lundi 11 janvier 2021

Publié par El Diablo

Au-delà de la nouvelle incurie gouvernementale sur l’organisation de la vaccination, le problème qui se pose pour les semaines à venir est la capacité de production des vaccins par les laboratoires pharmaceutiques. Les différents Etats, dont la France, se sont précipités pour signer des contrats avec les industriels sans contrepartie en ce qui concerne la propriété intellectuelle, c’est-à-dire les brevets. Le contenu de ces documents n’est pas disponible car les lois actuelles, françaises et européennes, ne nous permettent pas d’obtenir la totalité des informations sous prétexte du fameux « secret des affaires », dans le cadre de la « concurrence libre et non faussée ». Cela signifie que le droit des affaires est supérieur aux droits humains, notamment celui de l’accessibilité universelle aux biens et aux services de santé comme le définit l’Organisation mondiale de la santé.

En effet, les pays qui ont commencé à vacciner massivement leur population voient leurs stocks s’épuiser et ils n’ont aucune garantie de pouvoir poursuivre leur programme à la hauteur souhaitée. S’il est vrai que la production des nouveaux vaccins est complexe, la faiblesse de la montée en charge de la production est liée au fait que le nombre d’usines autorisées à produire est limité par les propriétaires des brevets. Cette situation a été sciemment créée pour maximiser les profits sur le temps le plus court selon le fameux adage capitaliste : « Tout ce qui est rare est cher. Je suis rare donc je suis cher ».

Face à une crise mondiale comme celle que nous connaissons, il est inadmissible que la priorité soit donnée à l’encaissement de droits de propriété et non aux transferts de technologie afin de répondre aux besoins de la population mondiale. La recherche sur les vaccins a été presque intégralement financée par des fonds publics, il faut exiger des laboratoires la levée des droits sur les brevets. Tout cela démontre qu’il est urgent d’imposer les vaccins et plus largement les médicaments comme des biens mondiaux essentiels qui doivent échapper au secteur marchand.

Docteur Christophe PRUDHOMME

Praticien hospitalier- SAMU 93

 


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Le milliardaire chinois disparu était... chez lui

Jack Ma va-t-il sarcler les pommes de terre ?

Le 4 janvier 2021. Libération : « En Chine, disgrâce et disparition du milliardaire Jack Ma ». Le Point : « La mystérieuse « disparition » du milliardaire Jack Ma ». Arte (28 minutes) : « Chine : un homme disparaît ».
Le 5 janvier. Marianne : « "Disparition" de Jack Ma, fondateur d’Alibaba ». Business : « Le milliardaire chinois Jack Ma, fondateur d’Ali Baba est porté disparu ». RMC : « Chine : Jack Ma, un des hommes les plus riches de la planète a disparu depuis plus de deux mois ». TMC (Le Quotidien) : « Où est passé Jack Ma, le patron d’Alibaba ? Une alerte enlèvement inquiète le monde entier : celle de Jack Ma ». Les Echos : « La spéculation enfle sur le sort de l’invisible Jack Ma ».

Le 6 janvier. RFI : « Chine : comment expliquer la « disparition » de Jack Ma, fondateur d’Alibaba ? ». France Info : « Chine : disparition du milliardaire Jack Ma ». France Inter : « Où est passé Jack Ma ? ».
Le 7 janvier. « Le Journal du Dimanche : « Mais où est donc passé Jack Ma, le fondateur du géant chinois Alibaba ? ». The Cointribune : « Jack Ma a-t-il été Kidnappé par la Mafia Bancaire ? ».
LGS.

Avec cette belle unanimité qui la caractérise, la presse pluraliste du monde civilisé nous invite désormais à pleurer sur le sort de Jack Ma, célèbre milliardaire mystérieusement disparu. Le malheureux homme d’affaires va-t-il reparaître un jour, ou sombrer dans les oubliettes d’un régime totalitaire prêt à tout pour asseoir sa domination ? Va-t-il finir dans un camp de concentration, triste compagnon d’infortune des pauvres Ouïghours qui n’ont pas encore été mangés tout cru ?

Est-il en train de sarcler les pommes de terre dans une exploitation agricole, de manier la pelle à charbon dans une centrale thermique, ou bien, peut-être, de se préparer une infusion de chrysanthème dans une obscure maison de retraite pour capitalistes récalcitrants ?

En fait, rien de tout cela. Sa famille a déjà annoncé qu’il était chez lui, bien portant, et qu’il préférait faire profil bas un certain temps vu les circonstances. Voilà, inutile de pleurer devant le poste de télé, Jack s’est simplement fait remonter les bretelles. Pourquoi ? Parce qu’il est trop gourmand. La firme qu’il a créée est en train de conquérir une position monopolistique et elle a tendance à assujettir ses partenaires à des règles exorbitantes. Révélés à l’automne dernier, les démêlés du groupe avec l’autorité régulatrice des marchés financiers sont la conséquence de cette attitude conquérante, confrontée à une politique antitrust dont le gouvernement chinois ne se prive pas de réaffirmer à cette occasion la pertinence.

