Une infime partie
de la carte de l'Europe est concernée, qui ne contient ni gaz, ni
pétrole ni terres rares. Les champs de Colza sont à l'ouest , hors du
conflit. Et les prix mondiaux flambent sur tout.
Et la guerre provoque des dégâts sociaux considérables. La fracture
nord-sud s'aggrave. L'Huma lui consacre enfin plusieurs pages
remarquables. Comment douter de l'instrumentalisation de la guerre pour
accroître les profits ?
L'Humanité, abandonnant enfin la seule version occidentale
montre aussi l'inverse. La guerre ukrainienne ouvre les yeux des
peuples et pas sur les crimes de Poutine. L'Afrique connaît une vague
anti-occidentale sans précédent, l'impérialisme occidental commence à
être appelé par son nom, la domination des Etats-Unis sur l'ONU n'est
plus ce qu'elle était, l'Assemblée Générale est profondément divisée
sur le fond.
Si les français se vivent comme les représentants du droit de
l'homme occidental d'imposer aux autres peuples ce qu'ils doivent
penser, une visite en Afrique ou en Indonésie les détrompera vite . A
titre d'exemple le récit que nous avait fait Pierre Suzor de son entrée
comme déporté dans un baraquement tchèque de Buckenwald. Il pensait
être accueilli en héros il fut violemment conspué jusqu'à ce que les
déportés découvrent son jeune âge. Ils n'avaient pas de Munich la même
vision que lui.
S'enfermer dans le prêt à penser occidental doit être laissé à Anne Hidalgo et à ses pairs.
Le deux poids deux mesures n'est plus acceptable nulle part.
Édité par Francisco Rodríguez Aranega
2022-03-28 18:53:41
Image: Prensa Latina
La Havane, 28 mars, (RHC)- L’OMPI, l’Organisation Mondiale de la
Propriété Intellectuelle, a décerné la médaille d’or des Inventeurs aux
scientifiques cubains qui ont mis au point les vaccins anti-Covid-19,
Soberana 01 Soberana 02, Abdala et Mambisa.
Le directeur général de cette institution autonome des Nations Unies,
Daren Tang, a fait le déplacement à La Havane pour la remise de cette
distinction.
Dans des déclarations à la presse, Maria de los Angeles Sanchez,
directrice générale de l'Office Cubain de la Propriété Industrielle, a
mis en exergue cette reconnaissance à ce groupe de scientifiques pour
leur contribution au développement économique et technologique national.
La médaille d'or de l'OMPI a été créée en 1979 dans le but de
stimuler l'activité innovante dans le monde entier, en particulier dans
les pays en développement. Cette décoration sert à attirer et à
augmenter la reconnaissance publique des inventeurs et de leurs travaux,
signale le site Web de l'organisation.
À ce jour, Cuba a reçu une douzaine de Prix de ce type pour des
produits tels que le médicament Heberprot-P, du Centre d'Ingénierie
Génétique et de biotechnologie (CIGB), pour le traitement du pied du
diabétique et l'invention intitulée anticorps monoclonaux AntiCD6 pour
le traitement et le diagnostic du psoriasis, du Centre d'immunologie
moléculaire.
En 1989, l’institut Finlay de La Havane a été distingué pour le
vaccin contre la méningite du type B. Puis, en 1999 le Centre National
de la Recherche Scientifique a été décoré pour le Policosanol ou PPG, un
médicament polyvalent.
Et pendant ce temps, à Kiev (N° 18), par Alekseï Netchaev, politologue
Merci Marianne pour ce magnifique effort de traduction et pas
seulement puisque trouver les textes qui apportent sans caricature et en
faisant simplement “contrepoids” à ce que la propagande de nos médias
et de nos politiciens déversent sur nous. Ce texte est un véritable
apport qui avec l’ironie russe remet les pendules à l’heure y compris
sur MACRON, notre “chef de guerre”… A propos de l’illustration nul
n’oserait comparer Napoléon à Biden, Macron et les autres sinon les
bulletins de plus en plus triomphants de nos médias mais pour eux ils
sont plutôt sous le soleil d’Austerlitz joué par Zelenski… Qui n’arrête
pas de nous tancer en nous reprochant de ne pas foncer dans le tas…
(note de danielle Bleitrach et traduction de Marianne Dunlop)
1) Les habitants de Kiev discutent bien sûr des résultats des
pourparlers d’Istanbul. Certains ont perçu l’annonce par Moscou d’une
“réduction radicale de l’activité militaire” avec joie et soulagement.
D’autres, au contraire, étaient moralement prêts à la prise d’assaut la
ville. C’est pourquoi ils perçoivent l’éventuel retrait des troupes
russes comme une démarche douteuse. Toutefois, les premiers et les
seconds sont minoritaires.
Le point de vue le plus populaire est
que les négociations ne donneront pas le résultat escompté. Parce que
les exigences déclarées de Moscou ne coïncident pas avec celles de
l’équipe de Zelensky. Cela a été confirmé personnellement par Zelensky
lors d’une allocution télévisée du soir, dans laquelle il a notamment
abordé le thème de la “préservation de l’intégrité territoriale de
l’Ukraine”.
