.....a affirmé le ministre de l'Économie du Brésil, Paulo Guedes.
Il a menacé de se détourner du marché français si Paris ne cessait pas ses critiques sur la déforestation en Amazonie, et a mis sur le même plan l'incendie de la cathédrale Notre-Dame de Paris.
France : un budget 2023 d’ores et déjà en trompe l’oeil
La dette publique française a atteint 114, 5% de la richesse produite
en une année au 31 mars 2022, soit la somme astronomique de 2 902
milliards selon l’INSEE. Plus personne n’ignore ce chiffre, alarmant
pour les uns, soutenable pour les autres. À l’heure où s’entament les
discussions dans les ministères sur le budget de l’état pour 2023, l’on
peut raisonnablement s’inquiéter des marges de manœuvres du
gouvernement.
Que nous a donc promis GABRIEL ATTAL, nouveau gardien des cordons de
la bourse en tant que ministre du déficit public permanent, pardon, je
veux dire, ministre du budget. Chaque année, sans interruption depuis
1975, l’état français affiche un déficit public.
GABRIEL ATTAL a affiché trois priorités dans sa déclaration du 7 août 2022.
Augmentation du budget de l’éducation nationale. Non pas pour faire
face au déficit de foi dans l’école laïque et républicaine et aux
cohortes clairsemés de nouveaux hussards mais pour respecter la promesse
électorale présidentielle de les payer au moins 2 000 € nets mensuels.
Progression du budget du ministère du travail pour augmenter plus
encore le nombre de personnes en situation d’apprentissage et contribuer
ainsi à afficher un taux de chômage à la baisse dans la perspective
d’un soi-disant plein emploi en 2027.
Enfin, accroissement significatif des budgets de la police et de la
justice. Pour la police, c’est pour afficher, je cite, « un doublement
du nombre des forces de l’ordre sur le terrain à l’horizon 2030 ». Pour
la justice, (hausse budgétaire + 26% en 3 ans), c’est continuer l’effort
de recrutement de personnel et construire de nouvelles prisons.
Décryptons ensemble ces informations présentées sous un jour assez optimiste. Responsable aurait pu confirmer GABRIEL ATTAL.
Promesse électorale oblige, l’éducation nationale – l’immense
fabrique de crétins comme écrirait l’enseignant et chroniqueur JEAN PAUL
BRIGHELLI – a reçu les dividendes de ces pleurnicheries annuelles sur
l’éternel manque de moyens. Pour autant, il y aura toujours 30 ou 35
élèves par classe, aucun système de climatisation, insuffisamment de
professeurs de mathématiques ou d’allemand, l’organisation du
remplacement des enseignants absents à la va comme je te pousse. Mais,
innovation oblige pour la rentrée 2023, le recrutement par « job
dating ». Quand donc un directeur d’établissement pourra prendre
l’initiative de proposer un poste de professeur « uberisé » en sciences
naturelles et anglais pour 4 mois à un étudiant anglophone en master de
biologie ? Je n’aborderais pas ici le wokisme rampant, l’écriture
inclusive, l’apprentissage du langage sms en troisième langue vivante
dès la classe de 4ème ou encore le catéchisme écologique dès
le cours préparatoire. À défaut de sauver la planète, l’école 2023 est
sauvée, le salaire des profs va augmenter. On dit merci à GABRIEL ATTAL.
« La police tue » éructe JEAN-LUC MELENCHON. L’avenir ne va-t-il
pas lui donner raison ? Vouloir former en 10 jours et les munir d’une
arme des milliers d’engagés, certes volontaires et motivés qui viendront
constituer la « réserve nationale de policiers » est d’une bêtise
crasse. Évidemment cela permettra dès 2023 au gouvernement d’affirmer
que les effectifs des forces de l’ordre auront augmenté. Mais à quel
prix ? Les refus d’obtempérer ou les rodéos urbains nous le diront
bientôt. Et les juges n’ont pas fini de s’arracher (au moins) les
cheveux à devoir statuer sur la bonne ou la condamnable réponse
appropriée et graduée faite par « l’apprenti policier » face à la
menace. En attendant, l’état s’occupe de la sécurité des français. La
preuve, le budget de la police augmente en 2023. On dit merci à GABRIEL
ATTAL.