Nous sommes tellement accoutumés, en Occident, à voir les multinationales faire la pluie et le beau

temps, que l’intervention de l’État est présentée comme une violation des droits de l’homme. Mais l’économie chinoise est une économie mixte où, depuis les réformes, un puissant secteur privé coexiste avec le secteur public. Outre un appétit démesuré, Jack Ma a alors commis une deuxième erreur : il a ouvertement critiqué la politique des banques chinoises. Or le secteur bancaire, en Chine, appartient majoritairement au secteur public. Il n’est pas le tiroir-caisse de ses actionnaires privés, mais l’instrument privilégié des politiques publiques.

Faire le procès des banques, c’est donc porter le fer contre la politique économique du gouvernement. Lorsqu’on s’appelle Jack Ma, et qu’on détient la deuxième fortune du pays, on doit savoir rester à sa place : celle d’un puissant opérateur privé, certes, mais qui n’a aucune légitimité pour intervenir dans la détermination de la politique économique. La seule autorité détentrice de cette légitimité, c’est le parti communiste, auréolé de sa victoire historique, fort de ses 90 millions d’adhérents et comptable des résultats qu’il a obtenus dans le développement du pays.

La Chine contemporaine dérange nos habitudes de pensée, et tenter d’en élucider la complexité en appliquant des catégories inadéquates est le plus sûr moyen de s’abuser sur le sens des événements. Les réformes lancées par Deng Xiaoping ont injecté dans l’économie chinoise une dose massive de capitalisme, et les inégalités sociales, de revenu et de patrimoine, se sont envolées. En Chine, les odes au communisme côtoient la saga des nouveaux milliardaires, et l’exaltation des valeurs socialistes la consécration de l’enrichissement privé.

Réalité complexe, contradictoire, mais il s’avère que cette contradiction permanente est le moteur d’un développement qui vaut aujourd’hui à la Chine le titre de première puissance économique en parité de pouvoir d’achat, de première puissance exportatrice mondiale, de premier investisseur dans les énergies renouvelables, sans compter un système éducatif qui occupe le premier rang dans les dernières évaluations internationales et une espérance de vie moyenne désormais supérieure à celle des États-Unis. Ces performances ne font pas de la Chine un eldorado, les contradictions sociales y sont palpables, et la montée de l’individualisme y menace la cohésion de la société. En attendant, l’amélioration continue des conditions d’existence de la population, parce qu’elle est une priorité politique, assoit la légitimité du pouvoir exercé par le parti communiste.

Indéchiffrables tant qu’on applique les catégories occidentales, les paradoxes de la Chine actuelle nécessitent aussi une mise en perspective historique. Sur le drapeau de la République populaire de Chine, la grosse étoile représente le parti communiste, investi d’un rôle dirigeant qui n’est pas négociable.

Les quatre petites étoiles figurent les classes sociales qui participent au développement du pays : la classe ouvrière, la paysannerie, la petite bourgeoisie et la bourgeoisie nationale. Ce pacte fondateur a connu bien des vicissitudes depuis 1949 : la Chine maoïste était beaucoup plus pauvre et nettement plus égalitaire. Ce qui n’a pas varié, c’est le pilotage de l’économie chinoise, qui a toujours été confié à la main de fer de l’État, et non à la main invisible du marché. La modeste affaire Jack Ma rappelle que la Chine post-maoïste a des milliardaires, mais que ces derniers n’y exercent pas le pouvoir.

Bruno GUIGUE

(Le chapô et le surtitre sont du Grand Soir).

 

 


Cirque, propagande et fable de « démocratie » sous la dictature du Capital : pèlerins fanatiques au Capitole

de notre camarade Cecilia Zamudio, depuis la connaissance chèrement acquise par l’Amérique latine des pseudos alternatives des Etats-Unis voici la mise à nu d’une opération médiatique sur l’aliénation des masses par le racisme, la confusion mentale et les illusions d’un progressisme aux Etats-Unis. Il n’est pas difficile de voir l’équivalent en France quand on voir à travers la palinodie du Capital une pseudo-opposition entre Marine le Pen et autres soutenant Trump et le camp libéral s’indignant pour mener la même politique. (note de Danielle Bleitrach)

1.06.2021

(Note de Pedrito: J'ai évidemment beaucoup aimé cet article de Cecilia ZAMUDIO......

par Cecilia Zamudio

À propos de l’occupation momentanée du Congrès étasunien par les hordes fanatiques du courant Trump, qui ont fait irruption dans le Capitole le 6 janvier 2021 avec une étonnante facilité, il faut avoir en tête que les forces répressives ne laissent habituellement pas entrer les manifestations au Congrès. Les manifestations de masse du “Black Lives Matters” contre les assassinats réitérés de la population afro-descendante par les forces de police étasuniennes, n’ont jamais pu passer le cordon de police. 

Les manifestations contre les guerres impérialistes, ni aucune des manifestations remettant en cause d’une manière ou d’une autre le système établi, n’ont pas non plus pu franchir la barrière policière ; mais c’est par contre avec une étonnante facilité que sont entrées les hordes fanatiques de la droite la plus aliénée, qui n’ont évidemment aucune revendication de fond, structurelle, contre le système établi.