Deuxièmement, les Kiéviens qui réfléchissent sont
déroutés par la liste des “pays garants” de la sécurité de l’Ukraine. Et
ça les perturbe à juste raison. Il y a suffisamment de contradictions
entre ces pays. Même maintenant, ils ne forment pas un front uni.
Troisièmement,
dans la soirée, on a appris que même la Maison Blanche n’est pas prête à
parler “concrètement” de donner des garanties à l’Ukraine. Ainsi, les
exigences de Zelensky ne sont pas soutenues même par ceux que Zelensky
lui-même considère comme ses alliés.
En outre, les propos de M. Zelensky sur la nécessité de prendre
toutes les décisions par référendum surprennent les responsables
ukrainiens de la CEC (Commission électorale centrale).
” Comment imagine-t-il l’organisation et le déroulement du vote dans
les conditions actuelles ? “. Dans quel délai et dans quel ordre la base
juridique du référendum sera-t-elle fournie ? Qui participera au vote
dans des conditions où environ 4 millions d’Ukrainiens se trouvent en
Russie et 4 autres millions en Europe ? Même à Kiev, le nombre
d’électeurs a diminué de moitié. Et que fera-t-il si le peuple ne
soutient pas les décisions proposées ?” s’est demandé un fonctionnaire
ukrainien de la CEC au cours d’une conversation.
2) Il est intéressant de noter que l’opposition a une attitude
négative à l’égard du processus de négociation. Petro Porochenko a
notamment exigé qu'”une session à huis clos de la Rada soit organisée
dès que possible et que les députés soient informés de la position de
départ de ces négociations”. Autrement dit, la victoire, que
l’officialité ukrainienne a diffusée à longueur de journée, risque de se
transformer en “zrada” [défaite, trahison, en ukrainien dans le texte,
NdT] annoncée par l’opposition.
3) En ce qui concerne la situation d’un point de vue militaire,
l’état-major de l’AFU et le ministère de l’Intérieur admettent qu’il n’y
a pas eu de changements significatifs dans la direction de Kiev. Les
cartes des territoires contrôlés et des raids aériens sont pratiquement
inchangées, et l’intensité des combats correspond au niveau d’il y a une
semaine. Cela est également confirmé par les déclarations du ministère
russe de la défense du 25 mars, selon lesquelles un assaut sur Kiev
n’était pas prévu et le blocus de la ville était nécessaire pour
entraver les forces de l’AFU et concentrer le principal poing de frappe
dans le Donbas.
Toutefois, le Pentagone estime que la Russie ne déplace qu’un petit
nombre de troupes loin de Kiev. “C’est un redéploiement, pas une
retraite. Nous devons attendre une grande offensive dans d’autres
parties de l’Ukraine. La menace qui pèse sur Kiev n’a pas disparu”,
déclare John Kirby, porte-parole du Pentagone. Je ne vois aucune raison
de le contredire.
Contour extérieur
1) Macron a encore appelé le Kremlin. Il a déclaré qu’il n’était pas
prêt à acheter du gaz pour les roubles. En réponse, il a entendu que la
France ne pourrait pas mener d’opération humanitaire à Marioupol. Étant
donné le mécontentement des Français face à la hausse des prix du
carburant et l’échec de l’opération de relations publiques sur Marioupol
– cela ne sera pas bon pour la campagne électorale de Macron.
2) Le Washington Post rapporte que l’AFU installe des postes de tir
dans des bâtiments résidentiels et des quartiers, utilisant des citoyens
ukrainiens comme boucliers humains. Zelensky imposera-t-il des
sanctions au Washington Post après de telles publications ? La question
est rhétorique.
3) Le président de la Finlande a discuté avec le secrétaire général
de l’OTAN des principes d’admission de nouveaux pays dans l’alliance.
Comme le montre la pratique, ces principes sont bien connus depuis août
2008. Ils ont ensuite été confirmés en 2022. Niiniste était auparavant
considéré comme un politicien sage et équilibré. Peut-être qu’il
reviendra à la raison !
Source : Canal Telegram d’Alexei Nechaev**
(°)Mais qu'attendent les médias "libres" pour cesser leur bourrage de crâne, et donner enfin de vraies informations, autres que celles dictées par le sénile américain ?
La folie jaune et bleue de l’Allemagne, par Marina Hakimova-Gatzemeyer, journaliste
– Il y a des espions russes partout. Tu n’as aucune idée de ce dont ils sont capables. Ils sont très forts. – Hum. – Tu es juste naïve, tu ne comprends pas à quel point c’est dangereux. – Hum ! –
Les agents de Poutine sont pires que la Stasi. Ils vivent dans le même
immeuble que vous, connaissent les mots de passe de vos emails. – Hum !!! – C’est pourquoi je change le mot de passe de mon courrier électronique chaque semaine.
