lundi 31 août 2015

LE "MARKETING TAURIN" N'ÉPARGNE PAS VISTA ALEGRE

C'est un mail que me transmet mon ami D. Je ne résiste pas au plaisir de vous le faire partager. Les occasions sont si rares,  de plus en plus rares, de lire ou d'entendre des aficionados qui "en" ont, et qui ne se contentent pas d'échanger sur des blogs clandestins, ou presque, des cercles intimes où il est interdit de s'exprimer si l'on ne montre pas patte blanche au "chef" qu'ils se sont donné.
 
Capito?

"On touche le fond à Bilbao. Je fais grace des sms échangés avec les "durs" qui continuent à m'entourer, et ceux qui rentrent de vacances dégoutés de ce qu'ils ont vus des étagères. Nous n'avons plus à bouger, ce serait considéré maintenant comme des gesticulations. Nous sommes et resterons le baromètre de l'aficion de verdad, celle qui suit les règles que l'on veut immuables et imperméables au marketing taurin. Hugh !
Mes pensées vont vers toi en ce jour d'union de toutes les aficion.

Il est grand temps de donner aussi un coup de balai dans la junte Administrative de Bilbao qui a montré une incompétence totale dans une des dernières* ferias qui interpellent l'aficion torista (*avec une partie de la san Isidro consacrée aux ganaderias dites "dures", Vic sous tente à oxygène, Orthez aux abonnés absents depuis le départ de XK et Ceret ratée cette année). Mais ils seront pourtant confortés par le plein fait avec les figourasses et leurs toros de pacotille (Garcigrande, JPD et surtout la nullissime ganaderia de Bañuelos qui n'ont strictement rien à faire à Vista Alegre) lors des deux entrées où l'on a flirté avec le panneau de no hay billetes. Toute la presse aux ordres s'extasie sur de prétendues faenas historiques du Roulis, de Ponce, de J2M...Pourtant, deux éclairs dans cette grisaille. La confirmation que le novillero péruvien Roca Rey "a de la mâche" comme on dit d'un vin en devenir, en qui on peut voir un futur grand torero si les petits cochons ne le mangent pas, et la consécration d'Urdiales qui n'a pas laissé passer sa chance face au deuxième Torrestrella qui a produit un bien beau troisième tiers. Merci quand meme à Matias qui a refusé justement la deuxième oreille au Roulis et qui ne la lui donnera jamais tant qu'il trichera si effrontément avec son Julipié.Il y a comme cela quelques panneaux de sens interdit que l'on aime bien voir posés sur les routes de la pure aficion.
Pour celles zé ceux qui ont raté les deux faenas de Roca Rey, le site de l'aficion péruvienne les donne en entier ici
http://www.aficionperu.com/tauromaquia/noticiasycronicas.php?codnota=3324&seccion=2&subsecc=3
Une info passée inaperçue dans la presse spécialisée : deux nouvelles retransmissions par CanalPlusToros, dont l'une avec Roca Rey avec des Flor de Jara, à ne pas manquer car leurs novillos sont rares et belle affiche ce dimanche.


J'ai aussi entendu dire que la corrida des vendanges du samedi 19 Septembres 17h30 à Nîmes où Roca Rey recevra son alternative (version Casas) serait aussi retransmise sur CanalToros


Je ferai prochainement une analyse de la situation après cet été bien terne du côté de l'aficion, qu'elle soit de ce côté des Pyrénées ou de l'autre. Car cela m'a été demandé mais...en espagnol.
Gageons cependant que les toros reviennent en Catalogne à l'automne.
Bonne rentrée à tous

G.D."           

vendredi 28 août 2015

PITOYABLES PLEUREUSES.... ENTERREUSES DE LA CORRIDA INTÈGRE.





Ces créatures qui pleurent, hurlent, s'arrachent les cheveux, semblent inconsolables. Sûrement un deuil cruel qui vient de les frapper...La perte d'un proche. Peut-être même un fils arraché à leur amour par un mal implacable.
En réalité, elles sortent d'une arène, et ce qui les met dans un tel état, c'est que le petit Jules s'est vu refuser la seconde oreille, après le déplorable "julipié" qu'il vient d'infliger à l'indigne petit toro qui lui était dévolu.

