Au-delà
de la nouvelle incurie gouvernementale sur l’organisation de la
vaccination, le problème qui se pose pour les semaines à venir est la
capacité de production des vaccins par les laboratoires pharmaceutiques.
Les différents Etats, dont la France, se sont précipités pour signer
des contrats avec les industriels sans contrepartie en ce qui concerne
la propriété intellectuelle, c’est-à-dire les brevets. Le contenu de ces
documents n’est pas disponible car les lois actuelles, françaises et
européennes, ne nous permettent pas d’obtenir la totalité des
informations sous prétexte du fameux « secret des affaires », dans le
cadre de la « concurrence libre et non faussée ». Cela signifie que le
droit des affaires est supérieur aux droits humains, notamment celui de
l’accessibilité universelle aux biens et aux services de santé comme le
définit l’Organisation mondiale de la santé.
En
effet, les pays qui ont commencé à vacciner massivement leur population
voient leurs stocks s’épuiser et ils n’ont aucune garantie de pouvoir
poursuivre leur programme à la hauteur souhaitée. S’il est vrai que la
production des nouveaux vaccins est complexe, la faiblesse de la montée
en charge de la production est liée au fait que le nombre d’usines
autorisées à produire est limité par les propriétaires des brevets.
Cette situation a été sciemment créée pour maximiser les profits sur le
temps le plus court selon le fameux adage capitaliste : « Tout ce qui
est rare est cher. Je suis rare donc je suis cher ».
Face
à une crise mondiale comme celle que nous connaissons, il est
inadmissible que la priorité soit donnée à l’encaissement de droits de
propriété et non aux transferts de technologie afin de répondre aux
besoins de la population mondiale. La recherche sur les vaccins a été
presque intégralement financée par des fonds publics, il faut exiger des
laboratoires la levée des droits sur les brevets. Tout cela démontre
qu’il est urgent d’imposer les vaccins et plus largement les médicaments
comme des biens mondiaux essentiels qui doivent échapper au secteur
marchand.
Le 4
janvier 2021. Libération : « En Chine, disgrâce et disparition du
milliardaire Jack Ma ». Le Point : « La mystérieuse « disparition » du
milliardaire Jack Ma ». Arte (28 minutes) : « Chine : un homme
disparaît ».
Le 5 janvier. Marianne : « "Disparition" de Jack Ma, fondateur
d’Alibaba ». Business : « Le milliardaire chinois Jack Ma, fondateur
d’Ali Baba est porté disparu ». RMC : « Chine : Jack Ma, un des hommes
les plus riches de la planète a disparu depuis plus de deux mois ». TMC
(Le Quotidien) : « Où est passé Jack Ma, le patron d’Alibaba ? Une
alerte enlèvement inquiète le monde entier : celle de Jack Ma ». Les
Echos : « La spéculation enfle sur le sort de l’invisible Jack Ma ».
Le 6 janvier. RFI : « Chine : comment expliquer la « disparition » de
Jack Ma, fondateur d’Alibaba ? ». France Info : « Chine : disparition du
milliardaire Jack Ma ». France Inter : « Où est passé Jack Ma ? ».
Le 7 janvier. « Le Journal du Dimanche : « Mais où est donc passé Jack
Ma, le fondateur du géant chinois Alibaba ? ». The Cointribune : « Jack
Ma a-t-il été Kidnappé par la Mafia Bancaire ? ».
LGS.
Avec
cette belle unanimité qui la caractérise, la presse pluraliste du monde
civilisé nous invite désormais à pleurer sur le sort de Jack Ma,
célèbre milliardaire mystérieusement disparu. Le malheureux homme
d’affaires va-t-il reparaître un jour, ou sombrer dans les oubliettes
d’un régime totalitaire prêt à tout pour asseoir sa domination ? Va-t-il
finir dans un camp de concentration, triste compagnon d’infortune des
pauvres Ouïghours qui n’ont pas encore été mangés tout cru ?
Est-il en train de sarcler les pommes de terre dans une exploitation
agricole, de manier la pelle à charbon dans une centrale thermique, ou
bien, peut-être, de se préparer une infusion de chrysanthème dans une
obscure maison de retraite pour capitalistes récalcitrants ?
En fait, rien de tout cela. Sa famille a déjà annoncé qu’il était
chez lui, bien portant, et qu’il préférait faire profil bas un certain
temps vu les circonstances. Voilà, inutile de pleurer devant le poste de
télé, Jack s’est simplement fait remonter les bretelles. Pourquoi ?
Parce qu’il est trop gourmand. La firme qu’il a créée est en train de
conquérir une position monopolistique et elle a tendance à assujettir
ses partenaires à des règles exorbitantes. Révélés à l’automne dernier,
les démêlés du groupe avec l’autorité régulatrice des marchés financiers
sont la conséquence de cette attitude conquérante, confrontée à une
politique antitrust dont le gouvernement chinois ne se prive pas de
réaffirmer à cette occasion la pertinence.
