jeudi 2 novembre 2017

CURIEUX SILENCE D'UN COUP!!


Comment dit on démocratie en espagnol ? Ou Barcelone-Caracas...

Publié le 2 Novembre 2017

E=MC
Comment dit on démocratie en espagnol ? Ou Barcelone-Caracas...
Curieux silence d'un coup.
Les mêmes qui hurlaient jusqu'à l'exigence de blocus, sanctions à l'ONU, intervention armée, à  peine s'il ne voulaient appuyer de leur brigades noires brunes ou azures  les ultra réactionnaires qui ont fait 200 morts au Venezuela sont d'un seul coup d'une discrétion on ne peut plus délicate alors que la justice espagnole, sur ordre du Bourbon cacique à particule et ses séides, encriste des élus et envoie des mandats d’arrêts internationaux pour mise en taule avec à minima un risque de 30 ans pour un motif (sédition) tout droit sorti de l'arsenal franquiste.
Imagine-t-on les réactions si un juge d'un tribunal de Caracas décidait "– conformément aux réquisitions du procureur –" (sic) le placement en détention provisoire de huit dirigeants séparatistes?
Imagine-t-on les hurlements ici des chiens de garde si le gouvernement Vénézuélien mettait sous tutelle la presse comme l'a fait en Catalogne le gouvernement espagnol ?
Imagine-t-on le tollé ici si le vice président du parlement Vénézuélien déclarait " « Si les indépendantistes gagnent les élections, nous ne reconnaîtrons pas le résultat et appliquerons à nouveau l’article 155 » "
Et ils se taisent,  certains comprennent, d'autres s'interrogent. Chiens de garde sans frontières ne fait pas le siège de l'ambassade d'Espagne à Paris.
A part Ascensi qui a fait connaitre son rejet de la répression simultanément à celui de l'opération (indépendance catalane) comme contraire aux intérêts des peuples d'Espagne (et ce en son nom propre) pas vu de réaction du groupe parlementaire franco espagnol ...il est vrai qu'avec "franco" cela n'aide pas à l'amitié démocratique.
Le Monde, si prompt à armer des galions pour traverser l'atlantique et y porter l'étendard des libertés n'est même pas capable de prendre le train pour Barcelone pour défendre la démocratie et la liberté de la presse à 200 km de Perpignan.
Vous ne trouvez pas cela bizarre ? 
Sur le blog de Canaille Lerouge