Si l’on s’en tient aux chiffres bruts, l’apprentissage pour les
15/30 ans est un succès. Leur nombre a quasiment doublé en 5 ans. Notre
premier ministre ELISABETH BORNE parle même de « révolution
culturelle ». Le tableau est-il si ensoleillé ? 40 années de chômage de
masse endémique aurait-il fait de l’apprentissage la martingale
inespérée ? Sur le comptage des chômeurs, c’est incontestablement vrai.
Si vous êtes en apprentissage, en formation par alternance, vous n’êtes
plus chômeur et donc plus comptabilisé comme tel. Merveille de la
statistique pour nos gouvernants. Mais, l’apprentissage, ce n’est pas
gratuit On n’attrape pas les mouches avec du vinaigre. Le coût d’un
apprenti est donc financé. par l’état : 5 000 ou 8 000 € par an le
recrutement d’un apprenti. Salaire de l’apprenti, de 20 à 55% du SMIC.
Autrement dit, sans charges patronales pour l’employeur. Quelle
entreprise normalement gérée et qui a besoin de recruter des jeunes gens
se priverait d’une telle aubaine ?
Alors, pour le budget 2023, GABRIEL ATTAL remet au pot quelques milliards d’euros.
Et qu’est-ce qu’on dit ? Merci GABRIEL ATTAL.
À ce niveau d’endettement public du pays, nos gouvernants n’ont
d’autre choix que de duper les français. En matière budgétaire, le
sémillant communicant GABRIEL ATTAL s’y est collé et nous livre une
première copie presque pleine de brio.
Mais, on devine que la toile craquèle déjà alors que la peinture est à peine sèche.
Le 10 août 2022 – BERTRAND RENAULT.
Qui a intérêt à tuer des prisonniers ukrainiens ?
french.almanar blog ANC
La réponse d’Al Manar à partir des médias internationaux.
Pourquoi les Ukrainiens ont-ils tué leurs propres soldats dans le centre de détention Elenovka ?
En perte de vitesse sur le terrain, face aux forces russes et à leurs
alliés, les forces ukrainiennes bravent tous les interdits. Elles sont
accusées d’avoir perpétré l’attaque de la nuit de 28 à 29 juillet,
contre le centre de détention des militaires ukrainiens détenus à
Elenovka, dans le territoire de Donetsk. Jouissant d’un soutien
occidental sans faille, Volodymyr Zelensky se permet tout.
Dans les faits, selon les sources russes, l’attaque du centre a eu lieu au moyen de lance-roquettes HIMARS.
Les victimes étaient des militaires qui avaient combattu dans la
ville portuaire de Marioupol. Ils faisaient partie de 2 500 militaires
qui étaient restés assiégés dans l’usine sidérurgique Azovstal avant de
se rendre. De nombreux d’entre eux étaient membres de la milice néo
nazie Azov.
Il y a eu 53 morts et 75 blessés côtés prisonniers.
Dans les médias occidentaux, sont rapportées aussi bien les
accusations russes faites à Kiev d’avoir frappé ce centre, que celles
des Ukrainiens qui rendent la balle à la Russie. Curieusement, c’est le
jour de cette attaque que le magazine « Vogue" a trouvé bon de publier
dans ses pages les photos aguichantes et souriantes de Zelensky, et
surtout celles de son épouse.
Compte tenu des faits, l’accusation des Russes parait plus évidente.
Rien ne pourrait justifier qu’ils bombardent leur propre centre de
détention, sachant que les choses y étaient des plus normales. D’autant
que certains militaires ont commencé à avouer les crimes commis par le
régiment Azov contre la population civile dans cette ville.