Ce qui les préoccupe, à ces créatures, comme ce "spectateur" - je n'ose pas écrire "aficionado" - qui m'intimait  de " la fermer", -ta gueule, ta gueule,ta gueule -, (n'est ce pas, BORIS ?)  hurlait-il récemment avec une agressivité aussi répugnante que dangereuse, sur les tendidos Orthéziens,  ce qui les préoccupe, comme on peut le lire sur le blog de "Toro, torero, y afición", ce sont les oreilles, le triomphalisme, exclusivement remercier et fêter la "figura"du jour. Elles font à qui pleure le plus fort, afin que leurs lamentations soient entendues de celui qu'elles considèrent comme victime d'une injustice, pour qu'enfin lui même les remercie de leur sollicitude.

A tous ces gens, ce qui leur importe, concernant le toro, ce sont les oreilles qu'ils veulent voir tomber, ils sont incapables de critiquer le président qui a fini par accepter des bestioles indignes de corrida que les prétendues "figuras" vont  "affronter", sans aucun  risque ni mérite, ils sont désespérés et pleurent, parce que " julidieu" n'a obtenu qu'une oreille.

Leur dieu ne leur suffit pas: elles adorent leur dieu Juli.

Image pitoyable, qui en dit long sur l'état actuel de l'afición.  Et surtout, quoi que l'on dise, quoi que l'on fasse, et quoi que l'on en pense, sur l'avenir de la corrida.
Décidément, avec les gogos et ignares sur les gradins, avides d'oreilles et de musique pour masquer la fiesta cirque, avec dans les callejons les lameculos parasitaires, qui glorifient le destoreo,  avec aussi et surtout  les taurinos et les figuras simplement préoccupés à qui mieux mieux de tuer la poule aux oeufs d'or, ou de scier la branche qui les porte, eux et leurs fruits, on comprend mieux pourquoi de plus en plus d'aficionados désertent les étagères.

mercredi 26 août 2015

SUR LES GRADAS DE "LA FUENTECÍLLA" DE VÍLLA DE ANDORRA

 NOUS RETROUVERONS AVEC  BONHEUR LA SYMPATHÍQUE BANDE DES "JUBÍLADOS AFÍCÍONADOS"   DE " EL RÍPÍO ": DERRÍÈRE EUX, AU-DESSUS, LEUR "GARDE-MANGER", ABONDAMMENT GARNÍ DE RÉSERVES.
LA PHOTO EST MAL PRÍSE - SPECTACLE SURPRENANT.... TELLEMENT QUE J'AVAÍS MAL CADRÉ L'OBJECTIF - MAÍS J'ESPÈRE RETROUVER BÍENTÔT LE DÉCOUPEUR DE CE JAMBON, SUR LES GRADAS DE " LA FUENTECÍLLA", LA PLAZA DE TOROS DE "VÍLLA DE ANDORRA": EN FAIT, IL S'AGÍT DU PÈRE DE ÍRÍS, LA JEUNE  "FLEUR" ÉVOQUÉE DANS MON DERNÍER "ALBUM SOUVENÍR".  

lundi 24 août 2015

PARTE DEL LOTE DE LOS MAÑOS PARA VILLA DE ANDORRA





VOICI TROIS DES NOVILLOS DE VISTAHERMOSA QUI FOULERONT LE SABLE DU COSO DE ANDORRA. PHOTOS PUBLIÉES SUR LE BLOG DE JOSEMI, REPRODUITES AVEC L'AIMABLE AUTORISATION DE L'AUTEUR

