lundi 11 mars 2024

 

Réfutation Madame Van Renterghem Propagandiste pro guerre !

Comme souvent un propagandiste pro Ukraine s’est signalé à notre attention. Cette fois-ci à tout seigneur tout honneur, Mme Comme souvent un propagandiste pro Ukraine s’est signalé à notre attention. Cette fois-ci à tout seigneur tout honneur, Mme Van Renterghem ! Qu’elle me pardonne mon manque de galanterie, j’aurais dû depuis des semaines lui offrir l’honneur d’une recension, d’autres ont eu la priorité ! 

 

Alors, reprenons cette dame sur la base de sa fiche Wiki :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Marion_Van_Renterghem

Après des études littéraires, cette dame travaillera pour :

Résumons, l’ex-journal de référence français, deux journaux US, un magazine de mode, peut-être le moins criticable et enfin la presse Draghi.

Beau CV, elle accumule des prix, certains collectionnent les déshonneurs et les décorations, Madame a on imagine donné les gages necessaires.
En attendant reste une question : En quoi des études littéraires autorisent cette dame à nous dicter nos positions géopolitiques ?

Par contre, n’oubliez pas dans quel univers cette dame évolue : Celui des médias français propriété de nos oligarques

Reprenons l’argumentaire de cette dame, comme s’il était sérieux :

C'est notre guerre suivi d'un changement de sujet.

Pourquoi cette affirmation ? Sur quelles bases ? Je peine à trouver.

Nous n'avons pas de frontière, aucun approvisionnement critique ne vient d'Ukraine. Que les banderistes continuent leur corruption ou soient pendus aux arbres de Kiev ne changera rien à la vie des français. Donc, l'affirmation est placée, mais non sourcée pour éviter le débat et on passe à la banderille suivante :

On a mis vingt ans à comprendre à voir qui était Vladimir Poutine.

Justifié (Pour une fois un argument) par la guerre en Tchétchénie. Oserais-je rappeler que dans ce pays, les vaincus sont venus chez nous ? L'un d'entre eux a tué Samuel Paty. Dommage, en fait, si on avait pas invité ces gens Vladimir Poutine nous aurait débarrassé d'islamistes radicaux qui avaient pris le pays en otage. Est-ce grave docteur ? Je rappelle que pour Dominique Bernard, là aussi un prof décapité, par un Ingouche opposé à Vladimir Poutine. Demandez-vous combien les Djihadistes que nous avons ramenés de Syrie causerons de mort. Là encore le vilain Poutine a tué leurs gentils camarades Djihadistes. Quel dommage ?

On passe au jamais cessé de faire la guerre. En réalité, la Géorgie a attaqué la Russie (Pas l'inverse, l'agent US a opté pour l’option militaire), sur les ordres du gouvernement arrivé au pouvoir par la révolution des roses. Comme quoi, Poutine a-t-il été contraint à des conflits car il les voulait ou car on les lui a imposé ? La question ne sera pas posée dans la grande tradition francaise. Pourtant, les think tanks américains prétendaient qu’il fallait emberlificoter Poutine dans des conflits aux frontiéres. Ensuite, les Russes ont combattu l'émirat du Caucase, puis l'état islamique en Syrie. Devons-nous pleurer ?

Salauds de russes, oser liquider les tarés pro islam armés par la CIA ! On comprend tuer les cinglés complices du système vous gène, madame. Moi Pas ! Après tout, ils voulaient recréer des califats, le droit islamique, en Syrie, ces gens ont violés les gamines Yezédies. Nous aurions du demander à Poutine : Comment pouvons-nous t’aider ?

Mais non, curieusement, cette propension à soutenir les pires criminels ne vous génes pas. Vous avez finalement du vous trouver bien lorsqu’à Kiev, les néo nazies ont avec l’aide de la CIA renversé les forces de sécurité. Au fait que faisait madame Eva Zguladze avant le maidan ? Apportait-elle les savoirs faire acquis lors de la révolution en Géorgie ? La multinationnale US, semble aimer déplacer ses cadres entre ses théatres d'opération.
Et ces gens que vous trouvez si bien, ensuite tirerons sur les populations du Donbass. Car si l’on suit votre narratif. Un vilain président pro russe en Ukraine est chassé par les révoltés pro démocratie et les Russes pour se venger vont ensuite organiser en trois mois le soulévement du Donbass et du Lugansk.

Amusant comme cela ne vous interpelle pas, si les Russes étaient capables en deux mois d’organiser un tel coup de force, alors pourquoi n’ont-ils pas généré une révolte en France qui multiplie pourtant les mouvements sociaux ? Gilets jaunes, réforme des retraites, agriculteurs, les occasions ne manquent pas !

Passons n’est-ce pas, mais on en vient à la guerre de l'information : Vous vous plaignez d'être haïe ? Vous avez raison, que faites-vous si ce n'est justement de la propagande pour nous engager dans un conflit où nous n'avons pas d'enjeux, et où votre position revient à blanchir banderistes et islamistes.

Ensuite, selon votre argumentaire : l'Ukraine appartient au continent Européen. Parfait, la Russie aussi, Moscou est en Europe pourquoi devrions-nous choisir ? Quant à : la défaite de l'Ukraine menace la sécurité européenne : En quoi ? Pour passer leur logistique les Russes auraient besoin de trains à l'écartement Eu. Ils ne les ont pas !

Eh oui, manque de chance, les faits vous donnent tort et il est assez facile d’infirmer votre argument sur la menace russe : Grace justement à l'analyse de l'empreinte ferroviaire de leur logistique, il leur faudrait donc, en cas de progression en Europe protéger l’ensemble des chemins de fer. Gérer les écartements différents imposerait d’organiser des transbordements de trains entiers. Un non-sens ! Les russes peuvent conquérir les baltes, ces idiots le mériteraient à force de multiplier les législations discriminatoires contre les russophones chez eux, mais ils n’arriveraient pas en Allemagne.

Donc, votre affirmation est mensongère, la défaite de l’ukraine ne changerait rien, sauf si vos complices continuent à provoquer les russes. Si nous en revenions à votre histoire de cyber attaques et de guerre de l’information, que les russes soient devant Karkiv ou à Lvov, ne changent rien à l'univers Cyber !

Passons à l'argument suivant : La remise en cause du droit internationnal. Le bombardement de la Serbie, la seconde guerre d'Irak ont déjà enterré vos fameux principes. Vous semblez l'ignorer. Vous joignez l'ignoble à la mauvaise foi lorsque vous mentionnez les accords post chute du mur de Berlin. La garantie de ne pas étendre l'OTAN d'un pouce à l'est ? Ah, mais le droit international, ca n'est que pour limiter les Russes, ca ne saurait s'appliquer aux occidentaux et surtout aux USA. Il fallait assurer un marché aux armes US ! Ça, c'était le bien ! Permettez-moi de ne pas partager cette opinion et de vouloir, de la cohérence dans nos relations internationnales. Je sais, le réel, la cohérence, c’est pro russe !

Mais vous n’allez pas vous arrêter à de telles objections. Vous assénez vos gros mensonges et vous passez au suivant : L’accusation d’être munichois : Désolé madame, je comprends qu’en Khâgne, Hypokhâgne on nous vous apprenne pas l’Histoire militaire et vous vous réfugiez derrière un terme qui sonne bien. Malheureusement, cet arrière-plan militaire occupe lui mes pensées et Munich est grave seulement, car la France s'effondre militairement en 1940. Et ce drame nais de notre préparation militaire sur la base des mauvaises doctrines.

