mardi 30 juin 2020

LE VOTE DES MUNICIPALES ANALYSÉ AVEC SON SENS AIGU DE LA CHOSE POLITIQUE PAR DANIELLE BLEITRACH

Les élections c’est comme l’erre d’un bateau

Quand on coupe le moteur d’un bateau, celui-ci poursuit longtemps sur sa lancée… Il en est ainsi d’une élection, on ne refait pas le terrain, on l’utilise. C’est d’ailleurs pourquoi un parti révolutionnaire même s’il a choisi une stratégie qui articule élections et luttes sociales ne peut pas se limiter à tout faire passer par le filtre électoral: action, analyse de la situation, et surtout formation des militants, organisation. Il faut analyser la situation électorale par rapport à nos perspectives politiques et non subordonner celles-ci à la situation électorale. Mais il s’agit d’un test important.
Celui-ci dit deux choses incontournables, premièrement le rejet de Macron et des siens. deuxièmement ce rejet a pris des formes diverses ,il y a les scores catastrophiques, mais l’abstention massive en est la plus évidente.
Donc ces élections municipales ont été ce qu’elles ont été, marquées par une forte abstention qui a touché en priorité la classe ouvrière et les couches populaires. Il est assez évident que celles-ci ne voient plus d’issue dans les élections et des alternances qui n’en sont pas. Nous sommes alors proches d’une situation comparable à celle des États-Unis: tout est fait par le pouvoir pour favoriser ce rejet passif de la classe ouvrière et pour accroître ses divisions internes y compris ethniques.
IL y a parallèlement la montée du mécontentement des couches moyennes, diplômées, urbaines qui ont tendance à passer d’une social-démocratie à l’autre . Elles prétendent à une sorte de leadership mais elles n’arrivent pas à rassembler les couches populaires . C’est le sens de ce qu’on a appelé “la vague verte” et qui connait son plafond à cause de cette abstention massive et de la force de la droite. On nous l’a présenté tout au long de la soirée des résultats comme mue de son propre mouvement sans voir que l’élan est celui des forces de gauche, sans cette coalition elle échoue comme à Lille, il faut analyser au cas par cas ce qu’il y a dans ces rassemblements et ancrer la préoccupation écologique dans la justice sociale, la souveraineté. L’écologie n’est pas un parti et chaque coalition locale s’est présentée sous cette étiquette “porteuse”, ce qu’il en est sur le terrain mérite analyse. Il est des rendez-vous incontournables dans les politiques, celui des choix sociaux mais aussi le choix des énergies.
Est-ce que nous allons poursuivre sur la thèse qui prévaut depuis Robert Hue: accompagner ces mutations “sociétales”, les accélérer sous couvert de”modernité”? Ou allons-nous au contraire choisir de faire face en nous appuyant sur les luttes, celles du service public, du monde du travail… créer les conditions d’une véritable bataille pour l’environnement et pour l’incontournable “question sociale”? Cela suppose un parti qui soit différent de celui qui est un simple agent électoral, un parti de militants, et pas simplement d’adhérents.
Ce souci de mobiliser les couches populaires sur des bases de classe a été exprimé dans toutes les déclarations de Fabien Roussel tout au long de la soirée et on peut y voir là une espérance.
Dans un tel contexte, celui créé volontairement par le pouvoir, ses médias, dans la difficulté d’un combat sur le terrain, on peut féliciter les communistes qui partout se sont battus avec courage alors que partout tout a été fait pour minimiser leur poids réel, quitte à voir se constituer des alliances inattendues pour les faire perdre. Le cas du très beau combat du Havre est là pour le prouver, mas il est des défaites qui peuvent créer les conditions de la victoire. Ceux qui ne se faisaient pas d’illusion sur la nature du combat mais ont su malgré tout poursuivre une politique d’union ancrée sur les problèmes de fond, l’emploi, la santé et y compris l’environnement remportent des victoires comme nos camarades de Vénissieux, de Villejuif, dans le Pas de Calais… Mais pas seulement, ce qui demeure frappant malgré le choc de la perte de Saint Denis, Aubervilliers, Valenton, et d’autres villes du Val de Marne, c’est des reconquêtes, et aussi la bonne résistance dans les petites villes, celles où la classe ouvrière de plus en plus chassée non seulement des centres des grandes villes, mais de la périphérie immédiate doit se déporter.
Il s’agit donc d’analyser les transformations mais de le faire non comme des “sociologues” mais en relation avec une pratique politique toute entière orientée vers l’intervention populaire, le rôle des syndicats, du parti…