LES GROS BISOUS D'OCÉANE


C'est la carte postale que nous avons reçu ce matin.
"On a passer de belle journée un peu grâce à vous! Gros bisous...
Océane "
J'ai recopié le texte, in extenso, évidemment sans le retoucher. Au début, nous avons cherché qui pouvait être Océane. Cette inconnue.... Pas de ce prénom dans notre famille. Et puis, nous avons reconnu le sigle du SPF.
Le mystère s'éclaircissait: tous les ans, j'envoie une modeste contribution au  Secours Populaire Français, et tous les étés, les bénévoles admirables du SPF accompagnent en vacances des enfants qui ne connaîtraient pas cette chance sans les dons de citoyens membres de l'association. Tout le monde ou presque en France sait cela. Mais ce que j'ignorais, c'est que aujourd'hui sans doute leurs accompagnateurs expliquent aux petits vacanciers que s'ils connaissent quelques journées de bonheur, c'est grâce aux dons de personnes inconnues pour eux, mais qu'ils faut tout de même remercier par une simple carte postale, ce dont "notre" petite Océane s'est acquittée  envers nous.
Chapeau! Les gens du Secours Populaire, non seulement ils gâtent le mieux possible des gosses plutôt défavorisés, qui donc ont un sacré besoin de notre solidarité, mais de plus, ils leur donnent des bénéfiques leçons de civisme, afin d'en faire des futurs citoyens, en leur faisant prendre conscience des bienfaits de la solidarité, qui est le ciment du SPF.
Encore bravo et merci à vous, les milliers de bénévoles du Secours Populaire. Je n'en ai jamais douté, mais aujourd'hui, j'ai une nouvelle preuve de votre travail, du dévouement exemplaire des milliers de ses bénévoles, et de leur incomparable efficacité. Je voulais en témoigner.
Et je ne saurais terminer sans inviter mes amis et lecteurs à faire, si possible, comme moi: être membre bienfaiteur du SPF. Un enfant vous enverra peut-être un jour un bisou de reconnaissance, et çà, c'est chouette!   

8 Y 9 SEPTIEMBRE: FERIA DE VILLA DE ANDORRA DE TERUEL



CARTELES DE LA FERIA DE VILLA DE ANDORRA

Martes 8 Septiembre: Novillos de Antonio PALLA (Jandilla) 
   Miércoles 9 Septiembre:Novillos de Los MAÑOS    
 ( Pablo Mayoral - Bucaré)




 

jeudi 20 août 2015

EN FEUILLETANT MON ALBUM: VISAGES, SOUVENIRS, ANECDOTES

CHANO: MUCHO MÀS QUE UN TORERO DE PLATA....MAESTRO DE LOS PALOS
1958:  POSTIERS DU SUD.OUEST EXILÉS À ROUBAIX. CHAQUE JOUR, POUR GARDER LE MORAL, AU BISTROT QUI VOISINE LA FILATURE DES 3 SUISSES, À CROIX, OÙ JE TRIE DES MILLIERS DE COLIS, J'ÉCOUTE LES DEUX UNIQUES  PASO-DOBLES QUE ME PROPOSE LE JUKEBOX: " EL GATO MONTÈS" et "LA MUERTE  DE MANOLETE", MANOLETE, TUÉ PAR ISLERO, TORO DE MIURA, 9 ANS PLUS TÔT,  LE 29 AOÛT 1949. C'EST MON RITUEL QUOTIDIEN. IMMUABLE.
ICI, AU CAFÉ, ON M'APPELLE "L'ESPAGNOL".
2013 : STÉPHANE, DU P'TIT GRILL, CÉRET
LE ROI DES PALOS
UNE TRÈS TRÈS TRÈS PÂLE COPIE, PRESQUE  GROTESQUE
VISAGES FAMILIERS- PARTE DE LOS "TALIBANES"
TONI, UN GRANDE.....
JEAN LUC DUFFAU,  MOZO DE ESPADA GERSOIS, VIT SA PASSION DANS LE CAMPO CHARRO

ANNÉES 1998: ARÈNES DU GRAU DU ROI- EN ATTENDANT LE PASEO, JÉRÔME COURTIADE, "EL SERENO", PREMIER - ET UNIQUE - NOVILLERO BIGOURDAN

NO COMMENT: CE N'EST TOUJOURS PAS "EL CHANO"

TOUT  CELA NE SENT PAS LA DÉPRIME....

"AFICIONADOS" CÉRÉTANS INVITÉS QUI ONT DÛ UN PEU TROP INSISTER SUR LE CARAMANY

A GARLIN, NOUS AVIONS RENCONTRÉ CE JEUNE COUPLE, QUI DÉCOUVRAIT SA PREMIÈRE NOVILLADA: LUI, S'APPELLE ALGUAZIL, ÇÀ NE S'INVENTE PAS! LES AUTRES, ON NE LES PRÉSENTE  PAS...

