lundi 26 octobre 2020

INTERLUDE ......AVEC UN EX GRAND: MIGUEL AMADOR


 C'ÉTAIT LE TEMPS QUE LES MOINS DE VINGT ANS NE PEUVENT PAS CONNAÎTRE:

ON CHANTAIT,  EN FRANÇAIS, TOUJOURS OU PRESQUE,

PARFOIS EN ESPAGNOL, NOUS SOMMES"LATINOS", DANS NOTRE SUD, 

ET ON COMPRENAIT LE SENS DES CHANSONS.

AUJOURD'HUI, ON ÂNONNE TROP SOUVENT L'ENGLISH DU BUSINESS. 

BEURK!!

 

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Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

Après la barbarie assassine sur Samuel Paty, pour réfléchir. Toujours et encore.
Après la barbarie assassine sur Samuel Paty, pour réfléchir. Toujours et encore.
Après la barbarie assassine sur Samuel Paty, pour réfléchir. Toujours et encore.

Et pour ne rien oublier dans quelle société nous vivons:

Après la barbarie assassine sur Samuel Paty, pour réfléchir. Toujours et encore.
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Après la barbarie assassine sur Samuel Paty, pour réfléchir. Toujours et encore.

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DES INCAPABLES !

par Christophe Prudhomme

Le constat face aux mesures prises par le gouvernement, pour répondre au problème de l’épidémie liée au coronavirus, est celui d’une incapacité politico-administrative à gérer une crise. Sur tous les sujets, les décisions annoncées sont contestables et surtout mises en œuvre avec toujours un train de retard. 

Un des derniers exemples est celui des tests dans les aéroports. Alors que l’association des transporteurs aériens réclame à cor et à cri la mise en place immédiate des tests antigéniques, dont les résultats sont obtenus en 20 minutes, le ministère de la Santé annonce que ce sera fait fin octobre !

Depuis des semaines, à la différence de ce qui se fait dans plusieurs pays, les tests ne sont pas systématiques à la descente de l’avion et la technique utilisée ne permet de rendre les résultats qu’avec un délai de 48 heures. Pendant ce temps, les voyageurs potentiellement contagieux sont libres de vaquer à leurs occupations sans aucune restriction. Il en va de même pour l’organisation de la prise en charge des patients en ville et à l’hôpital. Le constat est celui d’un trop-plein d’états-majors et d’un manque de soldats.Les ARS et les différentes agences produisent avec des délais beaucoup trop longs des circulaires et des protocoles sur des mesures que les professionnels pourraient mettre en œuvre par eux-mêmes beaucoup plus rapidement si on leur en laissait la possibilité et si on leur en donnait les moyens.

La liberté laissée aux soignants pendant le pic de l’épidémie a permis une grande agilité et une capacité de réaction et d’adaptation sans égale. Depuis le mois de mai-juin, nous en sommes revenus au fonctionnement antérieur que tout le monde contestait.

La priorité affichée aujourd’hui par le personnel hospitalier à 89 % et par la population à 82 % (sondage Odoxa du 6 octobre 2020) est le manque de moyens humains, matériels et financiers dans les hôpitaux. 

Voilà quelle doit être la priorité du gouvernement dans la période, car la crise risque de durer plusieurs mois et nous ne pourrons pas tenir avec les mesures proposées aujourd’hui, à savoir les heures supplémentaires, la suppression des vacances des soignants et la mobilisation des étudiants qui doivent arrêter leurs études pour suppléer au personnel en sous-nombre. 

Il est donc urgent que l’incapacité actuelle de nos gouvernants se transforme rapidement en décisions concrètes répondant aux demandes des personnels de santé et des citoyens.

Samuel Paty et l’Arabie saoudite...

dimanche 25 octobre 2020 par Philippe Arnaud Blog ANC

Cette chronique portera sur une absence, sur un nom qui n’a pas été mentionné, sur un lien qui n’a pas été établi. De quoi s’agit-il ?

