“Le 27 juin, dans la ville de Krementchouk, région de Poltava, les forces aériennes de Russie ont frappé à l’aide d’une arme de haute précision des hangars abritant des armes et des munitions livrées par les États-Unis et les pays européens et situés sur le territoire de l’usine de voitures de luxe [Kredmach]”, a annoncé le 28 juin le représentant officiel du ministère russe de la Défense, Igor Konachenkov, au cours de son briefing quotidien, relayé par le quotidien en ligne russe Gazeta.ru.

Selon lui, les munitions et le matériel militaire occidentaux ont été détruits. “La détonation des munitions a provoqué un incendie dans le centre commercial hors d’activité situé près du territoire de l’usine”, a précisé le militaire.

La presse occidentale rapportait au soir du 27 juin que, selon les autorités ukrainiennes, l’attaque avait fait 16 morts et 59 blessés. Les dirigeants du G7, réunis en Allemagne, ont quant à eux immédiatement publié une déclaration commune estimant que “les attaques indiscriminées contre des civils innocents constituent un crime de guerre”.

 

“Provocation ukrainienne”

Le même soir, le représentant permanent adjoint de la Russie à l’ONU, Dmitri Polianski, a également commenté l’événement, relaie Gazeta.ru.

“Il semble que nous ayons de nouveau affaire à une provocation ukrainienne dans le style de Boutcha [ville ukrainienne théâtre de meurtres de civils qui ont suscité l’indignation de tous les visiteurs occidentaux, et dont la Russie réfute la responsabilité]. Il est urgent d’attendre les déclarations de notre ministère de la Défense, car beaucoup d’incohérences sautent aux yeux.”

La version officielle russe du drame est désormais établie.