UN RAYON DE SOLEIL, SUR LES TENDIDOS D'ANDORRA DE TERUEL
TONI Y BORIS: ¡ QUE BUENA PAREJA DE MAESTROS !
ÇÀ, C'EST LE PAPA DU "RAYON DE SOLEIL", SUR LES TENDIDOS DE ANDORRA! IL DÉCOUPE SON JAMBON, JUSTE DERRIÈRE NOUS, ET LE FAIT DÉGUSTER À SES VOISINS.
LES MORFALOUS DE LA PEÑA AZUCAR, CHEZ ALEX, À TARBES
EL MAESTRO TONI "EL CHOFRE" Y DOS AMIGOS
UN DES EXPLOITS DE LA BANDE À GARRIGUES: COUVRIR UN AFICIONADO DE PEINTURE ROUGE, PARCE QU'IL EST AFICIONADO
NOTRE AMI BASTIEN "EL PUMA", AFICIONADO EXIGENT
NÎMOIS ET CÉRÉTANS SE RETROUVENT ­À PARENTIS: COLETTE, PIERROT, JEAN FRANÇOIS
APRÈS LA ROUSTE, ON S'ARME DE SON COURAGE- IL EN FAUT - ET ON REPART AU COMBAT

"UNA FIGURA": JEAN LOUIS DARRÉ, , GANADERO DU "CAMINO DE SANTIAGO" ET DE "L'ASTARAC". ANCIEN MOZO DE ESPADA DE LAGRAVÈRE . AGRICULTEUR ET ÉLEVEUR.  LA DÉTERMINATION ET LE COURAGE

QUELQUES PURS, CEUX QUE LES GOGOS QUALIFIENT DE "TALIBANS", ET DE TOUS LES NOMS D'OISEAUX. C'EST POURTANT GRÂCE À EUX QUE LA CORRIDA NE MEURT PAS À VITESSE GRAND V
ABOMINABLE IMAGE: C'EST AVEC UN "FAUVE" SEMBLABLE QU'UNE FIGURA FRANÇAISE A RAMASSÉ UNE OREILLE À AZPEITIA.  SANS AUCUNE HONTE.
LA LÉGENDAIRE "COBLA MILLENARIA", SANS QUI  CÉRET NE SERAIT PAS CÉRET

LES MONTS DU VALLESPIR, AUTOUR DES ARÈNES
DEVINEZ QUEL AFICIONADO FRANÇAIS A ACCROCHÉ CETTE BANDEROLE À AZPEITIA?

AÏE! AÏE! BAL BARRÉ, LE DÉCOLLAGE DE LA FUSÉE!
UNE TOUTE PETITE PARTIE DE LA JOYEUSE ÉQUIPE DES AFICIONADOS JUBILADOS DE ANDORRA. AVEC DE QUOI ASSURER UNE COPIEUSE MERIENDA
PIQUEROS OVATIONNÉS, À PARENPIQUES EN BORN, POUR NE PAS FAIRE MENTIR RÉPUTATION ET LÉGENDE

J'INSISTE: PARENPIQUES EN BORN
JÉRÔME COURTIADE, LE NOVILLERO VU PLUS HAUT, AUJOURD'HUI RECONVERTI EN EFFICACE VALET D'ÉPÉE
EL SORO DANS UNE DE SES LAMENTABLES PITRERIES
DÉBAT PASSIONNÉ ENTRE DEUX "MICHEL" CATALANS, SOUS L'ARBITRAGE D'UNE GERSOISE : CHRISTINE

LES RECONNAISSEZ-VOUS? SE RECONNAÎTRONT-ILS?  ILS AVAIENT SORTI LES PÉBROCS. POURTANT, IL NE PLEUT JAMAIS, OU PRESQUE, EN ANDORRA
SALE MOMENT, OÙ L'ON A TOUJOURS PEUR DU PIRE. HEUREUSEMENT TRÈS RARE !