Il s’agit, bien entendu, de l’affreux assassinat de Samuel Paty, ce professeur d’histoire décapité par un terroriste salafiste. Tout le monde a parlé des parents d’élèves sympathisants islamistes qui ont exigé des sanctions à l’encontre de Samuel Paty (pour irrespect envers le Prophète), d’imams qui ont soufflé sur les braises, de mosquées qu’on va fermer, de "fichés S" qu’on va expulser, de réseaux qu’on va surveiller, d’associations qu’on va interdire, etc. Or, dans cette avalanche d’indignations, un nom a brillé par son absence : celui de l’Arabie saoudite.

1. L’Arabie saoudite, en effet, est le pays qui assure encore les approvisionnements en pétrole de l’Europe et d’une bonne partie du monde. C’est aussi le pays qui, depuis longtemps, a été instrumentalisé par les Occidentaux pour lutter contre les mouvements communistes en pays musulman, ou les nationalismes de ces pays, qui, parfois, recevaient l’appui de l’URSS.
On pense en particulier au plus célèbre d’entre eux, Gamal Abdel Nasser, le président égyptien. Ce dernier, de 1962 à 1970, soutint les républicains du Yémen du Nord qui avaient renversé le roi du Yémen. Et ce dernier, en retour, reçut (déjà !) l’aide de l’Arabie saoudite.

2. L’Arabie saoudite, tout au long de la guerre menée par les Soviétiques en Afghanistan, finança les moudjahidines afghans, et contribua également à recruter des volontaires arabes pour combattre les ennemis athées de Kaboul. C’était l’époque où les journaux occidentaux et les intellectuels médiatiques ne tarissaient pas d’éloges sur les "combattants de la liberté" afghans. [Il est vrai qu’on n’était pas loin de la déliquescence de l’URSS, ce qui donnait du tonus à la propagande anticommuniste].

En 1992, après le retrait de l’Armée rouge, Mohammed Najibullah, le dernier président afghan prosoviétique et son frère, qui s’étaient réfugiés dans un bâtiment de l’ONU, en furent tirés - illégalement - par les moudjahidines et abominablement lynchés. Mais on n’a pas souvenir qu’à l’époque les médias français de grande diffusion s’en fussent émus (ils s’économisaient peut-être pour parler de l’incarcération de Carlos Ghosn...).

3. Par ailleurs, comme l’écrit Pierre Conesa (ancien haut fonctionnaire et collaborateur du Monde diplomatique), le wahhabisme de l’Arabie saoudite ne se distingue guère du salafisme des mouvements djihadistes : l’un et l’autre se caractérisent par une même négation de la loi humaine par rapport à la loi divine. [Ce qu’ont fait précisément tous ceux qui, sur les réseaux sociaux, se sont déchaînés contre Samuel Paty, en considérant que la loi divine devait l’emporter sur le principe français de laïcité].

En Arabie saoudite aucune autre religion n’est autorisée que celle de l’Islam sunnite, en Arabie saoudite, les femmes ont toujours une condition subalterne, les travailleurs étrangers (entendre les ouvriers philippins, indiens ou pakistanais, pas les architectes qui conçoivent des tours ou des résidences de luxe) sont traités comme des esclaves, les gays et lesbiennes sont punis de mort), et on y pratique toujours la décapitation au sabre, la lapidation, la flagellation et l’amputation, voire la crucifixion.

4. L’Arabie saoudite est aussi ce pays qui, le 2 octobre 2018, a attiré Jamal Khashoggi, journaliste opposant au régime, dans son consulat d’Istanbul (donc sur un territoire étranger), qui l’a torturé, assassiné, et démembré à la scie avant de disperser ses restes - et ce, au moins avec le silence bienveillant des plus hautes autorités. [Un consul est un fonctionnaire du ministère des Affaires étrangères, c’est donc ce dernier, et, au-dessus, son gouvernement, qui endosse la responsabilité de ses actes].