Dois-je vous encombrer avec le choix de ne pas mettre de radios dans nos chars, l’arbitrage blindage et moteurs insuffisamment puissants, la doctrine de déploiement par chemin de fer ? Tous ces facteurs, internes à l’armée française ont contribué à la défaite. Je ne voudrais pas vous imposer de trop réfléchir c’est mauvais pour les pro Ukraine. Et puis, vous vous en moquez, vous êtes en service commandé pour satisfaire les promoteurs de votre carrière.

Permettez-moi de tout de même vous rappeler l’un des déterminants majeurs de Munich : le jeu trouble des Polonais, mais vous détestez la France j’imagine (Il le faut bien pour sacrifier son peuple aussi légèrement dans la guerre à venir) donc vous nous en mettez la responsabilité sur le dos. Quant aux comparaisons d'arguments la question est leur pertinence. La perte du double front fragilisait la défense de la frontière française et Munich fut pour nous une catastrophe. Si les banderistes perdent, l'OTAN conserve sa marge de supériorité conventionnelle sur l'armée Russe. Les chemins de fers restent différents. Nous pouvons donc nous permettre de nous débarrasser de banderaland. En réalité, ça nous arrangerait de voir ces nazillons condamnés et leurs complices comme vous aussi. L’honneur y gagnerait !

Pourquoi j'utilise complices ? Car vous êtes complice de l'agression US, qui sans cesse vient ouvrir de nouveaux fronts pour affaiblir la Russie. En Ukraine, le pays était en sécurité en 2013, il avait des accords avec la Russie, un président élu démocratiquement (Le vote fut validé internationalement) Arrive un coup de force et une politique contre les intérêts de l'Ukraine, un mantra pro OTAN qui ne pouvait que mettre le pays en danger (D'ailleurs L'Ukraine ménera des actions contre la Russie grâce aux bases de la CIA que vous oubliez de mentionner, mais dont la presse US a trahit le secret)

Encore un argument qui s’effondre. Le mémorandum de Budapest était mort né car dès 1994, les USA investissaient des milliards pour orienter la vie politique ukrainienne, mais maintenant, nous savons que ce pays menait des action offensives en territoire russe. Encore une provocation et nous ne sommes même plus surpris !

Mais, ça, pour vous, c'est sans importance n'est-ce pas ? Les néo cons demandent leur ration de viande française et vous allez la leur fournir !


 

 


LES MOTS D'UN ANCIEN GÉNÉRAL......

A  MACRON
 

 

Les J.O. de Paris ce sera super bien !

L’événement sportif de l’été sera les jeux olympiques de Paris. Paris va vibrer au rythme des exploits sportifs des athlètes du monde entier et de toutes les personnalités venues se faire voir dans la capitale française qui pour l’occasion mobilisera 30 000 policiers et gendarmes en moyenne chaque jour, et 45 000 pour la cérémonie d’ouverture. Pour cette cérémonie, environ 160 chefs d’État et de gouvernement seront présents et près de 500 000 personnes au total. Mais Paris 2024 se déroulera aussi en proche banlieue parisienne et en Île-de-France. Les villes de Bordeaux, Lille, Lyon, Nantes, Nice et Saint-Étienne, accueilleront des compétions dans leurs stades ainsi que Marseille qui accueillera également des épreuves de voile. Les épreuves de surf auront lieu en Polynésie, à Tahiti. Concernant les sociétés de sécurité privées, l’évaluation des besoins par le Comité d’organisation est de 17 000 agents de sécurité par jour en moyenne durant les Jeux, avec des pics pouvant atteindre 22 000 par jour. Le Comité des JO a demandé à ses prestataires de prévoir un surcroît de ressources compris entre 10% et 30% afin de faire face aux défections de dernière minute. Des caméras dites « intelligentes » couplées à des logiciels de traitement d’images permettront d’analyser de manière automatisée certaines caractéristiques de personnes ou de leur comportement.

Les dépenses publiques totales pour l’organisation des Jeux s’élèveraient à 5,2 milliards d’euros, pour un budget total de 11,8 milliards d’euros, mais la Cour des comptes dans un rapport publié en janvier déclare : « cette présentation, qui mélange des dépenses publiques et des dépenses privées de diverses natures, repose sur des périmètres conventionnels qui ont évolué et ne sont en tout état de cause pas représentatifs de l’ensemble des dépenses réellement engagées. La Cour n’est pas en mesure, à ce stade, d’établir le coût réel des Jeux et son impact total sur les finances publiques. Une partie ne sera d’ailleurs connue qu’après l’événement ». En clair, on est dans le flou total, et à la sortie on retrouvera un principe essentiel du capitalisme : socialisation des pertes et privatisation des bénéfices. Les JO sont avant tout une affaire de gros sous !

Paris va offrir une image clean, comme virtuelle et pour cela, comme pour tous les grands événements, on a nettoyé la ville de ses pauvres, de ses SDF, de ses mendiants, rien ne doit venir ternir la fête ! Mais il y a une catégorie dont ce genre d’événement ne peut pas se passer : les bénévoles ! On redécouvre à l’occasion un autre grand principe du capitalisme, faire travailler les gens en les payant le moins possible … et dans ce cas gratuitement ! Les forces de l’ordre elles toucheront des primes allant de 500 à 1500 euros pour la durée des jeux, mais c’est une catégorie à choyer, car elle sert de béquille au régime de Macron en cas de remise en cause de son autorité. Oui, 45 000 bénévoles seront mobilisés pour aider à l’organisation, 45 000 bénévoles qui ne seront ni payés, mais aussi ni logés, ils devront se débrouiller. Aucun domicile ne sera attribué par la mairie de Paris aux volontaires venus prêter main-forte aux JO de 2024. La cérémonie d’ouverture coutera la bagatelle de 166 millions d’euros ! De l’argent il y en a, mais comme d’habitude il n’est pas pour tout le monde…

Le spectacle aura lieu, des milliers d’athlètes se côtoieront, certains proches du statut amateur qui retomberont dans l’oubli, et d’autres multimillionnaires qui profiteront de l’occasion pour mieux vendre leur image en vue de futurs contrats plus juteux. Les multinationales feront leur pub, négocieront des contrats, on discutera « cachets » et « commissions » dans les salons feutrés des espaces VIP. Pendant que cette petite classe fera des affaires, des dizaines de milliers de bénévoles s’activeront dans l’ombre. Pouvoir faire tourner le système, avec des petites mains que l’on n’a pas à payer, faire travailler les gens gratuitement, c’est le stade final du capitalisme. Peut-être que dans un proche avenir il faudra même payer pour être bénévole, on n’arrête pas le progrès, le capitalisme peut toujours s’améliorer… l’organisation des JO avec ses bénévoles peut servir de réflexion aux PDG du CAC40 !