***
J’ai eu de nombreux dialogues de ce type avec des Allemands depuis
dix ans que je vis en Allemagne. Des femmes au foyer, des médecins, des
avocats, des programmeurs, regardant autour d’eux effrayés, me
persuadent que Petrov et Boshirov sont tapis sous presque chaque buisson
avec du Novitchok dans leurs manches pare-balles. Les Allemands ont
vraiment peur du “virus Poutine” sur Whatsapp et surtout dans la
messagerie Telegram.
Comme vous le savez, Hitler a mis cinq ans pour berner son peuple
avec sa propagande. Depuis au moins 10 ans, les Allemands modernes sont
empoisonnés par une propagande anti-russe et russophobe parfaite, créée à
l’aide des dernières technologies. Par conséquent, ils croient tout.
“Aux Allemands qui aident les réfugiés ukrainiens à Berlin, les agents
russes de Poutine se faufilent secrètement dans les maisons et glissent
de la poudre blanche d’origine douteuse !”. – rapporte dans un de ses
derniers numéros Tageszeitung. Il est rejoint par d’autres publications
populaires, qui rapportent avec beaucoup de sérieux, par exemple, que
“les soldats russes meurent de faim, donc la guerre sera bientôt
terminée”. “Tout appel à la paix en Russie est passible de 15 ans de
prison !”. “La seule nourriture qui reste en Russie est la betterave et
le raifort.” Et enfin, les messages que les Allemands s’envoient sur
messenger : “Messieurs et mesdames ! Si vous avez des informations sur
des partisans de Poutine et de l’agression russe, veuillez les signaler
au poste de police le plus proche ou appeler”.
Personnellement, j’ai été confrontée directement à la russophobie
pour la première fois en 2014. À cette époque, le premier flot de
réfugiés est arrivé en Allemagne, et le directeur de l’école où mes
enfants étudiaient m’a demandé de travailler comme traductrice pour eux.
Parmi les Syriens, les Érythréens, les Irakiens, les Afghans, les
Nigérians et les Somaliens qui constituaient l’écrasante majorité des
“victimes des hostilités”, des réfugiés de Russie sont soudainement
apparus. Officiellement, ils étaient contraints de quitter leur pays en
raison du harcèlement ethnique ou sexiste et du “manque de liberté
d’expression”.
Seules des conversations personnelles avec certains d’entre eux ont
révélé que les véritables raisons de leur fuite étaient, par exemple,
des dettes énormes, le désir de vivre aux frais des contribuables (ce
qui est impossible dans notre pays), voire un problème de logement. Mais
pour s’installer confortablement en Europe, la vérité ne fonctionne
pas. Seule le dénigrement de la Russie fonctionne. Par exemple, une
jeune femme rom m’a dit que son mari la battait violemment à la maison.
Elle s’est longtemps cachée de lui chez des voisins russes. Grâce aux
médias sociaux, elle a appris qu’il était possible de fuir en Allemagne.
Mais la raison devait être donnée – “à cause du harcèlement ethnique”.
– Ma conseillère m’a donné cette instruction : tu dois mentir en
disant que tes proches ont été tués par les Russes et qu’ils voulaient
te tuer aussi, m’a dit cette amie.
– Mais en réalité, ce sont les Russes qui t’ont sauvée.
– Oui, et ils risquaient gros. Si mon mari avait découvert que je
suis chez eux, il ne les aurait pas épargnés non plus. Mais si je
n’avais pas menti, j’aurais dû retourner dans ma famille et un jour mon
mari m’aurait poignardée à mort.
Les Allemands donnent la sécurité en échange de la russophobie. Il y a
neuf ans, des fonctionnaires allemands m’ont proposé un marché : “Nous
vous aiderons à percevoir vos allocations si vous racontez à la presse
locale que Poutine vous a interdit d’écrire des articles véridiques et
que vos collègues sont dans les cachots de Poutine ! Ils ne le sont pas ?
Dites-leur simplement qu’ils sont persécutés”.
Je poste des photos de victimes nazies ukrainiennes sur les médias
sociaux allemands, je montre une photo de l’allée des anges à Donetsk
[où sont enterrés 124 enfants victimes de bombardements, NdT]. “C’est un
faux ! C’est un mensonge de Poutine ! Marina est un bot !” – Les
Allemands sont indignés. Rien de nouveau, cependant. Il y a 80 ans,
exactement les mêmes Allemands, vivant près de Dachau, Buchenwald,
Ravensbrück, ne savaient rien, n’entendaient rien, ne voyaient rien non
plus. Et puis, ils ont été très surpris que ça ait tourné – oh et ah ! –
Des centaines de milliers d’enfants, de femmes, de personnes âgées
étaient soumis à des expériences près de leurs maisons confortables. Et
ils n’ont jamais senti l’odeur de la chair brûlée.
