Inventaire de ces ombres:
Les ferias qui furent importantes, mais qui aujourd'hui sombrent dans le médiocre, comme Bilbao, Pampelune, Saragosse, les margoulins qui sévissent à Valence, Séville, Madrid, et la fiesta décadente partout dans le reste du pays
Les attaques continuelles contre les
aficionados du manipulateur en chef dont le grand « mérite »
fut qu’il hérita d’une chronique taurine d’un grand journal madrilène
Le grave préjudice causé à la
corrida par le lustrage de la tricherie, grâce au site de
désinformation taurine, alimenté pourtant en grande partie par les
deniers publics.
Les présidences et les vétérinaires
qui ne savent que se soumettre sans jamais imposer les décisions justes.
La disparition de la suerte de la
pique, et la suerte suprême- l'estocade - bâclée.
L’absence d’émotion et de vérité,
qui, sans rapport avec la réalité de la crise, ont rendu les
tendidos dans l’état où ils sont aujourd’hui – sous-entendu
vides- ni les aficionados chevronnés ni les jeunes qui pourraient le
devenir ne supportant plus les combines dont ils sont les témoins
La désertification des tendidos, et la
disparition des aficionados, lassés de toutes les magouilles
Les associations d’aficionados
quelles qu’elles soient, surtout préoccupées d’applaudir les
petits maestros et de leur faire obtenir le maximum de trophées,
histoire de passer un moment agréable.
Les associations taurines de jeunes :
peu préoccupés de défendre la fiesta brava, c’est pour ces
jeunes à l’affût de l’occasion de faire la fête une activité
ponctuelle de jeunesse, ce qui leur permet notamment de faire partie du fan club des figuritas en vogue
Les partis politiques, de quel bord
qu’ils soient, qui se servent du sujet pour faire parler d’eux,
ou comme d’un outil pour récolter quelques voix, et profiter
opportunément de la moindre occasion pour servir ses intérêts
politiques
Les chargés de responsabilités
choisis par les politiques dans les associations taurines :
exemple, la présidence du centre des affaires taurines de la
communauté de Madrid, loin de défendre le sérieux et de garantir
la dignité de la fiesta, est une garantie de la fraude et de la
mainmise totale d’intérêts occultes sur cette fiesta qu’elle
est censée défendre.
L’indigne comportement du trust
mafieux des empresas, en particulier le trio attendrissant composé
par le père et son fils, le français qui depuis le callejon nimois envoie un bras d’honneur
en direction des aficionados, enfin les jeunes garçons de Salamanque, qui exercent
leur honteuse pression auprès des journalistes indépendants, et même
jusqu’à faire appel auprès des tribunaux après leurs condamnations.
Toni, "El Chofre"
Ceci est la traduction d'un texte publié sur le blog de Toni, "EL CHOFRE". Notre ami Juan Antonio HERNANDEZ SANCHEZ, grand aficionado Salmantino installé à IRUN, a écrit sur son blog ce qui est une piqûre de rappel salutaire, pour ceux qui prétendent aimer et vouloir défendre la corrida, et dont doivent notamment s'inspirer gogos et bobos des deux côtés des Pyrénées, plus enclins à prendre des vessies pour des lanternes qu'à réfléchir sur le devenir de plus en plus improbable de la fiesta qui fut brave, mais que les affairistes cupides s'acharnent à dépouiller de sa vérité et de son authenticité.
J'ai donc traduit ces "ombres sur la temporada 2013" avec l'aimable autorisation de son auteur.
Qu'il en soit remercié . ¡ Enhorabuena, maestro, y abrazos de tus amigos aficionados de Francia !
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mardi 5 novembre 2013
LES OMBRES SUR LA TEMPORADA 2013
LE MARIAGE BRETON DE LA CARPE ET DU LAPIN (°)
Du mot d'ordre rebondissant comme un révélateur
Pour
l'avoir entendu de ses propres oreilles et de sources non uniques, Il
va falloir que quelqu'un de patient et de pédagogue tente d'expliquer à
Canaille le Rouge ce qu'il y aurait de révolutionnaire de crier "la
Bretagne aux Bretons" (*), alors que nombre de ceux qui proféraient cette
gigantesque connerie sont d'habitude d'accord pour dénoncer à juste
titre ceux qui braillent "la France au Français".
Cela
ne participe-t-il pas à lever un coin du voile sur les instigateurs de
cette manifestation? (et pas de la colère sociale qui est tout autre et
qui lui a servi de réservoir)
La lutte des classes n'est pas soluble dans le fiel identitaire
*un
mot d'ordre qui a sillonné la manifestation avec, dans certains coins, une
intensité permettant de démasquer ceux qui le faisaient circuler comme
ceux qui le reprenaient.
Quand La Canaille parlait de charte du travail et de Pétain ce n'est pas fait pour convaincre du contraire.
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