Comme c’est le cas, entre autres, du sergent de l’unité militaire 3 057 du régiment Azov, Pilyavsky Andrey Evgenievich.
En revanche, c’est pour ces mêmes faits que les Ukrainiens seraient plus enclins à commettre cet acte.
Dans le but, selon le ministère de la Défense russe, de faire peur
aux combattants ukrainiens qui se rendent de plus en plus, d’autant
qu’ils sont bien traités par les geôliers russes ; et contrer les
risques d’un tribunal où resortiraient les crimes commis depuis 2014
contre les populations civiles du Donbass : les morts ne parlent pas.
Visiblement, il s’agit d’empêcher les prisonniers de continuer à
témoigner des crimes commis par leur unité dans le Donbass depuis le
début de la guerre. Sans oublier que, depuis 2014, les Ukrainiens ont
bombardé presque quotidiennement les deux provinces de Lougansk et
Donietsk, tuant pres de 30 000 de ses habitants.
Dans ce cas-là, il ne faut pas s’attendre à ce que les Ukrainiens
revendiquent l’attaque et avouent vouloir éliminer leurs propres
soldats. Bien au contraire, ils feraient mieux de l’imputer aux Russes.
« Ces hommes, sont-ils des monstres ou des traîtres, pour tirer
ainsi sur leurs compatriotes ? C’étaient bien des Ukrainiens qui étaient
visés, les leurs, ceux qui sont envoyés par Kiev au combat », s’est offusqué la journaliste franco-russe Karine Bechet-Golovko en commentant l’attaque contre le centre d’Elenovka.
D’ailleurs, c’est sur tous les champs de guerre que les Ukrainiens se permettent de braver tous les interdits.
Attaque contre une centrale nucléaire
Dans la province de Zaporojie, ils suivent une politique de la terre
brûlée et bombardent entre autres sa centrale nucléaire, depuis que plus
des deux tiers de sa superficie ont été conquis par les forces russes.
Le membre de son Conseil d’administration de la province a accusé le
régime de Kiev de commettre une extermination contre ses habitants en
voulant détruire ses infrastructures. « Le régime de Kiev sait parfaitement que les habitants locaux voient
désormais leur avenir en Russie exclusivement, et les destructions
méthodiques des infrastructures civiles de la région sont devenues pour
eux du coup une nouvelle tactique. Pour nous, nous voyons ceci comme une
tentative d’extermination », a déploré Vladimir Rogov. Il a révélé
que les forces ukrainiennes, après avoir privé cette province des
approvisionnements en gaz, s’attaquent à la centrale d’Energie nucléaire
et aux installations hydrauliques.
Sachant que plus de 70% de la province de Zaporojie a été conquise
depuis le début de l’opération par les forces russes et leurs alliés,
90% de la province de Kherson et des larges superficies de la province
de Kharkov.
Le 25 juillet, le président russe Vladimir Poutine a d’ailleurs signé
le décret facilitant l’obtention de la nationalité russes pour les
citoyens des deux provinces de Kherson et Zaporojie qui le désireront.
La semaine passée, une attaque balistique contre la ville Kherson a
été repoussée par les canons antiaériens, selon le porte-parole du
bureau médiatique de l’administration de cette province.
Concenant la ville de Kherson, selon les renseignements militaires
britanniques, elle serait isolée des autres territoires conquis par les
Russes. Le ministère de la Défense britannique a indiqué que la
contre-attaque ukrainienne prend de l’importance dans cette ville. En
tous cas, les forces ukrainiennes cherchent à isoler cette province des
territoires voisins aux mains des Russes, Crimée et province de
Zaporojie, en bombardant les ponts sur le Dniepr.
