CÉRET de TOROS 2013. LES AYATHOLLAS ONT LE SOURIRE. AVEC LES RETROUVAILLES ANNUELLES AU PAYS DEL TORO REY ! HÉLAS, DEUX AU MOINS SONT PARTIS DEPUIS, VICTIMES DE LA SALOPERIE DE CANCER DE MERDE .....GISÈLE, MA GISÈLE, ET ROBERT, LE CATALAN, PRÈS DE MICHEL , DERRIÈRE LA BELLE YVETTE, TOUT SOURIRE, ELLE AUSSI, COMME TOUS !!! TOUS !!! QUELQUES INSTANTS DE BONHEUR INOUBLIABLE. NOUS RESTENT LES IMAGES....
Eric Bocquet le dit: c'est un problème de s'adresser à l'électorat populaire quand on
s'amène avec des lingots. Le blog ajoute : qu'attendre contre le 1%
d'une candidate issue du 1% des ultra riches?
C'est vrai que n'ayant pas besoin d'argent, elle n'est pas
corruptible par les moyens habituels. Mais pour un possesseur
d'actions, ce qui est son cas, ne plus payer l'ISF à l'ancienne
représente tout de même beaucoup d'argent pris légalement au fisc donc à
nous. Il est des lois pour les ultrariches, que nous nommons
privilèges.
Combien possède -t-elle ? On ne sait pas. Sa déclaration obligatoire
ne saurait tarder mais n'est toujours pas là. Elle viendra peut être un
jour, mise à jour par des experts en défiscalisation. Le visible ce
sont trois propriétés de plus de 2 millions chacune, 600 000 euros
transmis aux enfants. Une broutille pour elle, mais déjà énorme pour le
citoyen lambda.
Pour les actions c'est autre chose, allez savoir avec tous les
paradis fiscaux. Mais les actions d'Alstom font mauvais genre, elles
sentent le conflit d'intérêt puisque elle passe des contrats avec
Alstom.
Ne soyons pas naïfs, ces découvertes qui tombent du ciel à point
nommé arrangent beaucoup Macron, fort de son ascendance "ordinaire"
qui a pourtant reçu bien des coups de main quand il le fallait.
Mais le bon peuple ébahi découvre qui il porte au pouvoir quand ils
se tire une balle dans le pied. C'est un immense pas en avant.
blog pcf littoral
Petit rappel de Pedrito:
Ne pas oublier que la direction de la branche des centrales nucléaires d'Alstomest assurée par Jérôme Pécresse, le mari de
Valérie du même nom... la candidate qui voudrait se faire prendre pour populaire et prendre les citoyens "populaires" pour des andouilles.
Pécresse? Un nom qu'il lui sera difficile d'assumer....
D'un point de vue
historique son geste est mystificateur et gonflé. C'est lui, ministre
des finances du capitaine de pédalo qui avait bradé la branche nucléaire
d'Alstom à General Electric applaudi par tous sauf les communistes.
Les mésaventures hivernales de l’électricité et la prise de
conscience dont la remontée communiste sont un des indices qui l'ont obligé à
revoir sa copie. 6 nouveaux EPR sont programmés et la vie des centrales
sera prolongée, en attendant nous l'espérons le totamak qui nous
propulsera dans l'avenir.
A ceux qui seraient tentés de mettre cela au crédit de
Macron nous disons: n'ayez pas la mémoire courte. et à ceux qui sont
contre, rendez vous au prochain hiver rigoureux.
De
nouveaux médicaments qui semblent efficaces pour éviter des formes
graves de la COVID arrivent sur le marché. Médicalement c’est une bonne
chose car nous ne pouvons que constater le fait que les vaccins ont leur
utilité, mais qu’il ne s’agit pas de l’arme absolue et qu’il est
nécessaire de poursuivre les recherches afin de pouvoir disposer d’un
arsenal varié répondant plus largement aux besoins pour pouvoir lutter
efficacement contre ce virus.