Dans le monde sportif, artistique ou industriel il faut des petites mains pour faire tourner « la machine », ces petites mains sont indispensables, sans elles rien ne serait possible, et pourtant on les cache, on les minimalise, on les dévalorise et souvent on les méprise. Il ne faut surtout pas qu’elles se rendent compte qu’elles sont la base du système. L’on a bien vue pendant le Covid qui était indispensable, et ce n’était pas les actionnaires du CAC40 ! Alors, rien ne justifie les écarts de revenus auquel on assiste, des variations de 1 à 3 ou 1 à 5 ne seraient-elles pas amplement suffisantes ? Lors des JO de Londres, je me rappelle la déclaration d’un représentant du gouvernement anglais : « les jeunes aiment le bénévolat, les JO sont une réussite et démontrent que pour y arriver, il faut travailler dur ». Amen, la messe est dite !

 Robert GIL     Agora Vox

http://2ccr.unblog.fr/2024/03/09/les-jo-de-paris-ce-sera-super-bien/

 

La CIA en Ukraine, du point de vue d’un ancien de l’agence

Espions à Washington, nom de code “Giddy Up”. “(Lorie Shaull, Flickr, CC BY 2.0)

Le New York Times a-t-il publié son article “La guerre des espions : comment la CIA aide secrètement l’Ukraine à combattre Poutine” pour révéler des secrets gouvernementaux dans l’intérêt du public ? Ou était-ce pour convaincre les Américains que “ces réseaux de renseignement sont plus importants que jamais” ? 

Le 25 février, le New York Times a publié un article “explosif” sur ce qui est censé être l’histoire de la CIA en Ukraine, depuis le coup d’État de Maidan en 2014 jusqu’à nos jours. L’article, intitulé “The Spy War : How the CIA Secretly Helps Ukraine Fight Putin” [La guerre des espions : comment la CIA aide secrètement l’Ukraine à lutter contre Poutine], fait état d’une méfiance bilatérale préalable, mais d’une peur et d’une haine mutuelles de la Russie, qui évolue vers une relation si intime que l’Ukraine figure désormais parmi les partenaires les plus proches de la CIA en matière de renseignement dans le monde.

Dans le même temps, la publication par le Times de l’article, dont les journalistes affirment qu’il s’appuie sur plus de 200 entretiens en Ukraine, aux États-Unis et dans “plusieurs pays européens”, soulève de nombreuses questions : pourquoi la CIA ne s’est-elle pas opposée à la publication de l’article, d’autant qu’il s’agit de l’un des médias favoris de l’Agence ? Lorsque la CIA s’adresse à un journal pour se plaindre des informations classifiées qu’il contient, l’article est presque toujours supprimé ou sévèrement édité. Les éditeurs de journaux sont des patriotes, après tout. N’est-ce pas ?

L’article a-t-il été publié parce que la CIA voulait que l’information soit diffusée ? L’article avait-il surtout pour but d’influencer les délibérations budgétaires du Congrès sur l’aide à l’Ukraine ? L’article avait-il pour objectif de vanter les mérites de la CIA ? Ou s’agissait-il d’avertir les parlementaires : “Regardez tout ce que nous avons accompli pour faire face à l’ours russe. Vous ne laisseriez pas tout cela se perdre, n’est-ce pas ?”

L’article du Times présente toutes les caractéristiques de l’examen approfondi, de l’intérieur, d’un sujet sensible – peut-être classifié. Il va en profondeur sur l’un des Saint des Saints de la communauté du renseignement, une opération de liaison, un sujet qu’aucun officier de renseignement n’est jamais censé aborder. Mais en fin de compte, ce n’est pas si sensible que cela. Elle ne nous apprend rien que les Américains n’aient déjà supposé. Nous ne l’avions peut-être pas encore vu écrit, mais nous étions tous convaincus que la CIA aidait l’Ukraine à lutter contre les Russes. Nous savions déjà que la CIA avait des “pions sur le terrain” en Ukraine, et que le gouvernement américain entraînait les forces spéciales ukrainiennes et les pilotes ukrainiens, donc rien de bien neuf sur ce point.

L’article entre un peu plus dans le détail, mais, là encore, sans rien fournir qui puisse mettre en danger les sources et les méthodes. On y apprend par exemple que:

-. Un poste d’écoute de la CIA se trouve dans la forêt le long de la frontière russe. Il s’agit de l’une des douze bases “secrètes” des États-Unis dans cette région. Un ou plusieurs de ces postes ont contribué à prouver l’implication de la Russie dans l’abattage du vol 17 de la Malaysia Airlines en 2014. Voilà qui est très bien. Mais cette révélation ne dévoile aucun secret et ne nous apprend rien de nouveau.

-. Les agents de renseignement ukrainiens ont aidé les Américains à “poursuivre” les agents russes “s’étant immiscés dans l’élection présidentielle américaine de 2016”. J’ai un scoop pour le New York Times : le rapport Mueller a conclu qu’il n’y avait pas eu d’ingérence significative de la Russie dans l’élection de 2016. Et que signifie “poursuivre” ?

-. À partir de 2016, la CIA a formé un “commando d’élite ukrainien connu sous le nom d’Unité 2245, qui a capturé des drones russes et du matériel de communication afin que les techniciens de la CIA puissent les désosser et craquer les systèmes de cryptage de Moscou.” C’est exactement ce que la CIA est censée faire. Honnêtement, si la CIA n’avait pas fait cela, j’aurais suggéré une action collective pour que le peuple américain récupère l’argent de ses impôts. D’ailleurs, la CIA fait ce genre de choses depuis des décennies. Dans les années 1970, elle a pu obtenir d’importants composants d’armes tactiques soviétiques auprès de la Roumanie, pourtant ostensiblement pro-soviétique.

-. L’Ukraine est devenue un centre de collecte de renseignements qui a intercepté plus de communications russes que la station de la CIA à Kiev ne pouvait initialement en traiter. Encore une fois, je n’en attendais pas moins. Après tout, c’est là que se déroule la guerre. Il va donc de soi que les communications y sont interceptées. Quant au fait que la station de la CIA était dépassée, le Times ne nous dit pas si c’est dû au fait que la station était gérée par un seul homme à l’époque, ou si elle comptait des milliers d’employés et était quand même débordée. Question de proportion.

-. Et si vous ne pensiez pas que la CIA et le gouvernement américain étaient passés à l’offensive en Ukraine, l’article indique clairement que “M. Poutine et ses conseillers ont mal interprété une dynamique essentielle. La CIA ne s’est pas imposée en Ukraine. Les responsables américains étaient souvent réticents à s’engager pleinement, craignant que les responsables ukrainiens ne soient pas dignes de confiance et soucieux de ne pas provoquer le Kremlin”.

C’est à ce moment de l’article que le Times révèle ce que je pense être la piste cachée : “Aujourd’hui, ces réseaux de renseignement sont plus importants que jamais, car la Russie mène l’offensive et l’Ukraine dépend davantage du sabotage et des frappes de missiles à longue portée qui requièrent des espions loin derrière les lignes ennemies. Et ils sont de plus en plus menacés : Si les républicains du Congrès mettent fin au financement militaire de Kiev, la CIA pourrait être amenée à réduire ses activités .

