INDULTO
DE PACOTILLE OU D'OPÉRETTE=
LA CORRIDA A NOUVEAU PUNTILLÉE
Il
semble que SAMADET ne fasse pas partie de l’UVTF : dans ce
cas, comment s’étonner, que quiconque s’autorise à faire ce que
bon lui semble, notamment à organiser un spectacle qui ne répond
pas aux règles qui régissent la corrida ? Quand, et comment,
va-t-on mettre un terme aux abus qui se généralisent, dont celui de
l’indulto de novillos noblissimes ,ces petits animaux qui ne
sont pas des toros de 4 ou 5 ou 6 ans , BRAVES, qui règlementairement
ne méritent, ni par leur âge, ni par leur
insuffisance de trapio et de forces, cette grâce qui doit demeurer
l’exception, et qui devient aujourd’hui et partout la règle,
contre toute logique. ?
Et
il faut ajouter : QUI pourra faire respecter un règlement que
trop de monde bafoue, en matière de piques et de grâce notamment,
puisque ceux qui ne reconnaissent ni l’UVTF ni la FSTF
transgressent les règles, mais également ceux qui sont membres des
entités taurines reconnues?
Pourtant,
ce non respect ne peut être le fait que de tricheurs, - ou
d’ignorants, qui ne doivent pas se croire autorisés de passer
outre et d’édicter leurs règles – ce qui entraîne abus et
excès en touts genres, et c’est aujourd’hui ce qui arrive avec
la multiplication des indultos d’opérette, selon les termes
relevés sur le blog de « Bison Futé »
Cela
se passe partout, dans les grandes plazas, mais aussi dans les arènes
de plages et dans les villages, et cela ne veut plus rien dire, si
ce n’est que les présidents de pacotille qui autorisent la
mascarade sont aux ordres des mentors et des taurinos de même
acabit, des ganaderos tricheurs et trop gourmands,etc... Et la
pantomime n’aura de cesse tant que rien de sérieux ne sera mis en
place par la FSTF, l’UVTF, toutes les entités qui font autorité
et qui ont quelque pouvoir et conscience, quittes à solliciter
l’avis d’aficionados, pour mettre fin durablement aux abus
contraires à l’esprit et
aux fondements de la
fiesta brava.
La
corrida, çà n’est pas, ni peut être , un moment convivial
avec musique à tout va et distribution de paniers d’oreilles
coupées à des petits toritos sur roulettes. Où un « président »
se prend pour le Père Noël qui distribue généreusement des
cadeaux qui ne se méritent pas, sans avoir une seule fois fait
respecter l’élément essentiel que trop de monde aujourd’hui sur
les étagères ignore : la LIDIA !
On
vient d’apprendre récemment qu’un corps des présidents vient
d’être créé sous l’égide la FSTF : celui qui opérait
hier à SAMADET, qui a pour nom, d’après les présents, J.CH.
BOUÉ, en est-il membre ? Si oui, un cours de formation ou de
perfectionnement urgent s’impose, avant qu’il ne sévisse à
nouveau !! Qu’au moins il ne paraisse plus avant de connaître
les rudiments de la fonction !!!
Mais
gageons que la tache sera rude, tellement il doit y avoir de
m’as-tu-vu sur les rangs pour trôner sur les palcos, bien en vue
du public...
C’est
donc un nouvel indulto, une vilaine et déshonorante forfaiture, qui
a été perpétrée dimanche à SAMADET dans l’indifférence des
uns, peu ou pas au fait des règles, et la complicité des autres,
les roublards qui n’hésitent pas à tricher pour redorer leur pâle
notoriété. GALLARDO n’avait pas besoin de cette mascarade,
Bérhaut : oui !
D’après
JIPITO et JUANITO, joli lot homogène de FUENTE YMBRO, pour cette
catégorie de placita. Les 6 parfaitement identiques, hormis le
quatrième, jabonero , mais avec le même mental, il déborda Léal à
la cape, le désarma plusieurs fois, et mourut d’un bajonazo qu’il
paya d’une oreille. Mais comme il fallait s’y attendre, c’était
jour de largesses comme les aiment les toreristas et les
paniers d’oreilles qu’ils convoitent, exigent, et comptabilisent
plus volontiers que les embestidas au cheval: l’invité du callejon
Zocato peut ainsi s’adonner à son verbiage poétique sans avoir à
insister sur l’épreuve de bravoure – à peine signale-t-il du
bout de son crayon huit rencontres, que beaucoup qualifient de
picotazos symboliques,- la pique est pour lui et beaucoup d’autres
un tabou, un sujet qui fâche, une parenthèse.
D’après
les amis aficionados, qui ne sont pourtant pas des « talibans»
, faut-il le préciser, Léal, qui ne manque pourtant pas de courage,
ont-ils souligné, se préoccupa plus de briller en attitudes
ojedistas, julistas, castellistes, manzanistas et cie, toute
l’imagerie du toreo trémendista stéréotypé, que de faire
briller ses opposants avec son sceau personnel. Ce qui expliquerait
d’après eux, les nombreuses fois où il se fit prendre, à toréer
sans dominio. Et à l’épée, nombreuses conclusions avec le
« julipié », l’art de tuer efficacement loin des ce
qu’exigent les règles toujours en vigueur, ou, comme disent nos voisins : « como lo
mandan los canones» !
Pour
l’indulto misérable qui leur fut imposé, il semblerait aux témoins mécontents que
GALLARDO lui-même n’était pas d’accord, depuis le callejon
faisant désespérément signe au novillero d’estoquer l’animal,
ce que ni Léal ni Bérhaut ne voulaient voir : ici se pose le
problème de l’incompétence -cette
« problématique », selon l’ami Xavier, KLEIN,
récemment abordée avec toute sa diplomatie sur « la Brega »-
des personnes qui acceptent un rôle dont ils n’ont ni la capacité,
ni la connaissance, ni suffisamment d’aficion, seulement cette
envie de paraître, de trôner, de jouer un rôle honorifique, alors
qu’on ne leur demande que de la compétence, de la rigueur, des
décisions justes, de la modération dans la distribution des
récompenses, de faire respecter les règles, etc... Il faut parfois
du courage pour prendre une décision impopulaire, mais quand cette
décision est juste, on l’explique, pour la faire comprendre et
admettre par les gogos, au grand dam des tricheurs qui trafiquent ces
règles à leur seul profit.
L’indulto,
crapuleux par définition, partit donc depuis le callejon des mains
du mentor de l’Arlésien, dès les premiers muletazos :
trafic, magouilles, on n’en sort pas. C’était à prévoir, écrit
JPc, c’est dans leurs gènes, ajoute Thierry, effectivement, les
deux autobus venus d’ARLES n’étaient pas sans doute là pour
faire dans la dentelle, mais en plébiscitant cette pétition bien
orchestrée, comme les Leal nous en ont montré de multiples exemples, ils ont
rendu au petit Juan le pire des services : à part quelques
contrats qui pourraient suivre, çà n’est pas cet indulto qui lui
ouvrira les portes des arènes, mais seulement sa sincérité et son
engagement devant les toros. Pas les mauvais conseils des tricheurs embusqués derrière les planches.
Mais
de plus, hélas, cet indulto ne servira surtout pas la corrida: c’est
au contraire un coup de puntilla que lui ont porté, comme les antis
qui attendent son interdiction, les margoulins qui leur facilitent
la tache de plus en plus fréquemment, en montrant que la corrida sans mise à mort, çà peut être demain la
règle.