Eaux empoisonnées et mines interdites
A Lougansk, les troupes ukrainiennes sont accusées d’avoir empoisonné
les puits d’eau de la ville de Popasnaya en y jetant du fuel quand ils
ont dû la quitter. « Ils ont empoisonné les puits parce qu’ils
voudraient laisser les gens sans eau, semer la panique chez eux et
empêcher les forces de la République populaire de Lougansk et de la
Russie de l’investir »
Dans le Donetsk, les forces ukrainiennes ont utilisé des mines
interdites dans les attaques contre cette région qui s’est autoproclamée
République populaire. Selon le commandement de ses forces, pendant
leurs attaques contre les quartiers Kievsky et Koypesvsky, les forces
armées ukrainiennes ont lancé plusieurs mines anti-personnels, sous les
pieds des résidents de la ville. Il s’agit de mines de type Lipstok qui
sont interdites par les traités et les accords internationaux.
L’explosion se produit au moment où le pied marche sur le capteur cible.
L’explosion peut tuer un enfant instantanément et laisser un adulte
sans membres.
Le 28 juillet, le bureau représentatif de la RPD a indiqué que les
forces ukrainiennes ont frappé 146 fois contre les différentes régions
de Donetsk durant les 24 heures qui avaient précédé. Il s’agit selon
lui, de la plus importante escalade depuis le déclenchement de
l’opération militaire en février 2022.
La Russie multiethnique défie les services secrets ukrainiens, par Vera Zherdeva
Pour une Marseillaise, cette ville mosaïque, dont chaque immigration
finit par adopter l’accent, la richesse du “multiethnique” n’est pas à
démontrer et elle ne se limite pas à la guerre. Pareil pour Cuba. L’URSS
a été la civilisation de la paix et de la reconnaissance de la
diversité et c’est ce que regrettent le plus tous ceux qui ont vécu sous
sa paix. Dans les Brics aujourd’hui la Russie est un facteur de paix y
compris ceux qui comme l’Inde nationaliste d’aujourd’hui craignent la
puissance de la Chine communiste. C’est pour cela que le trio Chine,
Russie et Cuba est internationalement irrésistible, d’abord parce que le
néo-colonialisme impérialiste n’a plus rien à donner sinon les guerres
et la misère, ensuite parce qu’il y a dans les pays qui ont fait la
révolution une aspiration à l’égalité, à la souveraineté, à la diversité
que l’on ne retrouve nulle part ailleurs. Notez la tendance à
transformer les religions en pratiques culturelles qui comme les langues
sont respectées en tant que telles. (note de Danielle Bleitrach
traduction de Marianne Dunlop)
L’Occident collectif a longtemps cru que la composition
multinationale était le point faible de la Russie. C’était un mauvais
calcul.
La diversité des peuples et des langues de la Russie est un énorme
avantage. Ainsi, les forces armées et les représentants des agences de
renseignement occidentales ont rencontré des difficultés pour déchiffrer
les communications radio dans la zone d’opérations spéciales en raison
de la participation d’unités nationales. Il s’agit des représentants
des bataillons formés en Bouriatie, Touva, Daghestan et Yakoutie. On
peut également y ajouter les forces tchétchènes de la “Rosgvardia”
(Garde russe).
Le point commun de ces unités est que les soldats se parlent dans
leur langue nationale. Il s’est avéré que ni l’AFU ni les agences de
renseignement occidentales ne comptent dans leurs rangs des spécialistes
capables de parler les langues des peuples de Russie.
La CIA, en se préparant au conflit en Ukraine, a mis la main sur du
personnel connaissant le russe et l’ukrainien. Et le reste des langues,
apparemment, n’a pas été pris en compte. Bien qu’ils auraient dû. Parce
que pendant la Seconde Guerre mondiale, les Américains eux-mêmes ont
utilisé les Indiens Navajo comme chiffreurs. Ils transmettaient des
messages codés dans leur propre langue, qui est considéré comme l’une
des plus difficiles. Les Allemands et les Japonais ont dû avoir le
cerveau en ébullition lorsqu’ils ont essayé de déchiffrer ce “code”.
