dimanche 22 avril 2018

CHEZ LES "AMIS" SAOUDIENS DE LA FRANCE ÉTERNELLE

NOMBRE RECORD DE DÉCAPITATIONS EN SAOUDIE



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Un condamné à mort nigérian est décapité au sabre en Arabie saoudite. ©Le Monde
Un condamné à mort nigérian est décapité au sabre en Arabie saoudite. ©Le Monde



Arabie saoudite: les exécutions par décapitation en hausse

Sat Apr 21, 2018 2:10PM
En Arabie saoudite, les statistiques montrent que pendant les trois premiers mois de l’an 2018, le nombre des personnes exécutées par décapitation a suivi une courbe ascendante, accusant en 2018 une hausse de 27 % par rapport à la même période en 2017.
Selon les opposants au régime des Saoud, au cours du premier trimestre de l’an 2017, les bourreaux du régime ont coupé la tête à 22 personnes, contre 39 en 2018.
Parmi les 39 décapités au sabre, 22 avaient la naturalisation saoudienne, 16 autres étaient originaires du Pakistan, d’Égypte, du Niger, de Jordanie, du Liban et de Syrie, tandis que le dernier condamné était un apatride.
Selon l’Organisation euro-saoudienne des droits de l’homme (ESOHR), 53 % des exécutions, au cours du premier trimestre de l’année 2018, ont été appliquées à des petits délinquants.
Et l’Organisation euro-saoudienne des droits de l’homme de poursuivre :
« Aux méthodes barbares souvent utilisées par les geôliers saoudiens pour extirper des aveux à leurs accusés, qui incluent de les priver de leur droit légitime de se défendre en engageant un avocat, vient s’ajouter le non-respect des autorités pénitentiaires, qui outrepassent les normes admises et refusent un procès équitable à des prévenus pour lesquels la peine capitale a été requise. »
Selon cet organisme, 42 personnes actuellement en procès risquent de se voir condamnées à la peine de mort. Certains d’entre eux n’ont pourtant commis que des délits jugés mineurs, par exemple le fait d’avoir émis des critiques contre le régime ou d’avoir participé à des manifestations.
Parmi les dossiers cités par cet organe, certains se démarquent manifestement des autres. Il s’agit de ceux qui portent l’inscription « noyau des élites » ou « noyau des favorisés et privilégiés ». Cela concerne une douzaine de personnes qui attendent leur verdict pour des chefs d’accusation ambigus, vagues, génériques ou aberrants.
Aux yeux du régime saoudien, ces personnes font partie de l’élite vivant en Arabie saoudite. Issues de différentes catégories socioprofessionnelles, elles comprennent entre autres des universitaires, des oulémas, des médecins et des commerçants accusés d’avoir espionné pour le compte de l’Iran.
Parmi les 42 personnes qui risquent d’être exécutées, on trouve 8 enfants et jeunes adolescents qui ont été condamnés en première instance à une peine de mort par décapitation. Et cela en sachant que l’Arabie saoudite est un pays signataire de la Charte des droits des enfants qui interdit catégoriquement l’exécution des mineurs.

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Note de Pedrito: L’Arabie saoudite continue de traiter cruellement sa minorité chiite et vend son projet "Perspective 2030".Au «Davos des sables» organisé fin octobre à Riyad, MBS a dévoilé son plan Vision 2030 synonyme de privatisations et de chantiers pharaoniques. «Chacun veut sa part du gâteau, confirme un patron français, même si les Américains, alliés traditionnels des Saoudiens, seront sans doute les mieux servis.» Le projet phare de MBS est d'ériger sur les bords de la mer Rouge, aux confins de la Jordanie et de l'Egypte, Neom, une ville futuriste. Deux fois plus étendue que l'Ile-de-France, la cité serait un concentré de nouvelles technologies : taxis volants, livraisons par drones, parcs éoliens, agriculture verticale, robots omniprésents...
Et le monde capitaliste "libre" de fermer lez yeux  sur les décapitations: le fric n'a pas d'odeur.....

F.O.: LE "SYNDICAT" BÂTI PAR LES USA AVEC LE DOLLAR


Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

Et là, ce n'est pas le patron de la CFDT qui s'exprime, mais Jean-Claude Mailly, celui de FO, quelques jours avant de quitter son fauteuil, le 27 avril.
"Invité ce mardi par BFM Business à dire qui fut le « meilleur ministre du Travail » depuis son arrivée à la tête de Force ouvrière en 2004, Jean-Claude Mailly a cité Jean-Louis Borloo (2004-2007), Xavier Bertrand (2007-2009 et 2010-2012), avant d’ajouter : « que ça plaise ou pas, Mme Pénicaud, même si on n’est pas toujours d’accord, est une bonne ministre ». Et parmi les présidents qu’il a côtoyés, « le plus sympa, comme homme, [c’est Jacques]Chirac, il aime les gens ».
Revenant sur l’épisode, à l’automne 2017, des ordonnances travail, pendant lequel une partie de sa base lui avait reproché de ne pas s’être suffisamment opposé, il « ne regrette rien » mais réfute toute « décision individuelle ». « Ces décisions que nous avons prises pendant la période, elles ont été prises par les 13 membres du bureau confédéral, unanimes », a-t-il certifié. "
Petit commentaire de ma pomme: Il ne vous échappe pas que les ministres du Travail cités sont tous de droite. Mais lorsqu'il y a du grain à moudre pour les partenaires dits sociaux, peu importe qui fait tourner le moulin. Quant à Jacques Chirac qui aime bien les gens...