Un mot sur Marseille, le printemps marseillais qui regroupait toute la gauche et avait été précédé d’un véritable effort de participation citoyenne a fait un très beau score. Il a su partiellement canaliser la colère contre le “système Gaudin”, son inertie, sa corruption. Si l’on compte en voix, le système Gaudin est à terre au point que la candidate Vassal est battue dans son propre arrondissement. Mais pourtant rien n’est joué parce que c’est un scrutin par arrondissement et que la tête de liste écologie Rubirola n’a pas la majorité dans les secteurs L’inconnue est entre autres Samia Ghali dans le 15-16, jadis fief du PCF. Parce que le parti communiste a raté de peu son retour dans les quartiers nord, comme sa tête de liste avait été battue au premier tour dans le XIIIème arrondissement celui tenu par le Front National et raflé par la droite.
Le scrutin par arrondissement réserve bien des surprises et il faut penser la totalité de la ville, voir ce qui a été singulièrement absent la métropole. A Marseille, depuis toujours il y a une constante, la droite et le PS s’unissaient pour empêcher que les communistes aient une représentation digne de leur audience et de ce qu’est réellement cette ville. Le réflexe a encore joué et si le printemps marseillais n’arrive pas à faire élire son maire parce qu’il n’aura qu’une majorité relative et que la droite trouvera de la ressource dans le vieux système clientéliste de l’ancien PS, la mairie aura été perdue dans les quartier populaires. Rien n’est joué! Mais la victoire de Ghali est une autre figure de la “dépolitisation” des quartiers populaires.
C’est sur fond de difficulté dans les quartiers nord populaires que l’élimination du Rassemblement national peut favoriser un maintien du “système” que le printemps marseillais a espéré chasser, avec en toile de fond Marseille métropole et Renaud Muselier reprenant les rênes d’une droite qui a conservé ses forces.
Dans l’ensemble du département les communistes maintiennent l’essentiel de leurs positions, mais il y a une incontestable poussée de la droite et la perte attendue de deux “bastions” Arles et Gardanne. Les jeux politiciens, les divisions entre élus, ont pris le pas sur ce qui était jadis une discipline de parti. Cela aussi doit être analysé parce que c’est une tendance de fond d’un parti où le poids des élus devient prépondérant. Rien de tout cela n’était obligatoire.
Bref ce qui a manqué au rassemblement de la gauche le plus souvent c’est ce que doit faire le PCF:un ancrage plus fort dans la classe ouvrière, dans le monde de l’entreprise, autant que dans les quartiers populaires et personne ne le fera à sa place ou alors ce sera pour dévoyer la situation y entretenir un clientélisme mafieux.
Il faudra beaucoup réfléchir à tout cela dans le cadre de la préparation du prochain congrès. Personnellement n’appartenant plus au PCF, j’observerai comme “sympathisante” les débats, ce blog y contribuera à sa manière en apportant textes et analyses qui éclairent les enjeux. L’audience de ce blog ne cesse de croître et il est désormais lu par beaucoup de militants qui en discutent, répercutent les analyses et sans toujours en adopter la totalité, font partie de leurs échanges.Donc, ce que je retire de ces élections est que le PCF ne peut pas continuer à se jouer à chaque élection, il a un tout autre rôle à jouer, un rôle indispensable et qui le sera plus encore demain qu’aujourd’hui avec l’aggravation de la crise économique et la manière dont le pouvoir est prêt à faire toujours plus payer l’addition à la classe ouvrière, aux couches populaires, celles dont ce vote a montré l’urgence de les gagner à une perspective politique.
Cela sera très difficile mais essentiel, si par malheur les rafistolages électoraux prenaient la place d’une véritable perspective que le parti communiste doit offrir, à savoir le socialisme, une politique de rupture au plan intérieur comme au plan international, en Europe en priorité, mais pas seulement, l’effacement, la réduction comme une peau de chagrin deviendrait la poursuite de l’erre d’un bateau qui mène notre pays au naufrage. La reconquête ne peut pas être simplement électorale.
Quelquefois se poser les bonnes questions peut aider à avancer… Ainsi en est-il de celles que l’on peut tirer de ce scrutin, l’abstention qui grandit et qui touche la classe ouvrière et les couches populaires exige un débat autour de trois grandes questions:1) le mouvement du monde, la fin du capitalisme occidental et ses aspects de plus en plus destructeurs des êtres humains comme de l’environnement, le poids spécifique de l’UE, le rôle joué par les pays socialistes, la manière dont ils revendiquent la paix et la vie, la coopération. 2) La France , la “dépolitisation” multi-forme des couches populaires, l’aggravation de l’assaut contre l’emploi et les services publics, la lutte ne peut être menée que dans une perspective de rupture : le socialisme, celui qui correspondra à notre histoire autant qu’aux problèmes actuels engendrés par la politique néolibérale 3) le parti qu’il faut pour mener une telle politique? Évitons les leurres, les questions qui divisent inutilement et restons sur le fond…
Danielle Bleitrach