EL DOCTOR AFICIONADO. NO EL FRENCH DOCTOR! PERO UN MÉDICO FRANCÉS !

mercredi 19 août 2015

BRÈVES IMAGES DE CETTE MATINALE PARENTISSOISE

Tostadino à sa sortie du toril de PARENTIS
Guillermo VALENCIA et Javier MARCUELLO, mayoral de "Los Maños", a hombros

lundi 17 août 2015

PARA TODOS LOS AMIGOS TRAS EL MONTE Y LOS MARES

LOS MAÑOS + GUILLERMO VALENCIA= FAENON INOLVIDABLE EN LA PLACITA DE PARENTIS EN BORN.


Domingo 9 de AGOSTO 2015

Es la una de la tarde cuando dejamos los tendidos, tràs el combate al que acabamos de asistir, hace 15 minutas, entre Tostadino, NOVILLO TORO de « LOS MAÑOS », y Guillermo VALENCIA, el novillero colombiano heroico que le dio batalla, me siento aturdi, como golpeado, emocionado, como al despierto de un sueño loco, que no creia nunca màs ver tanta belleza, así lo que acabo de vivir, fué intenso y escaso, mejor lo que HEMOS vivido, todos juntos, aficionados y otros, en perfecta osmosis, incluyendo los neófitos, que descubrian su primer espectàculo taurino, conscientes de la suerte que tenian a ser los testigos de lo que pasaba en el ruedo y a ver la alegria y la emoción de los aficionados en pie, ahora miro alrededor, leo la misma fuerte emoción en las caras que encontro, familiares o desconocidos, las personas se sonreian mutualmente, se hablan unos a otros, se congratulan, felices, quieren continuar prolongando los momentos magicos repartidos poco antes.
Soñar todavía y màs a la imagèn de ese niño armado de su solo paño rojo enfrentandose con indecible ànimo a un verdadero toro de lidia, poderoso, manso con casta, fiero, con pitones anchos, abiertos y astifinos, pero felizmente dotado de esa nobleza que lo hacia toreable, con la condición de no caer en los errores gruesas ordinariamente sugeridos desde los callejones, por peones bajodotados (?), que solo saben gritar « bièèèènnnn » para provocar aplausos de los gogos y obtener trofeos immerecidos que recompensan el triste destoreo de sus protegidos.
Hemos visto salir de los toriles un sobierbo lote de « LOS MAÑOS », los 1, 2, y 3 bis, mejores, el magnifico 3, aplaudido a su salida al ruedo, como sus hermanos, se fracturò la pierna derecha en el ultimo recorte, el sobrero sale, y ya comprendemos por qué lo dejaron fuera del sorteo matinal : entre los dos puñales de Tostadino que te darian pesadillas, hay cerca de un metro. Parece màs un uro que un novillo, con fiereza, y nos parece que no se dejarà domar facilmente : la cara alta, muy alta, mira el ruedo entero de arriba abajo, un tio, dominador. Después de tres raciones de acer, su cara quedara alta, y su boca quedara cerrada hasta el estoconazo final.
Pero antes de todo, hubo el primer MAÑO, un tio encastado que tambièn tuvo tres picas , la señora presidente cambió de tercio, mientràs que para mi y muchos otros aficionados, este novillo habria soportado otra embestida, de tal manera que la vuelta pedida un poco màs tarde pusiera ser justificada. Guillermo se pone a torear de verdad, se cruce, se impone, con tripas, sin enganãr. Un momento de relajación, y llega la cogida, voltereta impresionnante. Largos minutos sentado sobre el estribo, muecas de dolores, rodeado por todos, el chaval viene a sus sentidos. Y anda por el centro del ruedo con su espada : una entera espectacular : oreja ! De la emoción, o del ànimo, como quereis. Alivio de todos. Vuelta.
Porfin, esta monumental faena que nos servió Guillermo frente a « Tostadino », un novillo toro que las « figuras » y « figuritas » no quieren encontrar, y que nunca no encontran, un sobrero que no era previsto, pero que muchos aficionados esperaban ver salir, por haberlo vislumbrado antes, en los corrales. Empieza una faena cumbre, conducida con la mano de un maestro, con la muñeca firme, que manda, parar, templar, mandar, los cañones del arte puro de torear, la sinceridad, la audacia, la invidia, el dominio impresionnante de un torero macho – 21 AÑOS!!!-, un gladiator con corazoñazo, vergüenza, y coj...... Series de derechazos iniciados y naturales de frente, la pa’lante, sin trampas ni cualquier engaño, ponderando a pesar del peligro que no baja, sin pico, claro, ni que decir, los olés suben de los tendidos, broncos o claros, pero cada vez màs muchos y profundos, la pelea es acongojante, el combate es a veces brutal, a veces casi ligero, otra cogida, y la pelea vuelve a empezar, como si pasaba nada, entre el toro fiero, siempre dispuesto a imponerse, orgulloso y entero, y el torerazo, muy pequeño, por su tamaño, pero inmenso, por su corazón, su talento, y su arte, por qué Guillermo VALENCIA sigue dando su lección de toreo, sacando de las tripas toda su voluntad para someter definitivamente el señor TORO a su poder de torero.
Verdadera falsa nota del palco de las tres mujeres, sin embargo buenas y serias aficionadas : ordonar esa algazara « musical » de muy malo gusto, que nada ni nadie no deseaba, mucho ruido inutil y peligroso para distrair un chaval heroico que jugaba su vida,  él solo era el verdadero jefe de una partitura del mejor gusto, frente a un TORO que podia matarlo en cualquier momento, señora presidente, la fanfarria que rompe orejas y coj...., no se impone nunca, sobre todo cuando el peligro caza el ruedo, como era precisamente el caso en este momento de fuerte emoción. Y en este momento precisamente fué la segunda voltera ! ¿ Guillermo : tenia solamente un poquito de miedo ? Pienso que no. Transportado por los olés, me pareció destacado de lo real, como encima de una aureola de seguro y de corage invincible, hasta la estocada final : y las dos orejas caídas del palco.
Hace por lo menos diez o quince años que no habia yo salido un pañuelo blanco de mi bolsillo : lo saqué, de felicidad, porqué desde mucho tiempo no me recuerdé de tanta pureza y honradez en el toreo puro. Si señoras y señores : Pedrito pedió un trofeo. ¡ Un evento raro !
¡ Pero que momentos ! ¡ Que belleza ! ¡ Que pureza ! Como cosas tan raras ….