Mais
comme nous avons pu le constater pour les vaccins, les laboratoires
pharmaceutiques, alléchés par l’appât du gain, communiquent
régulièrement sur des résultats d’études pas toujours validées
scientifiquement, dans une stratégie purement commerciale et de lobbying
auprès des Etats pour obtenir des commandes rapides de leurs produits.
Ainsi Pfizer qui a déjà accumulé des profits énormes avec le vaccin,
vient de mettre sur le marché une association d’antiviraux sous le nom
de Paxlovid.
La
France a commandé 500 000 doses de ce médicament. Très bien, mais là où
le bât blesse est que nous ne connaissons pas le prix de ce produit qui
sera distribué « gratuitement » dans les pharmacies. Mais rien n’est
gratuit et c’est bien la Sécurité sociale qui paiera la facture. La
question du montant de la facture a été posée lors de la dernière
réunion du Conseil national de l’assurance maladie. Le Directeur général
a déclaré qu’il n’avait pas la réponse car c’est le gouvernement qui a
négocié directement ce contrat avec le laboratoire et a renvoyé la balle
au Commissaire du gouvernement qui a piteusement déclaré qu’il n’avait
pas la réponse.
La
raison en est que la firme invoque le « secret des affaires » et se
donne bonne conscience en déclarant qu’elle mettrait en place une «
tarification échelonnée qui va se baser sur le niveau de revenus de
chaque pays. Ainsi, dans les pays où les revenus de la population sont
faibles, le prix du Paxlovid devrait être moins élevé ». Cette situation
est scandaleuse. En effet la législation française et européenne
indique que ce fameux secret est « d'assurer, au profit des entreprises,
la protection des informations ayant une valeur commerciale, et cela de
manière uniforme au sein de l'espace européen ».
Nous
nous retrouvons ici encore dans une situation où les lois du marché
priment sur la santé publique. Après le refus de la levée des brevets
sur les vaccins et le scandale des EHPAD, ces éléments renforcent la
revendication de l’exclusion du marché de tous les services et produits
qui relèvent du domaine de la santé.
En
politique, si tu ne communiques pas tu n'existes pas. Je ne vois pas en
quoi ce serait plus grave pour quelqu’un qui se présente comme un
représentant des classes populaires d'obtenir un article favorable dans
un journal de droite, plutôt que dans des médias conformistes du "nouvel
âge du capitalisme" comme "Le Monde", "Libération", France Culture,
Arte, etc. Il est rare qu'un intellectuel ou qu'un politicien de gauche
fasse la fine bouche quand ceux-là lui proposent une tribune ou le
comblent d'éloges.
Mais à l'intention de ceux qui sont troublés par le succès médiatique
de Fabien Roussel à "droite", voici quelques principes élémentaires de
machiavélisme.
Pour s'imposer quand on ne se trouve pas dans les petits papiers des
propriétaires des grands médias, une seule solution : faire scandale. La
plus grande caisse de résonance gratuite qu'on puisse espérer, c'est la
fureur et la réprobation d'un imbécile et dans les médias il y en a
plein. Et si l'imbécile arrive à provoquer une émeute de bien-pensants,
c'est encore mieux !
Tes adversaires doivent parler de toi, si possible avec indignation,
sinon tu resteras un parfait inconnu. Obtenir ce résultat n'était pas
très difficile pour le PCF à l'époque où il était personnifié par
"l'homme au couteau entre les dents", et associé au Goulag, et au mur de
Berlin. Mais depuis belle lurette (depuis la fin de l'URSS exactement)
il ne fait plus peur à personne, et la haine de classe a été remplacée
par le mépris. Il ne pouvait plus attendre du coté des faiseurs
d'opinion que condescendance, commisération, et ironie.
Son candidat ne pouvait pas compter comme Georges Marchais sur ses
adversaires directs pour briser la chape de silence qui le vouait à une
influence de groupuscule résiduel.
Mais heureusement, il y a les gauchistes, qui sont très bêtes et qui
professent d'être perpétuellement indignés par "le fascisme" qui se
cache jusque sous les frites dans le beefsteak ... et il y a toujours
beaucoup plus d'antifascistes pour tenir le crachoir quand il y a peu de
vrais fascistes en circulation.