Nous sommes tellement accoutumés, en Occident, à voir les
multinationales faire la pluie et le beau
temps, que l’intervention de
l’État est présentée comme une violation des droits de l’homme. Mais
l’économie chinoise est une économie mixte où, depuis les réformes, un
puissant secteur privé coexiste avec le secteur public. Outre un appétit
démesuré, Jack Ma a alors commis une deuxième erreur : il a ouvertement
critiqué la politique des banques chinoises. Or le secteur bancaire, en
Chine, appartient majoritairement au secteur public. Il n’est pas le
tiroir-caisse de ses actionnaires privés, mais l’instrument privilégié
des politiques publiques.
Faire le procès des banques, c’est donc porter le fer contre la
politique économique du gouvernement. Lorsqu’on s’appelle Jack Ma, et
qu’on détient la deuxième fortune du pays, on doit savoir rester à sa
place : celle d’un puissant opérateur privé, certes, mais qui n’a aucune
légitimité pour intervenir dans la détermination de la politique
économique. La seule autorité détentrice de cette légitimité, c’est le
parti communiste, auréolé de sa victoire historique, fort de ses 90
millions d’adhérents et comptable des résultats qu’il a obtenus dans le
développement du pays.
La Chine contemporaine dérange nos habitudes de pensée, et tenter
d’en élucider la complexité en appliquant des catégories inadéquates est
le plus sûr moyen de s’abuser sur le sens des événements. Les réformes
lancées par Deng Xiaoping ont injecté dans l’économie chinoise une dose
massive de capitalisme, et les inégalités sociales, de revenu et de
patrimoine, se sont envolées. En Chine, les odes au communisme côtoient
la saga des nouveaux milliardaires, et l’exaltation des valeurs
socialistes la consécration de l’enrichissement privé.
Réalité complexe, contradictoire, mais il s’avère que cette
contradiction permanente est le moteur d’un développement qui vaut
aujourd’hui à la Chine le titre de première puissance économique en
parité de pouvoir d’achat, de première puissance exportatrice mondiale,
de premier investisseur dans les énergies renouvelables, sans compter un
système éducatif qui occupe le premier rang dans les dernières
évaluations internationales et une espérance de vie moyenne désormais
supérieure à celle des États-Unis. Ces performances ne font pas de la
Chine un eldorado, les contradictions sociales y sont palpables, et la
montée de l’individualisme y menace la cohésion de la société. En
attendant, l’amélioration continue des conditions d’existence de la
population, parce qu’elle est une priorité politique, assoit la
légitimité du pouvoir exercé par le parti communiste.
Indéchiffrables tant qu’on applique les catégories occidentales, les
paradoxes de la Chine actuelle nécessitent aussi une mise en perspective
historique. Sur le drapeau de la République populaire de Chine, la
grosse étoile représente le parti communiste, investi d’un rôle
dirigeant qui n’est pas négociable.
Les quatre petites étoiles figurent les classes sociales qui
participent au développement du pays : la classe ouvrière, la
paysannerie, la petite bourgeoisie et la bourgeoisie nationale. Ce pacte
fondateur a connu bien des vicissitudes depuis 1949 : la Chine maoïste
était beaucoup plus pauvre et nettement plus égalitaire. Ce qui n’a pas
varié, c’est le pilotage de l’économie chinoise, qui a toujours été
confié à la main de fer de l’État, et non à la main invisible du marché.
La modeste affaire Jack Ma rappelle que la Chine post-maoïste a des
milliardaires, mais que ces derniers n’y exercent pas le pouvoir.
Bruno GUIGUE
(Le chapô et le surtitre sont du Grand Soir).
Cirque, propagande et fable de « démocratie » sous la dictature du Capital : pèlerins fanatiques au Capitole
de notre camarade Cecilia Zamudio,
depuis la connaissance chèrement acquise par l’Amérique latine des
pseudos alternatives des Etats-Unis voici la mise à nu d’une opération
médiatique sur l’aliénation des masses par le racisme, la confusion
mentale et les illusions d’un progressisme aux Etats-Unis. Il n’est pas
difficile de voir l’équivalent en France quand on voir à travers la
palinodie du Capital une pseudo-opposition entre Marine le Pen et autres
soutenant Trump et le camp libéral s’indignant pour mener la même
politique. (note de Danielle Bleitrach)
1.06.2021
(Note de Pedrito: J'ai évidemment beaucoup aimé cet article de Cecilia ZAMUDIO......
À propos de l’occupation momentanée du Congrès étasunien par les
hordes fanatiques du courant Trump, qui ont fait irruption dans le
Capitole le 6 janvier 2021 avec une étonnante facilité, il faut avoir en
tête que les forces répressives ne laissent habituellement
pas entrer les manifestations au Congrès. Les manifestations de masse du
“Black Lives Matters” contre les assassinats réitérés de la population
afro-descendante par les forces de police étasuniennes, n’ont jamais pu
passer le cordon de police.
Les manifestations contre les guerres
impérialistes, ni aucune des manifestations remettant en cause d’une
manière ou d’une autre le système établi, n’ont pas non plus pu franchir
la barrière policière ; mais c’est par contre avec une étonnante
facilité que sont entrées les hordes fanatiques de la droite la plus
aliénée, qui n’ont évidemment aucune revendication de fond,
structurelle, contre le système établi.
