"Plus l'homme est célèbre, plus le bulldozer à étouffer la parole est lourd et puissant"
On pourrait ajouter ".... plus il est efficace et donc dangereux".
Ces mots sont de Hélène DEVINCK, qui dénonce PPDA, "présentateur vedette " du journal de 20h de TF1, dont elle est l'une des 90 femmes victimes des viols et violences du prédateur sexuel, elle qui rédigeait pour lui le journal de 20 heures sur TF1, et qui a donc été violée comme beaucoup beaucoup d'autres femmes qui ont été piégées par les apparences de romantique ou de gendre idéal du prédateur, ce que nie lâchement le "journaliste".
D'autant plus lâche que c'est lui, aujourd'hui, se sentant protégé par la règle de la prescription qui permet de classer sans suites les plaintes accumulées contre lui, qui ose porter plainte contre ses victimes!!!
TF1 où tout le monde était au courant des frasques criminelles de PPDA, mais la loi du silence a régné par la crainte et la peur pendant de trop nombreuses années. Combien? Comment savoir, puisqu'on continue d'opposer la règle criminelle de la prescription. Jusqu'où? Jusqu'à quand? Il faudra bien que tombe le mur de cette honte.
Qui règne sur TF1?
Bouygues ! Un intouchable du système qui protège un autre intouchable....
Pourtant, "les témoignages sont des PREUVES", a déclaré un officier de police qui recueillait les plaintes.
La phrase figure dans le livre "IMPUNITÉS" que l'autrice publie aux éditions du Seuil.
« En
réponse à l'affirmation de la députée EE-LV, l'historien Antoine Prost
revient sur la constitution de la Confédération générale du travail en
1895 et rappelle que « travail » désignait les producteurs par
opposition aux improductifs qui se contentaient de consommer.
Un
historien ne peut laisser Sandrine Rousseau déclarer que le travail est
une valeur de droite sans réagir. Cette affirmation constitue en effet
un reniement de toute la tradition de notre mouvement ouvrier. Si les
syndicats ont appelé en 1895 « Confédération générale du travail » - et
non des syndicats - l'organisation qui les regroupait, ce n'est pas par
hasard, mais après en avoir délibéré et pour des raisons de fond. Le «
travail » désignait l'ensemble des producteurs, ceux qui produisent, par
opposition aux improductifs, qui se contentaient de consommer. La
société reposait entièrement sur le travail, « qui est tout, qui doit
occuper le premier rang dans la société », « qui est le seul moteur de
la vie et de l'activité humaine ». En 1895, le congrès de la Fédération
nationale des bourses du travail s'achevait en leur assignant pour
mission d'assurer «la prépondérance et la grandeur, seule véritable, du
travail, créateur et unique source de toute richesse, de tout bien-être
!»
Face
aux repus de la bourgeoisie, aux vautours, aux profiteurs, aux
exploiteurs, le travail fondait l'éminente dignité des travailleurs. On
s'adressait à une assemblée d'ouvriers en disant : « Travailleurs » ou «
Camarades ». « Ouvrier » s'employait pour des cas concrets, avec un
complément précis : ouvrier de telle usine, de telle ville ou de tel
métier. Travailleurs, comme citoyens, marquait une considération.
Le contraire du travail ? L'oisiveté
Le
travail asservi, surexploité, devait être libéré, et seule la
révolution mettrait fin à cette aliénation ; elle signifierait la
victoire du travail. En attendant, le mouvement ouvrier se mobilisait
pour la journée de huit heures. Les travailleurs voulaient ainsi non
seulement limiter leur fatigue et donner du temps à leur famille, mais
aussi se cultiver. Ils n'opposaient pas le loisir au travail, ils les
combinaient. Le contraire du travail, c'était l'oisiveté. Et le premier
scandale qu'offrait la bourgeoisie provenait de son inutilité sociale :
elle ne produisait rien. Le jugement était excessif, car elle avait
industrialisé le pays, mais son travail ne se voyait pas. Le secteur
tertiaire offrait peu d'emplois, et le peuple des ouvriers, des
artisans, des petits commerçants à la fois l'enviait et n'en comprenait
pas le rôle, d'où la critique récurrente des fonctionnaires improductifs
et trop nombreux - le leitmotiv a traversé plus d'un siècle sans
prendre une ride.