C’est la différence entre un article dans les médias grand public qui prétend constituer une percée dans le domaine de la sécurité nationale, et la révélation d’un lanceur d’alerte en Sécurité nationale. Dans le premier cas, il y a coopération de la part d’officiers de renseignement en exercice et, parfois, de décideurs politiques, tous anonymes. La communauté du renseignement ne fait apparemment aucun effort pour étouffer l’article ou en atténuer l’impact. (Après tout, cela leur assure une bonne image ). Aucun secret n’est révélé. Et la fin de l’article propose une leçon de politique générale : Financez plus de guerres ou les méchants gagneront. Faites-nous confiance. Si vous saviez ce que nous savons…

Quand les révélations ne sont pas autorisées, le directeur de la CIA appelle directement l’éditeur du journal pour protester contre le risque de mise en danger de la vie des Américains, ou des opérations en cours et de grave atteinte à la sécurité nationale, que cela soit vrai ou non. Si l’éditeur refuse de retirer l’article, il peut alors s’attendre à recevoir un appel du conseiller à la Sécurité nationale. Tout cela est très officiel et menaçant, ce qui est exactement le but recherché.

L’une des raisons pour lesquelles je pense que l’article du Times a été “autorisé” par la communauté du renseignement réside dans ce qui n’y figure pas. Il ne mentionne pas, par exemple, que les Nations unies ont considéré l’Ukraine comme l’un des pays les plus corrompus au monde, où l’argent semble tout simplement disparaître sur des comptes étrangers et dans les poches des fonctionnaires ukrainiens. Il ne mentionne pas que l’Ukraine est devenue un vaste “supermarché” pour les armes vendues au marché noir, et que des armes occidentales destinées à l’effort de guerre ont été retrouvées partout dans le monde. Il n’est pas non plus question de la responsabilité de la CIA et du département d’État dans le renversement du gouvernement ukrainien en 2014, une action qui a entraîné la décision de la Russie d’envahir le pays huit ans plus tard.

Je connais bien la CIA. J’y ai passé 15 ans, tant dans le domaine de l’analyse que dans celui des opérations antiterroristes. Je sais comment les dirigeants de la CIA pensent, comment ils repoussent les limites juridiques et éthiques jusqu’à ce que quelqu’un en position d’autorité leur dise “stop !” J’ai assisté à des réunions au cours desquelles des décisions telles que celles mentionnées dans l’article du New York Times ont été prises. J’ai participé à des séances de stratégie au cours desquelles des agents de la CIA se sont efforcés de manipuler la politique et les politiques.

La conclusion est simple. Ne les croyez pas. Ne croyez ni la CIA ni le New York Times. Il est rare que ces grandes questions internationales soient si simples et si facilement classées entre les bons et les méchants. La vie devrait être aussi simple. Il y a des années, alors que mes fils aînés étaient encore des petits garçons, je les ai emmenés au Madison Square Garden pour assister à un spectacle de catch professionnel de la WWE [World Wrestling Entertainment, entreprise américaine spécialisée dans l’organisation d’événements]. Au bout d’une demi-heure, j’ai demandé à mon fils de neuf ans : “Là, je ne comprends plus rien. Qui est le gentil et qui est le méchant ?” Il m’a répondu : “Justement, papa, il n’y a pas de gentil”.

C’est exactement ce que nous voyons en Ukraine. Ne laissez pas le New York Times vous convaincre du contraire.

John Kiriakou

John Kiriakou est un ancien agent de la CIA chargé de la lutte contre le terrorisme et un ancien enquêteur principal de la commission sénatoriale des affaires étrangères. Il est devenu le sixième lanceur d’alerte inculpé par l’administration Obama en vertu de l’Espionnage Act, une loi conçue pour punir les dissidents. Il a purgé 23 mois de prison pour avoir tenté de s’opposer au programme de torture de l’administration Bush.

Article original original en anglais publié  le 3 mars 2024 sur Scheerpost.com

Lire aussi: La CIA en Ukraine – Le New York Times

 

Tout va bien pour le capital : le CAC 40 pulvérise les records et atteint le montant du PIB français

Publié le par Les communistes de Pierre Bénite

La capitalisation des multinationales françaises, poussée par des dividendes et rachats d’actions jamais vus, a atteint le niveau du PIB.

 

Pour la première fois de son histoire, l’indice qui reflète les capitalisations des 40 plus importantes entreprises françaises a dépassé les 8 000 points.

 

Non seulement ce n’était jamais arrivé, mais jamais, avant 2021, le CAC n’avait dépassé les 7 000 points. C’est que, chaque année depuis, qu’il pleuve, qu’il vente, que le déficit commercial se creuse, que le chômage remonte et que la pauvreté explose, les multinationales françaises battent un nouveau record de résultats, dividendes et rachats d’actions.

 

C’était encore le cas en 2023, dont l’année fiscale vient de s’écouler pour 38 entreprises du CAC 40 (Pernod Ricard et Alstom ont des exercices décalés). Elles ont ainsi dégagé 153,6 milliards d’euros de résultat net cumulé, dont 98 milliards reversés directement aux actionnaires (67,8 milliards sous la forme de dividendes et 30,1 milliards en rachats d’actions). Un record de plus.

 

La production sur le territoire français en baisse

 

Ainsi, la capitalisation cumulée de ces entreprises a rejoint le niveau du PIB français : 2 600 milliards d’euros. Si les profits et les dividendes versés sont toujours tirés vers le haut par TotalEnergies, les spéculateurs préfèrent acheter les titres des entreprises du luxe. Avec 417 milliards d’euros, LVMH est de loin la première capitalisation française. Derrière caracolent Hermès et L’Oréal, entre 230 et 240 milliards, devant TotalEnergies, à 140 milliards d’euros.

 

Les multinationales françaises et celles du luxe en particulier ne semblent clairement plus dépendantes de la bonne santé de l’économie locale. Elles y vendent et y produisent de moins en moins. Selon le Centre d’études prospectives et d’informations internationales (Cepii), la production française a baissé de 2,6 % en 2023, comparée à 2019, les fleurons français et allemands délocalisant chez leurs voisins : + 44 % de production en Pologne, + 13 % en Slovénie…

 

D’ailleurs, autre indicateur en berne : le chiffre d’affaires cumulé de 38 groupes est en légère baisse par rapport à 2022. À l’inverse, et cela s’est accru depuis la pandémie, les aides publiques aux entreprises sous toutes leurs formes (directes, fiscales ou en baisses de cotisations) n’ont jamais été aussi élevées. Mais pour la Bourse, qu’importe l’activité réelle des entreprises, tant que les profits augmentent.

 

Le CAC 40 n’est pas le seul indice à battre des records. Jeudi, le S & P 500 (les 500 plus grandes sociétés cotées aux États-Unis) a également battu le sien. Rappelons que les précédents pics de ce type, en septembre 2000 et au printemps 2007, ont précédé l’éclatement de la bulle Internet et le krach, conséquence, lui, de la crise de l’immobilier états-unien.

 

Pierreic Marissal  Article publié dans l'Humanité

 

Une loi pour ma mère !

, par  Mireille Popelin

Oui, « nous avons une dette morale envers toutes les femmes qui ont souffert dans leur
chair »
( Gabriel Attal) . Mais moi, je ne dis pas, comme vous, « Nous avons » mais « Vous avez , vous, une dette morale, vous, la droite et l’extrême droite, sans oublier les religions, surtout la religion catholique ».