UN AFFRONT DE PLUS POUR MACRON


Légion d'honneur

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Bachar el-Assad a anticipé sur la procédure de retrait de la Légion d’honneur engagée en France à son endroit, estimant qu’il n’était point d’honneur de porter une distinction d’un pays «esclave» des États-Unis et préférant la rendre à la France.
Jeudi 19 avril, trois jours après que Paris a engagé une procédure de retrait de la Légion d'honneur décernée à Bachar el-Assad en 2001 par Jacques Chirac, la présidence syrienne a rendu la décoration à la France.
«Il n'est point d'honneur pour le Président Assad de porter une décoration attribuée par un régime esclave (…) des États-Unis qui soutient les terroristes», a indiqué la présidence syrienne dans un communiqué.
«Le ministère des Affaires étrangères et des Expatriés a officiellement rendu à la République française, par le biais de l'ambassade de Roumanie à Damas qui parraine les intérêts français en Syrie, la décoration de Grand Croix de la Légion d'honneur accordée au Président Assad par l'ancien Président français Jacques Chirac», a précisé la présidence, poursuivant que la décision a été prise après «la participation de la France à l'agression tripartite aux côtés des États-Unis et du Royaume-Uni contre la Syrie le 14 avril».
Dans la nuit du 13 au 14 avril, les États-Unis, le Royaume-Uni et la France ont porté des frappes contre la Syrie. Sur 103 missiles tirés, 71 ont été interceptés par la DCA syrienne, informe le ministre russe de la Défense. Le bombardement a été mené sous couvert d'une opération visant à éliminer de prétendues armes chimiques syrienne, suite à l'attaque chimique qui aurait été perpétrée le 7 avril à Douma, près de Damas, selon les pays occidentaux. Le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères avait dénoncé «une frappe militaire contre un État souverain sous un tel prétexte».

FLAGRANT DÉLIT DE MENSONGE DE SUPER MENTEUR

Syrie et autres lieux

Publié le 22 Avril 2018

La question des preuves.

Syrie et autres lieux

Comment peut-on accepter comme preuves devant légitimer des agressions militaires les assertions de personnages pris chaque jour en flagrant délit de mensonge à répétition sur leur actes de politique intérieurs 

Rédigé par Canaille Lerouge

SYNDICATS ET LUTTES SOCIALES

Archives de Catégorie: SYNDICATS et LUTTES SOCIALES

Jacques Rancière répond aux grévistes de Paris Nord

LES CHEMINOTS ET LES INTELLOS # 1

Philosophe, « maître ignorant », penseur de l’égalité, Jacques Rancière a été sollicité par des cheminots en grève reconductible du secteur Paris Nord autour de quelques questions ayant trait à la solidarité et à la lutte en cours contre la réforme du Rail.

Anasse, aiguilleur au Bourget : Comment un intellectuel aujourd’hui peut-être solidaire d’une grève de travailleurs.euses ?
Je n’aime pas la notion d’intellectuel qui suppose une sorte de monopole de l’intelligence ni la posture de l’intellectuel qui affiche son soutien aux luttes des travailleurs. Je pense que c’est à ceux qui mènent un combat de dire ce qu’ils attendent précisément des autres, comme actes de solidarité, qu’il s’agisse d’aides matérielles ou d’interventions par la parole. Mais surtout la distance entre les situations et les combats tend aujourd’hui à se réduire.
A l’Université comme à la SNCF ou dans d’autres secteurs d’activité, c’est la même chose qui se trouve attaquée, à savoir précisément l’existence d’un monde solidaire : un monde où tous, indépendamment de leur rang social, aient accès aux mêmes avantages qu’il s’agisse d’enseignement, de soins, de transport ou d’autres services.
Karim, Technicentre du Landy : Notre statut serait un privilège remontant à une époque révolue. Qu’est-ce qu’un droit et qu’est-ce qu’un privilège aujourd’hui selon vous ?
Un privilège c’est un avantage qu’une catégorie sociale particulière détient en fonction de sa différence, de sa supériorité sur les autres, comme c’était le cas de la noblesse d’hier. Un droit, c’est ce dont on bénéficie, au contraire, dans la mesure où on est semblable à tous. C’est aussi quelque chose qui a été acquis par une lutte pour imposer l’égalité.
Le statut de cheminot est quelque chose qui a été créé quand le mouvement populaire a imposé l’existence d’un service public qui assure à tous la possibilité d’avoir accès aux mêmes services. C’est cette idée d’une possibilité pour tous d’être éduqué, soigné, transporté, etc. dans des conditions égales qui est aujourd’hui attaquée par les puissants. Et cette attaque a besoin de se légitimer en appelant « privilège » les droits sociaux acquis par les luttes d’hier. C’est vrai que d’autres catégories de travailleurs ont perdu des droits que les cheminots ont encore. Mais justement ce que veulent ceux qui hurlent contre les « privilégiés », c’est l’absence de droits pour tous.
Laura, aiguilleuse au Bourget : La grève pourrait se durcir dans la durée. On parle de nous comme des preneurs d’otages, qu’en pensez-vous ?
La rhétorique de la « prise d’otage » appartient à la même entreprise pour discréditer les luttes sociales au nom de l’idée que ce sont les gens ordinaires qui en sont les victimes. Mais ce n’est pas simplement un abus de langage. Il faut rapprocher cet usage des mots d’une réalité très matérielle.
Depuis plusieurs années on voit se développer une tentative pour criminaliser toutes les formes d’action par lesquelles les travailleurs et travailleuses en lutte excédaient le cadre de la revendication polie, et notamment les séquestrations de patrons et de cadres. Petit à petit c’est la lutte sociale elle-même que l’on cherche à criminaliser. Il faut en même temps prêter attention aux difficultés que la grève entraîne pour beaucoup de monde et refuser le chantage à la « prise d’otage ».
[Crédit photo : Rethinkuva.org]