Les assaillants tolérés dans le Congrès, représentent la population
la plus aliénée par ce système, leur action, en appui d’un magnat
capitaliste face à une autre candidature également fonctionnelle pour le
pouvoir économique, s’est déroulée avec passion car ils croient
vraiment que soutenir un magnat capitaliste face à un autre c’est
“lutter pour la liberté” (évidemment leur concept de “liberté” est
l’escroquerie imposée par ce même système). C’est pour cela qu’ils les
ont laissés entrer. Ce n’est qu’après le déploiement d’un spectacle de
selfies et d’images rocambolesques que les forces répressives sont
intervenues pour expulser les “pèlerins”.
Parmi les occupants du Congrès, fanatiques religieux, nationalistes,
militants de l’aberrante “suprématie blanche” et autres aliénations,
s’est distingué par sa tenue un homme portant un couvre-chef en fourrure
à cornes et la poitrine découverte, remplie de symboles
contradictoires, qui s’est même fait photographier à la tribune du
Congrès et pendant des échanges verbaux avec la police inhabituellement
“aimable”.
Dans une interview d’il y a quelques mois, le sujet, du nom de Jake
Angeli, exprimait la pensée anticommuniste et saturée de confusion que
l’appareil d’aliénation du capitalisme a réussi à répandre chez de
nombreux individus. Angeli déclarait que son objectif était : «récupérer
notre nation face aux communistes et des mondialistes qui ont infiltré
notre gouvernement jusqu’au plus haut niveau pour le détruire de
l’intérieur et créer un nouvel ordre mondial»[1].
Dans la pensée confuse que les moyens d’aliénation de la bourgeoisie
sont arrivés à imposer à des esprits comme celui d’Angeli, il y a
une incohérence destinée à empêcher toute possibilité d’analyse et de
compréhension de la réalité. L’idée est de semer la confusion pour
exalter le fascisme fonctionnel à la bourgeoisie, le fascisme qui feint
de remettre en question l’injustice tout en la renforçant. Cette confuse
pensée fascistoïde ne comprend pas que l’ordre mondial actuel c’est le
capitalisme, que le capitalisme est transnational et qu’il opère son
pillage au niveau mondial, qu’il augmente chaque jour l’exploitation et
le pillage. Cette pensée confuse ne comprend pas qu’il n’y a aucun
“nouvel ordre” dans l’augmentation de l’exploitation mais que c’est
l’évolution logique du système actuel, que le caractère “mondialiste”
est consubstantiel de l’expansion capitaliste et que le magnat Trump
lui-même, perpètre le pillage capitaliste au niveau local et mondial
alors même qu’il se gargarise avec un discours “protectionniste” pour
tromper ses hordes ; que le communisme auquel ils vouent tant de haine
n’a justement rien à voir avec le capitalisme. Les sujets à ce point
aliénés ne comprennent pas que ce qui les opprime dans le système actuel
ne sera pas changé par un “messie” ni par un magnat capitaliste, au
contraire. Il faut remettre en question ce système à la racine pour
apporter des changements en faveur de l’émancipation humaine et de la
nature, et non défendre le fascisme systémique.
L’ignorance est le terrain fertile du fascisme ; l’ignorance est
favorisée par le capitalisme, un système de profonde injustice sociale
dans lequel la classe dominante maintient son hégémonie par l’aliénation
et la violence répressive; le fascisme est l’outil de choc de la
bourgeoisie pour perpétuer le capitalisme. Ainsi la bourgeoisie
s’assure, au travers de l’aliénation, que ce soient les opprimés
eux-mêmes qui défendent avec ferveur leurs oppresseurs.
Après tout le cirque, le Congrès a rendu effective la présidence de
Biden, une autre carte du capitalisme. Nous ne devons pas nous leurrer,
quel que soit le caractère répugnant de Trump et de ses hordes, sur le
caractère tout aussi impérialiste et prédateur de la nouvelle présidence
des États-Unis.
Tout ce cirque sert aux médias étasuniens et internationaux pour
alimenter leur propagande destinée à faire croire à la prétendue
“alternance démocratique” qui n’est qu’un leurre dans le capitalisme,
car ce sont toujours les mêmes pouvoirs économiques qui gouvernent,
indépendamment du nom du président en exercice. Mais ils feront couler
des rivières d’encre et satureront les émissions avec le thème de la
prétendue “démocratie en danger et retrouvée”, afin de soutenir les
mécanismes plus que discrédités d’un système pourri.
Consolider la tromperie d’une prétendue “démocratie” sous le
capitalisme est la pierre angulaire du récit qui perpétue le système.
D’autant plus s’il s’agit de la puissance impérialiste qui a déchaîné le
plus d’agressions contre les libertés des peuples du monde au cours du
siècle dernier, qui a promu le plus de coups d’États contre des
gouvernements qui ne se sont pas totalement agenouillés devant le
pillage capitaliste, qui a mis en place le plus de plans d’ingérence et
d’extermination contre des mouvements révolutionnaires dans le monde
entier.