Or, quelle différence y a-t-il entre décapiter Samuel Paty au couteau de boucher et découper Jamal Khashoggi à la scie ? Juste une question de temps et de moyens : il aurait été délicat au meurtrier tchétchène de Samuel Paty d’effectuer à lui seul, en pleine rue, ce que plusieurs barbouzes saoudiens ont fait posément à l’abri de leur consulat d’Istanbul.
Mais l’esprit est le même, la barbarie est la même, la sauvagerie est la même : comme on l’a parfois écrit, l’Arabie saoudite, c’est Daesh qui a réussi.

5. Mais l’Arabie saoudite, c’est aussi le pays qui investit massivement en France dans l’économie, notamment dans les loisirs, l’hôtellerie de luxe, l’agro-alimentaire. C’est le pays dont les riches ressortissants sont de bons clients des joailliers de la place Vendôme ou de la rue de la Paix : on ne fait pas de misères à des clients qui achètent des montres de luxe à la brouette.

Et surtout, c’est un très bon acheteur d’armes, de munitions, de navires de guerre, de sous-marins et des fameux canons de 155 mm Caesar, qui peuvent se déplacer jusqu’à 100 km/h sur route et dont les obus-roquettes portent jusqu’à 50 km. Et dont Florence Parly, notre actuelle ministre des Armées, prétendait, en avril 2019, avec une mauvaise foi en acier chromé, qu’elle n’avait "aucune preuve" [sic] que les armes vendues par la France à l’Arabie saoudite [étaient] utilisées contre des civils" [dans l’actuelle guerre que mène ce pays au Yémen].

6. En résumé : pendant que le président de la République, avec des trémolos dans la voix, invite les Français à se rassembler derrière le cercueil de Samuel Paty, sa ministre des Armées ferme les yeux sur l’idéologie et les agissements d’un État précisément à l’origine des crimes et abominations salafistes.

Comme le disait Bossuet : "Dieu se rit des hommes qui se plaignent des conséquences alors qu’ils en chérissent les causes".

 

L'AMOUR FOU DE LA FRANCE ET DU DJIHAD, SANGLANT BOOMERANG.....

 Extrait de l'article complet à lire "blog le LE GRAND SOIR"

 

 

......Les Algériens, au prix de deux cent mille morts, vont finir par écraser al Qaïda et son djihad. Mais sortir de là en ruines. En 1994, en parallèle aux « évènements » d’Algérie, les Etats-Unis lancent leurs pieux mercenaires dans les montagnes de Tchétchénie. Là, d’aimables rebelles entendent imposer leur modèle, un pays placé sous la sainte gouverne de la charia à la sauce wahhabite. Dans la presse occidentale ces « rebelles » deviennent des icones, autant de Zapata luttant pour la liberté chérie. Et BHL, bien sûr, grimpe sur les tonneaux de la morale pour appeler les toutes âmes pures de la planète à défendre la cause tchétchène ; alors que Poutine entend les « poursuivre jusque dans les chiottes ». Ce nouveau chaos a-t-il produit du bonheur ? Rien que de l’horreur de tripes mises à l’air, de tortures et crimes en tous genres. On retiendra seulement que les djihadistes d’al Qaïda, ces mercenaires de l’Amérique, ont, comme en Algérie, été chassés ou anéantis. Et quelques-uns de ces islamistes vaincus vont, sans contrôle ou presque puisqu’ils sont du camp de bien, trouver refuge en France jusqu’à former une communauté de 60 000 membres. Rejoignant d’autres « opprimés », comme ceux du GIA algériens, aussi abrités par Washington. Capitale où l’on n’imagine jamais un possible retour de sabre. Et que ces fous de Dieu tant aimés puissent flanquer en l’air les tours du World Trade, ou mettre une bombe dans le RER, anéantir le Bataclan… Quoiqu’il arrive, la France et les Etats-Unis restent de chauds amis de ces dirigeants/dictateurs qui encouragent, théorisent et financent le djihad, ainsi les lilliputiens en lingots de Doha, et les princes jerricans de Djedda.
Par compartiments de première classe entiers, des quémandeurs vont tendre leur sébile vers des pays de sable. Des peintres, musiciens, cinéastes, écrivains, architectes journalistes et sportifs, qui prônent les libertés en Occident, sont frappés d’oubli dès qu’ils foulent un tarmac du Proche et Moyen-Orient. Des donneurs de leçons comme Edwy Plenel, Edgar Morin tiennent colloque à Doha sous la férule de Tarik Ramadan. Homme exemplaire avec lequel le fondateur de Médiapart entend « construire une maison commune ». Les intraitables Jean Plantu, Jean Daniel, Emmanuel Todd, et d’autres encore, acceptent de recevoir sans ciller les 10 000 euros du Prix « Paris Doha ». Le chèque étant remis par l’ambassadeur de l’émir à Paris. Les wahhabites, les salafistes ne sont pas des coupeurs de têtes (puisqu’ils brûlent vivant et décapitent déjà en Syrie), mais des amis. Ils sont amoureux des libertés et démocrates, façon charia. En rien des brutes sanguinaires mais « cultivés », la preuve, ils nous achètent des tableaux (tout de suite mis dans des coffres spéculatifs pour laisser place, sur les murs des palais, à des croûtes d’Yves Brayer). Ils achètent aussi des tours tueuses de travailleurs immigrés, des tanks et des avions. Armes qui ne sont pas acquises pour écraser les enfants du Yémen, mais pour défendre la culture et le monde libre.