Vous avez refusé la contraception et l’avortement. Oui, les femmes ont souffert dans leur chair et souvent en sont mortes, comme ma mère. Elle a refusé un sixième enfant, avortement avec injection d’eau de javel, elle est morte à 27 ans. Elle avait 5 filles, l’aînée avait 7 ans, la dernière (moi) 13 mois.

Nous avons connu le Placement familial ( la DASS maintenant) qui nous a dispersées dans des familles d’accueil ( pas toujours accueillantes), j’ai connu 5 placements.

Alors oui, » cette loi est une avancée pour l’humanité toute entière » comme dit Cécile Cukiermann . Elle ajoute « Il vaut mieux une maternité choisie qu’imposée ».

Elle dit aussi qu’il faut penser aux droits sociaux pour les femmes, l’égalité des salaires entre hommes et femmes.

Alors oui, c’est une loi pour ma mère, et toutes les filles et les mères mortes d’un avortement , pour les enfants qu’elles ont laissés, pour toutes les femmes mutilées, insultées, humiliées parce qu’elles avaient avorté ( les salopes).

C’est aussi une loi pour vous, filles et femmes de maintenant qui bénéficiez de cette liberté de choisir grâce aux luttes de toutes les féministes, pour que vous puissiez vivre, aimer sans risque d’une grossesse non désirée.

N’oubliez pas de continuer la lutte pour les femmes du monde entier qui n’ont pas encore ce droit d’avorter , ou dont ce droit est remis en question avec un changement de gouvernement ( USA , Pologne, Hongrie etc) .

Cet après-midi, le 4 mars 2024, le Congrès réuni au château de Versailles a voté pour que l’IVG soit inscrite dans la Constitution.
- votants : 902
- exprimés : 852
- Pour : 780
- Contre : 72

Mes amies les femmes, bravo à toutes, continuons la lutte !

Mireille Popelin

Première de couverture du livre de Mireille Popelin

 

Chômage : « le travail doit toujours mieux payer que l’inactivité », décryptage du mensonge qui justifie une nouvelle réforme

lundi 11 mars 2024 par Stéphane Ortega    blog A.N.C.

Comment justifier une nouvelle réforme du chômage, quand quatre ont déjà été menées depuis 2018 pour raboter méthodiquement les droits des demandeurs d’emploi ? Par exemple, en laissant planer la suspicion sur des chômeurs qui profiteraient du « système », comme le fait Gabriel Attal, avec sa formule « le travail doit toujours mieux payer que l’inactivité ». Décryptage d’un élément de langage volontairement trompeur.

Trois messages mensongers en trois minutes.
C’est la prouesse à laquelle s’est livré Gabriel Attal dans un discours prononcé dans les locaux de l’entreprise Numalliance, à l’occasion de son déplacement dans les Vosges vendredi 1er mars (Photo).

À propos de l’assurance chômage, qu’il entend encore réformer, le Premier ministre assure se faire le porte-parole de l’opinion : « que nous disent aujourd’hui les Français ? D’abord qu’ils veulent que le travail paye mieux et toujours plus que l’inactivité ». Puis il poursuit en invoquant encore ses compatriotes qui ne comprendraient pas qu’avec un taux de chômage à 7 %, des entreprises n’arrivent pas à recruter.

Pour conclure par une dernière vérité alternative « ce n’est jamais aux chômeurs ou aux bénéficiaires du RSA que l’on s’attaque, mais à un système ».

Trois assertions fausses, ou du moins trompeuses.

Non, le travail ne paye pas moins que le chômage

L’élément de langage d’un travail qui doit payer plus que l’inactivité est répété à l’envi par le Premier ministre depuis son discours de politique générale, prononcé le 30 janvier dernier. Et il ne vise pas les détenteurs de capitaux et les dividendes qui leur sont versés sans justifier d’une activité, mais les demandeurs d’emploi et leurs indemnités.

Pourtant, avant la réforme de 2021, leurs montants n’étaient en moyenne que de 1130 euros net pour les hommes et 890 euros net pour les femmes, selon les données de l’Insee. Depuis, les allocations de remplacement du salaire ont baissé pour passer en dessous de la barre des 1000 euros en moyenne : 982 euros net au premier trimestre 2023, selon les indicateurs de l’Unedic.
Des chiffres qui écornent le message gouvernemental à propos d’une inactivité soi-disant plus rémunératrice que le travail. D’autant que, selon les mêmes indicateurs de l’Unedic de début 2023, seulement 40 % des demandeurs d’emploi sont indemnisés.

« C’est un mensonge perpétré et répété des dizaines de fois », s’agace Denis Gravouil, à propos de la formule de Gabriel Attal. Pour le négociateur CGT du dossier de l’assurance chômage, c’est une aberration :
« il est inscrit dans la loi que l’indemnisation ne peut pas dépasser 75 % de l’ancien salaire. Il n’existe donc pas, par construction légale, de chômeurs qui peuvent gagner plus au chômage qu’en étant au travail ».
D’ailleurs, de ce fait, « certains demandeurs d’emploi ne peuvent pas bénéficier de la revalorisation des allocations chômage qui ont lieu chaque fin juin », car elle leur ferait dépasser les 75 % de leur ancien salaire, explique le syndicaliste.

L’obsession du gouvernement pour inciter à la reprise d’emploi, qu’il souhaite obtenir en baissant les droits des chômeurs, produit des effets inverses à ceux imaginés. « Il y a des gens pour qui travailler fait baisser leur allocation chômage depuis la réforme du salaire journalier de référence (SJR). Quelqu’un qui a le malheur de faire une journée de baby-sitting, espacée d’une grosse mission d’intérim de six mois, est perdant par rapport à quelqu’un qui n’a fait que la longue mission », continue le syndicaliste.
En effet, depuis octobre 2021, les périodes non travaillées sont prises en compte dans le calcul des allocations. Conséquence : une baisse des indemnités pour les personnes alternant les périodes de travail et les périodes de chômage.

L’idée d’un chômage qui payerait mieux que le travail n’est qu’une fable pour Michael Zemmour. « Pour les bénéficiaires des minima sociaux, la synthèse d’une étude de France stratégie dit qu’il y a toujours un gain à la reprise d’emploi, même à temps très partiel, du fait de la prime d’activité. Par contre reprendre un emploi ne permet pas toujours de sortir de la pauvreté », rappelle l’économiste.
Et qu’en est-il pour les chômeurs ?
« Comme c’est un taux de remplacement sur le salaire, on perd toujours en sortant de l’emploi », tranche Michael Zemmour. A moins que « le gouvernement joue sur les mots en disant qu’un cadre au chômage gagne plus au chômage que s’il prenait un emploi au SMIC à mi-temps. Si c’est ça que le Premier ministre a en tête, il faudrait l’expliciter ».
Des questions que nous avons posées au cabinet du Premier ministre. En vain. Malgré nos nombreuses relances, les services de Matignon n’ont pas souhaité nous expliquer sur quelle réalité repose la formule favorite de Gabriel Attal.

Mensonges en série

Profitant d’un écart abyssal entre la réalité du chômage et sa perception par l’opinion, les différents gouvernements d’Emmanuel Macron se sont permis de dire à peu près n’importe quoi sur l’assurance chômage depuis 2018.
Et Gabriel Attal ne fait pas exception. Après l’assertion selon laquelle l’inactivité pourrait payer plus que le travail, le Premier ministre a recyclé l’argument utilisé abondamment fin 2022, pour réduire la durée d’indemnisation. À savoir qu’il est anormal que les entreprises peinent à recruter, alors que le taux de chômage reste de 7 %.