Maintenant encore, empoisonnés par des années de propagande, ils sont
convaincus que la Russie a annexé la Crimée. Personne n’est au courant
du référendum, et si j’en parle, on comprendra que je suis “un agent de
Poutine”. Les rares publications pro-russes en Allemagne étaient
auparavant considérées comme suspectes et dangereuses, mais elles
viennent toutes d’être interdites. Vous ne trouverez jamais une seule
vidéo de notre régiment immortel [célébration populaire et
internationale de la victoire de 45 sur le nazisme, NdT] sur l’internet
allemand, pas une seule célébration de la réunification de la Russie et
de la Crimée, pas un mot de vérité sur la DNR et la LNR.
Et c’est ainsi que notre opération spéciale de démilitarisation et de
dénazification est présentée aux Européens : “Poutine a attaqué, envahi
(Drang, Angriff) le peuple ukrainien libre afin d’annexer l’Ukraine,
comme la Crimée”. Et il est logique pour les Allemands qu’à la suite de
ce “Drang”, des millions de réfugiés d’Ukraine traumatisés par “l’armée
de Poutine” aient afflué en Allemagne, que les Allemands acceptent avec
une sorte d’adoration fanatique. Mais pas tant par pitié, que par haine
de l’ennemi commun, les Russes. Cela fait un mois que l’Allemagne est
devenue jaune et bleue “pour embêter Poutine”. Les Allemands s’habillent
” aux couleurs de l’Ukraine “, accrochent des drapeaux ukrainiens à
leurs fenêtres et la députée SPD de Hambourg Falco Drossmann s’est
également peint les ongles aux couleurs du drapeau ukrainien. Les
boulangeries préparent un nouveau type de gâteau : une couche jaune, une
autre bleue. Avec les réfugiés d’Allemagne sont venus les pénuries, les
coûts élevés, le chômage et, une fois de plus, le coronavirus qui
semblait se terminer.
Perdre nos emplois pour la paix ! Tomber malade pour la paix !
S’appauvrir pour la paix ! Mourir de faim pour la paix ! Et enfin, la si
populaire et belle expression allemande Frieren für den Frieden ! – “Se
geler pour la paix !” Je vais me geler les oreilles pour embêter ma
mère. Robert Habek, chef du ministère des affaires économiques,
conseille aux citoyens d’économiser l’énergie afin de “causer au moins
quelques dégâts en Russie”. Reiner Hoffmann, le président de la
Confédération des syndicats allemands, suggère d’introduire des
limitations de vitesse sur les autoroutes afin de réduire la
consommation de carburant et de mettre fin à la dépendance vis-à-vis du
pétrole russe. Le ministre de l’alimentation et de l’agriculture, Cem
Ozdemir, ordonne à tout le monde de devenir végétarien, “ce serait une
contribution à la lutte contre la Russie”. Il n’y a pas d’huile de
tournesol ni de farine dans les magasins. D’autres produits deviennent
plus chers et plus rares. Les prix du chauffage, du gaz et de l’essence
ont radicalement augmenté. Les conséquences de la politique hypocrite du
chancelier, ainsi que les conséquences de la russophobie des Allemands,
se glissent dans toutes les boîtes, pots et bourses allemands. Mais
personne ne râle. Il semble que tout le monde soit satisfait et même
séduit par la cerise ukrainienne sur le gâteau allemand – les sauts
jaunes et bleus quotidiens avec cris, grognements et couinements sur les
places principales des villes allemandes.
Nicolas Dupont-Aignan assume son soutien à Vladimir Poutine |
DES POINTS SUR LES I QUI REMETTENT LES PENDULES À L'HEURE:
QUAND ÉRIC DÉNÉCÉ DÉZINGUE ZELENSKY
Excellente intervention d'Éric Denécé qui est le directeur du centre
français de recherche sur le renseignement qui était invité à l'émission
Face à Rioufol, il donnait son avis sur la question ukrainienne qui est
largement différent par rapports aux autres pseudos "spécialistes"
complices de l'hégémonie de l'empire américain.
il est probable que la propagande qui nous a été déversée depuis un
mois en France et en Europe deviendra le même cas d’école que celui des
armes de destructions massive ou l’intervention en Libye et d’ailleurs
dès aujourd’hui certaines voix se font entendre qui dénoncent ce
bourrage de crâne auquel la population française n’a que partiellement
cédé en tous les cas pas au point d’aller faire nombre dans les manifs.
UKRAINE : La direction de la CGT et son secteur
international c'est la voix de l'OTAN !
Publié le
par FSC
On
peut comprendre que pour des partisans de la paix, de longue date de
surcroît dans l'émotion du surgissement de la guerre sur le territoire
européen l'effroi, la sidération et la condamnation l'emportent.
MAIS !
MAIS adopter dans la durée le récit
otanesque et celui des puissances occidentales en faisant -en dépit de
nombreux témoignages et des preuves irréfutables - en faisant donc
débuter la guerre au 24 février 2022, ça c'est scandaleux parce c'est
faux!
C'est donc adosser une position à un
récit totalement truqué par les habituelles puissances des ingérences, des
coups d'état et de l'instauration du chaos généralisé!