L’impérialisme étasunien et européen a planifié des exterminations
massives, entraînant même en techniques de torture et de guerre sale
les militaires et paramilitaires de régimes sanguinaires (comme en
Colombie, pour citer un génocide colossal contre l’opposition au pillage
capitaliste), a déclenché des guerres impérialistes
avec leur effrayante charge de bombardements, mercenaires, imposition de
régimes totalement asservis au capitalisme transnational (comme il l’a
fait contre la Libye, l’Irak, etc.). L’impérialisme a promu le
fondamentalisme religieux pour lutter contre les processus
d’émancipation des peuples (comme il l’a fait contre l’Afghanistan, en
créant les Talibans qui ont détruit l’émancipation afghane et qui
règnent encore aujourd’hui sous les auspices des États-Unis), il a
promu les bandes telles que les “Maras” et autres groupes paramilitaires
(en Amérique Latine) afin de semer le “chaos contrôlé” pour “tuer dans
l’œuf” toute possibilité d’organisation politique solide à caractère de
classe, qui remette en cause le pillage capitaliste. Il a bloqué et
saboté des pays (comme Cuba) dans une tentative constante d’effacer de
la surface de la terre toute tentative de système socio-économique autre
que le capitalisme.
Les États-Unis et l’Europe, dans leur profond caractère impérialiste
et antidémocratique, ont besoin de ré-impulser de temps en temps la
fable de la “démocratie”, et plus encore dans des moments historiques
d’accélération exponentielle de l’accumulation capitaliste et
d’accentuation des antagonismes de classe, quand l’injustice sociale
hurle sa souffrance même au sein des métropoles capitalistes.
La “crise” de Trump, bon connaisseur des mécanismes réels du système,
fait peut-être partie d’un macro théâtre ou peut-être est-ce la
véritable crise de nerf d’un mégalomane ; ce qui est clair, c’est
comment l’appareil médiatique du système met en scène ses cirques.
La bourgeoisie organise et règle au millimètre le jeu électoral
(surtout dans des pays comme les États-Unis), pour que la classe
ouvrière croie qu’elle “choisit” quelque chose. Alors qu’en réalité
c’est la bourgeoisie qui dicte dans une large mesure qui on “élit”, car,
sans les sommes de plusieurs millions de dollars, personne ne peut
faire campagne et c’est précisément la bourgeoisie qui finance ses
candidats (parfois plusieurs en même temps) qui lui rembourseront
l’investissement avec bénéfices en se servant des budgets de l’État. Les
budgets publics (argent récolté par les contributions de tous) sont
régulièrement utilisés pour enrichir les plus grandes fortunes : les
gestionnaires de l’État bourgeois injectent
des sommes milliardaires dans la banque privée, la grande entreprise, le
complexe militaro-industriel, des multinationales colossales, laissant
de maigres miettes pour les budgets de la santé, de l’éducation, des
retraites, des services sociaux, etc. Sous la forme de “contrats”,
“exonérations d’impôts”, “subventions” (etc.) les États bourgeois
effectuent un transfert constant de l’argent public vers le capital
privé.
Ils nous vendent l’escroquerie majuscule que sous le système
capitaliste existe la “démocratie” (pouvoir du peuple, étymologiquement)
alors qu’en réalité c’est la classe bourgeoise qui dicte ce qu’on fait
et comment on le fait. Le concept de dictature du Capital est sans doute
celui qui correspond le plus à la réalité que nous vivons, puisque les
diktats d’une poignée de capitalistes s’imposent à l’immense majorité de
la population, à travers différents mécanismes. La propriété des moyens
de production assure à ceux qui les possèdent le pouvoir sur la classe
ouvrière, obligée a vendre sa force de travail pour subsister ; la
propriété des médias et de l’industrie culturelle
assure l’aliénation voulue par la classe dominante ; l’appareil de
l’État bourgeois assure l’ordre social injuste tout en revêtant
l’illusion de “démocratie” ; la répression et même la
violence génocidaire se chargent de réduire les opposants à
l’exploitation.
En tant que classe ouvrière, il est important que nous cherchions à
discerner la paille du grain, que nous comprenions le fonctionnement
structurel du système actuel qui nous opprime, que nous ne succombions
pas aux tromperies de la bourgeoisie et au continuel cirque destiné à
maintenir notre vision à la surface, que nous élevions les niveaux de
conscience pour pouvoir nourrir la lutte nécessaire pour abolir le
capitalisme et toute sa barbarie, pour abolir ce système de classes qui
détruit l’humanité et la planète._______________________________www.cecilia-zamudio.blogspot.com_______________________________
Texte original écrit en espagnol, traduction pour ce texte par Rose Marie Lou (révision de traduction C. Zamudio)
Bonjour,
Article peu intéressant, manichéen, peu instruit
Digne d’une pensée de gauche automatique peu réflexive
Incapable d’analyse complexe
L’auteure serait bien inspirée d’aller voir ailleurs, ce qui se dit
Sur l’appareillage politique américain et son deep state
Trump=Fascisme=Hitler, c’est un peu court intellectuellement
De plus, ça fait a peu près 80 millions de fascistes au USA
Contre 80 millions de gentils démocrates wokénisés
Je serais plutôt à croire qu’il y a 160 millions d’abrutis aux USA
Dieu leur pardonne, c’est leur métier
.....Mais j'ai tout autant apprécié ce commentaire en réponse à celui ci-dessus: bien pesé, bien envoyé à quelqu'un à qui il reste de bien réfléchir, avant d'égrener des commentaires aussi déplacés dans un tel débat )
Trump ou Hitler finalement cela n’a aucune importance.