En sous-texte : les chômeurs ne veulent pas travailler.

« Les difficultés de recrutement des entreprises, c’est un volant autour de 300 000 emplois non pourvus à un moment donné », rappelle Denis Gravouil, chiffres de France travail à l’appui. Une goutte d’eau sur les plus de 30 millions d’emplois salariés et non salariés en France. Et un volume qui est loin de représenter une solution pour les 6 millions d’inscrits à Pôle emploi et les quelque 2 millions de bénéficiaires du RSA.

Pourtant, le gouvernement n’a de cesse de souligner le phénomène, en taisant ses causes. Outre que certains recrutements prennent plusieurs mois et sont donc comptabilisés non pourvus à un instant T, nombre d’emplois ne trouvent pas preneur par manque de personnes qualifiées pour les occuper. Les questions cruciales de formation, les difficultés de mobilités et de logements sont donc en tête des freins à l’embauche.
À cela s’ajoutent les emplois de piètre qualité : contrats courts, à temps partiel, avec des horaires fractionnés et mal rémunérés dans certains secteurs. « Être payé au SMIC dans les stations balnéaires, alors que cela coûte un SMIC de se loger, évidemment des gens n’y vont pas ! », met en évidence Denis Gravouil.

Dernier mensonge du Premier ministre lors de son déplacement dans les Vosges : « ce n’est jamais aux chômeurs ou aux bénéficiaires du RSA que l’on s’attaque, mais à un système ».
Des propos assez orwelliens. « Quand les mesures annoncées sont la suppression de l’ASS et la réduction de la couverture chômage, c’est au système qui vous couvre qu’il s’en prend », rétablit Michael Zemmour.
Avec pour résultat concret « d’appauvrir les gens qui sont hors de l’emploi et de rendre la situation hors emploi insupportable  », explique l’économiste.

Pour lui, « quand on dit qu’il faut inciter à l’emploi et qu’on ne joue pas sur la rémunération du travail, cela veut dire qu’il faut augmenter la pénalité à ne pas travailler ».

Mais Gabriel Attal n’a pas l’exclusivité des mensonges sur l’assurance chômage. Élisabeth Borne et Muriel Pénicaud l’ont précédé dans l’art de la filouterie. Fin 2022, le gouvernement vendait la contracyclicité de l’assurance chômage, en promettant « quand ça va mieux, on durcit les règles, quand ça va moins bien sur le front de l’emploi, on protège davantage ».
Finalement, il n’est resté que la baisse de la durée d’indemnisation quand le chômage baisse. Aujourd’hui, en pleine crise de perte de mémoire, alors que la situation se dégrade, l’exécutif veut durcir les règles au lieu de la promesse de les adoucir.

En remontant un peu plus loin encore, lors de la première réforme du chômage en 2019, le gouvernement expliquait que l’objectif était de réduire les contrats courts sur-utilisés par les entreprises. Sans grand effet, à en croire l’évaluation provisoire de la réforme par l’Unedic en date du mois dernier.

Finalement, le seul moment d’honnêteté nous aura été involontairement livré par Muriel Pénicaud, le jour de la présentation de son projet de réforme en 2019, avec un superbe lapsus. « C’est une réforme résolument tournée vers le travail, vers l’emploi, contre le chômage et pour la précarité », avant de se reprendre en rectifiant « contre la précarité ».

 

Fabien Roussel : on n’a pas besoin d’un Georges Bush à la française…

Excellente intervention de Fabien Roussel qui annonce que le PCF ne votera pas le traité signé avec Zelensky et positionne résolument les communistes dans la défense de la paix.Renouveau avec proposition d’intervention cela va avec la visite en Palestine, l’engagement concret pour la libération de Barghouti comme pour la dénonciation de ce qui se passe à Gaza, loin de l’appel aux divisions, aux haines racistes,antisémittes,islamophobes, une paix ancrée dans la vie de ce qui travaillent, souffrent de la politique de cette Europe, ce qu’on attend du PC, une postion de classe, de masse et patriotique dans l’internationalisme… La dénonciation d’une manoeuvre de “politicaille” menant à la guerre. Avec l’humour et le sens de la formule habituel… (note de danielle Bleitrach pour histoireetsociete)

À deux jours d'un débat inflammable à l'Assemblée nationale sur le soutien de la France à l'Ukraine, Fabien Roussel, secrétaire national du Parti communiste français (PCF), était l'invité du Grand Rendez-vous Europe 1/CNews/Les Échos.

À deux jours d’un débat inflammable à l’Assemblée nationale sur le soutien de la France à l’Ukraine, Fabien Roussel, secrétaire national du Parti communiste français (PCF), était l’invité du Grand Rendez-vous Europe

1/CNews/Les Échos.© Europe 1https://geo.dailymotion.com/player/xffdq.html?video=x8u5wee&mute=true&loop=false

L’Assemblée nationale se penche mardi sur la stratégie française d’aide à l’Ukraine, lors d’un débat suivi d’un vote symbolique, qui va surtout servir de confrontation entre la majorité, le Rassemblement national et La France insoumise, cela à trois mois des élections européennes.

Emmanuel Macron “endosse des habits de chef de guerre”

“Pour le RN, face à la Russie, toutes les mollesses, toutes les faiblesses sont bonnes”, avait lancé le Premier ministre Gabriel Attal samedi lors d’un meeting à Lille, donnant ainsi le ton probable au Palais-Bourbon mardi. Les oppositions ont condamné à plusieurs reprises les récentes sorties du président Macron, qui n’exclut pas l’envoi de troupes au sol en Ukraine et ne veut “aucune limite” dans le soutien à Kiev. Une posture “inquiétante” pour Fabien Roussel, secrétaire national du Parti communiste français (PCF), invité du Grand Rendez-vous Europe 1/CNews/Les Échos. “Je pense qu’il fait des coups de menton avec un langage guerrier, mais que lui-même ne croit pas un seul instant que la France va s’engager là-dedans”, a-t-il glissé.

Emmanuel Macron  cherche-t-il à instrumentaliser la guerre en Ukraine à des fins de politique intérieure ? Oui, d’après le secrétaire national du PCF. “Il agite un contrefeu, une manière de détourner l’attention des Français sur ce conflit et pendant ce temps-là, c’est la catastrophe en France. La situation sociale est déplorable, le pouvoir d’achat des Français fond comme neige au soleil et il n’y a aucune réponse qui est apportée, que ce soit pour les agriculteurs, pour les salariés, pour nos services publics. C’est une manière pour lui d’endosser des habits de chef de guerre tout en menant une guerre sociale qui fait beaucoup de mal à notre pays”, a assuré Fabien Roussel.

“La France n’a pas besoin d’un George Bush à la française”

“J’ai le sentiment qu’il se prend pour le chef d’État américain Bush en 2003. Nous n’avons pas besoin en France d’un Bush. Nous n’avons pas besoin en France d’un chef militaire, nous avons besoin d’une coalition pour la paix, et de ramener la paix en Europe”, a-t-il tranché.