Y que los a quien no le gusta ni no entienden nada, y condenan nuestra pasión con la misma violenza imbecil que los integristas cuales que sean, politicos o religiosos, que ellas y ellos siguen su camino. Ningun no puede creerse obligado querer lo que nos gusta, pero ningun ni nadie no puede tomar derecho prohibir lo que no le gusta a él, bajo pretexto demagogo que «  la muerte no es un espectàculo ». La locura o la tonteria tampoco no son espectàculos, sin embargo todavía cada uno de ellos cultiva la suya, con su intolerancia, peora de todo, sin preocuparse de las molestas que ocasiona a los demàs.
Muchisimas gracias, Guillermo VALENCIA, enhorabuena y felicidades, torerazo, por tu ànimo y tu arte. ¡ TORERO ! ¡ TORERO !
Muchisiomas gracias, hermanos MARCUELLO, de los MAÑOS, el ganadero, su divisa, y que los éxitos siguen como lo mereceis, para ustedes, su trabajo, su honor, su vergüenza ganadera al servicio de la fiesta integra, sin olvidar vuestra amabilidad. Cada año, desde que voy en ANDORRA, yo apreciaba los MAÑOS. Ahora, les admiro màs que siempre, y los 8 y 9 de septiembre vamos a volver a ANDORRA de TERUEL.
Y gracias a la gente de PARENTIS, los organisadores ellos tambièn solo preocupados de afición torista, en ese pueble solo se trata unicamente de buscar el TORO REY, y garantizar una corrida integra, todo lo que buscan los aficionados, que quieren defender la corrida con eficacia, y conservar de este coso recuerdos inolvidables. Hemos seguramente  conocido hoy en PARENTIS los màs fuertes momentos de esa temporada 2015, después de demasiados despechos que preferemos olvidar.

Gracias a todos los amigos encontrados, con quienes hemos compartido una mañana sin igual, para el recuerdo.

