés d’essayer de l’expliquer semble terrible: soit le président n’a aucune idée de ce qu’il dit, nous ne devrions donc pas prendre au sérieux ce qui est essentiellement une déclaration de guerre à la Russie, soit le président a profité de l’occasion à la frontière avec l’Ukraine pour essentiellement déclarer la guerre à la Russie.

Les présidents Reagan, Ford et Bush Jr. étaient tous connus pour leurs gaffes. Certains étaient drôles et d’autres sérieux. Mais aucun d’entre eux n’a déclaré la guerre à un adversaire doté de l’arme nucléaire dans la propre cour de cet adversaire et a ensuite dû envoyer du personnel pour expliquer que le président ne voulait pas dire ce qu’il venait de dire.À lire aussi :Détruire la Syrie : une entreprise criminelle commune

Fait intéressant, Biden a gardé ses déclarations les plus bellicistes et les plus grandiloquentes pour ce discours final en Pologne, auquel aucun des partenaires les plus prudents de l’OTAN comme l’Allemagne et la France n’était présent. Voilà pour « l’unité » étant le but premier du voyage.

Il y a un vrai problème dans l’administration Biden et plus tôt nous y ferons face, mieux ce sera.

Publié sur www.ronpaulinstitute.org

Print Friendly, PDF & Email

Vues : 36

 

 


En contrepoint de la déferlante anti-russe dans nos médias un autre son de cloche qui fait respirer!

REPRIS SUR