Les assaillants tolérés dans le Congrès, représentent la population la plus aliénée par ce système, leur action, en appui d’un magnat capitaliste face à une autre candidature également fonctionnelle pour le pouvoir économique, s’est déroulée avec passion car ils croient vraiment que soutenir un magnat capitaliste face à un autre c’est “lutter pour la liberté” (évidemment leur concept de “liberté” est l’escroquerie imposée par ce même système). C’est pour cela qu’ils les ont laissés entrer. Ce n’est qu’après le déploiement d’un spectacle de selfies et d’images rocambolesques que les forces répressives sont intervenues pour expulser les “pèlerins”.

Parmi les occupants du Congrès, fanatiques religieux, nationalistes, militants de l’aberrante “suprématie blanche” et autres aliénations, s’est distingué par sa tenue un homme portant un couvre-chef en fourrure à cornes et la poitrine découverte, remplie de symboles contradictoires, qui s’est même fait photographier à la tribune du Congrès et pendant des échanges verbaux avec la police inhabituellement “aimable”.

Dans une interview d’il y a quelques mois, le sujet, du nom de Jake Angeli, exprimait la pensée anticommuniste et saturée de confusion que l’appareil d’aliénation du capitalisme a réussi à répandre chez de nombreux individus. Angeli déclarait que son objectif était : «récupérer notre nation face aux communistes et des mondialistes qui ont infiltré notre gouvernement jusqu’au plus haut niveau pour le détruire de l’intérieur et créer un nouvel ordre mondial»[1].

Dans la pensée confuse que les moyens d’aliénation de la bourgeoisie sont arrivés à imposer à des esprits comme celui d’Angeli, il y a une incohérence destinée à empêcher toute possibilité d’analyse et de compréhension de la réalité. L’idée est de semer la confusion pour exalter le fascisme fonctionnel à la bourgeoisie, le fascisme qui feint de remettre en question l’injustice tout en la renforçant. Cette confuse pensée fascistoïde ne comprend pas que l’ordre mondial actuel c’est le capitalisme, que le capitalisme est transnational et qu’il opère son pillage au niveau mondial, qu’il augmente chaque jour l’exploitation et le pillage. Cette pensée confuse ne comprend pas qu’il n’y a aucun “nouvel ordre” dans l’augmentation de l’exploitation mais que c’est l’évolution logique du système actuel, que le caractère “mondialiste” est consubstantiel de l’expansion capitaliste et que le magnat Trump lui-même, perpètre le pillage capitaliste au niveau local et mondial alors même qu’il se gargarise avec un discours “protectionniste” pour tromper ses hordes ; que le communisme auquel ils vouent tant de haine n’a justement rien à voir avec le capitalisme. Les sujets à ce point aliénés ne comprennent pas que ce qui les opprime dans le système actuel ne sera pas changé par un “messie” ni par un magnat capitaliste, au contraire. Il faut remettre en question ce système à la racine pour apporter des changements en faveur de l’émancipation humaine et de la nature, et non défendre le fascisme systémique.

L’ignorance est le terrain fertile du fascisme ; l’ignorance est favorisée par le capitalisme, un système de profonde injustice sociale dans lequel la classe dominante maintient son hégémonie par l’aliénation et la violence répressive; le fascisme est l’outil de choc de la bourgeoisie pour perpétuer le capitalisme. Ainsi la bourgeoisie s’assure, au travers de l’aliénation, que ce soient les opprimés eux-mêmes qui défendent avec ferveur leurs oppresseurs.

Après tout le cirque, le Congrès a rendu effective la présidence de Biden, une autre carte du capitalisme. Nous ne devons pas nous leurrer, quel que soit le caractère répugnant de Trump et de ses hordes, sur le caractère tout aussi impérialiste et prédateur de la nouvelle présidence des États-Unis.

Tout ce cirque sert aux médias étasuniens et internationaux pour alimenter leur propagande destinée à faire croire à la prétendue “alternance démocratique” qui n’est qu’un leurre dans le capitalisme, car ce sont toujours les mêmes pouvoirs économiques qui gouvernent, indépendamment du nom du président en exercice. Mais ils feront couler des rivières d’encre et satureront les émissions avec le thème de la prétendue “démocratie en danger et retrouvée”, afin de soutenir les mécanismes plus que discrédités d’un système pourri.

Consolider la tromperie d’une prétendue “démocratie” sous le capitalisme est la pierre angulaire du récit qui perpétue le système. D’autant plus s’il s’agit de la puissance impérialiste qui a déchaîné le plus d’agressions contre les libertés des peuples du monde au cours du siècle dernier, qui a promu le plus de coups d’États contre des gouvernements qui ne se sont pas totalement agenouillés devant le pillage capitaliste, qui a mis en place le plus de plans d’ingérence et d’extermination contre des mouvements révolutionnaires dans le monde entier.