Puisque
la guerre a été déclenchée dès 2014 par le régime de Kiev issu d'un
coup d'état soutenu et piloté par les néo-conservateurs américains et
l'Union européenne.
En s'appuyant sur les bandes nazis !
Et par là c'est absoudre l'OTAN et les Etats-unis de leurs immenses responsabilités dans ce qui arrive à présent.
Et ça c'est une trahison de nos combats
passés et de ceux qui nous ont précédé de la lutte contre la guerre du
Vietnam à la guerre d'Espagne!
Parce que dans ces combats là nous
n'avons jamais tracé un signe égal entre les agresseurs et les agressés
et encore moins inversé l'ordre des responsabilités comme la direction
confédérale l'assume en fait en rejoignant l'injonction d'un Biden qui a
tout fait pour que la confrontation advienne.
Et qui a révélé en Pologne le fond de
son objectif : changer le pouvoir en Russie qui ne convient pas à son
ambition de domination régionale et mondiale.
Triste opposition que les militants
devront avoir pour tâche de faire oublier en renouant vraiment avec la
tradition séculaire de la CGT de la lutte pour la PAIX !
Le scandale causé par les informations de la commission
sénatoriale d’enquête sur le recours systématique par l’État à des cabinet de
consulting, a pris de l’ampleur. Effarés les Français ont appris que l’État
avait eu massivement recours à des intervenants externes, en général des
cabinets à bases anglo-saxonnes, pour des missions dont l’utilité ne sautait
pas aux yeux, c’est le moins que l’on puisse dire. Le tout pour plus d’un
milliard d’euros (!) pour la seule année 2021.
Ce que l’on appelle maintenant « l’affaire McKinsey » dégage
des fumets particulièrement malodorants, à base de soupçons de corruption, de
connivences, de conflits d’intérêts, de fraudes fiscales, de faux témoignages,
et autres joyeusetés. Qui donnent avec insistance l’image d’une république
bananière.
Tout cela fait particulièrement désordre à 15 jours du
premier tour de l’élection présidentielle. Le principal intéressé, qui a
manifestement impulsé ces dérives depuis son arrivée à l’Élysée en 2017, a été
contraint de s’exprimer.
Et il l’a fait, comme à son habitude en procédant par affirmations
invérifiables et en rappelant à nouveau avec arrogance qu’il se considère
intouchable. Emmanuel Macron a actualisé le fameux « qu’ils viennent me
chercher ! » utilisé au moment de l’affaire Benalla : « Il faut être
très clair, parce que là on a l’impression qu’il y a des combines : c’est faux,
il y a des règles de marchés publics. S’il y a des preuves de manipulation, que
ça aille au pénal. » a-t-il asséné sur le plateau de France 3.
On ressort stupéfait de la lecture du
rapport de la commission d’enquête du Sénat. Par le volume invraisemblable
des achats par l’État de ces missions externes, par leurs fréquentes
inutilités, et l’importance vertigineuse des rémunérations.
Concernant les interventions du cabinet McKinsey qui sont la
pierre angulaire de ce qui est devenu un scandale d’État, comment se pose le
problème ?
Cette société dont le siège social est aux États-Unis a une
succursale en France qui emploie 600 salariés et fait un chiffre d’affaires qui
avoisine les 400 millions d’euros par an. La première observation que l’on peut
faire, porte sur les liens personnels que les dirigeants entretiennent avec le
plus haut niveau de la sphère publique. À base de connivences, de pantouflage
juteux, d’allers-retours réguliers, voire de liens familiaux, l’ensemble
donnant une image particulièrement déplaisante. On ne prendra que deux exemples
tellement significatifs. Tout d’abord le directeur général du parti La
République en Marche, Paul Midy, a travaillé pour McKinsey pendant sept ans, de
2007 à 2014. Il y était notamment chargé de la « conduite de la réforme de
l’État »… Ensuite il y a Victor Fabius, directeur associé du même cabinet dont
le père est président du Conseil constitutionnel. Qui valide les textes de lois
votés sur la base des propositions de McKinsey. Même si l’infraction de « prise
illégale d’intérêts » du code pénal, n’est peut-être pas constituée, il y a là
un problème politique et éthique dont la république aurait dû se dispenser.
Le scandale a vraiment éclaté lorsque l’on a appris que
McKinsey fournisseur privilégié à l’État, de missions onéreuses et à l’utilité
discutée n’avait pas payé à la France, un sou d’impôt sur les bénéfices depuis
10 ans ! Puisque lesdits bénéfices remontaient intégralement à la maison mère
dont le siège social est situé… dans l’État du Delaware, paradis fiscal bien
connu.
« Que ça
aille au pénal ! »
Le président de la République ayant conseillé à ceux qui
s’interrogent « d’aller au pénal », il est nécessaire de lui fournir
quelques pistes. En rappelant que l’expression utilisée par le chef de l’État
est une insolence et ne veut rien dire puisque « le pénal » n’est pas un lieu
où l’on va. L’action publique est menée par l’autorité de poursuite,
c’est-à-dire le parquet qui est sous l’autorité de l’exécutif dont le chef
s’appelle actuellement Emmanuel Macron. Les parties civiles qui y ont intérêt
ont dans ce domaine des pouvoirs restreints.