Par contre le système capitaliste aboutit systématiquement à la
domination de la bourgeoisie sur la société, sous diverses formes en
fonction de l’Histoire, de l’esclavagisme à l’exploitation violente des
travailleurs tant que la résistance est réduite. Et son extension n’a
comme limite que la guerre.
Le tourisme était agréable dans l’Espagne franquiste car les espagnols
gagnaient “un salario de mierda”, nos agences de tourisme nous ont
trouvé par la suite d’autres destinations au maghreb en Indonésie, à
Madagascar ou les touristes des couches moyennes peuvent se faire servir
toutes sortes de services pour pas cher logement, nourriture,
distraction y compris les services de jeunes femmes dans la misère.
Pour le commun des Français les T-shirt à 7 euros produits par des
adolescentes dans des immeubles qui s’effondrent n’ont pas changé les
comportements des acheteurs de la grande distribution.
Des forçats de la route, sur nos routes, sont parfois des ingénieurs qui
ne trouvent pas de travail dans les pays nouvellement libérés du
communisme, car leurs usines ont été vendues au prix de la ferraille. On
pille leurs médecins au point de mettre en danger leur population.
Nos élus de premier plan peuvent se féliciter de détruire des pays
souverains sous les bombes ou par leurs serviteurs fanatisés (et surtout
bien payés), de soutenir des réactionnaires néo nazis comme en Ukraine
ou en Biélorussie, tout en condamnant la Chine et la Russie qui luttent
contre le terrorisme.
L’analyse de la collaboration en France dans les années 30 avec les
fascistes est sidérante, de droite comme les sociaux démocrates de
l’époque qui ont décoré de la légion d’honneur Franco et Mussolini.
Dirigeants tous bien soutenus par la bourgeoisie constituée sur
l”exploitation pendant des générations de travailleurs Français et des
colonies conquises à la baïonnette et au canon.
La concentration de la richesse et du pouvoir dans les mains de quelques
héritiers ne peut conduire qu’au fascisme seule forme de pouvoir
capable de contrer les révoltes, mouvement Bolivarien en Amérique Latine
dont l’auteur de cet article en a bien connaissance.
Amérique Latine ou le capitalisme s’y exprime avec une violence extrême
par des blocus, des coups d’États, des assassinats de syndicalistes,
l’abrutissement des masses dans la religion de l’occupant.
L’Afrique autre continent de misère et de chaos sous domination
capitaliste coloniale et néo coloniale, sauvée quelques temps par les
luttes d’indépendance.
Et plus prêt de nous, chez nous la répression des manifestations en
Espagne, en France avec son lot d’estropiés et de gueules cassées, nos
ghettos pour les enfants des colonies stigmatisés malgré leurs succès,
pour maintenir un climat de haine et avoir depuis des années la même
marionnette pour le jeu électoral. Le crime des ces peuples réclamer du
travail et de quoi vivre tout simplement.
Pas besoin de grands mots, deepstate,de novlangue pour dénoncer ce qui
opérait déjà dans les années 30, la collaboration des médias avec les
maîtres des forges et les employés zélés de l’encadrement et de la
matraque. La bourgeoisie et ses serviteurs.
L’auteur analyse bien au contraire la mascarade électorale vendue comme démocratie.
Et chez les 160 millions d’abrutis aucun ne souhaite être expulsé de son
logement, perdre son travail, tomber malade sans possibilité de soins.
En règle générale c’est abstention qui domine ils ont bien compris que
rien ne changera par les élections. Trump n’a pu gagner les élections
qu’en promettant un travail, Sanders fait son numéro mais ne prend par
la décision de se présenter malgré sa popularité, c’est du cirque. Que
reste-t-il comme alternative pour les travailleurs américains ?
Croyez-vous que l’enseignant ou le pilote de ligne est heureux de servir
dans un bar pour pouvoir payer ses dettes et survivre ?
Vous avez visiblement oublié le Maccarthysme et la répression violente des communistes aux USA comme en Europe.
Bonjour,
Article peu intéressant, manichéen, peu instruit
Digne d’une pensée de gauche automatique peu réflexive
Incapable d’analyse complexe
L’auteure serait bien inspirée d’aller voir ailleurs, ce qui se dit
Sur l’appareillage politique américain et son deep state
Trump=Fascisme=Hitler, c’est un peu court intellectuellement
De plus, ça fait a peu près 80 millions de fascistes au USA
Contre 80 millions de gentils démocrates wokénisés
Je serais plutôt à croire qu’il y a 160 millions d’abrutis aux USA
Dieu leur pardonne, c’est leur métier
Trump ou Hitler finalement cela n’a aucune importance.