En 2003 alors que commence la chasse au Saddam dans les caves de Tikrīt, le nord du pays, peuplé de Kurdes irakiens, est investi par Abou Moussab Al-Zarkaoui, un pionnier jordanien du djihadisme. Il a déjà participé à deux campagnes en Afghanistan. Pour implanter son campement, sous le regard éberlué des habitants des montagnes, Zarkaoui bénéficie d’une assistance conjointe de la CIA et du Mossad. C’est lui qui va lancer, en Irak, les premières et effroyables campagnes d’attentats à la voiture piégée, contre l’ONU par exemple. Car le robot tueur échappant aux consignes de ses maîtres, n’hésite pas à frapper et l’Occident et les chiites. Le 11 mai 2004 Zarkaoui diffuse sur Internet la décapitation du jeune otage américain Nicholas Berg. Ce désobéissant, cet incontrôlable est éliminé le 7 juin 2006 par une bombe de F-16. Les étatsuniens étant vraiment las des incartades de leur créature, le temps n’est plus au bricolage terroriste, vient le moment de promouvoir la création d’un califat. Il devra régner sur l’Irak et la Syrie, Etats alors rayés du globe. La mission califat est confiée à l’émir Abou Al-Bakr Bagdhadi, ancien officier irakien, libéré en 2004 des geôles américaines en Irak. Il est beaucoup moins imprévisible que Zarkaoui. On connait la suite. En Irak les combattants d’Allah parviennent à détruire ce que l’invasion américaine n’avait pas réussi à faire. En Syrie la mise en pièces du pays apparait comme une certitude. Finalement la Syrie a réussi, à un prix exorbitant avec l’aide de Poutine et de l’Iran, à contrer ce djihad made in USA.

En Syrie aussi il y a concurrence entre groupes salafistes. Ils entendent se partager à la fois le pays et l’argent de leurs sponsors l’Arabie Saoudite, le Qatar et les Emirats. Pays fidèles qui exécutent le plan dessiné à Washington, celui d’un « Grand Moyen-Orient » qui pourrait aller de l’Iran au Maroc. Devenue un véritable BHV (où l’on trouve tout) du djihad, la Syrie est attaquée par des musulmans chinois, les Ouïghours, des Tchétchènes, des Maghrébins, des Indonésiens, des Européens. La folie de la Oumma s’est donné rendez-vous à Damas. Quelques kurdes, eux aussi armés et nourris par les pays de l’OTAN, entretiennent l’illusion de l’existence « rebelles syriens », sorte de nouveaux FTP ou FFI luttant pour la démocratie. Lors d’une réunion avec des diplomates, Laurent Fabius, alors ministre des Affaires Etrangères, rapporte sans se tordre la bouche ni démentir ou s’indigner, les propos de partenaires et amis arabes : « Les combattants d’al-Nosra font du bon boulot ». Al-Nosra n’est rien que le nom d’une succursale d’al-Qaïda. Fabius, aujourd’hui gardien de la Constitution française, a bien dit tout cela en décembre 2012 au Maroc, alors qu’il assistait à une conférence des « amis de la Syrie ». Le ministre français protestait contre la décision américaine de placer Al-Nosra sur la liste des organisations terroristes.....