Fin provisoire...

Publié le par Boyer Jakline
Finalement, je n'arrive pas à m'éloigner de cette soirée à Stalingrad-Volgograd.
D'abord une très grande émotion pour moi aussi.  La force du direct, fond et forme. 
Et puis la censure de Facebook, qui interroge et souligne le niveau atteint par la haine à l'égard de cet exploit . Il souligne les fautes des autres, les nôtres, à part les résistants, minoritaires mais qui sauvent l'honneur.  Alors, motus...
Et ce motus est tout régnant. Avant-hier, 26 juin, V.Poutine et E. Macron se sont entretenus près d'une heure par vidéo. J'ai regardé le grand journal du soir de Moscou de 20h, 19h chez nous. Un reportage de 7/8 minutes a permis de connaitre le contenu de l'échange. Le président français a commencé par saluer l'exploit des Soviétiques dans l'affrontement terrible. A expliqué qu'il ne s'était pas rendu à Moscou " pour des raisons sanitaires".
V.Poutine a souligné une nouvelle fois l'importance des relations historiques entre nos deux pays, véritable pivot pour la paix en Europe. Normandie-Niémen, cette escadrille dont la mémoire est sacrée en Russie ( Voir mon article du 20 mai 2015.)...que quasiment personne ne connait ici... Des partisans soviétiques qui ont participé à la Résistance française...
Puis c'est le tour des problèmes internationaux chauds que la pandémie n'a pas effacés... Au contraire, Libye, Syrie, Donbass.
V. Poutine a invité le président français à venir à Moscou en septembre. Ok, " si les conditions sanitaires sont réunies"
Mais voilà où je veux en venir : je passe aux 20h TF1 France 2... les grands journaux populaires. Pas un mot...ou alors un tout petit peu à la fin , car j'ai zappé avant.. 20h40, toujours rien.
Ces médias qui nous disent tout du tour de piste des " extrêmes droites" européennes, comme ils disent, d' un Steeve Banon ou des propos de Mike Pompéo... tous les deux " souriants"... Là, rien...
Voilà le niveau... l'OTAN à la tête des médias français ?