Par contre le système capitaliste abouti systématiquement à la
domination de la bourgeoisie sur la société, sous diverses formes en
fonction de l’Histoire, de l’esclavagisme à l’exploitation violente des
travailleurs tant que la résistance est réduite. Et son extension n’a
comme limite que la guerre.
Le tourisme était agréable dans l’Espagne franquiste car les espagnols
gagnaient “un salario de mierda”, nos agences de tourisme nous ont
trouvé par la suite d’autres destinations au maghreb en Indonésie, à
Madagascar ou les touristes des couches moyennes peuvent se faire servir
toutes sortes de services pour pas cher logement, nourriture,
distraction y compris les services de jeunes femmes dans la misère.
Pour le commun des Français les T-shirt à 7 euros produits par des
adolescentes dans des immeubles qui s’effondrent n’ont pas changés les
comportements des acheteurs de la grande distribution.
Des forçats de la route, sur nos routes, sont parfois des ingénieurs qui
ne trouvent pas de travail dans les pays nouvellement libérés du
communisme, car leurs usines ont été vendues au prix de la ferraille. On
pille leurs médecins au point de mettre en danger leur population.
Nos élus de premier plan peuvent se féliciter de détruire des pays
souverains sous les bombes ou par leurs serviteurs fanatisés (et surtout
bien payés), de soutenir des réactionnaires néo nazis comme en Ukraine
ou en Biélorussie, tout en condamnant la Chine et la Russie qui luttent
contre le terrorisme.
L’analyse de la collaboration en France dans les années 30 avec les
fascistes et sidérante, de droite comme les sociaux démocrates de
l’époque qui ont décoré de la légion d’honneur Franco et Mussolini.
Dirigeant tous bien soutenus par la bourgeoisie constituée sur
l”exploitation pendant des générations de travailleurs Français et des
colonies conquisent à la baïonnette et au canon.
La concentration de la richesse et du pouvoir dans les mains de quelques
héritiers ne peut conduire qu’au fascisme seule forme de pouvoir
capable de contrer les révoltes, mouvement Bolivarien en Amérique Latine
dont l’auteur de cet article en a bien connaissance.
Amérique Latine ou le capitalisme s’y exprime avec une violence extrême
par des blocus, des coups d’États, des assassinats de syndicalistes,
l’abrutissement des masses dans la religion de l’occupant.
L’Afrique autre continent de misère et de chaos sous domination
capitaliste coloniale et néo coloniale, sauvée quelques temps par les
luttes d’indépendance.
Et plus prêt de nous, chez nous la répression des manifesations en
Espagne, en France avec son lot d’estropiés et de gueules cassées, nos
ghettos pour les enfants des colonies stigmatisés malgré leurs succès,
pour maintenir un climat de haine et avoir depuis des années la même
marionette pour le jeu électoral. Le crime des ses peuples réclamer du
travail et de quoi vivre tout simplement.
Pas besoin de grands mots, deepstate,de novlangue pour dénoncer ce qui
opérait déjà dans les années 30, la collaboration des médias avec les
maîtres des forges et les employés zélés de l’encadrement et de la
matraque. La bourgeoisie et ses serviteurs.
L’auteur analyse bien au contraire la mascarade électorale vendue comme démocratie.
Et chez les 160 millions d’abrutis aucun ne souhaite être expulsé de son
logement, perdre son travail, tomber malade sans possibilité de soins.
En règle générale c’est abstention qui domine ils ont bien compris que
rien ne changera par les élections. Trump n’a pu gagner les élections
qu’en promettant un travail, Sanders fait son numéro mais ne prend par
la décision de se présenter malgré sa popularité, c’est du cirque. Que
reste-t-il comme alternative pour les travailleurs américains ?
Croyez-vous que l’enseignant ou le pilote de ligne est heureux de servir
dans un bar pour pouvoir payer ses dettes et survivre ?
Vous avez visiblement oublié le Maccarthysme et la répression violente des communistes aux USA comme en Europe.
Le syndicat de Google est né après des années de lutte
La création de l’Alphabet Workers Union
est une rareté dans la Silicon Valley, c’est le résultat d’années de
luttes par les travailleurs de Google. Il s’agit de donner une forme
pérenne originale à ce que représentent ces professions qui prétendent
intervenir non seulement sur les droits des salariés mais sur l’éthique
et sur la finalité de leur intervention sociale. Il y a là un phénomène
novateur qui prolonge le mouvement ouvrier et lui donne une nouvelle
vocation dans les nouvelles technologies. (note et traduction de
Danielle Bleitrach pour histoireetsociete)
Plus de 225 ingénieurs et autres travailleurs de Google ont formé un
syndicat, après plusieurs années de lutte au sein de l’une des plus
grandes entreprises du monde, établissant un précédent important pour
l’organisation des syndicats dans la Silicon Valley, la ville
antisyndicale par excellence. Bien que ce chiffre soit faible par
rapport aux plus de 200 000 travailleurs du géant de la technologie dans
le monde, il augmente.