Pour provoquer leur réaction, il suffit de très peu de chose. et
comme les gauchistes ont leurs ronds de serviette dans les médias où ils
servent de faire-valoir aux conformistes du "cercle de la raison" leurs
récriminations hystériques vont s'entendre partout. Or un des aspects
les plus amusants et les moins difficiles du boulot d'un journaliste
politique de droite consiste à relever leurs perles pour prendre le bon
peuple à témoin, ce qui marche à tous les coups.
Les gauchistes croient que "tout le monde déteste la police". En fait
tout le monde déteste les gauchistes. Tout le monde déteste les cadets
de la bourgeoisie qui font la morale parce qu'ils sont incapables de
trouver une profession utile, ou au moins s'ils n'y arrivent pas, de ne
pas la ramener entre deux joints. Tout le monde déteste les parasites
qui gravitent autour d'eux. Les étudiants extrémistes, les gourous
sectaires et leurs disciples. C'est ainsi qu'ils ont compromis et
démonétisé tous les symboles de la classe ouvrière, à commencer par le
drapeau rouge.
S'attirer l’hostilité des gauchistes permet de les utiliser comme
contre-marqueurs de classe. Dès qu'ils ouvrent la bouche pour condamner
quelque chose, du point de vue populaire, ça ne peut pas être
complètement mauvais.
Dans ces conditions tracer un trait de séparation avec eux est
indispensable pour reconquérir la confiance des masses, et provoquer
leur vindicte permet de les utiliser comme caisse de résonance.
Voilà ce que je crois deviner de la stratégie de l'équipe de campagne de Fabien Roussel.
Quant à savoir si ce candidat est véritablement un ami du peuple, ou
un opportuniste de plus, le seul moyen de le savoir, c'est de juger sur
ses actes s'il parvient au pouvoir.
Pour le moment la prise de distance par rapport au conformisme
postcommuniste où le PCF avait sombré est réelle mais encore timide,
notamment sur L'UE. Mais elle a le mérite d'exister.
Naturellement,
dans la lutte des classes, celle des travailleurs contre leurs
exploiteurs, je suis pour changer notre mauvaise société, pour les
luttes convergentes vers l'augmentation substantielle du pouvoir d'achat
et l'amélioration des conditions de vie ou de travail.
Il n'empêche, je ne me reconnais pas du tout dans ces convois dits des libertés sans lendemain pour construire un autre monde. Encore
une énième poussée populiste qui ne mènera à rien. Rappelez-vous la
flambée des Gilets Jaunes contre l'augmentation du prix des carburants
et aujourd'hui le prix de ceux-ci flambent de plus belle que hier.
Aujourd'hui,
ces convois, toujours dits des Libertés, sont soutenus par l'extrême
droite et une des portes-paroles influentes des GJ à l'époque, Jacline
Mouraud, fait partie du QG de campagne de Zemmour pour la
présidentielle. Quant à JL Mélenchon? L'un des ses portes-parole et
coordinateur de Lfi, Adrien Quatennens, déclare sur France info de ce mercredi: Évidemment", la France insoumise soutient les "convois de la liberté".
Liberté, liberté chérie, que de gloubiboulgas plus que vaseux j'entends en ton nom!
Au titre des livres à ne surtout pas
rater voici d’Eric Vuillard, certes le travail d’archives exhume surtout
certaines responsabilités de sommet, mais l’écriture peut respecter ce
qu’énonçait Brecht : “L’avenir de l’humanité n’a d’intérêt que vu d’en
bas.” Brecht
Sous des phrases parfaitement polies, la réalité chez Éric Vuillard a
toujours quelque chose de tranchant. Qu’il évoque la chute de l’Empire
inca (Conquistadors, 2009), les débuts de l’empire colonial en Afrique (Congo, 2012), les soubresauts de la Révolution française (14 juillet, 2016) ou les premiers pas du « reality show » avec Buffalo Bill (Tristesse de la terre, 2014), l’effet est le même.
Dans ses récits toujours attentifs à la « vérité du temps », comme il
l’écrit, l’écrivain français, né à Lyon en 1968, Prix Goncourt pour L’ordre du jour en
2017, avance comme un bulldozer, impassible, poussant les alluvions de
crimes, de cadavres et de complicités laissés par l’Histoire.
