....POUR VENDRE SES TERRES TAURINES
Depuis le temps que le
renard du VIEUX BOUCAU – imitant celui de la fable de Jean DE LA
FONTAINE- s’évertue à présenter des vessies pour des
lanternes ceux qui se laissent prendre encore à sa démarche
démagogique, son unique but consiste à pouvoir
continuer de vivre à leurs dépens, et donc plus rien ne nous étonnera
jamais de son comportement fantastiquement irrationnel, propre à
désorienter les illusions des pauvres aficionados qui pourraient
encore se laisser aller à lui accorder, de temps à autre, de plus en plus rarement, une once de crédit, ou de confiance, en
attendant son prochain virage à 180 degrés sur la corrida moderne,
CONTRE LES TALIBANS, ce que nous sommes depuis toujours pour lui,
parce que nous exigeons une corrida intègre, face à lui qui ne cacha jamais sa préférence pour la fiesta cirque.
Il faut toutefois
reconnaître que, si les faits sont têtus, et même si de moins en
moins d’aficionados se laissent embobiner par ses manœuvres et ses
multiples retournements , il continue à berner encore le petit monde
taurin français qui l’a laissé s’installer à la barre de ce
microcosme qu’est l’onct, censé représenter le monde de
l’aficion. Vous savez ? L’oct ! Ce bidule pour le
patrimoine, avec son insigne ridicule: le bœuf de LASCAUX, qui
représente les valeurs et la tradition taurines. Mais qui continue de confier à A.V. le soin de ne rien dire ou si peu sur les magouilles et des trafics de toutes sortes dont sont
victimes les « toros » domec-stiqués par les éleveurs de perritoros et le mundillo. Il n’en suffit
pas plus pour que Viard trouve ainsi auprès de certains milieux
espagnols le crédit que peu d’entre nous lui accordent, ici, en
France, et qu’il traduise et vende là-bas, grâce à des aides
publiques, ses « tierras taurinas » -apparaissant ainsi
comme un interlocuteur digne de confiance, partisan de la corrida intègre, pendant qu’il continue
ainsi de répandre, ici et là-bas, grâce à ses statagèmes
commerciaux et notamment les illustrations de son opus, le venin
qu’il a toujours distillé contre elle, au profit du
seul toreo moderne.
Et gare à celui qui
voulut depuis toujours dénoncer son double langage : CENSURE !
Interdiction totale de s’exprimer ! Au point qu’il fait même
des adeptes sur le blog voisin « toro, torero, y afición », où j'ai l'habitude de promener ma soif de curiosité aficionada:
ses photos y sont publiées régulièrement, de belles images de
toros braves et sauvages, alors que la pique est absente quasiment
des reseñas de son blog,T.T., par contre, il est pratiquement impossible de
publier sur ce blog voisin un commentaire mettant en garde le lecteur contre le double
langage de l’auteur des opus : silence radio ! Là, sur
le blog de ses amis, "toro, torero, y afición", on publie en avant première la journée taurine
de ORTHEZ 2013, dont Viard est un fervent promoteur, comme le constatent chaque année les orthéziens, mais il y est
interdit de dénoncer la vente de sa marchandise frelatée, la
promotion depuis des lustres de la corrida moderne, dédiée au
toreo, aux figuras, au faux semblant de la toreria, et qui est
pourtant l’activité traditionnelle du jongleur multicartes.
Nous arrivons là à
l’objet de ce pamphlet : l’édito du jour de A.V.