La République libérée des interventions étrangères, en l'occurance de l'Etat du Vatican

Relations entre Etat et cultes

Depuis ces dernières semaines, un débat d'une ampleur inquiétante  submerge le pays. Il est question d'islamisme, qualifié parfois de "radical", de djihadistes, de salafistes, de terrorisme, de séparatisme, de fanatisme, mots qui tombent, comme des grélons sur nos concitoyens.

Le phénomène a pris une dimension inédite après l'horrible assassinat de Samuel Paty, le prof d'histoire de Conflans-Sainte-Honorine. Un sentiment de crainte, d'angoisse même, grandit dans l'opinion et divise celle-ci. Est-on, comme le prédisent certains, à la veille d'une guerre civile...? 

Mais entre qui et qui ?

Certes, des attentats au nom de Allah ont ensanglanté la France, et la crainte d'une nouvelle vague inquiète beaucoup de nos concitoyens. Une demande de sécurité se fait, de leur part, plus pressante en direction du pouvoir. 

Celui-ci se répand en déclarations guerrières, sans que celles-ci soient suivies d'effets.

Mais contre qui sommes-nous "en guerre" ? 

Il serait erroné et dangereux de viser la religion musulmane en tant que telle. Nombre de Français s'y réfugient, comme le lien à leur communauté d'origine, alors que dans notre pays, le catholicisme, naguère conquérant et dominateur, s'efface de la sphère publique.

Pourtant la France s'est dotée d'une doctrine inscrite dans ses constitutions depuis 1905 : la laÎcité, qui fait de la religion, de toutes les religions, une affaire privée. Chacun est libre de croire ou de ne pas croire.

Dans les premières années du XXème siècle, cette liberté devint loi. Des textes précédents visaient déjà l'empiètement du privé sur le public : les congrégations catholiques,* sont alors interdites.  La troupe est même engagée pour faire respecter la loi.

Et si, tout simplement,  on appliquait celle-ci à la religion musulmane ? Avec l'entière liberté de l'épouser et de suivre ses préceptes. A condition, que ceux-ci et la manière de les appliquer, soient conformes aux lois de la République. 

C'est là que le bât blesse. Et que l'affaire prend sa couleur politique. Car la religion musulmane, qui ne posait aucun probléme dans les années 50 ou 60, alors que l'immigration maghrébine était massive - plus d'un million  - , a été prise en otage en France par des forces politiques issues du Proche-Orient. Des organisations liées aux gouvernements de l'Arabie saoudite, des Emirats, telle celles des Frères musulmans, ont eu l'ambition de faire de leur religion le véhicule idéologique de la domination politique de territoires nouveaux.

Un documentaire passé à la télé, il y plusieurs mois, en a fait la démonstration**.

Et que fait le Président de la République pour mettre un terme à cette intrusion étrangère sur notre territoire ? Rien !

Cette passivité ne date pas d'aujourd'hui. Chirac, comme Sarkozy et Hollande avant Macron,  ont laissé, année après année, le cancer se développer dans nos banlieues. Ils ont délibérément laissé, sous couvert de religion, se développer des structures islamistes prêchant la bonne parole. L'objectif était, pour le pouvoir, d'écarter de ces quartiers - territoires les plus socialement déshérités -  toute vélléités d'organisations ouvrières de lutte. 