L’impérialisme étasunien et européen a planifié des exterminations massives, entraînant même en techniques de torture et de guerre sale les militaires et paramilitaires de régimes sanguinaires (comme en Colombie, pour citer un génocide colossal contre l’opposition au pillage capitaliste), a déclenché des guerres impérialistes avec leur effrayante charge de bombardements, mercenaires, imposition de régimes totalement asservis au capitalisme transnational (comme il l’a fait contre la Libye, l’Irak, etc.). L’impérialisme a promu le fondamentalisme religieux pour lutter contre les processus d’émancipation des peuples (comme il l’a fait contre l’Afghanistan, en créant les Talibans qui ont détruit l’émancipation afghane et qui règnent encore aujourd’hui sous les auspices des États-Unis), il a promu les bandes telles que les “Maras” et autres groupes paramilitaires (en Amérique Latine) afin de semer le “chaos contrôlé” pour “tuer dans l’œuf” toute possibilité d’organisation politique solide à caractère de classe, qui remette en cause le pillage capitaliste. Il a bloqué et saboté des pays (comme Cuba) dans une tentative constante d’effacer de la surface de la terre toute tentative de système socio-économique autre que le capitalisme.

Les États-Unis et l’Europe, dans leur profond caractère impérialiste et antidémocratique, ont besoin de ré-impulser de temps en temps la fable de la “démocratie”, et plus encore dans des moments historiques d’accélération exponentielle de l’accumulation capitaliste et d’accentuation des antagonismes de classe, quand l’injustice sociale hurle sa souffrance même au sein des métropoles capitalistes.

La “crise” de Trump, bon connaisseur des mécanismes réels du système, fait peut-être partie d’un macro théâtre ou peut-être est-ce la véritable crise de nerf d’un mégalomane ; ce qui est clair, c’est comment l’appareil médiatique du système met en scène ses cirques.

La bourgeoisie organise et règle au millimètre le jeu électoral (surtout dans des pays comme les États-Unis), pour que la classe ouvrière croie qu’elle “choisit” quelque chose. Alors qu’en réalité c’est la bourgeoisie qui dicte dans une large mesure qui on “élit”, car, sans les sommes de plusieurs millions de dollars, personne ne peut faire campagne et c’est précisément la bourgeoisie qui finance ses candidats (parfois plusieurs en même temps) qui lui rembourseront l’investissement avec bénéfices en se servant des budgets de l’État. Les budgets publics (argent récolté par les contributions de tous) sont régulièrement utilisés pour enrichir les plus grandes fortunes : les gestionnaires de l’État bourgeois injectent des sommes milliardaires dans la banque privée, la grande entreprise, le complexe militaro-industriel, des multinationales colossales, laissant de maigres miettes pour les budgets de la santé, de l’éducation, des retraites, des services sociaux, etc. Sous la forme de “contrats”, “exonérations d’impôts”, “subventions” (etc.) les États bourgeois effectuent un transfert constant de l’argent public vers le capital privé.

Ils nous vendent l’escroquerie majuscule que sous le système capitaliste existe la “démocratie” (pouvoir du peuple, étymologiquement) alors qu’en réalité c’est la classe bourgeoise qui dicte ce qu’on fait et comment on le fait. Le concept de dictature du Capital est sans doute celui qui correspond le plus à la réalité que nous vivons, puisque les diktats d’une poignée de capitalistes s’imposent à l’immense majorité de la population, à travers différents mécanismes. La propriété des moyens de production assure à ceux qui les possèdent le pouvoir sur la classe ouvrière, obligée a vendre sa force de travail pour subsister ; la propriété des médias et de l’industrie culturelle assure l’aliénation voulue par la classe dominante ; l’appareil de l’État bourgeois assure l’ordre social injuste tout en revêtant l’illusion de “démocratie” ; la répression et même la violence génocidaire se chargent de réduire les opposants à l’exploitation.

En tant que classe ouvrière, il est important que nous cherchions à discerner la paille du grain, que nous comprenions le fonctionnement structurel du système actuel qui nous opprime, que nous ne succombions pas aux tromperies de la bourgeoisie et au continuel cirque destiné à maintenir notre vision à la surface, que nous élevions les niveaux de conscience pour pouvoir nourrir la lutte nécessaire pour abolir le capitalisme et toute sa barbarie, pour abolir ce système de classes qui détruit l’humanité et la planète._______________________________  www.cecilia-zamudio.blogspot.com_______________________________

Texte original écrit en espagnol, traduction pour ce texte par Rose Marie Lou (révision de traduction C. Zamudio) 

NOTES:

[1] https://amp.lasexta.com/noticias/internacional/quien-hombre-gorro-cuernos-que-irrumpido-capitolio-eeuu_202101075ff6514922c76700013d41e3.html

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2 Commentaires
le plus ancien

Bonjour,
Article peu intéressant, manichéen, peu instruit
Digne d’une pensée de gauche automatique peu réflexive
Incapable d’analyse complexe
L’auteure serait bien inspirée d’aller voir ailleurs, ce qui se dit
Sur l’appareillage politique américain et son deep state
Trump=Fascisme=Hitler, c’est un peu court intellectuellement
De plus, ça fait a peu près 80 millions de fascistes au USA
Contre 80 millions de gentils démocrates wokénisés
Je serais plutôt à croire qu’il y a 160 millions d’abrutis aux USA
Dieu leur pardonne, c’est leur métier