Par
contre, on voyait vivre de leurs loyers les propriétaires d'immeubles
de rapport, de leurs fermages ceux de domaines agricoles, de leurs
rentes enfin des oisifs qui n'étaient pas tous des vieillards. Les uns
comme les autres menaient une existence confortable sans rien faire.
Flaubert a résumé leur condition dans l'Education sentimentale, en
prêtant à son héros une réplique aussi brève qu'éloquente. Un bel
héritage lui permettant de s'installer à Paris, sa mère lui demande ce
qu'il allait y faire, et il répond : « Rien. » La condamnation morale
sans appel de ces non-travailleurs comme parasites découle du culte du
travail. La stigmatisation des dividendes perpétue aujourd'hui cette
tradition que Sandrine Rousseau récuse.
Elle en a, certes, le droit mais il faut en tirer les conséquences et d'abord demander à la CGT d'abandonner son « T »."
Antoine Prost,
professeur émérite à l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, ancien
directeur du Centre d'histoire sociale des mondes contemporains
Le 28 septembre le peuple tchèque est de nouveau
redescendu dans la rue pour exiger la sortie de l’OTAN et la démission
de l’actuel gouvernement. Ces photos et informations que vous ne verrez
pas dans les médias français pas plus que ceux d’autres mouvements
européens et mondiaux sont transmis par le parti communiste du Canada.
Tel que promis, il y a déjà plusieurs semaines, des suites d’une première grande manifestation, la population de Prague est à nouveau redescendue dans les rues de la capitale tchèque, hier, 28 septembre, pour dénoncer la vie chère, exiger la démission du gouvernement actuel et demander aussi le retrait de la République tchèque de l’OTAN, de même son désengagement du conflit en Ukraine. Ci-joint de multiples autres photos, issues du compte Facebook du Parti communiste de Bohème et Moravie (République tchèque), soit le KSCM, ainsi qu’une vidéo montrant la cheffe du KSCM, Katerina Konecna, prenant la parole lors de cette manifestation qui regroupait une fois de plus plusieurs dizaines de milliers de personnes.
***
Afghanistan : les talibans signent un accord avec la Russie pour la livraison de pétrole et de blé
Cette article de la Tribune qui n’est pas à proprement parler un
soutien de Poutine a le mérite de nous montrer à quel point hors Europe,
le monde bouge. Placé en « alerte maximale » par l’ONU sur le risque de
famine, l’Afghanistan, coupé des financements internationaux, n’a
d’autres choix que de se tourner vers un autre État devenu paria.
L’accord prévoit que Kaboul reçoive notamment de Russie un million de
tonnes d’essence, un million de tonnes de diesel, et 500.000 tonnes de
gaz de pétrole liquéfié (GPL). Pour Moscou, il ne reste plus qu’à
définir « les volumes et les listes de produits » achetés. Il s’agit
d’un maillon essentiel de la stabilité de l’Asie centrale et cet accord
n’a pu intervenir que dans le prolongement des discussions de Samarkande
que les médias occidentaux ont superbement ignorées alors que la
Russie, la Chine et l’Inde s’y entendaient pour tenter de récréer,
malgré les manœuvres des Etats-Unis, des formes de développement et
d’échanges qui réduiraient les menées terroristes exacerbées par les USA
et l’OTAN. Mais il s’agit en particulier avec le grain d’une
réorientation globale de l’URSS et de la Chine dans de nouvelles
relations avec le sud. (note de Danielle Bleitrach pour histoire et
societe)
Alors que l’Afghanistan est en proie à la famine, liée à l’explosion
de la pauvreté depuis l’arrivée des talibans au pouvoir en août 2021 et à
la guerre en Ukraine, la Russie a fait une offre au régime islamique.
Banni du commerce international suite au déclenchement de la guerre en
Ukraine et contraint de tisser de nouvelles alliances, le Kremlin a
signé avec le régime de Kaboul un accord prévoyant la fourniture par
Moscou de millions de tonnes de produits pétroliers et de blé. C’est le
premier grand contrat économique passé par les talibans depuis leur
retour au pouvoir.