Ces politiciens ont ainsi, préférant les imams aux militants, livré ces territoires de la République aux Frères musulmans. Et aujourd'hui Macron et son gouvernement, liés financièrement avec les états du Golfe de de l'Arabie saoudite, par des contrats d'armement, ferment les yeux sur les commanditaires des crimes pour s'en prendre le cas chéant... aux enfants qui, dans leur classe,  ne respecteraient pas la minute de silence ordonnée pour honorer ma mémoire de Samuel Paty...

Ce n'est pas pour nous étonner du comportement des gouvernements qui, depuis trente ans, ont soutenu partout les pires terroristes musulmans qui égorgeaient, d'abord en Afghanistan, puis plus tard en Syrie. C'était alors portés aux nues par les médias de l'époque, les "glorieux mouhadjédines", combattants contre les Soviétiques, puis salués comme défenseur des libertés contre Assad et son gouvernement, les groupes islamistes sunnites ou salafistes, comme Ahrar al-Cham, ou encore par des groupes salafistes djihadistes, comme le Front al-Nostra, reconnu en 2013, comme la branche syrienne d'al-Qaïda, et reconnue par Fabius comme "faisant du bon boulot".

Aujourd'hui, on apprend que l'assassin du professeur avait des contacts avec des jihadistes occupant la province syrienne d'Idlib, sous contrôle de l'armée turque...

La solution n'est donc pas une guerre de religion qu'il faut mener. Mais d'appliquer nos lois, en commençant par expulser les prédicateurs étrangers, les prêches en arabe et les subventions à toute religion.

La loi de 1905 de nouveau appliquée  dans toute sa rigueur, en somme.

 

NOTES :

* À la fin du xixe siècle, on utilise le terme de congrégations pour désigner les établissements d'enseignement privés tenus par un personnel religieux.

Durant l'été 1902, 3 000 écoles ouvertes avant la loi de 1901 de congrégations non autorisées sont fermées sur le territoire national, par ordre d’Émile Combes et le mouvement s’accélère en 1903 par l'effet de la loi du 4 décembre 1902 qui dispose qu'est frappé d'amende ou de prison :

  • quiconque ouvrirait sans autorisation un établissement scolaire congréganiste ;
  • toute personne qui après ordonnance de fermeture continuerait les activités de l'établissement ou en favoriserait l'organisation ou le fonctionnement.

Les expulsions rencontrent des oppositions nombreuses et violentes de la part de la population, notamment en Bretagne, à Nantes.

 

Poutine estime « tout à fait possible » que la Russie et la Chine forment une alliance militaire à l’avenir

Toutefois, le représentant russe a souligné qu’ “en général », ces deux pays n’ont pas besoin d’un tel pacte. L’alliance avec la Chine ou les abandons face à l’occident est un enjeu dans lequel le camp du président est lui-même divisé. Il y a dans la relation entre la Chine et la Russie, la nécessaire prise en compte de tout ce qui fut l’URSS en particulier en Asie centrale. La Chine y est parfois le premier investisseur mais le poids politique de la Russie reste déterminant, la déstabilisation se poursuit même si les révolutions de couleur ne font plus tout à fait recette. (note et traduction de Danielle Bleitrach)

Publié:23 Oct 2020 15:57 GM

Putin estima "bastante posible" que Rusia y China concreten una alianza militar en el futuro
Chinese Navy Infants participate in the International Army Games, Kaliningrad, Russia, August 5, 2019.Vitaly Nevar / Reuters

Le président russe Vladimir Poutine n’exclut pas une alliance militaire entre Moscou et Pékin, bien qu’il ait souligné que, « en général », ni son pays ni la Chine n’ont besoin d’un tel pacte.

« Les relations entre la Russie et la Chine ont atteint un niveau sans précédent. Nous nous traitons les uns les autres avec une grande confiance, nous avons développé des liens forts, stables et, surtout, efficaces dans tous les domaines », a déclaré le chef de l’Etat russe lors d’une réunion du Club international du débat de Valdai le 22 octobre.

Putin: "El mundo no tendrá futuro si no se restringe la carrera armamentista"

Poutine: « Le monde n’aura pas d’avenir si la course aux armements n’est pas restreinte »

« Il est possible d’imaginer tout. […] Dans l’ensemble, nous n’avons pas besoin [d’une alliance militaire] mais, théoriquement, c’est tout à fait possible »,a ajouté M. Poutine.