mériterait de figurer au panthéon de la démagogie, de la
pantalonnade, du théâtre de Guignol : Viard le Preux, Viard
le Boucalien sans reproches, nous fait part de son immense désarroi,
il assiste à un grande campagne d’intoxication « A GRANDE
ÉCHELLE »(sic!). Le pauvre ! Eh oui ! Lui qui n’a
jamais intoxiqué personne, qui a toujours défendu et promu la
corrida intègre, qui a toujours ouvert ses colonnes aux
« aficionados a los toros » sans rechigner ni censurer
qui que ce soit, qui n’a jamais prêté le flanc aux appuis
politiciens – par ex., du PP espagnol d’Aznar et de ses suivants-
, il vilipende l’un après l’autre les membres du satané G10,
cet outil dont se sont doutés les petits milliardaires pipoles qui
n’ont aucune considération, ni pour l’avenir de la corrida,
qu’ils assassinent, ni pour les pauvres aficionados qui abandonnent
et jettent l’éponge les uns après les autres, parce que ce dont
ils étaient passionnés a perdu son âme et finit par coûter la
peau des fesses. Il découvre que ce petit monde affairiste taurin est véreux, lui, le perdreau de l'année. Il ne savait pas, le naïf, que la corrida est devenue un
spectacle où les spectateurs sans aficion- ils sont même devenus des clients, dans certaines arènes- ne viennent et réagissent
que pour applaudir et récompenser les pires saloperies, sans égard
pour la lidia, dont ils n’ont aucune connaissance, et sans égard
pour les toros, la plupart du temps de pauvres animaux sans force, ni
caste, ni sauvagerie, mais plus souvent anoblis à l’extrême et
même drogués. C’est le résultat de la corrida découverte par
le petit écran .Et qu’importent les règles d’une véritable
lidia, de la nécessité de toréer, non de faire des passes,
d’exiger de vrais toros, etc....Qu’importe enfin si le drame est
devenu une fête, si musique et distribution d’oreilles sont
devenues le plaisir suprême : le toro n’est plus qu’une
image fugace, le temps de sortir du toril, avant de devenir après le picotazo symbolique et cruel un
faire-valoir dont chacun n’attend que noblesse et débilité,
jusqu’à l’épuisement.
Dans ce faux réquisitoire
du jour signé A.V., tous les coupables ou presque y passent, alors qu'il les encensait, il brûle
aujourd’hui ce qu'il a toujours adoré : Mort Hanté de
la Prueba – mauvais, comme tous les modernes-, la July, le meneur,
Cuvillo et ses borregas,( A.V. semble découvrir la dangerosité
de ces éleveurs de chèvres doméquisées), Finitôt de Cordoba,
Chopera, les claniques qu’on ne s’arrache plus nulle part, et qui
à Salamanca, à Illumbe, envoyaient leurs sbires pour confisquer mon caméscope,
la TVE, le « monde taurin », dont il oublie qu’il
s’acharne à faire parti de la mafia, tout y passe, jusqu’à son
coup de pied de l’âne à un élu arlésien, qui a l’impertinence
de n’être pas aficionado.
Comme si ce n’était
pas à nous, aficionados, de commencer à balayer devant notre porte.
Mais pour cela, il faudrait que nous commencions par nous fédérer, et constituer une entité qui pourrait enfin parler d’une
seule voix. Mission impossible, le salut ne viendra sûrement pas de
là, autant faire confiance pour nous supporter les uns les autres
aux deux enragés de l’UMP qui squattent la télé depuis
bientôt 40 jours, jusqu'au dégoût le plus insupportable, et c’est pas prêt de s’arrêter....
C’est la conclusion de
l’édito qui, une nouvelle fois, vaut son pesant de cacahuètes :
A.V., après avoir pris la défense du contribuable arlésien, ce qui
ne peut être que louable, encore faut-il ne pas se cantonner à
sélectionner les contribuables.... « arrête là l’inventaire
de nos petites misères automnales, et renvoie le lecteur qui
souhaiterait approfondir le sujet
vers l’opus 42 de la revue qui sortira en kiosque la
semaine prochaine, avec une étude comparative des effets
cathartiques produits par les prestations (!!!) …...politiquement incorrecte, mais salutaire et
salutaire, je crois ».
Et
voilà l’objet de sa diatribe contre ce petit monde et ses méthodes
que nous combattons ou dénonçons sans relâche, nous, depuis
fort longtemps . Depuis que nous avons compris dans quelle crise
nous conduisaient les mauvais choix en matière de politique taurine
préconisés ou suivis par le gourou du Vieux Boucau et ses amis
taurinos, sans compter leurs comparses disséminés dans les
callejons dans le but de nous faire taire .
Nous,
aficionados, nous défendons la corrida intègre.
Pendant
que d’autres ne se préoccupent que de bonimenter avec des termes psychanalytiques redondants sur les "effets cathartiques" dont tout le monde n'a que faire: leur unique
but, c'est de développer leur négoce. De faire leur trou.
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