.....Mais j'ai tout autant apprécié ce commentaire en réponse à celui ci-dessus: bien pesé, bien envoyé à quelqu'un à qui il reste de bien réfléchir, avant d'égrener des commentaires aussi déplacés dans un tel débat )

Trump ou Hitler finalement cela n’a aucune importance.
Par contre le système capitaliste aboutit systématiquement à la domination de la bourgeoisie sur la société, sous diverses formes en fonction de l’Histoire, de l’esclavagisme à l’exploitation violente des travailleurs tant que la résistance est réduite. Et son extension n’a comme limite que la guerre.
Le tourisme était agréable dans l’Espagne franquiste car les espagnols gagnaient “un salario de mierda”, nos agences de tourisme nous ont trouvé par la suite d’autres destinations au maghreb en Indonésie, à Madagascar ou les touristes des couches moyennes peuvent se faire servir toutes sortes de services pour pas cher logement, nourriture, distraction y compris les services de jeunes femmes dans la misère.
Pour le commun des Français les T-shirt à 7 euros produits par des adolescentes dans des immeubles qui s’effondrent n’ont pas changé les comportements des acheteurs de la grande distribution.
Des forçats de la route, sur nos routes, sont parfois des ingénieurs qui ne trouvent pas de travail dans les pays nouvellement libérés du communisme, car leurs usines ont été vendues au prix de la ferraille. On pille leurs médecins au point de mettre en danger leur population.
Nos élus de premier plan peuvent se féliciter de détruire des pays souverains sous les bombes ou par leurs serviteurs fanatisés (et surtout bien payés), de soutenir des réactionnaires néo nazis comme en Ukraine ou en Biélorussie, tout en condamnant la Chine et la Russie qui luttent contre le terrorisme.
L’analyse de la collaboration en France dans les années 30 avec les fascistes est sidérante, de droite comme les sociaux démocrates de l’époque qui ont décoré de la légion d’honneur Franco et Mussolini. Dirigeants tous bien soutenus par la bourgeoisie constituée sur l”exploitation pendant des générations de travailleurs Français et des colonies conquises à la baïonnette et au canon.
La concentration de la richesse et du pouvoir dans les mains de quelques héritiers ne peut conduire qu’au fascisme seule forme de pouvoir capable de contrer les révoltes, mouvement Bolivarien en Amérique Latine dont l’auteur de cet article en a bien connaissance.
Amérique Latine ou le capitalisme s’y exprime avec une violence extrême par des blocus, des coups d’États, des assassinats de syndicalistes, l’abrutissement des masses dans la religion de l’occupant.
L’Afrique autre continent de misère et de chaos sous domination capitaliste coloniale et néo coloniale, sauvée quelques temps par les luttes d’indépendance.
Et plus prêt de nous, chez nous la répression des manifestations en Espagne, en France avec son lot d’estropiés et de gueules cassées, nos ghettos pour les enfants des colonies stigmatisés malgré leurs succès, pour maintenir un climat de haine et avoir depuis des années la même marionnette pour le jeu électoral. Le crime des ces peuples réclamer du travail et de quoi vivre tout simplement.
Pas besoin de grands mots, deepstate,de novlangue pour dénoncer ce qui opérait déjà dans les années 30, la collaboration des médias avec les maîtres des forges et les employés zélés de l’encadrement et de la matraque. La bourgeoisie et ses serviteurs.
L’auteur analyse bien au contraire la mascarade électorale vendue comme démocratie.
Et chez les 160 millions d’abrutis aucun ne souhaite être expulsé de son logement, perdre son travail, tomber malade sans possibilité de soins. En règle générale c’est abstention qui domine ils ont bien compris que rien ne changera par les élections. Trump n’a pu gagner les élections qu’en promettant un travail, Sanders fait son numéro mais ne prend par la décision de se présenter malgré sa popularité, c’est du cirque. Que reste-t-il comme alternative pour les travailleurs américains ? Croyez-vous que l’enseignant ou le pilote de ligne est heureux de servir dans un bar pour pouvoir payer ses dettes et survivre ?
Vous avez visiblement oublié le Maccarthysme et la répression violente des communistes aux USA comme en Europe.

 

Répondrezamudio.blogspot.com_______________________________

Texte original écrit en espagnol, traduction pour ce texte par Rose Marie Lou (révision de traduction C. Zamudio) 

NOTES:

[1] https://amp.lasexta.com/noticias/internacional/quien-hombre-gorro-cuernos-que-irrumpido-capitolio-eeuu_202101075ff6514922c76700013d41e3.html

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Bonjour,
Article peu intéressant, manichéen, peu instruit
Digne d’une pensée de gauche automatique peu réflexive
Incapable d’analyse complexe
L’auteure serait bien inspirée d’aller voir ailleurs, ce qui se dit
Sur l’appareillage politique américain et son deep state
Trump=Fascisme=Hitler, c’est un peu court intellectuellement
De plus, ça fait a peu près 80 millions de fascistes au USA
Contre 80 millions de gentils démocrates wokénisés
Je serais plutôt à croire qu’il y a 160 millions d’abrutis aux USA
Dieu leur pardonne, c’est leur métier