L’histoire russe devrait être enseignée à ces Stirlitz (1)
d’outre-mer, afin qu’ils ne soient pas pris en défaut. Car dans la
Russie tsariste, des représentants de diverses nations ont servi dans
l’armée au cours des siècles. Et précisément dans des formations
nationales, qui reflétaient largement les particularités de leur culture
et de leur mentalité. Cela concernait les habitants du Caucase et de
l’Asie centrale, les peuples indigènes de Sibérie et du Grand Nord.
Sous le pouvoir soviétique, il y avait plusieurs divisions nationales
dans l’Armée rouge jusqu’en 1938, mais avant la guerre, ce système a
été abandonné. Cependant la spécificité nationale a continué à être
prise en compte. Ainsi, les divisions de tirailleurs de montagne étaient
composées principalement de natifs des régions montagneuses du Caucase
ou de l’Asie centrale.
Lorsque la Grande Guerre patriotique a éclaté, la pratique de la
création d’unités nationales a été reprise. Par exemple, les célèbres
fusiliers yakoutes, soldats des 3e, 19e et 40e brigades de ski du 12e
corps de fusiliers de la Garde, étaient pour la plupart des chasseurs.
C’est-à-dire qu’ils excellaient en ski et étaient exceptionnellement
précis au tir, ce qui n’est pas surprenant compte tenu des conditions de
leur vie habituelle. Beaucoup d’entre eux sont devenus des tireurs
d’élite réputés, capables d’engager l’ennemi d’un seul coup.
Malheureusement, il n’y a pas de données exactes sur le nombre
d’ennemis tués par les Yakoutes, car ce genre d’informations provenait
le plus souvent des listes de récompenses au moment de la présentation
pour une médaille. Le nombre réel de snipers est en fait plus élevé que
le chiffre officiel. Par exemple, le Yakoute Fedor Okhlopkov, surnommé
“sergent sans échec”, a, selon certaines sources, tué plus d’un millier
d’Allemands, car il a servi comme mitrailleur avant de devenir tireur
d’élite.
Autre exemple : les Touviniens (Touva était indépendant jusqu’en
1944, puis a fait partie de l’URSS, mais des volontaires Touvains ont
participé à la Seconde Guerre mondiale au sein des unités de l’Armée
rouge), à leur tour, ont effrayé les Allemands par leur seule apparence.
Les “vrais Aryens” considéraient les “barbares” montés sur de petits
chevaux hirsutes comme les guerriers d’Attila. Ils sont surnommés der
Schwarze Tod – “la mort noire”. Et pas seulement à cause de leur
apparence “sauvage”. Les Touvains avaient leurs propres idées sur les
règles de la guerre : par principe, ils ne faisaient pas de prisonniers
chez l’ennemi.
Ce serait une grande folie de ne pas utiliser certaines des qualités
des peuples de Russie dans l’opération spéciale, dit Sergei Gontcharov,
un vétéran des services spéciaux.
– Le fait que les Ukrainiens et leurs manipulateurs occidentaux aient
du mal à déchiffrer est une très bonne chose, c’est à notre avantage.
Mais ce n’est qu’une partie du problème auquel ils sont confrontés. Les
combattants tchétchènes sont différents non seulement parce qu’ils se
parlent en tchétchène. Disons franchement que ce sont d’excellents
guerriers, cela est connu des campagnes militaires de l’époque de
Shamil, et cela ne fait aucun doute. Mais ils ont aussi une attitude
particulière envers les prisonniers de guerre, pas comme les Russes. Ils
ne se soucient pas de savoir si vous levez les mains ou non, si vous
priez ou pleurez, si vous expliquez qu’au fond de vous, vous êtes pour
les Russes – ils ne s’y retrouvent tout simplement pas. Il est clair que
les Ukrainiens ont beaucoup plus peur des Tchétchènes que des Russes.