Concernant l’accord de sécurité franco-ukrainien du 16 février examiné mardi à l’Assemblée, Fabien Roussel l’assure, “si le discours du Premier ministre reprend les éléments qu’il y a dans le traité que Monsieur Macron a signé avec Volodymyr Zelensky, nous voterons contre”.

“Ce traité dit plusieurs choses. Il dit notamment que l’Ukraine doit rentrer dans l’OTAN. C’est une provocation, c’est une bêtise. Et d’ailleurs l’Ukraine ne rentrera jamais dans l’OTAN parce que ça fera partie des discussions. L’autre chose, c’est qu’il est écrit dedans ‘un soutien militaire sans limite ‘ […] aujourd’hui, nous franchissons un cap dangereux pour l’avenir de l’Europe et pour la paix en Europe et nous ne voulons pas franchir ce cap. Pour nous, parti de la paix, c’est comme si on assassinait une deuxième fois Jean Jaurès. Nous sommes à l’aube d’une escalade militaire dangereuse”, a assuré le député du Nord.

L’accord franco-ukrainien, conclu pour une durée de dix ans, comprend un renforcement de la coopération militaire, en particulier dans les domaines de l’artillerie et de la défense aérienne. En 2024, Paris promet de fournir “jusqu’à 3 milliards d’euros de soutien supplémentaire”, un financement que pourraient interroger les oppositions alors que le gouvernement vient d’annoncer une série de coupes budgétaires. 

Invité du Grand Rendez-vous Europe 1/CNews/Les Échos ce dimanche, Fabien Roussel indique que le Parti communiste français prendra certainement une initiative mardi, celle d’appeler l’ensemble des concitoyens à se mobiliser et à exprimer le rejet d’aller plus loin dans la guerre. “Et pourquoi pas nous rassembler partout en France devant les monuments aux morts, de venir faire une veillée. Nous serons ce que nous serons, mais nous devons faire briller les bougies de la paix, dire stop à la guerre et faire en sorte que l’on pousse et que l’on mette la pression sur le président de la République”, a-t-il conclu. Après l’Assemblée, un débat similaire se tiendra au Sénat mercredi. 


 

Une mauvaise idée dont l’heure, de toute évidence, est venue : voler les avoirs russes

Effectivement quand on a une monnaie étalon universel et qu’à ce titre on reçoit en dépôt les avoirs des pays étrangers, faire main-basse sur le magot est envoyer un signal négatif à tous les autres pays. Et quand de surcroit on a une dette aussi abyssale, au point que le dit dollar ne repose plus que sur la “confiance” c’est encore plus irresponsable… (note et traduction de Danielle Bleitrach histoireetsociete)

PAR EVE OTTENBERGFacebook (en anglais seulementGazouillerSur RedditMessagerie électronique

Une mauvaise idée dont l’heure, de toute évidence, est venue : voler les avoirs russes

Voler l’argent d’autres pays n’est pas la meilleure chose à faire pour Washington. Cela érode la confiance dans l’ensemble de l’architecture financière américaine – le dollar, le dollar américain comme monnaie de réserve, les banques américaines, les bons du Trésor américain – alors que cette confiance est déjà à son plus bas niveau historique. Pourtant, c’est exactement ce que le Congrès est sur le point de faire. Le 15 février, le sénateur républicain Rand Paul a dénoncé une loi permettant à la Maison-Blanche de « confisquer les avoirs souverains gelés de la Russie aux États-Unis et de les transférer en Ukraine », dans un article paru dans Responsible Statecraft. Les avoirs étrangers de Moscou, d’un montant de 300 milliards de dollars, ont été saisis par l’Occident après l’invasion de l’Ukraine par la Russie en 2022. Ils n’auraient pas dû l’être.

Ce vol a sonné comme une sonnette d’alarme dans les capitales financières du monde, éveillant les gestionnaires de fonds souverains au fait que leur richesse, conservée en Occident ou libellée en dollars, était l’otage de l’engouement belliqueux du jour de Washington. Parce que Washington en a toujours un. Il y a toujours une nation insuffisamment « démocratique » que les mandarins de Beltway ciblent avec des campagnes de bombardement ou d’autres forces brutales, et c’est le cas depuis au moins 30 ans. Et cela a également été l’excuse pour les sanctions et la saisie des avoirs bancaires et de l’or des nations du monde entier, de l’Afghanistan au Venezuela. Les États-Unis ne se sont pas comportés différemment en ce qui concerne la Russie. Mais cette fois-ci, Washington et l’Occident ont volé BEAUCOUP d’argent.

Pendant un certain temps, il y a quelques mois, les lecteurs attentifs de l’actualité financière ont eu droit à l’opéra bouffe de l’Occident malheureux incapable de localiser les avoirs russes qu’il avait gelés. On n’en parle plus maintenant, alors je suppose que nos dirigeants les ont trouvés. Quoi qu’il en soit, les sachems de Washington l’ont fait, et c’est ce à quoi le sénateur Paul s’est opposé. Cette saisie, accuse-t-il, aura un effet boomerang. C’est un résultat probable, surtout si l’on considère que c’est ce qu’a fait la guerre financière centrale des États-Unis, à savoir les sanctions, contre la Russie. Les sanctions se sont retournées contre eux massivement. Le président Biden, qui a chanté que « le rouble sera dans les décombres », s’est retrouvé face à face avec la flambée des prix du gaz, tandis que Moscou a pivoté, a vendu son énergie à l’Est et s’en est sorti avec son économie non seulement intacte, mais aussi florissante.

Cette loi, a écrit Paul, permettra au président de confisquer les avoirs russes et de permettre à l’Ukraine de les utiliser pour sa reconstruction. « La confiscation des biens souverains de la Russie est un acte de guerre économique. » Tout comme les États-Unis ont fait exploser les gazoducs Nordstream était un acte de guerre pure et simple. Ils sont de plus en plus négligents à la Maison Blanche et au Capitole pour ne pas provoquer la nation avec le plus grand nombre d’armes nucléaires de tous les temps. Peut-être que quelqu’un devrait prendre un peu de temps pour instruire ces imbéciles fous de guerre sur la politique géostratégique 101, Pièce A : la crise des missiles de Cuba. Parce que oui, en plus de ces chicanes financières et de ces bombardements, Washington blablate de manière irresponsable sur les F-16 (seraient-ils capables de se doter de l’arme nucléaire ? – Moscou a demandé) pour Kiev et positionne des bombes nucléaires en Angleterre. Si les génies de Washington ne pensent pas que les responsables du Kremlin remarquent qu’il leur fait la guerre, nous pourrions tous avoir de mauvaises surprises.

Mais il n’y a pas que les États-Unis, bien sûr. Il y a aussi une forte pression dans l’UE pour légaliser l’utilisation des revenus des avoirs russes gelés. La seule conclusion est que les dirigeants de l’Occident collectif ont perdu la tête, car le dernier sondage Harris montre qu’environ 70 % des Américains veulent une paix négociée entre l’Ukraine et la Russie, tandis que Washington mène une guerre financière qui rend une telle paix impossible. Le nombre de personnes en faveur de la paix en Europe est également en augmentation. « L’adoption de ce projet de loi ne fera que renforcer l’opinion des partisans de la ligne dure à Moscou », a écrit Paul, « selon laquelle la guerre de la Russie ne se situe pas seulement contre l’Ukraine, mais aussi contre les États-Unis et l’Occident ».