Trump ou Hitler finalement cela n’a aucune importance.
Par contre le système capitaliste abouti systématiquement à la domination de la bourgeoisie sur la société, sous diverses formes en fonction de l’Histoire, de l’esclavagisme à l’exploitation violente des travailleurs tant que la résistance est réduite. Et son extension n’a comme limite que la guerre.
Le tourisme était agréable dans l’Espagne franquiste car les espagnols gagnaient “un salario de mierda”, nos agences de tourisme nous ont trouvé par la suite d’autres destinations au maghreb en Indonésie, à Madagascar ou les touristes des couches moyennes peuvent se faire servir toutes sortes de services pour pas cher logement, nourriture, distraction y compris les services de jeunes femmes dans la misère.
Pour le commun des Français les T-shirt à 7 euros produits par des adolescentes dans des immeubles qui s’effondrent n’ont pas changés les comportements des acheteurs de la grande distribution.
Des forçats de la route, sur nos routes, sont parfois des ingénieurs qui ne trouvent pas de travail dans les pays nouvellement libérés du communisme, car leurs usines ont été vendues au prix de la ferraille. On pille leurs médecins au point de mettre en danger leur population.
Nos élus de premier plan peuvent se féliciter de détruire des pays souverains sous les bombes ou par leurs serviteurs fanatisés (et surtout bien payés), de soutenir des réactionnaires néo nazis comme en Ukraine ou en Biélorussie, tout en condamnant la Chine et la Russie qui luttent contre le terrorisme.
L’analyse de la collaboration en France dans les années 30 avec les fascistes et sidérante, de droite comme les sociaux démocrates de l’époque qui ont décoré de la légion d’honneur Franco et Mussolini. Dirigeant tous bien soutenus par la bourgeoisie constituée sur l”exploitation pendant des générations de travailleurs Français et des colonies conquisent à la baïonnette et au canon.
La concentration de la richesse et du pouvoir dans les mains de quelques héritiers ne peut conduire qu’au fascisme seule forme de pouvoir capable de contrer les révoltes, mouvement Bolivarien en Amérique Latine dont l’auteur de cet article en a bien connaissance.
Amérique Latine ou le capitalisme s’y exprime avec une violence extrême par des blocus, des coups d’États, des assassinats de syndicalistes, l’abrutissement des masses dans la religion de l’occupant.
L’Afrique autre continent de misère et de chaos sous domination capitaliste coloniale et néo coloniale, sauvée quelques temps par les luttes d’indépendance.
Et plus prêt de nous, chez nous la répression des manifesations en Espagne, en France avec son lot d’estropiés et de gueules cassées, nos ghettos pour les enfants des colonies stigmatisés malgré leurs succès, pour maintenir un climat de haine et avoir depuis des années la même marionette pour le jeu électoral. Le crime des ses peuples réclamer du travail et de quoi vivre tout simplement.
Pas besoin de grands mots, deepstate,de novlangue pour dénoncer ce qui opérait déjà dans les années 30, la collaboration des médias avec les maîtres des forges et les employés zélés de l’encadrement et de la matraque. La bourgeoisie et ses serviteurs.
L’auteur analyse bien au contraire la mascarade électorale vendue comme démocratie.
Et chez les 160 millions d’abrutis aucun ne souhaite être expulsé de son logement, perdre son travail, tomber malade sans possibilité de soins. En règle générale c’est abstention qui domine ils ont bien compris que rien ne changera par les élections. Trump n’a pu gagner les élections qu’en promettant un travail, Sanders fait son numéro mais ne prend par la décision de se présenter malgré sa popularité, c’est du cirque. Que reste-t-il comme alternative pour les travailleurs américains ? Croyez-vous que l’enseignant ou le pilote de ligne est heureux de servir dans un bar pour pouvoir payer ses dettes et survivre ?
Vous avez visiblement oublié le Maccarthysme et la répression violente des communistes aux USA comme en Europe.

Le syndicat de Google est né après des années de lutte

La création de l’Alphabet Workers Union est une rareté dans la Silicon Valley, c’est le résultat d’années de luttes par les travailleurs de Google. Il s’agit de donner une forme pérenne originale à ce que représentent ces professions qui prétendent intervenir non seulement sur les droits des salariés mais sur l’éthique et sur la finalité de leur intervention sociale. Il y a là un phénomène novateur qui prolonge le mouvement ouvrier et lui donne une nouvelle vocation dans les nouvelles technologies. (note et traduction de Danielle Bleitrach pour histoireetsociete)

Plus de 225 ingénieurs et autres travailleurs de Google ont formé un syndicat, après plusieurs années de lutte au sein de l’une des plus grandes entreprises du monde, établissant un précédent important pour l’organisation des syndicats dans la Silicon Valley, la ville antisyndicale par excellence. Bien que ce chiffre soit faible par rapport aux plus de 200 000 travailleurs du géant de la technologie dans le monde, il augmente.

