vendredi 13 mars 2020

 

La France n'est pas aux travailleurs, elle est  à 500 familles qui   la pillent

Situation hallucinante du "meilleur système au monde". Alors que les bourses connaissent un second krach boursier cette semaine et que la grande crise du capitalisme approche, les actionnaires-parasites du CAC 40 pourront toucher des dividendes records, une situation permise par l'injection de milliards d'euros par la BCE. La crise profite toujours à la bourgeoisie


En plein krach boursier, les dividendes atteindront un nouveau record pour le CAC 40 !
Durement éprouvés par le récent coup de tabac sur les marchés, les actionnaires trouveront du réconfort avec la saison des dividendes qui s'approche. Une nouvelle fois, elle s'annonce faste.

Les ténors du CAC 40 vont distribuer 54,3 milliards d'euros, soit 5,9% de plus que l'an dernier, selon les pointages de Factset. C'est un record. «Les actions sont aujourd'hui un actif de rendement avec près de 3,5% pour les dividendes servis sur l'indice Euro Stoxx [3,3% pour le CAC 40], et une certaine pérennité dans le temps, affirme Jean-Marie Mercadal, directeur général délégué en charge des gestions d'Ofi Asset Management.

Acheter des actions pour les garder et toucher le dividende dans cet environnement de taux obligataires quasi nuls est une option, et constitue également un frein à la baisse des actions.»

Progression inexorable

Si le rendement facial du CAC 40 est relativement stable depuis plusieurs années, la tendance la plus intéressante est celle de la progression inexorable des dividendes.

Nous avons recensé 18 sociétés de l'indice qui ont fait progresser leur coupon chaque année depuis 2015 (hors distributions exceptionnelles) : Airbus, Axa, Danone, Dassault Systèmes, Essilorluxottica, Hermès, Legrand, L'Oréal, LVMH..
Blog de Nicolas Maury


Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

Je serais resté bouche bée en l'écoutant jacter si je débarquais à l'instant de la lune, sans savoir qui parlait, les yeux dans les yeux, à ses "chers compatriotes".
"Mes chers compatriotes, il nous faudra demain tirer les leçons du moment que nous traversons, interroger le modèle de développement dans lequel s’est engagé notre monde depuis des décennies et qui dévoile au grand jour les faiblesses de nos démocraties.
Ce que révèle d’ores et déjà cette pandémie, c’est que la santé gratuite, sans conditions de revenus, de parcours ou de professions, notre État providence ne sont pas des coûts ou des charges, mais des biens précieux, des atouts indispensables quand le destin frappe.
Ce que révèle cette pandémie, c’est qu’il est des biens et des services qui doivent être placés en dehors des lois du marché".
Du coup, on a remplacé le portrait officiel de notre révérendissime commis du capital placé par le capital dans le palais présidentiel de la République française:
Ce qu'a dit Emmanuel Macrondit, hier soir dans les lanternes crépusculaires des télés
Non, je déconne grave, le coronavirus est bien là en France devant un service de santé en très grande souffrance à cause du capitalovirus et de ses politiques de régression sociales au profit du fric roi. Et le Parisien titrait en octobre 2019, sans tirer bien entendu sur l'ex-banquier d'affaires président de notre mauvais république:  Hôpital : 17 500 lits de nuit fermés en six ans
Et ce sos, parmi tant d'autres, postés sur Fb:
Ce qu'a dit Emmanuel Macrondit, hier soir dans les lanternes crépusculaires des télés
"La santé n’a pas de prix. Le gouvernement mobilisera tous les moyens financiers nécessaires pour porter assistance, pour prendre en charge les malades, pour sauver des vies quoi qu’il en coûte", a affirmé hier Emmanuel Macron. Le même, en avril 2018, avait assuré à une aide-soignante qu’il ne pouvait pas faire plus pour l’hôpital en raison de la dette publique. "Je n’ai pas d’argent magique", avait-il répondu à l’époque aux revendications du personnel de santé.
Deux ans plus tard, devant la "plus grave crise sanitaire qu’ait connue la France depuis un siècle", le même remercie, des sanglots dans la voix, "ces héros en blouse blanche, ces milliers de femmes et d’hommes admirables qui n’ont d’autre boussole que le soin".
Alors devant celui qui demande l'Union sacrée du capitalisme et de ses exploités, je réponds par le mot de Cambronne. Et hier comme aujourd'hui, et aussi demain.