La création du syndicat est le fer de lance de la création
d’organisations de travailleurs dans l’industrie de la technologie qui,
aux États-Unis, ont des liens étroits avec la mondialisation. Pendant
longtemps, l’entreprise a mis d’énormes obstacles à l’organisation des
travailleurs. La plupart sont des cols blancs, hautement qualifiés,
bien payés et installés dans un endroit clé du capitalisme américain. La
fondation du syndicat est également le produit des demandes croissantes
des travailleurs de Google sur les politiques salariales, le
harcèlement sexuel, et l’éthique des affaires, et donc les tensions avec
les employeurs sont susceptibles d’augmenter.
Le nouveau syndicat, appelé alphabet workers Union, avait été
organisé secrètement pendant la majeure partie de l’année. Le syndicat
est affilié aux travailleurs américains des communications, une
fédération syndicale représentant les travailleurs des
télécommunications et des médias aux États-Unis et au Canada.
Il est à noter qu’ils ne font aucune différence entre les
entrepreneurs et les troupes au sein de l’entreprise, mais leur point de
vue est d’organiser tous les travailleurs de Google. Le nouveau
syndicat, affilié à la section locale 1440 de la CWA, sera ouvert aux
120 000 travailleurs des entreprises Alphabet, y compris les
travailleurs temporaires, les fournisseurs et les entrepreneurs, connus
sous le nom de « TVC », qui composent la moitié de la main-d’œuvre de
Google, mais ne bénéficient pas des mêmes avantages et droits que les
autres travailleurs de Google. Les membres qui acquièrent des cartes
syndicales paieront 1 p. 100 de leur rémunération totale à titre de
frais qui iront aux activités syndicales quotidiennes et au personnel
organisationnel avec pour vocation d’agrandir le syndicat.
Mais contrairement à un syndicat traditionnel, qui exige qu’un
employeur siège à la table des négociations pour convenir d’une entente,
le Syndicat des travailleurs d’Alphabet est un soi-disant petit
syndicat qui représente une fraction des plus de 260 000 travailleurs et
entrepreneurs à temps plein de l’entreprise. Les travailleurs ont dit
qu’il s’agissait principalement d’un effort pour donner la structure et
la durabilité à l’activisme chez Google.
Le nouveau syndicat est le signe le plus clair que l’activisme parmi
les travailleurs s’est répandu dans toute la Silicon Valley ces
dernières années. Alors que les ingénieurs logiciels et autres
travailleurs de la technologie n’ont pas été en mesure d’élever la voix
dans le passé sur les questions sociales et politiques, les employés
d’Amazon, Salesforce, Pinterest, et d’autres sont intervenus de plus en
plus plus forts sur des questions telles que la diversité raciale, la
discrimination salariale, et le harcèlement sexuel.
Dans aucune entreprise technologique, la voix des travailleurs n’a
été plus forte qu’à Google. En 2018, plus de 20 000 employés ont fait
grève pour protester contre la façon dont l’entreprise gère le
harcèlement sexuel. D’autres se sont opposés à des décisions d’affaires
qu’ils considéraient contraires à l’éthique, comme le développement de
l’intelligence artificielle pour le département de la Défense et la
fourniture de technologie au Bureau des douanes et de la protection des
frontières des États-Unis. En 2018, par exemple, plus de 4 000
travailleurs se sont opposés au contrat de drone « Project Maven » de
Google avec le ministère de la Défense, dont au moins 12 qui ont
démissionné. Google a finalement décidé de ne pas renouveler le contrat.
Google a toujours été agressif avec la résistance organisée des
travailleurs. En 2019, l’entreprise a engagé IRI Consultants qui
fournit des services consultatifs antisyndicaux. La même année, il a
congédié plusieurs travailleurs de la technologie réputés être des
organisateurs internes.
Le Conseil national des relations du travail a récemment déterminé
que plusieurs des licenciements de 2019 étaient des représailles
illégales contre les efforts de l’organisation des travailleurs
légalement protégés et a affirmé que Google a des antécédents
d’«ingérence, de restriction et de licenciement de force des employés »
contre l’activité organisationnelle.
La structure donne également au syndicat la liberté d’inclure les
entrepreneurs google, qui sous-traitent les travailleurs à temps plein
en nombre et serait exclu d’un syndicat d’entreprise traditionnel, ce
qui est une nouveauté. Certains travailleurs de Google ont envisagé la
création d’un syndicat minoritaire ou solidaire depuis plusieurs années,
et les chauffeurs de transport privés ont formé des groupes similaires.
« C’est historique: le premier syndicat dans une grande entreprise de
technologie pour et pour tous les travailleurs de la technologie, »
Dylan Baker, un ingénieur logiciel Google, a déclaré dans un communiqué
de presse. « Nous choisirons des représentants, prendrons des décisions
démocratiquement, paierons des frais et embaucherons des organisateurs
formés pour nous assurer que tous les travailleurs de Google sachent
qu’ils peuvent travailler avec nous s’ils veulent vraiment que leur
entreprise reflète leurs valeurs. »
Il s’agit d’une nouvelle étape pour l’organisation de la classe ouvrière aux États-Unis.
Censure et réseaux sociaux .
Publié le 10 Janvier 2021
Fascisme ordinaire aux USA
Comment le combattre ?
Peut-il rester banalisé ?