La création du syndicat est le fer de lance de la création d’organisations de travailleurs dans l’industrie de la technologie qui, aux États-Unis, ont des liens étroits avec la mondialisation. Pendant longtemps, l’entreprise a mis d’énormes obstacles à l’organisation des travailleurs. La plupart sont des cols blancs, hautement qualifiés, bien payés et installés dans un endroit clé du capitalisme américain. La fondation du syndicat est également le produit des demandes croissantes des travailleurs de Google sur les politiques salariales, le harcèlement sexuel, et l’éthique des affaires, et donc les tensions avec les employeurs sont susceptibles d’augmenter.

Le nouveau syndicat, appelé alphabet workers Union, avait été organisé secrètement pendant la majeure partie de l’année. Le syndicat est affilié aux travailleurs américains des communications, une fédération syndicale représentant les travailleurs des télécommunications et des médias aux États-Unis et au Canada.

Il est à noter qu’ils ne font aucune différence entre les entrepreneurs et les troupes au sein de l’entreprise, mais leur point de vue est d’organiser tous les travailleurs de Google. Le nouveau syndicat, affilié à la section locale 1440 de la CWA, sera ouvert aux 120 000 travailleurs des entreprises Alphabet, y compris les travailleurs temporaires, les fournisseurs et les entrepreneurs, connus sous le nom de « TVC », qui composent la moitié de la main-d’œuvre de Google, mais ne bénéficient pas des mêmes avantages et droits que les autres travailleurs de Google. Les membres qui acquièrent des cartes syndicales paieront 1 p. 100 de leur rémunération totale à titre de frais qui iront aux activités syndicales quotidiennes et au personnel organisationnel avec pour vocation d’agrandir le syndicat.

Mais contrairement à un syndicat traditionnel, qui exige qu’un employeur siège à la table des négociations pour convenir d’une entente, le Syndicat des travailleurs d’Alphabet est un soi-disant petit syndicat qui représente une fraction des plus de 260 000 travailleurs et entrepreneurs à temps plein de l’entreprise. Les travailleurs ont dit qu’il s’agissait principalement d’un effort pour donner la structure et la durabilité à l’activisme chez Google.

Le nouveau syndicat est le signe le plus clair que l’activisme parmi les travailleurs s’est répandu dans toute la Silicon Valley ces dernières années. Alors que les ingénieurs logiciels et autres travailleurs de la technologie n’ont pas été en mesure d’élever la voix dans le passé sur les questions sociales et politiques, les employés d’Amazon, Salesforce, Pinterest, et d’autres sont intervenus de plus en plus plus forts sur des questions telles que la diversité raciale, la discrimination salariale, et le harcèlement sexuel.

Dans aucune entreprise technologique, la voix des travailleurs n’a été plus forte qu’à Google. En 2018, plus de 20 000 employés ont fait grève pour protester contre la façon dont l’entreprise gère le harcèlement sexuel. D’autres se sont opposés à des décisions d’affaires qu’ils considéraient contraires à l’éthique, comme le développement de l’intelligence artificielle pour le département de la Défense et la fourniture de technologie au Bureau des douanes et de la protection des frontières des États-Unis. En 2018, par exemple, plus de 4 000 travailleurs se sont opposés au contrat de drone « Project Maven » de Google avec le ministère de la Défense, dont au moins 12 qui ont démissionné. Google a finalement décidé de ne pas renouveler le contrat.

Google a toujours été agressif avec la résistance organisée des travailleurs. En 2019, l’entreprise a engagé IRI Consultants qui fournit des services consultatifs antisyndicaux. La même année, il a congédié plusieurs travailleurs de la technologie réputés être des organisateurs internes.

Le Conseil national des relations du travail a récemment déterminé que plusieurs des licenciements de 2019 étaient des représailles illégales contre les efforts de l’organisation des travailleurs légalement protégés et a affirmé que Google a des antécédents d’«ingérence, de restriction et de licenciement de force des employés » contre l’activité organisationnelle.

La structure donne également au syndicat la liberté d’inclure les entrepreneurs google, qui sous-traitent les travailleurs à temps plein en nombre et serait exclu d’un syndicat d’entreprise traditionnel, ce qui est une nouveauté. Certains travailleurs de Google ont envisagé la création d’un syndicat minoritaire ou solidaire depuis plusieurs années, et les chauffeurs de transport privés ont formé des groupes similaires.

« C’est historique: le premier syndicat dans une grande entreprise de technologie pour et pour tous les travailleurs de la technologie, » Dylan Baker, un ingénieur logiciel Google, a déclaré dans un communiqué de presse. « Nous choisirons des représentants, prendrons des décisions démocratiquement, paierons des frais et embaucherons des organisateurs formés pour nous assurer que tous les travailleurs de Google sachent qu’ils peuvent travailler avec nous s’ils veulent vraiment que leur entreprise reflète leurs valeurs. »

Il s’agit d’une nouvelle étape pour l’organisation de la classe ouvrière aux États-Unis.

 

Censure et réseaux sociaux .

Publié le 10 Janvier 2021

Fascisme ordinaire aux USA

Comment le combattre ? 