Pour revenir à la soirée, je vais traduire le premier poème "ma génération" 1945, de Semion Goudzenko, récité avec rage par Alexandre Pétrov, étoile montante du théâtre et du cinéma. Je ne peux l'écouter sans avoir des frissons.
Pour les russophones, la version russe sera à suivre.
Je traduis comme toujours au plus près de l'original...

Mais avant cela, un peu de sémantique.
Il y a en russe deux mots pour désigner la patrie. Il y a un mot qui colle bien avec " on croit mourir pour la patrie...on meurt pour des industriels" Sur le mot père otetchestvo. Celle des généraux et des tsars. Présentes dans des chants officiels. La période soviétique a fait sienne la patrie intime, " le pays", celui ou l'on est né, (mot formé sur le verbe naître) la rivière qui coule en bas du village, la mère qui attend sur le  pas de la porte...
C'est celle-là qui "appelle" la grande statue de Stalingrad, l'épée brandie, c'est rodina... L'autre patrie, l'intime.


Alexandre Petrov
Traduction :

  • Il ne faut pas nous plaindre. Nous n'aurions plaint personne.
  • Nous sommes purs, devant notre chef comme devant le seigneur-dieu.
  • Sur les vivants les capotes sont rouillées de sang et de bo
  • Nos mères pleurent et nos compagnes se taisent, tristes.
  • Nous n'avons pas connu l'amour ni le bonheur du travail.
  • Notre part, c'est le destin lourd du soldat.
  •  
  • Mes semblables n'ont ni l'amour, ni les vers, ni la tranquillité.
  • Que la force et l'envie.
  • Et quand nous reviendrons de la guerre
  • Nous aimerons à fond, nous écrirons, mon frère, de telles choses,
  • Que les fils seront fiers de leurs pères-soldats.
  •  
  • Et ceux qui ne reviendront pas? qui ne pourront aimer?
  • Qui dès 1941 a été abattu  par la balle ?
  • La compagne pleurera, le coeur de  la mère explosera
  • Mes semblables n'auront ni les vers, ni la tranquillité ni l'épouse.
  •  
  • Celui qui reviendra pourra aimer à fond ? Non, le coeur ne sera pas assez grand.
  • Et ceux qui auront péri n'ont pas besoin que les vivants aiment à leur place
  • Pas d'homme dans la chaumière, pas d'enfants, pas de chef de famille
  • Les sanglots des vivants peuvent ils consoler d'un tel chagrin?
  •  
  • Il ne fait pas nous plaindre. Nous n'aurions plaint personne
  • Qui est monté à l'attaque, a partagé le dernier morceau de pain,
  • Celui là comprendra  cette vérité
  • qui nous est venue dans les tranchées, les défilés montagneux
  • discuter avec nous de sa voix hurlante, enrouée.
  •  
  • Que les vivants le sachent, et que les générations apprennent
  • cette vérité sévère des soldats, saisie dans le combat
  • Et tes béquilles et cette blessure mortelle en travers
  • et les tombes au dessus de la Volga
  • où des milliers de jeunes gens gisent.
  •  
  • C'est notre destin nous nous sommes empoignés avec lui, en chantant
  • Et montions à l'attaque et faisions sauter des ponts.
  • il ne faut pas nous plaindre, nous n'aurions, nous, plaint personne
  • Et devant notre Russie, dans cette époque dure aussi, nous sommes purs.
  •  
  • Quand nous reviendrons, et nous reviendrons avec  la victoire,
  • Qu'on nous brasse de la bière et de la viande pour le repas
  • tant, que les pieds de chêne de la table lâchent.
  • Têtus et droits comme des diables, vivants et mauvais comme des hommes,
  •  
  • Nous embrasserons les pieds des nôtres et des gens pleins de souffrances
  • Nous étreindrons nos mères et nos compagnes, qui nous auront attendus, nous aimant,
  • Nous reviendrons, la victoire à la baïonnette,
  • et nous aimerons à fond, et nous nous trouverons un travail.