La Russie et la Chine coopèrent déjà dans plusieurs domaines, y compris militaires, et Moscou et Pékin mènent régulièrement des exercices conjoints sur terre et en mer; en fait, les soldats chinois ont rejoint les grandes manœuvres russes kavkaz-2020 avec l’Arménie, la Biélorussie, l’Iran, le Myanmar et le Pakistan.

Vladimir Poutine a souligné que la Russie et la Chine « échangent les meilleures pratiques dans le domaine de la construction militaire » et ont une coopération de haut niveau dans le domaine technologique, une relation qui profite aux forces armées russes et augmente la capacité de défense chinoise.

En fait, le représentant a expliqué que « ce n’est pas seulement l’échange d’articles ou la vente de produits militaires, mais l’échange de technologies. Et de choses très sensibles.

Par ailleurs, le président russe a souligné que le volume des échanges commerciaux entre la Russie et la Chine avait dépassé 111 milliards de dollars en 2019 et a ajouté que Moscou était prêt à développer des relations avec Pékin dans tous les domaines.

La Russie et la Chine mettent actuellement en œuvre de grands projets conjoints dans le domaine de l’énergie et dans d’autres secteurs de l’économie, tout en renforçant leur coopération au niveau international, a conclu M. Poutine.

 

Likbez, ликбез et autres nouvelles.

Publié le par Boyer Jakline

La fameuse affiche : l'analphabète est aveugle. Partout l'attendent insuccès et malheur.

Dans les débats politiques télévisés, très fréquents et très houleux, mais où l'on parle peu de la situation intérieure...revient souvent dans la bouche de tel ou tel ( très peu de femmes sur les plateaux...) homme politique le mot likbez soit liquidation de l’analphabetisme.

Plus soviétique que ça, ce n'est pas possible. Likbez, c'est la politique des années 20 dans la jeune république des Soviets pour liquider l'analphabétisme. Décret du 26 décembre 1919. La guerre civile fait encore rage, mais déjà le souci de bâtir. Cette révolution  a été accomplie par une population très largement analphabète. Le recensement de 1897 notait 21% de la population sachant lire et écrire. Et en 15 ans, toute la population a comblé ce déficit.

Je vous recommande de lire " le premier maître" de Tchingiz Aïtmatov, kirghize, et voir le film qu'en a tiré Andréï Kontchalovski, son travail de fin d'études. Tous ceux qui savaient lire et écrire, au sens strict de l’expression, étaient appelés à mener ce combat. Sans alphabétisation, pas de développement économique du pays. En Kirghizie, cela se doublait de lutter contre l'assujettissement des femmes.

Aujourd'hui, ce mot revient souvent dans les débats. Certes, la population sait lire et écrire. Mais  dès qu'il est question de comprendre,  analyser une situation, ceux qui emploient ce likbez, indiquent ainsi une méconnaissance profonde à laquelle on se heurte et empêche toute compréhension.  Souvent une mise en perspective historique s’impose, quelle que soit par ailleurs la vision de l’histoire...vaste sujet de désaccords profonds. 

D’une certaine façon,  mon blog se fixe comme ligne un likbez sur ce pays toujours présent en première ligne de l’actualité et si mal connu...

En lien,  deux articles tirés de  RT. fr sur la situation de la lutte contre le coranavirus.

La décision de la mairie de Moscou  a soulevé quelques critiques ( voir lien) ... Mais un ami m’indique que chez nous aussi  le restaurant où vous allez vous demandera votre numéro de téléphone. Ô  tempora,  ô mores !

Le froid étant arrivé,  le port du masque et des gants imposé dans l’espace public pose peu de problèmes ! C’est ce que me fait remarquer une amie moscovite,  pendant que nous parlons sur Skype. 

Bref, aux diverses discussions que j’ai avec mes amis russes,  je sens une moindre pression que sous nos latitudes  hystérisées.