Et chaque fois, dans ce style sobre mais tendu qui produit un effet
de contraste saisissant, il y épingle une galerie de personnages réels
dans lesquels on pourrait voir autant d’archétypes.
Avec Une sortie honorable, son onzième titre, Éric Vuillard
examine, avec sa méticulosité coutumière et son intérêt à dévoiler les
mécaniques de l’ombre, les circonstances de la sortie de la France de
l’Indochine. Lointaine pièce d’un empire impérial qui comprenait ce qui
deviendra le Vietnam, le Cambodge et le Laos, la France y faisait de
bonnes affaires sous le couvert mensonger d’une « mission
civilisatrice ».
Prenant acte des morts et des défaites, face à l’évidence d’une
guerre qui s’annonce comme perdue, généraux, « capitaines » d’industrie
et politiciens vont s’accrocher à l’espoir d’une « sortie honorable »,
avant de passer le relais aux États-Unis. Un processus qui s’est mué en
débâcle après la bataille de Diên Biên Phu.
Depuis les inspecteurs coloniaux se penchant en 1928 sur les
conditions de travail des ouvriers dans les plantations d’hévéa de
Michelin — à la limite de l’esclavage — jusqu’aux derniers Occidentaux
évacués par hélicoptère depuis le toit de l’ambassade américaine pendant
la chute de Saigon, en passant par le général Jean de Lattre de
Tassigny demandant dans son mauvais anglais des renforts militaires à la
télévision américaine en 1951, l’écrivain revisite les archives.
Bien plus qu’au récit d’un épisode sans gloire de l’histoire
coloniale française, Éric Vuillard nous convie à une analyse sans
concession du pouvoir. Du pouvoir dans ce qu’il a parfois de plus
trivial, fait de compromissions, de censure, d’abus de langage.
Il ne manque pas d’écharper au passage la vieille bourgeoisie
française, composée de possédants, de satisfaits et de marionnettistes
politiques, produits du drôle de « microclimat » d’un 16e arrondissement parisien aux tendances endogames.
Et si chacun de ses livres cherche à mettre au jour la « structure du
monde », celui-là ne fait pas exception. « Et il faudrait pouvoir
regarder tout ça au moins une fois, une seule fois, bien en face,
écrit-il, toute la masse d’intérêts, de fils les reliant les uns aux
autres, froissés, formant une pelote énorme, une gigantesque gueule, un
formidable amas de titres, de propriétés et de nombres, comme un
formidable amas de morts… »
Au terme de trente ans de combats, le bilan du côté de la France et
des États-Unis s’élèvera à quatre cent mille morts. Du côté vietnamien,
il faudra compter trois millions six cent mille morts, soit dix fois
plus, à savoir autant de morts que de Français et d’Allemands tués
durant la Première Guerre mondiale. C’est une part de la « vérité monstrueuse » qu’Éric Vuillard nous donne à voir.
Les
fameuses turbines Alstiom, nécessaires à nos centrales nucléaires, au
porte-avion Charles de Gaulle, que Macron avaient cédées aux
Américains...
Alors
ministre de l’Économie, Emmanuel Macron avait validé en 2014 la cession
de la branche stratégique Énergie d’Alstom à l’américain Général Électric. Aujourd'hui, le même Macron, à deux mois des élections
présidentielles voudrait effacer cette trahison industrielle de son
pédigrée en rachetant ce même secteur Energie aux Américains...
Notez
que la direction de ce secteur d'Alstom, avant comme après le
changement de propriétaire, est assurée par Jérôme Pécresse, le mari de
Valérie...
Comme
quoi sous Macron président, la politique et l'économie sont étroitement
mêlées, la même caste ayant accaparé l'ensemble des pouvoirs de la
République où le fric est roi.