Et, oui, ils sont une force sérieuse dans une opération spéciale. Ils
soulignent toujours qu’ils sont russes, mais que crient-ils quand ils
partent au combat ? Allahu akbar ! Et c’est normal. En général, je pense
que chaque unité participant aux combats a droit à toute action
approuvée par le commandement”, déclare Serguei Gontcharov.
L’avantage sur le champ de bataille n’est pas le seul atout de la
diversité nationale, est convaincu le politologue Sergei Markov.
– Tous les peuples de Russie contribuent à son développement.
Certains ont traditionnellement la réputation d’être d’excellents
constructeurs, d’autres excellent dans l’agriculture, la métallurgie, le
travail du bois, la fabrication de bijoux, etc. Tous sont actifs à la
fois dans les projets de gestion et dans la vie économique, créant ainsi
un énorme marché. En outre, de nombreux groupes ethniques ont des
diasporas à l’étranger. Ils communiquent activement entre eux, allant
même jusqu’à mettre en œuvre des projets économiques et culturels
communs. Ces liens sont l’occasion de développer et de renforcer les
relations d’alliance entre les pays et de présenter la Russie sous son
jour le plus favorable.
(1) Stirlitz est le héros de la série TV soviétique d’espionnage “17
moments du printemps”. A voir absolument (sous-titres français) : https://www.youtube.com/watch?v=Ka9KeaTN6aw
Matanzas, 10 août (RHC) En cinq jours environ, nous avons réussi à
maîtriser un incendie de grande envergure extrêmement complexe, a
souligné aujourd’hui Miguel Diaz-Canel Bermúdez, Premier Secrétaire du
Comité Central du Parti Communiste de Cuba et Président de la
République, lors d’un contrôle des actions d’affrontement.
Le chef de l’Etat a souligné l’effort pour garantir les flux d’eau
nécessaire, les actions urgentes pour la compatibilité des technologies,
le travail des forces de la construction sur les murs de contention
pour éviter que le feu ne se propage, et le travail des pompiers et des
hélicoptères.
Il a souligné que les forces mexicaines et vénézuéliennes n’étaient
pas seulement venues en mission sur ordre présidentiel, mais aussi pour
s’engager auprès du peuple, et il a salué la manière dont l’information
est fournie à la population.
Ce qui a été accompli est lié à l’héroïsme, au courage, à la
solidarité, à l’engagement et à l’unité avec lesquels ce sinistre a été
affronté, Il y a là les essences du résultat et aussi de la sécurité
d’avancer face aux dégâts et tout cela tout en s’occupant des autres
tâches, maintenant l’important est de ne pas reculer, a-t-il dit.
L’incendie est maîtrisé, il n’y a pas de risque de propagation, nous
avons trois fronts de lutte et nous les maintiendrons pour atténuer les
petits foyers, a rapporté Daniel Chavez, deuxième chef du Corps des
Pompiers de Cuba.
José Angel Portal Miranda, ministre de la Santé publique, a indiqué
que 128 personnes ont été soignées, dont 108 ont quitté l’hôpital et 20
toujours hospitalisées, 5 critiques, 2 graves et 13 délicats; aucun
nouveau décès n’a été identifié à ce jour.
Au cours du bilan du ministère de la santé, on a appris qu’il y
avait eu une perte de la base de la colonne de fumée et qu’on on prévoit
qu’elle se poursuivra jusqu’à 700 ou 800 mètres, et que la qualité de
l’air a tendance à améliorer les conditions environnementales.
En outre, il a été possible de rétablir le pompage du combustible à la
centrale thermoélectrique Antonio Guiteras, la situation la plus
critique étant celle de la production d’eau déminéralisée sur la base de
laquelle la logistique est renforcée.
Eduardo Rodriguez Dávila, ministre des Transports, a expliqué que
l’opération se poursuit à l’aéroport international Juan Gualberto Gómez,
avec 25 vols en provenance du Mexique et du Venezuela.