Semion Goudzenko, poète, soldat journaliste. (1922-1953), mort d'une maladie neurologique.
Нас не нужно жалеть, ведь и мы никого б не жалели.
 Мы пред нашим комбатом, как пред господом богом, чисты.
На живых порыжели от крови и глины шинели,
на могилах у мертвых расцвели голубые цветы.

Расцвели и опали... Проходит четвертая осень.
Наши матери плачут, и ровесницы молча грустят.
Мы не знали любви, не изведали счастья ремесел,
нам досталась на долю нелегкая участь солдат.

У погодков моих ни стихов, ни любви, ни покоя - только сила и зависть.
А когда мы вернемся с войны,
все долюбим сполна и напишем, ровесник, такое,
что отцами-солдатами будут гордится сыны.

Ну, а кто не вернется? Кому долюбить не придется?
Ну, а кто в сорок первом первою пулей сражен?
Зарыдает ровесница, мать на пороге забьется,-
у погодков моих ни стихов, ни покоя, ни жен.

Кто вернется - долюбит? Нет! Сердца на это не хватит,
и не надо погибшим, чтоб живые любили за них.
Нет мужчины в семье - нет детей, нет хозяина в хате.
Разве горю такому помогут рыданья живых?

Нас не нужно жалеть, ведь и мы никого б не жалели.
Кто в атаку ходил, кто делился последним куском,
Тот поймет эту правду,- она к нам в окопы и щели
приходила поспорить ворчливым, охрипшим баском.

Пусть живые запомнят, и пусть поколения знают
эту взятую с боем суровую правду солдат.
И твои костыли, и смертельная рана сквозная
, и могилы над Волгой, где тысячи юных лежат,-

это наша судьба, это с ней мы ругались и пели,
подымались в атаку и рвали над Бугом мосты.
...Нас не нужно жалеть, ведь и мы никого б не жалели,
Мы пред нашей Россией и в трудное время чисты.

А когда мы вернемся,- а мы возвратимся с победой,
все, как черти, упрямы, как люди, живучи и злы,-
пусть нам пива наварят и мяса нажарят к обеду,
чтоб на ножках дубовых повсюду ломились столы.

Мы поклонимся в ноги родным исстрадавшимся людям
матерей расцелуем и подруг, что дождались, любя.
Вот когда мы вернемся и победу штыками добудем
- все долюбим, ровесник, и работу найдем для себя.


Oh, miracle de la haine... Facebook censure encore...

La Chine a expliqué à l’Europe et aux États-Unis les tendances de l’ère moderne


Vu de Russie… traduit par Marianne Dunlop pour histoireetsociete
29 juin 2020
Texte: Anton Nikitine
Le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères a commenté une déclaration du secrétaire d’État américain Michael Pompeo selon laquelle les États-Unis et l’UE ont créé un format permanent de consultations pour discuter de la “menace chinoise”.
«Le développement de notre pays offre au monde une opportunité et ne constitue une menace pour personne. La Chine ne s’oppose pas au développement des relations entre l’Europe et les États-Unis. Nous espérons que toutes les parties, y compris l’UE et les États-Unis, considéreront rationnellement le développement de la Chine, et nous exprimons l’espoir que l’Europe et les États-Unis prendront plus de mesures qui promeuvent les intérêts de la paix, de la stabilité et de la prospérité mondiales et ne seront pas dirigées contre des tiers » déclarele ministère des Affaires étrangères de Chine cité parTASS.
«La paix, le développement et la coopération sont les tendances de l’ère moderne. Nous défendons la construction d’un nouveau type de relations internationales fondées sur les principes de respect mutuel, de justice et de coopération mutuellement bénéfique. La Chine a toujours été un partisan de la mondialisation, elle a toujours contribué au développement de la paix et à la protection de l’ordre international », indique le document.
Le secrétaire d’État américain Mike Pompeo, s’exprimant jeudi devant le German Marshall Fund à Bruxelles, a déclaré que l’UE et les États-Unis avaient créé un nouveau format permanent de consultations politiques pour discuter de la menace chinoise.