Les
Jeux Olympiques d’hiver de 2014 - qui s’ouvrirent à Sotchi en Russie le
7 février à la veille de l’explosion de la crise ukrainienne avec le
putsch de Place Maïdan (18-20 février)- furent définis dans la campagne
médiatique anti-russe comme les «Olympiades du tzar Poutine». Le
président Obama et le vice-président Biden, suivis par d’autres, les
boycottèrent en accusant la Russie de violer les droits humains des
LGTB.
Même
scénario aujourd’hui avec les Jeux Olympiques d’hiver à Pékin, définis
dans la campagne médiatique anti-chinoise comme «les Jeux de pouvoir de
Xi, le Grand timonier olympique» (La Repubblica,
3 février). Le président Biden les a boycottés, accusant la Chine de
violer les droits humains des Ouïgours. À la suite des États-Unis, la
Grande-Bretagne, le Canada, l’Australie, la Lituanie, l’Estonie et le
Kosovo (bien connu pour sa défense des droits humains, sous enquête pour
trafic d’êtres et d’organes humains) ont déclaré le «boycott
diplomatique» des Jeux Olympiques de Pékin.
Le boycott fait partie de la stratégie de Washington d’«endiguement» de
la Chine. Elle n’est pas restée simplement l’«usine du monde» où les
multinationales étasuniennes et européennes ont délocalisé depuis des
décennies une grande partie de leurs productions, en y faisant des
profits colossaux. La Chine a réalisé son propre développement productif
et technologique et, sur cette base, des projets comme la Nouvelle
Route de la Soie : un réseau terrestre (routier et ferroviaire) et
maritime entre la Chine et l’Europe à travers l’Asie Centrale, le
Moyen-Orient et la Russie.
Dans
ce cadre, les relations économiques entre Chine et Russie se sont
renforcées, surtout après les sanctions imposées à la Russie par
États-Unis et Ue. Les échanges entre États-Unis et Chine restent
majeurs, mais, étant donné que de nombreux produits sur le marché
étasunien sont fabriqués en Chine par des multinationales USA ou fournis
par des sociétés chinoises, les États-Unis enregistrent dans le
commerce bilatéral un déficit de plus de 300 milliards de dollars
annuels.
La
Chine a en outre fortement réduit ses propres investissements aux USA.
Plus grave encore pour Washington, le fait que le pourcentage en dollars
des réserves monétaires chinoises a sensiblement diminué et que la
Chine cherche des monnaies alternatives à celle des USA à utiliser dans
le commerce international, mettant en danger l’hégémonie du dollar.
Ne pouvant pas arrêter ce processus qui peut mettre fin à la domination
économique des États-Unis, Washington jette son épée sur le plateau de
la balance. L’«endiguement» économique devient «endiguement» militaire.L’amiral Davidson, chef du Commandement de l’Indo-Pacifique -la région
qui dans la géopolitique de Washington s’étend de la côte occidentale
des USA à celle de l’Inde- a demandé au Congrès 27 milliards de dollars
pour construire autour de la Chine un rideau de bases de missiles et
systèmes satellites. «Nous devons commencer à affronter la Chine depuis
une position de force», a déclaré le secrétaire d’État Anthony Blinken.
C’est dans ce cadre que se place l’Aukus, le partenariat
stratégico-militaire constitué par États-Unis, Grande-Bretagne et
Australie avec «l’impératif d’assurer la paix et la stabilité dans
l’Indo-Pacifique» ; États-Unis et Grande-Bretagne aideront l’Australie à
acquérir des sous-marins à propulsion nucléaire, armés de missiles
sûrement aussi à tête nucléaire, comme le Trident D5 USA qui peut
transporter jusqu’à 14 têtes thermonucléaires indépendantes. Ces
sous-marins de fait sous commandement USA, en s’approchant des côtes de
la Chine et de la Russie, pourraient frapper en quelques minutes les
principaux objectifs dans ces pays avec une capacité destructrice
équivalente à plus de 20 mille bombes d’Hiroshima.