Dressons donc un petit catalogue des infractions pénales que
recèlerait « l’affaire McKinsey ».
Il
y a tout d’abord la fraude fiscale, puisque l’optimisation utilisée
par le cabinet pour faire échapper ses bénéfices à l’impôt, obéit à des règles
assez strictes. Il semble quand même très problématique au regard de ces
règles, qu’une filiale dont le siège est en France, qui emploie 600 personnes
et fait un chiffre d’affaires de 400 millions d’euros, puisse transférer la totalité
de ses bénéfices à sa maison-mère. Il est donc indispensable que
l’administration fiscale lance une procédure de contrôle et s’il apparaît que
cette facilité a été abusivement utilisée, prononce un redressement et
transmettent le dossier à la juridiction compétente pour les poursuites
pénales.
Il
y a ensuite la concussion. Infraction qui réprime le fait pour un
agent public de ne pas faire percevoir à l’État ce qui lui est dû. C’est la
question de l’inaction des agents publics face à la probable existence d’une
fraude fiscale commise par McKinsey.
L’attitude des différents ministres venant dire aujourd’hui « on ne
savait pas » est simplement grotesque. D’abord il est clair que
l’administration de Bercy était aux premières loges pour connaître cette situation.
Ensuite Emmanuel Macron nous dit que tous les marchés attribués à McKinsey
l’ont été après des procédures de mise en concurrence. Eh bien précisément pour
pouvoir y concourir et être attributaire, il faut justifier de
l’accomplissement de ses obligations fiscales. Tous les agents publics
intervenants à ces procédures étaient donc parfaitement au courant. Le fait
d’être resté passif, a permis à McKinsey de ne pas régler à l’État des sommes
qu’il lui devait. Tous les agents publics qui ont contribué à cette exonération
illégale devraient en répondre sur cette base.
Ensuite toujours, il faut maintenant directement répondre à
Emmanuel Macron et
passer au délit de favoritisme. Celui qui sanctionne le fait de
violer ou de ne pas appliquer les règles de la commande publique. Le président
de la République nous dit « il y a eu des procédures d’appel d’offres, donc
tout va bien ». Non, tout ne va pas bien. Une procédure peut présenter
extérieurement tous les aspects de la régularité et recéler des manquements que
seule une étude approfondie permet d’identifier. Les fameux « cahiers des
charges sur mesure » qui contiennent des exigences permettant d’avantager
tel ou tel, les critères de choix biaisés, la subjectivité de la notion de « mieux-disant
», il existe tout un tas de ficelles pour contourner les règles. Les identifier
nécessite un travail d’enquête minutieux que seule la procédure judiciaire
permet. Encore faut-il que la justice, pénale ou administrative, soit saisie.
Elle peut l’être par les concurrents évincés, et il est clair que parmi les
participants au festin à 1 milliard d’euros, personne chez les cabinets de
conseil, n’a envie de se mettre l’État à dos par des recours intempestifs.
Enfin, il y a nécessairement le
problème de la corruption. Pour être constituée, celle-ci doit avoir
provoqué l’attribution par la personne publique d’un avantage, en l’occurrence
un marché, en contrepartie d’une « rétribution » occulte dont il n’est
pas nécessaire qu’elle soit en numéraire. Pas plus qu’elle soit concomitante à
l’attribution de l’avantage. Par exemple : « je définis une mission, utile
ou inutile pour l’État, je vous préviens et j’organise un appel d’offres en
veillant à ce que vous en soyez l’attributaire. En contrepartie, le jour venu,
vous mettrez à la disposition de mon équipe de campagne un certain nombre de
vos salariés dont les prestations seront bénévoles et présentées comme
militantes. » Cet
exemple est bien évidemment purement fictif et toute ressemblance avec
quelque chose ayant réellement existé serait purement fortuit…
Petit bonus pour le catalogue des infractions pénales. Le
directeur de McKinsey a été entendu sous serment comme l’exige la loi, par la
commission d’enquête. Toute fausse déclaration est assimilée au délit
de faux témoignage et sanctionné comme tel par le code pénal. Karim
Tadjeddine ayant prétendu que sa société payait ses impôts en France, la
commission a transmis au parquet un signalement concernant le risque de faux
témoignage.
Silence
complice de la justice ?
Alors Emmanuel Macron nous dit que si nous ne sommes pas
contents il faut que nous « allions au pénal ». Et c’est là que sa
phrase prend toute sa dimension arrogante. Il sait parfaitement que la justice
ne bougera pas. Le PNF a contribué à son élection avec la procédure fulgurante
qu’il avait lancée contre François Fillon. Depuis cinq ans son entourage et ses
amis ont été soigneusement préservés. En cette période électorale les
magistrats ont trouvé le moyen d’intervenir à nouveau dans une campagne
électorale, contre… Fabien Roussel d’une part et Jean-Luc Mélenchon d’autre
part. En revanche, concernant le scandale d’État majeur que constitue l’affaire
des cabinets de conseil, malgré les milliards d’euros en cause, les autorités
de poursuite, achevant de se déconsidérer restent obstinément muettes.