Eh bien, je pense que le Kremlin a déjà compris que la Maison-Blanche est son adversaire, mais cette manœuvre pourrait le convaincre qu’il n’y a pas de paix à avoir avec Washington. Pire encore, il pourrait facilement convaincre le proche allié de la Russie, la Chine, d’accélérer l’activité dans laquelle il s’est engagé depuis les années Donald Trump, à savoir le dumping des bons du Trésor américain et des dollars contre de l’or. En fait, les importations d’or de la Chine ont augmenté de 51 % en janvier. Et pas seulement la Chine. D’autres pays se débarrassent des bons du Trésor et se lancent dans la course à l’or. D’autres concluront « qu’on ne peut plus faire confiance aux États-Unis en tant que garants de l’économie mondiale ». C’est ce qu’on appelle militariser le dollar.

Et l’utiliser comme une arme conduit à la dédollarisation, qui, en fin de compte, par le biais de l’inflation, pousse les Américains à la maison des pauvres. L’autre omission flagrante dans la soi-disant logique du vol des actifs russes est que Moscou peut – et a dit qu’elle le fera – riposter. La Russie a des centaines de millions de dollars d’actifs occidentaux échoués sur son territoire. Donc, bien sûr, si l’Occident prend à la Russie, la Russie prendra à l’Occident.

Dans l’ensemble, cette décision sent le désespoir. L’Ukraine est en train de perdre la guerre, et le régime immensément corrompu de Kiev est à court d’argent (bien que la récente injection de 50 milliards de dollars de l’UE aide), les populations occidentales en ont assez de les soutenir, et la législation en ce sens est au point mort à la Chambre des représentants des États-Unis. Alors pourquoi ne pas faire ce que la secrétaire au Trésor Janet Yellen a un jour qualifié d’illégal, avant qu’elle ne change d’avis – et saisir l’argent russe ? Pour toutes les raisons que je viens d’exposer. Le plus important, c’est que c’est criminel. Washington essaiera de redéfinir ce qui est criminel, mais Moscou et le reste du monde non occidental n’y croiront pas. C’est ce qu’on appelle cuisiner sa propre oie.

Pendant ce temps, sur le champ de bataille du sang et du sang, un gros bonnet de l’armée du Kremlin accuse l’Ukraine d’avoir largué des armes chimiques sur les troupes russes – des complexes des États-Unis. Selon RT, le 19 février, le lieutenant-général russe Igor Kirillov accuse Kiev d’avoir obtenu et utilisé des armes chimiques interdites des États-Unis, larguant des grenades à gaz par drone le 23 décembre 2023. Le produit chimique « irrite les yeux et les voies respiratoires supérieures et peut provoquer des brûlures de la peau, une paralysie respiratoire et un arrêt cardiaque lorsqu’il est utilisé à des concentrations élevées ». Naturellement, pas une ligne à ce sujet dans la presse occidentale, ou des incidents similaires les 15 juin, 3 et 11 août 2023. Washington peut bien prétendre que cela ne s’est pas produit, ou, s’il y est confronté, marmonner des absurdités sur les mensonges de Moscou, mais le fait est que cela a fait surface dans les médias russes, que le Kremlin en est contrarié et que cela ne fait pas, c’est le moins qu’on puisse dire, la cause de la raison, c’est-à-dire les négociations de paix. Mais bon, ça a été couvert par le Hindustan Times, donc ceux d’entre nous qui prétendent qu’il y a un black-out de la presse sont clairement des petits poulets.

Puis, le 23 février, est arrivée une nouvelle qui ne pouvait pas, oh jamais ! que Moscou avait saisi plus d’un milliard de dollars des actifs d’une entreprise allemande, Linde. Qu’en pensez-vous, Sherlocks à la Maison Blanche ? Cette saisie russe pourrait-elle avoir quelque chose à voir avec le vol de l’argent de Moscou par l’Occident ? Vous pensez ? Linde a apparemment rompu son contrat avec la Russie lorsque l’UE a commencé sa campagne de sanctions, de sorte qu’un tribunal d’arbitrage de la région de Saint-Pétersbourg et de Leningrad a statué contre Linde, laissant cette saisie d’actifs se poursuivre. Je suis sûr que ce ne sera pas le dernier cas de ce genre, car les poids lourds intellectuels de la Maison Blanche viennent de gifler divers gros bonnets de Moscou avec des centaines de sanctions supplémentaires à la suite de la mort d’Alexeï Navalny.

Et je le répète, ces nouvelles sanctions viennent s’ajouter à des tas d’autres. On ne peut qu’imaginer les pensées que ce spectacle provoque dans l’esprit, par exemple, des gestionnaires de fonds chinois, qui envisagent la prochaine adjudication du Trésor américain. Eux et d’autres investisseurs étrangers pourraient bien décider de ne pas acheter de bons du Trésor américain. Et après ? Rien de bon pour l’Américain moyen. En fait, le 17 novembre, le Wall Street Journal déplorait le déclin de la détention des bons du Trésor par les investisseurs privés étrangers et les banques centrales, qui, il y a dix ans, réclamaient environ 43 % de la dette publique américaine, mais seulement 30 % aujourd’hui. Et si nous, les Américains, ne pouvons pas vendre notre dette, nous roulons sur un plan incliné vers un endroit aride et épineux où nous avons des bupkis [des clopinettes]. Ah, les joies de la guerre économique.

Revenons à cette firme allemande, Linde. L’Occident a-t-il semblé châtié à l’idée d’obtenir une dose de son propre médicament ? Pas du tout. Fin février, le Premier ministre britannique Rishi Sunak a exhorté ses alliés à se dépêcher de confisquer les avoirs russes gelés à l’étranger. « Nous devons être plus audacieux dans nos attaques contre l’économie de guerre russe », a écrit cette faible ampoule pour le Sunday Times. Audacieux ? Comme l’Allemagne se désindustrialise en raison de ces mouvements financiers idiots et que la Grande-Bretagne est un cas d’école économique, alors que cet assaut soi-disant audacieux contre l’économie de guerre russe l’a dynamisée au point qu’elle est maintenant devenue l’une des plus redoutables de la planète ? Audacieux ? Dites cela aux populations occidentales appauvries par la détermination de leurs dirigeants débiles à étendre l’OTAN aux portes de la Russie, avec de multiples stations et bunkers de la CIA à la frontière entre l’Ukraine et la Russie et à truquer – et puis s’en vanter ! – sur les accords de Minsk. Jusqu’à présent, nous, les Américains, avons sans doute été les moins touchés. Mais si cette stupidité continue, notre chance s’épuisera, et probablement dans la décennie.

Eve Ottenberg est romancière et journaliste. Son dernier livre s’intitule Lizard People. On peut la joindre sur son site web.

 

 
MACRON A  LIQUIDÉ LA FRANCE: DEMAIN , LA RÉVOLUTION ?

UN AN D'HUMILIATIONS POUR NOTRE PSYCHOPATHE MÉPRISANT

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 ET ÇÀ CONTINUE PLUS QUE JAMAIS EN 2024 !
QUI  VA NOUS LE SORTIR 
AVANT LE GRAND DÉSASTRE ANNONCÉ ?

POUTINE RÉPOND A MACRON....

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POUTINE RÉPOND A MACRON .....ET C'EST BRUTAL