Le pays qui a vu la fuite des Occidentaux et le retrait de l’armée
américaine a été mis en « alerte maximale » par l’ONU sur le risque de
famine, avec l’Éthiopie, le Nigeria, le Soudan du Sud, la Somalie et le
Yémen. Plus de la moitié des 38 millions d’Afghans sont confrontés à la
faim.
Dans une économie non productrice, délaissée par les capitaux
étrangers, les talibans n’ont d’autres choix que de se tourner vers un
autre Etat paria. « Le contrat a été conclu le mois dernier, quand le
ministre de l’Industrie et du Commerce a visité la Russie », a déclaré
mercredi à l’AFP le porte-parole de ce ministère afghan, Abdul Salam
Jawad.
Il n’a donné aucune précision sur les conditions financières du contrat.
Les banques ne sont plus approvisionnées
L’accord prévoit que Kaboul reçoive un million de tonnes d’essence,
un million de tonnes de diesel, 500.000 tonnes de gaz de pétrole
liquéfié (GPL) et deux millions de tonnes de blé.
Pour rappel, Vladimir Poutine a dit mardi s’attendre à une récolte «
record » de 150 millions de tonnes de céréales en Russie en 2022.
Le ministère afghan de l’Economie a indiqué dans un communiqué que
cet approvisionnement devrait arriver « dans les prochaines semaines ».
Le représentant spécial du président russe pour l’Afghanistan, Zamir
Kaboulov, cité par l’agence russe TASS, a confirmé mercredi que « des
accords préliminaires avaient été signés ». Les deux parties (russe et
afghane) doivent désormais se mettre d’accord « sur les volumes et les
listes de produits », a expliqué M. Kaboulov.
Le système bancaire s’est quasiment effondré après le gel par les
Etats-Unis de 7 milliards de dollars d’avoirs de la Banque centrale
d’Afghanistan, dans la foulée de la prise du pouvoir par les islamistes.
La situation a encore empiré avec l’arrêt du versement des milliards
de dollars d’aide étrangère qui avaient porté à bout de bras le budget
de l’Etat pendant les 20 ans d’occupation américaine.closevolume_off
Deux années de sécheresse ont aussi eu de lourdes répercussions sur la production agricole afghane.
Les talibans se sont dits prêts à conclure des accords économiques
avec quiconque le souhaite. Ils ont jusqu’ici reçu du pétrole et du gaz
de l’Iran voisin.
Le régime taliban n’a été reconnu par aucun pays, mais Moscou avait
maintenu des relations avec ce mouvement avant même qu’il ne revienne au
pouvoir.
La Russie est l’un des rares pays à avoir maintenu une représentation
diplomatique à Kaboul après le retour au pouvoir des taliban en août
2021.
(Avec AFP)
Note de Pedrito
Quand l'URSS avait sa patte sur l' AFGHANISTAN, les intégristes d'Allah n'y faisaient pas la loi, et les femmes de ce pays n'étaient pas contraintes de vivre avec cet immonde nikab sur le visage. Mais les justiciers yankees sont arrivés, ils ont aidé et armé les talibans, pour botter le cul des soviétiques et les bouter hors de ce pays. Ce qui a été fait!
Et aujourd'hui on connait le" résulta final: la terreur et la misère règnent à Kaboul.
A leur tour, les amerloques de Biden le sénile sont persona non grata. Comme dans de très nombreux pays de la planète qui souhaitent s'affranchir de la dictature du roi dollar et de ses méthodes impérialistes. Mais de plus, les Russes, - que des attardés osent qualifier d'impérialistes, - chassés par la porte de l'Afghanistan avec l'aide des Américains, reviennent par la fenêtre de la salutaire coopération entre pays qui n'ont d'autres choix que de commercer entre eux.
Peut-être Macron et l'occident otanisé finiront-ils par comprendre?
Les temps changent, et c'est heureux....Entre autres pour libérer les populations des jougs religieux et impérialistes
Et ce n'est pas fini, c'est juste le commencement.