P.S.
Toni, Pedro GM, P.P.BUSTOS, Josemi, Boris, Isa, Pepe LAPUENTE, Hermanos MARCUELLO, y todos aficionados que me leen y que no puedo nombrar: un abrazo fuerte



jeudi 13 août 2015

LOS MAÑOS + GUILLERMO VALENCIA= FAENON INOUBLIABLE.



Dimanche 9 AOÛT 2015

Il est presque 13 Heures, quand nous quittons les tendidos, Après la fin de ce combat auquel je viens d’assister, il y a tout juste un quart d’heure, entre Tostadino, le NOVILLO TORO de « LOS MAÑOS », et Guillermo VALENCIA, l’héroïque novillero colombien qui lui a livré bataille, je me sens sonné, troublé, ému, secoué, comme au réveil d’un rêve fou que je n’osais même plus caresser, tellement ce que j’ai vécu – ce que NOUS AVONS VÉCU, tous les présents, les aficionados et les autres, en parfaite osmose, même les néophytes, conscients de la rareté de tels instants et de la chance unique qu’ils ont eue,- fut intense et rare, je regarde autour de moi, la même émotion se lit sur la pluspart des visages que je croise, familiers ou inconnus, les gens se sourient, se parlent, se congratulent, ils veulent continuer de prolonger et de partager ces instants magiques qu’ils ont vécu. Continuer de rêver à cette image d’un gamin armé d’un chiffon rouge affrontant avec un courage indicible un vrai taureau de combat, puissant, manso con casta, armé de deux pitones intacts, larges, astifinos, mais aussi heureusement doué d’une certaine noblesse qui le rendait toréable, à condition de ne pas faire ces fautes grossières habituellement suggérées depuis les burladeros par les peones sousdoués, avec leurs « bièèènnn » destinés à lancer la claque et à faire tomber les trophées récompensant le « destoreo » routinier qui enchante les gogos.
Nous venons de voir sortir des chiqueros un superbe lot de « Los Maños », supérieurs les novillos 1, 2, et 3 bis, le troisième, magnifique exemplaire applaudi dès son entrée dans le ruedo, comme ses quatre congénères, se fracture semble-t-il la patte avant droite, il est remplacé par le sobrero du même fer, que les deux équipes avaient pris soin de laisser de côté, lors du sorteo.... Comme on les comprend ! Tostadino, doté de ses deux poignards à peupler de cauchemards les nuits de la gente taurine chargée d’affronter ce genre d’aurochs, ne semble pas du genre à s’en laisser compter, trois rations de fer ne lui feront pas baisser la tête, et il gardera la gueule fermée jusqu’à l’estocade finale.

Mais avant, il y eut le premier Maño, un encasté qui prit lui aussi ses trois rations de vara, malheureusement, Madame la Présidente écourta le tercio de picar, alors que, pour moi, et pour beaucoup d’autres autour de nous, une quatrième rencontre eût paru plus opportune, face un tel combattant, et elle aurait justifié la vuelta réclamée plus tard ici et là. Guillermo se croise, s’impose, avec cran, sans tricher. Un instant de relâchement, et c’est la voltereta, impressionnante. De longues minutes, assis sur l’estribo, entouré par tous, Guillermo récupère. Puis il s’avance muni de l’acier, et loge une entière spectaculaire, qui lui vaut l’oreille du courage, ou de l’émotion, comme on voudra .