Rodriguez Dávila a souligné que la communication avec Cupet est
maintenue pour tous les besoins, et a mis en évidence les innombrables
exemples dans tout le pays de transporteurs publics et non étatiques
prêts à travailler sans rémunération pour apporter leur soutien.
Mario Sabines Lorenzo, vice-président du Conseil de la Défense
Provinciale à Matanzas, a rapporté que cinq mille que 5 090 personnes
sont toujours évacuées, que les dégâts seront évaluées dans les maisons
les plus proches du sinistre, et il a souligné que 48 dons avaient été
reçus, essentiellement pour les hôpitaux et le personnel de première
ligne.
Susely Morfa, présidente du Conseil de Défense Provincial, a reconnu
qu’il s’agit d’une étape très sensible où il faut maintenir attention et
accompagnement. (Source ACN)
Hier, la poste ukrainienne, sur instructions du gouvernement
ukrainien, a refusé d’envoyer 6 unités de médicaments à CUBA pour
soigner un malade.
Le blocus économique, commercial et financier imposé par l’Ukraine à
Cuba existe depuis de nombreuses années. Et maintenant, à ceux énumérés
ci-dessus, s’ajoute le blocus postal de l’Ukraine contre Cuba.
Le gouvernement ukrainien n’arrête pas de mordre les mains de Cuba,
un État qui a soigné avec humanité et un total désintérêt les 25 000
enfants ukrainiens touchés par la catastrophe de Tchernobyl.
Dans notre livre Cuba est une île, nous racontons cette scène dans
laquelle mon co-auteur Viktor Dedaj discute avec la doctoresse qui
soigne les enfants. C’est la période spéciale, il n’y a rien à manger,
rien pour se soigner, pas un morceau de savon pour le peuple le plus
propre du monde. C’est par un miracle quotidien dans lequel s’unit la
volonté des dirigeants, celle des enseignants mal payés, celle des mères
qui fait que tous les jours les enfants cubains ont le minimum de
nourriture, vont propres et dignes dans les uniformes fournis par l’Etat
à l’école où ils sont assurés d’un repas pour tous. Parmi ces enfants
il y a ceux que l’Etat cubain a recueilli après la catastrophe de
Tchernobyl. ils sont dans un centre de soin spécialisé de la plage de
l’est et il m’arrive de nager en leur compagnie, certains ont le corps
et le visage tâché, mais ils profitent joyeux de cette île magnifique et
de la générosité du peuple cubain. Depuis 1991, l’Ukraine n’envoie plus
le moindre subside… C’est dans ce contexte que Viktor interroge la
doctoresse qui tient le centre qui les accueille et leur réserve le
meilleur du peu que les Cubains ont.
Mais je lui laisse la parole dans notre conclusion: pourquoi il faut aimer et défendre Cuba:
Ou alors c’est pour Maria, qui était en charge du programme de soins
dispensés aux enfants de Tchernobyl et qui m’a donné, au détour d’une
seule phrase, une des plus grandes leçons d’humanité qu’un homme puisse
recevoir”. L’Ukraine venait de voter avec les USA aux Nations Unies pour
appuyer le blocus de Cuba, c’était inouï de la part de ceux qui il y a
peu avec l’URSS était un peuple frère. Viktor a dit à Maria: “mais
pourquoi vous ne leur renvoyez pas les enfants? ” Maria l’a regardé avec
stupéfaction “Mais les enfants n’y sont pour rien”.
Aussi nous ne pouvons que dire notre accord avec ce Cubain qui
aujourd’hui face à la déchéance morale ukrainienne ne peut que
s’exclamer !
C’est une sale honte pour l’Ukraine !
Et ceux parmi les communistes, les gens de gauche qui osent soutenir
un tel régime et ne rien faire de fait pour Cuba comme c’est
malheureusement le cas de bien des “boulets” que traine la gauche, le
parti communiste quitte à encourager une politique d’armement et de
sanctions irresponsables, l’histoire ne les acquittera pas, même si pour
certains c’est plus par incurie intellectuelle, absence de connaissance
qu’ils agissent ainsi.