Évidemment, aucune décision de culpabilité ne pourrait être
rendue dans les semaines qui viennent, mais ce n’est pas le sujet. Car ce
silence judiciaire que l’on ne peut ressentir autrement que méprisant démontre
une chose grave. La presse étrangère et les O.N.G. sont extrêmement sévères sur
la France la présentant souvent comme une république bananière. Le
fonctionnement actuel de la justice, devenue, en violation du principe de la
séparation des pouvoirs, une force politique autonome qui soutient le système
Macron, en est un des éléments clés.
La France a aujourd’hui un problème majeur avec le fonctionnement de sa justice.
La désastreuse tournée européenne de Biden et les raisons d’un vote à la présidentielle française…
Rien n’est plus révélateur du désastre du capitalisme occidental que
l’état de ses dirigeants, c’est vrai pour Biden qui a atteint comme le
décrit cet auteur étatsunien un stade de gâtisme dangereux, si ce n’est à
la veille des présidentielles françaises l’état des postulants, tous
sans la moindre exception et pourtant les propos de Biden sont sans
ambiguïté sur ce qu’une telle alliance nous réserve. Donc cela pose la
question de notre choix à nous français aux présidentielles.
Joe Biden : ”Je sais que supprimer le gaz russe aura un coût pour l’Europe”. Vu que l’#UE dépend à 40 % du gaz et 30 % du pétrole russe, ce coût serait l’effondrement de l’économie européenne au profit des USA
Quel est le but des #USA révélé par le gâtisme de Biden : sanctionner la #Russie ou inféoder l’#Europe?
IDEM SUR LE PLAN ALIMENTAIRE : la famine non pour tous mais pour les
plus pauvres en Europe et dans le monde . En approuvant de fait Biden
même sous la forme d’un opportunisme larmoyant derrière l’Ukraine des
oligarques et des nazis, que nous réservent-ils ces élites formées sur
un plateau de télé ?transformer l’UE en l’OTAN et la faire devenir une
Ukraine aux salaires de misère, un arsenal militaire, tous les budgets
consacrés à la guerre, le tout surveillé de près par les “nationalistes”
d’extrême-droite et leurs bataillons racistes? iL Y a bien sur les fous
furieux contre le nucléaire civile mais pour l’entrée en guerre
nucléaire de l’OTAN, les mêmes qui ne parlent plus du gaz de schiste
s’il est made in USA… mais sans atteindre un tel délire je ne vois
personne qui échappe à l’acceptation de la vassalisation avec ses
Conséquences économiques et politiques. Ceux qui estiment que la sortie
de l’OTAN n’est pas à l’ordre du jour et qui voient en Poutine le seul
ennemi ce qui va bien au-delà de la non approbation de l’intervention de
la Russie, position qui peut y compris être défendue dans une vision
souveraine et populaire. On peut même aller jusqu’à une condamnation qui
doit alors s’assortir d’une analyse du rôle de l’OTAN et des
interventions dites “humanitaires” des “puissances occidentales. Si on
ne manifeste pas ce minimum de souveraineté politique, aucune promesse
de campagne n’a de sens et les offres les plus alléchantes sont pures
escroquerie.
A priori ayant dit cela, je devrais m’abstenir et la tentation est
grande mais on ne peut pas non plus ne pas vouloir sauver les meubles,
les Français sont tentés par l’abstention comme jamais. C’est un peuple
politique, ils placent en tête les moins otanesques, les plus
susceptibles de résister à la pression US du moins le croient-ils. C’est
le sens du vote dit utile qui n’a rien d’utile. Je n’insisterai pas sur
MACRON et LE PEN, les candidats oligarques des oligarques même pas
français. Mais que dire de MELENCHON, sinon qu’il s’est porté comme
d’autres à l’avant de la démagogie ukrainienne après avoir tenté de se
proclamer non aligné. Ce vote n’est pas utile parce qu’il désorganise,
divise et ne relève que des ambitions personnelles d’un tribun social
démocrate incapable de construire une force organisée, qui a choisi
d’être le double de JADOT plutôt que le défenseur des couches populaires
y compris à Marseille, c’est un beau parleur qui rassemble sur les
estrades pour mieux isoler. Face à l’incurie générale en matière
internationale alors que cela conditionne l’essentiel de l’avenir, il ne
reste plus qu’à tabler sur le seul espoir qui reste : les communistes,
et je suis frappée des réactions et de la ténacité de la base. Du
scepticisme d’une grande partie des communistes face à la propagande
belliciste, du bon sens et comme cela correspond à des propositions de
souveraineté comme le nucléaire, la défense du pouvoir d’achat, de la
sécurité sous toutes ces formes, je pense qu’il y a là encore un levier
et un point d’appui, malgré la stupidité bobo parisien à la recherche du
buzz de l’équipe de campagne, le ralliement de toutes les planches
pourries de ceux qui n’ont cessé de trahir et écœurent le peuple, il n’y
a rien d’autres. Donc face à l’avenir que nous réserve l’alliance
atlantique il ne reste que cette porte là : voter pour le candidat du
parti communiste, Fabien Roussel. Dans ce blog, nous sommes suffisamment
politiques pour le comprendre. (note et traduction de danielle
BleitracH
Par Ron Paul|
Donnant un aperçu du voyage du président Biden en Europe la semaine
dernière, le conseiller américain à la sécurité nationale, Jake
Sullivan, a déclaré que « le président se rend en Europe pour s’assurer
que nous restons unis ».