Chine et Russie renforcent en conséquence non seulement leur
coopération économique, mais aussi celle politique et militaire. Dans la
déclaration conjointe à Pékin, les présidents Xi Jin-ping et Vladimir
Poutine ont souligné que «Russie et Chine s’opposent aux tentatives de
forces externes de miner la sécurité et la stabilité dans leurs régions
adjacentes» et qu’elles «s’opposent à l’élargissement ultérieur de
l’OTAN». La stratégie USA-OTAN de la tension et de la guerre, qui ramène
à la confrontation entre blocs opposés, brise les cinq cercles
entrelacés, symbole olympique des cinq continents unis pour “un monde
meilleur et pacifique”.
La cheffe de la police de Londres démissionne, emportée par une crise de confiance
La
cheffe de la police de Londres, Cressida Dick, a annoncé jeudi soir sa
démission sur fond de crise deconfiance et dans la foulée d'un rapport
pointant des comportements racistes, misogynes et discriminatoires au
sein de Scotland Yard.
Poussée vers la sortie par le maire de
Londres Sadiq Khan, Cressida Dick a estimé dans un communiqué qu'elle
n'avait "d'autre choix que de démissionner".
"Il
est clair que le maire n'a plus la confiance nécessaire dans ma
direction pour que je continue", a-t-elle déclaré, précisant qu'elle
resterait à son poste en attendant que soit désigné son successeur.
La
police de Londres a également été vertement critiquée pour avoir tardé à
enquêter sur les fêtes à Downing Street et dans les cercles du pouvoir
malgré les restrictions sanitaires, scandale qui menace la survie
politique du Premier ministre Boris Johnson.
Dans un tweet, le
chef du gouvernement a remercié Cressida Dick pour avoir "protégé le
public et rendu nos rues plus sûres". "Dame Cressida a servi son pays
avec beaucoup de dévouement et de distinction pendant de nombreuses
décennies".
La démission de Cressida Dick, 61 ans, fait suite à la
publication le 1er février d'un rapport accablant de la police des
polices britanniques, l'IOPC.
Celle-ci avait notamment passé en
revue des milliers de messages échangés sur les réseaux sociaux, "dont
beaucoup étaient hautement sexualisés, discriminatoires ou faisaient
référence à la violence". Ils comportaient notamment des allusions
directes à des viols, des termes homophobes ou racistes ou des
références au camp d'extermination nazi d'Auschwitz.
Sur les 14
policiers visés, basés principalement au commissariat de Charing Cross,
dans le centre de Londres, neuf sont toujours en activité. Ils avaient
minimisé les messages en les mettant sur le compte de la plaisanterie.
- "Restaurer la confiance" -
L'enquête
avait initialement été ouverte en 2018 contre un policier soupçonné
d'avoir eu des relations sexuelles avec une personne saoûle dans un
commissariat de police. Elle avait ensuite été élargie.
Dans un
communiqué jeudi soir, le maire de Londres a indiqué qu'il n'avait "pas
été satisfait" par la réponse de Cressida Dick face à l'ampleur des
changements selon lui "urgemment" nécessaires pour "restaurer la
confiance" des Londoniens et se débarrasser du "racisme, du sexisme, de
l'homophobie, du harcèlement, des discriminations et de la misogynie qui
existent toujours" dans la police de la capitale.
La cheffe de la police de Londres Cressida Dick dans la capitale britannique le 25 janvier 2022
Nommée en 2017, Cressida Dick était alors la première femme à diriger Scotland Yard.
Après
le viol et le meurtre d'une Londonienne, Sarah Everard, par un policier
en mars 2021, qui avaient profondément choqué au Royaume-Uni, la police
avait été accusée d'avoir ignoré toute une série de signaux alarmants
sur le comportement de cet agent.
Elle avait aussi été pointée du
doigt pour son intervention musclée pour disperser un rassemblement en
hommage à la victime, ou après que deux policiers se furent pris en
photo sur la scène d'un double meurtre avant de partager les clichés.
Depuis
son arrivée à la tête de la police de Londres, Cressida Dick avait dû
faire face à une série d'attentats jihadistes en 2017, l'incendie
meurtrier de la tour Grenfell (71 morts), ainsi que des "manifestations
difficiles", "la pandémie", "le meurtre d'officiers en service",
a-t-elle rappelé. "Je suis incroyablement fière de mon équipe et de tout
ce qu'ils ont accompli."