Peut-il rester banalisé ?

Censure et réseaux sociaux .

Curieux. Les mêmes qui avec véhémence exigent  des hébergeurs la fermeture des sites incitant à la haine ou faisant l'apologie du terrorisme s'insurgent quand un hébergeur suspend le compte d'un apologue et incitateur de haine d'une violence tout autant terroriste. Ce sont souvent les mêmes qui pétitionnent la liberté d'entreprise et demandent la restriction la plus grande de tout pouvoir régalien, le libéralisme devant tout réguler tout y compris les valeurs sociétales.

Curieux aussi de s'abriter derrière les conditions du droit commercial pour faire opposition à une action s'inscrivant dans le droit régalien quand en France et à juste titre celui qui lui vend des armes ou publie les appels d'un terroriste est considéré comme complice actif, que celui qui porte médiatiquement des idées racistes se voit condamné et que de droit est prononcée la suspension de ses messages sur les chaines TV informatiques.

Curieux de voir que parmi ceux qui s'indignent devant cette mesure figurent des gens qui ont demandé ici (avec raison ) l'interdiction de diffusion des messages de Soral ou Dieudonné, des personnalités qui militent (toujours avec raison) pour qu'un Zemmour n'ait plus d'accès aux antennes. Outre les lois propres à chacun des pays concernés, qu'est-ce qui justifierait une différence de traitement entre les berges de Seine et celle du Potomac.

Curieux cette sorte de mansuétude concernant un type honni pour sa personnalité, ses idées, sa façon de les mettre en pratique, un individu qui appelle à prendre d'assaut, pour faire une démonstration de force, les institutions constitutionnelles de son pays, institutions qui doivent constater que le suffrage universel lui a ôté tout droit à rester.  

Le 20 janvier prochain, que vont-ils dire et faire pour se démarquer de sa prochaine provocation redoutée par les autorités des USA ? 

Plaider la folie ? Cela évite de dire que les USA viennent de virer un fasciste réel tentant de fédérer une garde prétorienne pour préparer la reprise du pouvoir et, en attendant, veut mettre la première puissance impérialiste du monde sous la pression de ses corps francs.

Un représentant Démocrate donne cette explication qui a sa pertinence:

 Trump n'a été élu que grâce au système archaïque du collège électoral. Il a perdu le vote populaire avec un écart de deux millions de voix. Le collège électoral est un vestige du passé raciste de l'Amérique, où des hommes blancs mettaient en place ce type d'institutions pour maintenir leur contrôle sur le peuple. Mais cette fois-ci, en 2020, le collège électoral a bien fonctionné, car il a reflété la volonté de la majorité.

Mercredi dernier, ce sont ces mêmes hommes blancs qui ont attaqué le collège électoral pour maintenir leurs privilèges.

Il faut s'assurer que les personnes qui sont derrière ces violences, derrière cette insurrection soient tenues pour responsables et paient pour ce qu'elles ont provoqué. 

Que la question des formes démocratiques de représentativité en arrive ainsi a être posé au coeur même de ses structures politique montre la profondeur du séisme. Cela met a nu la nature antidémocratique des institutions US d'où la colère de l'ultra réaction et les commandos factieux.

Celui qui va remplacer Trump  n'est pas, et loin s'en faut, un parangon de progressisme, ses déclarations à propos de Cuba ou du Venezuela éclaire le paysage. Pour autant, les conditions de son élection donnent prises au mouvement populaire démocratique US pour agir face à un réel autre mouvement populaire, lui ultra-réactionnaire.

L'existence de cette force de droite extrême, qui oscille entre réaction "chimiquement pure" et revendications ouvertement nazies et suprémacistes, avec un poids des appareils religieux évangélistes prégnant pour encadrer idéologiquement les terres profondes du Middel West est de fait. Ne pas la voir serait une erreur majeure. Qu'un personnage marqué à droite comme Schwarzenegger la dénonce dans ces termes-là montre la profondeur de l'infection.

L'actualité nous rappelle que toute l'histoire des USA, dès avant la déclaration d'indépendance jusqu'à nos jours est une histoire sanglante faite de pratiques et crimes racistes créant ses institutions racistes, un univers de crimes, spoliations, espace d'un immense génocide, de négation de l'humanité et de guerres civiles.

Elle rappelle aussi que sa puissance économique s'est construit sur l'esclavagisme et l'exploitation absolue d'une brutalité sans nom de sa classe ouvrière, l'arsenal légal et constitutionnel étant structuré autour de cette coercition. Chacune des phases successives intérieures se réglant toujours pour panser les plaies par un rebond impérialiste planétaire. 

Oui, oublier cela serait gravissime pour la part progressiste du peuple américain mais aussi pour le reste du monde tant l'impérialisme a besoin en dernier ressort de pouvoir s'appuyer sur la partie ultra réactionnaire de sa base principale pour pouvoir se déployer.

Mesurons que l'enjeu est autre que de s'interroger de savoir s'il est judicieux d'interdire au vautour glauque perclus de rancœur de se servir de ses zozios socio-informatiques.
 

Rédigé par Canaille Lerouge