Cela ne s’est certainement pas passé comme prévu. Cela a peut-être
été le voyage présidentiel à l’étranger le plus désastreux – et le plus
dangereux de tous les temps.
Les États-Unis et leurs alliés de l’OTAN ont proclamé à plusieurs
reprises que « protéger la démocratie ukrainienne » n’a jamais eu pour
but de menacer la Russie. Retarder l’adhésion à l’OTAN et envoyer des
milliards de dollars en équipement militaire à l’Ukraine, en commençant
par Trump, ne menaçait pas la Russie. Les camps d’entraînement de la CIA
dans l’est de l’Ukraine, où les paramilitaires étaient formés sur les
systèmes d’armes américains, ne visaient pas à menacer la Russie.
Mais à chaque arrêt, le président Biden a semblé saper le récit que
sa propre administration avait soigneusement élaboré. Tout d’abord,
avertissant que la Russie pourrait utiliser des armes chimiques en
Ukraine, Biden a promis que cela « déclencherait une réponse en nature
», ce qui signifie que les États-Unis utiliseraient également des armes
chimiques. Ce serait un grave crime de guerre.
Le conseiller à la sécurité nationale Sullivan a dû être amené à
expliquer que les États-Unis n’avaient « aucune intention » d’utiliser
des armes chimiques.
Plus tard, s’adressant à la 82e Airborne en Pologne, le président
Biden leur a dit que les troupes américaines seraient bientôt en
Ukraine. Il a dit aux troupes : « Vous allez voir – vous allez voir des
femmes, des jeunes debout – debout au milieu de – devant un … tank,
juste en disant: « Je ne pars pas. Je tiens bon. »
Clair? Eh bien, pas vraiment. Il venait de dire le contraire à nos propres troupes !
Puis, à la fin du dernier discours de Biden en Pologne, le président a
dit la vérité par inadvertance: l’implication des États-Unis en Ukraine
est tout au sujet d’un « changement de régime » pour la Russie. Parlant
du président russe Poutine, il a dit à l’auditoire, près de la
frontière de l’Ukraine, « pour l’amour de Dieu, cet homme ne peut pas
rester au pouvoir ».
L’équipe de contrôle des catastrophes du président s’est
immédiatement mobilisée en la personne du secrétaire d’État Antony
Blinken, qui a offert cette interprétation douloureuse de la déclaration
claire de Biden: « Je pense que le président, la Maison Blanche, a fait
remarquer hier soir que, tout simplement, le président Poutine ne peut
pas être habilité à faire la guerre ou à s’engager dans une agression
contre l’Ukraine ou qui que ce soit d’autre. »
Non, ce n’est pas ce qu’il a dit. Le président a un rôle
constitutionnel de premier plan dans la formation de la politique
étrangère américaine, et il a déclaré dans un discours public que le
« changement de régime » en Russie est la politique américaine. Toute
tentative de ses employés d’essayer de l’expliquer semble terrible: soit
le président n’a aucune idée de ce qu’il dit, nous ne devrions donc pas
prendre au sérieux ce qui est essentiellement une déclaration de guerre
à la Russie, soit le président a profité de l’occasion à la frontière
avec l’Ukraine pour essentiellement déclarer la guerre à la Russie.
Les présidents Reagan, Ford et Bush Jr. étaient tous connus pour
leurs gaffes. Certains étaient drôles et d’autres sérieux. Mais aucun
d’entre eux n’a déclaré la guerre à un adversaire doté de l’arme
nucléaire dans la propre cour de cet adversaire et a ensuite dû envoyer
du personnel pour expliquer que le président ne voulait pas dire ce
qu’il venait de dire.À lire aussi :Détruire la Syrie : une entreprise criminelle commune
Fait intéressant, Biden a gardé ses déclarations les plus bellicistes
et les plus grandiloquentes pour ce discours final en Pologne, auquel
aucun des partenaires les plus prudents de l’OTAN comme l’Allemagne et
la France n’était présent. Voilà pour « l’unité » étant le but premier
du voyage.
Il y a un vrai problème dans l’administration Biden et plus tôt nous y ferons face, mieux ce sera.