Et c’est enfin cette faena monumentale servie à son second adversaire, « Tostadino », le sobrero que l’on attendait pas, mais que secrètement beaucoup d’aficionados espéraient voir sortir, pour l’avoir aperçu dans les chiqueros. Faena cumbre, faena menée de main de maître, avec le poignet qui conduit, parar, templar, mandar, les canons de l’art de toréer à l’état pur, la sincérité, l’audace, l’envie, le dominio, d’un vrai belluaire. Séries de naturelles, engagées, la pa’lante, sans tricher, sans engaño, en pesant sur le danger, en lui faisant face, pareil avec la main droite, les olés montent, rauques ou clairs, unanimes, profonds, le combat est poignant, brutal et léger, nouvelle cogida, mais la lutte reprend de plus belle, entre le fauve, toujours entier, altier, fier, hautain, et celui, tout petit, par la taille, mais IMMENSE, par le cœur et le talent, de Guillermo VALENCIA, qui continue de puiser dans son courage toute la volonté nécessaire pour définitivement assujettir le señor TORO. Vraie fausse note de ce palco féminin, qui déclanche cette musique de m..... qu’aucun aficionado sensé ne réclamait, pendant qu’un gamin héroïque se comportait en véritable CHEF de la plus belle des musiques et déroulait SA partition, Madame Nicole, il ne fallait surtout pas déclancher cette pampare qui cassait oreilles et cojones, et ne pouvait que déconcentrer le torero de verdad qui se jouait la vie. Voltereta ! Guillermo VALENCIA avait-il seulement un tant soit peu peur ? Rien n’est moins sûr ! Porté par les olés, il m’a paru détaché du réel, bien au dessus de son halo d’assurance et de courage invincible, jusqu’à l’estocade finale, et les deux pavillons qui tombent du palco.
Quels moments d ‘émotion!!!Quelle beauté !!!
Que celles et ceux qui n’apprécient ni ne comprennent, mais condamnent avec la même violence imbécile que les intégristes de tout poil, que ceux-là passent leur chemin. On n’est pas obligé d’aimer, mais de là à vouloir interdire ce que l’on n’aime pas, sous le prétexte démagogue que « la mort n’est pas un spectacle ».... La connerie non plus n’est pas un spectacle, et pourtant chacun cultive la sienne, sans se soucier de la gêne qu’elle peut indubitablement procurer à son voisin.

Quelles images à jamais ancrées dans nos cœurs et sur nos rétines.

Merci, Guillermo VALENCIA muchisimas gracias, enhorabuena, felicidades, por su arte y su animo. Torero ! Torero !
Merci, los Maños, los MARCUELLO, el ganadero, su divisa, muchisimas gracias, que los éxitos siguen, para ustedes, su trabajo, su honor, su vergüenza ganadera, tambièn su amabilidad.
Merci aux Parentissois, à l’ADA toute entière, à ses dirigeants valeureux et méritants, merci pour cette matinée des Maños qui valait à elle seule notre déplacement, pour ces instants de bonheur inoubliable. Sûrement les moments les plus forts de la temporada 2015, après les trop nombreux dépits aficionados que nous avons subis ici et là : no comment.

Merci aux amis que nous avons côtoyés, pour leur amitié, certes, mais aussi pour cette passion partagée. J’ai entendu parler de frissons, j’ai ressenti les mêmes sensations, j’ai aussi entendu parler de larme, alors là, je n’en suis pas là, moi qui ai eu faim, gamin, je suis parfois parti à l’école sans avoir de quoi accompagner ma tranche de pain, par culture et tradition je réserve donc les larmes pour des sujets plus conventionnels, loin du bling bling et du paraître d’une classe qui n’a rien connu de la misère ou bien qui a perdu la mémoire de ses racines.
Et enfin toujours le même bémol, à PARENTIS comme ailleurs: le callejon est envahi par des gens qui n’ont rien à y faire, des trouducs qui s’y montrent et des trouducs qui se la jouent, avec leurs carnets et leurs appareils. Ou parfois avec le cigare, ou les mains dans les poches.

Comme une mafia, une de plus.


PS
J’avais décidé de ne plus écrire ici, à cause d’un jeune c.. qui laissait me faire agresser sur son blog, sans doute sous la protection complice de Larrivière
Depuis, la plaie ne s’est pas refermée, et le petit c.. continue de faire la roue. Avec ses ami-e-s des cercles et des champs. Et de ceux qui ferment les yeux : la compagnie d’un jeune merdeux est plus agréable que celle d’un vieux râleur.
En attendant, Viard n’est donc plus seul: la relève est assurée ! TT ou autres, le râtelier est bon pour tous les parasites sans scrupules.

(Dimanche dernier, il y a eu PARENTIS : exceptionnellement, j’ai donc voulu tenter de faire partager ce que nous avons vécu, ce que j’ai ressenti. Et donc de reprendre le clavier. Ce sera une entorse à ma récente décision. Et comme mes sorties se feront de plus en plus rares, j’aurai par là même, moins d’occasions de croiser les faux-culs dont il est question ci-dessus, et qui font eux aussi un tort immense à ce qu’ils prétendent aimer.)