Danielle Bleitrach
Souvenirs d’un maquereau français à La Havane (1er épisode)
Ou : Vie et mort d’Alberto Yarini, le « Roi de San Isidro ».
Les
mémoires d’un ancien souteneur français ayant vécu à La Havane, au début
du 20ème siècle, ont récemment été retrouvées. Leur lecture donne le
sentiment qu’elles ont été dictées à une tierce personne qui a su
conserver la façon de parler du personnage.
Bien que le langage utilisé puisse choquer, il nous a semblé
intéressant de partager, avec nos lecteurs, cette histoire totalement
authentique, sous la forme d’un feuilleton de six épisodes.
Premier épisode : Les débuts à Paris
Moi je m’appelle Marcel Caron, Cecel pour les intimes. Je suis né en
1885 à Belleville. Un vrai parigot, quoi ! Tout jeune, je trainais déjà
avec toute une bande. On faisait des mauvais coups et on n’hésitait pas à
jouer du surin quand il le fallait, même contre les cognes.
On était des affranchis par rapport aux caves qu’y pigeaient rien et
qu’on plumait allégrement. Les journaux nous surnommaient les Apaches
parce qu’on se battait comme eux, sans pitié et, parole d’Homme, ce
n’était pas exagéré.
Nous avions choisi de ne pas trop nous fatiguer au turbin, alors
qu’on pouvait faire tapiner des filles. On était des barbots, des
maquereaux, des mecs à nageoires, bref on mangeait du pain de fesses.
C’était moins risqué que de faire le coup du père François puisque les
michetons apportaient leur pognon sans qu’on ait à leur faucher. Mais,
comme il fallait quand même préserver notre réputation et montrer qu’on
avait de la mentalité, on montait parfois sur un coup et on soulageait
un bourgeois de son aubert.
Je me souviens encore quand j’ai rencontré Louis Létot. C’était au
cabaret du Lion d’Or, rue de Lappe. On avait le même point de vue sur la
vie et les choses et on est devenus potes.
A Paris, la presse menait la bourre contre les Apaches et
l’insécurité. Cela avait bien commencé avec l’histoire des bagarres
entre les bandes de Manda et Leca à cause d’une fille, Amélie Elie,
surnommée Casque d’Or, mignonne comme tout, mais qui refoulait du goulot
à 15 pas.
Peut-être qu’on a un peu cherré mais la vérité vraie c’est que des
politicards aidés par les journaleux du Matin et du Petit Journal, ne
voulaient pas entendre parler d’une éventuelle abolition de la peine de
mort. Alors les Apaches avaient le dos large…
Finalement, l’ambiance est devenue carrément intenable. Il fallait prendre le large avant que la rousse nous tombe dessus.
Louis, qui avait du chou, s’était renseigné sur la situation à Cuba.
L’île était devenue, théoriquement, indépendante en 1898. En fait, les
Ricains avaient mis la main dessus et ils s’installaient pour y rester.
Le commerce fleurissait entre l’île et les USA. La majeure partie des
produits qui arrivaient dans l’île passait par La Havane et le port
était plein de vie.
Un port, ça veut dire des marins, des commerçants, des bons bourgeois
et en prime l’arrivée de Ricains avec plein de pognon dans les
fouilles. Tout ce monde allait bien avoir besoin de quelqu’un pour les
aider à dépenser tout ce blé. Et pour ça, on était toujours prêts à
rendre service.
Alors, on s’est embarqués Louis Letot, Jean Petitjean, Benedetti,
Quoerrier, Raoul Finet, Ernest Lavière et d’autres, avec les filles,
direction les tropiques.
La traversée s’est bien passée et je n’aurais jamais pensé qu’on
partait si loin pour y revivre la même histoire que celle de Casque
d’Or.