Curieux. Les
mêmes qui avec véhémence exigent des hébergeurs la fermeture des sites
incitant à la haine ou faisant l'apologie du terrorisme s'insurgent
quand un hébergeur suspend le compte d'un apologue et incitateur de
haine d'une violence tout autant terroriste. Ce sont souvent les mêmes
qui pétitionnent la liberté d'entreprise et demandent la restriction la
plus grande de tout pouvoir régalien, le libéralisme devant tout réguler
tout y compris les valeurs sociétales.
Curieux aussi de s'abriter
derrière les conditions du droit commercial pour faire opposition à une
action s'inscrivant dans le droit régalien quand en France et à juste
titre celui qui lui vend des armes ou publie les appels d'un terroriste
est considéré comme complice actif, que celui qui porte médiatiquement
des idées racistes se voit condamné et que de droit est prononcée la
suspension de ses messages sur les chaines TV informatiques.
Curieux de voir que parmi ceux qui
s'indignent devant cette mesure figurent des gens qui ont demandé ici
(avec raison ) l'interdiction de diffusion des messages de Soral ou
Dieudonné, des personnalités qui militent (toujours avec raison) pour
qu'un Zemmour n'ait plus d'accès aux antennes. Outre les lois propres à
chacun des pays concernés, qu'est-ce qui justifierait une différence de
traitement entre les berges de Seine et celle du Potomac.
Curieux cette sorte de
mansuétude concernant un type honni pour sa personnalité, ses idées, sa
façon de les mettre en pratique, un individu qui appelle à prendre
d'assaut, pour faire une démonstration de force, les institutions
constitutionnelles de son pays, institutions qui doivent constater que
le suffrage universel lui a ôté tout droit à rester.
Le 20 janvier prochain, que
vont-ils dire et faire pour se démarquer de sa prochaine provocation
redoutée par les autorités des USA ?
Plaider la folie ? Cela évite de
dire que les USA viennent de virer un fasciste réel tentant de fédérer
une garde prétorienne pour préparer la reprise du pouvoir et, en
attendant, veut mettre la première puissance impérialiste du monde sous
la pression de ses corps francs.
Un représentant Démocrate donne cette explication qui a sa pertinence:
Trump
n'a été élu que grâce au système archaïque du collège électoral. Il a
perdu le vote populaire avec un écart de deux millions de voix. Le
collège électoral est un vestige du passé raciste de l'Amérique, où des
hommes blancs mettaient en place ce type d'institutions pour maintenir
leur contrôle sur le peuple. Mais cette fois-ci, en 2020, le collège
électoral a bien fonctionné, car il a reflété la volonté de la majorité.
Mercredi dernier, ce sont ces mêmes hommes blancs qui ont attaqué le collège électoral pour maintenir leurs privilèges.
Il
faut s'assurer que les personnes qui sont derrière ces violences,
derrière cette insurrection soient tenues pour responsables et paient
pour ce qu'elles ont provoqué.
Que la question des formes
démocratiques de représentativité en arrive ainsi a être posé au coeur
même de ses structures politique montre la profondeur du séisme. Cela
met a nu la nature antidémocratique des institutions US d'où la colère
de l'ultra réaction et les commandos factieux.
Celui qui va remplacer Trump
n'est pas, et loin s'en faut, un parangon de progressisme, ses
déclarations à propos de Cuba ou du Venezuela éclaire le paysage. Pour
autant, les conditions de son élection donnent prises au mouvement
populaire démocratique US pour agir face à un réel autre mouvement
populaire, lui ultra-réactionnaire.
L'existence de cette force de
droite extrême, qui oscille entre réaction "chimiquement pure" et
revendications ouvertement nazies et suprémacistes, avec un poids des
appareils religieux évangélistes prégnant pour encadrer idéologiquement
les terres profondes du Middel West est de fait. Ne pas la voir serait
une erreur majeure. Qu'un personnage marqué à droite comme
Schwarzenegger la dénonce dans ces termes-là montre la profondeur de
l'infection.
L'actualité nous rappelle que
toute l'histoire des USA, dès avant la déclaration d'indépendance
jusqu'à nos jours est une histoire sanglante faite de pratiques et
crimes racistes créant ses institutions racistes, un univers de crimes,
spoliations, espace d'un immense génocide, de négation de l'humanité et
de guerres civiles.
Elle rappelle aussi que sa
puissance économique s'est construit sur l'esclavagisme et
l'exploitation absolue d'une brutalité sans nom de sa classe ouvrière,
l'arsenal légal et constitutionnel étant structuré autour de cette
coercition. Chacune des phases successives intérieures
se réglant toujours pour panser les plaies par un rebond impérialiste
planétaire.
Oui, oublier cela serait
gravissime pour la part progressiste du peuple américain mais aussi pour
le reste du monde tant l'impérialisme a besoin en dernier ressort de
pouvoir s'appuyer sur la partie ultra réactionnaire de sa base
principale pour pouvoir se déployer.
Mesurons que l'enjeu est autre
que de s'interroger de savoir s'il est judicieux d'interdire au vautour
glauque perclus de rancœur de se servir de
ses zozios socio-informatiques.