vendredi 8 mai 2020

Les États-Unis sont coupables d’avoir déchiré le monde en pleine pandémie

La Chine tente d’alerter l’humanité sur le fait que les Etats-Unis, le bras armé du Capital est un nouvel Attila qui menace le monde, une sorte de cavalier de l’apocalypse chevauchant les morts de la pandémie pour tenter de survivre, avec lui une classe capitaliste de plus en plus vorace ne s’embarrasse plus de prétextes démocratiques et ne voit plus que le profit (note et traduction de Danielle Bleitrach).

Par Hu Yuwei Source: Global Times Publié: 2020/5/7 17:13:240


Photo: Xinhua
Les dirigeants mondiaux ont promis 7,4 milliards d’euros (8,07 milliards de dollars) pour la recherche et le développement de nouveaux vaccins et traitements contre les coronavirus dans le cadre d’une initiative de la Commission européenne via une récente réunion en ligne.
Les observateurs soulignent que le monde a plus que jamais besoin d’une gouvernance mondiale pour une réponse mondiale efficace à la pandémie. Mais où sont les États-Unis? Où est la seule superpuissance au monde qui était censée exercer son leadership pour faire face à la pandémie?
Depuis le déclenchement de la pandémie, les États-Unis sapent la solidarité mondiale et freinent les efforts de coopération mondiale dans la lutte contre COVID-19. Au lieu de cela, le pays est occupé à diaboliser la Chine, à couper le financement de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et à accuser l’OMS d’être «centrée sur la Chine».
Il ne pourrait pas être plus évident que la politique étrangère américaine actuelle est coupable d’avoir déchiré le monde. Cela produira sûrement des résultats désastreux pour la prévention et le contrôle de la pandémie mondiale.
Comme le premier pays à voir des cas confirmés de COVID-19 dépasser le million, un rapport du gouvernement fédéral a suggéré que le nombre de morts par jour aux États-Unis pourrait atteindre environ 3 000 d’ici le 1er juin, selon les médias.
Si les États-Unis poursuivent leurs tentatives destructrices, le résultat serait misérable non seulement pour ses propres citoyens, mais aussi pour le reste du monde.
Les États-Unis ont donné le mauvais exemple. Certains pays ont suivi les États-Unis pour prendre des décisions égocentriques, comme imposer des interdictions d’exportation sur les kits médicaux vitaux. Les configurations de gouvernance mondiale existantes telles que l’OMS sont affaiblies pour remplir une fonction mondiale vitale, car certains pays occidentaux se méfient de plus en plus les uns des autres et des organisations internationales au milieu de la pandémie.
Les dirigeants européens ont averti que si les divisions persistent, le virus deviendra plus destructeur que le Brexit et la migration.  
Est-ce la soi-disant direction américaine? Combien de pays peuvent se permettre de payer l’égoïsme américain au détriment de la vie de leur propre peuple?
Nous arrivons maintenant à un moment décisif pour la gouvernance mondiale dans la lutte contre le virus, car la coopération transfrontalière nous permettra de contrôler la pandémie, tandis que le transfert de responsabilité et le jeu du blâme nuiront sûrement.
Les États-Unis devraient arrêter le jeu du profit car ils subiront les conséquences d’un système de réponse mondial paralysé et nuiront à la solidarité mondiale dans la lutte contre le virus. Ce n’est qu’en se tenant fermement ensemble pour relever des défis redoutables en tant que communauté mondiale unie que les gens pourront être plus forts face aux catastrophes mondiales et à la pandémie à l’avenir.
Publié dans: OBSERVER

OTAN= GUERRE! (°)

Des haut-gradés appellent à « se libérer
de l’emprise américaine et se rapprocher de Moscou »

Dans une tribune publiée par Capital, une dizaine de militaires haut-gradés ont critiqué la participation de la France à l’opération « Defender Europe » menée par l’OTAN. Ils plaident au contraire pour un rééquilibrage des relations internationales.
« Organiser des manœuvres de l’OTAN, au 21ème siècle, sous le nez de Moscou, plus de 30 ans après la chute de l’URSS, comme si le Pacte de Varsovie existait encore, est une erreur politique, confinant à la provocation irresponsable. Y participer révèle un suivisme aveugle, signifiant une préoccupante perte de notre indépendance stratégique. » C’est par ces mots que débute la tribune rédigée par une dizaine de militaires du Cercle de réflexions interarmées, retirés du service, et publiée le 30 avril sur le site de nos confrères de Capital.
Dans leur texte, ces haut-gradés critiquent le vaste exercice militaire que l’OTAN s’apprête à mener en Europe. Baptisé « Europe Defender 2020 », il devait rassembler en mai et juin, sur le Vieux continent, 37 000 soldats de 18 pays sur des terrains d’entraînement dont l’Allemagne, la Pologne et les Etats baltes. Cependant le 16 mars, dans le contexte de la pandémie de Covid-19, le commandement des forces américaines en Europe annonçait avoir « modifié la taille et la portée de l’exercice », sans toutefois l’annuler.
D’après les signataires de la tribune, la volonté d’« aller gesticuler militairement aux ordres de Washington aux frontières de la Russie qui n’est depuis longtemps plus une menace militaire directe, traduit pour le moins une catalepsie intellectuelle, confinant à la perte de l’instinct de survie ». « Le surgissement d’un fléau planétaire qui confine près de 4 milliards de Terriens […] pourrait contribuer à nous débarrasser des vieux réflexes de guerre froide. Faisant soudain peser une menace existentielle, ce fléau transfrontalier hiérarchise les priorités stratégiques, dévoile la futilité des anciennes routines et rappelle le poids de notre appartenance à l’ensemble eurasiatique, dont la Russie est le pivot ancestral », soulignent-il par ailleurs.
Les signataires du texte se défendent néanmoins de toute attitude « pro-russe », à l’instar de Jean-Claude Allard, membre du cercle de réflexions interarmées, interrogé par RT France ce 2 mai. « Je ne sais pas si ce cheminement nous mènera à être pro-russe […] Notre idée est de réexaminer s’il y a toujours lieu de maintenir cette tension [entre l’Occident et la Russie] et d’examiner comment nous pouvons, en tant que Français mais aussi qu’Européens, proposer un rééquilibrage entre les différentes puissances », a-t-il souligné.
« Que faire pour nous [la France] libérer de l’emprise américaine et initier un rapprochement avec Moscou ? », se demandent les militaires, soulignant que « le blocage politique antirusse de toutes les élites américaines confondues s’articule à l’obsession stratégique de perpétuer la raison d’être de l’OTAN, un des principaux adjuvants de la prévalence américaine après 1949 ».
« Il faut réexaminer notre relation avec la Russie […] mais également avec les Etats-Unis. Si les Etats-Unis veulent, comme parfois le président Trump l’a annoncé, eux aussi, retendre la main à la Russie alors les conséquences seront positives mais si les Etats-Unis restent réticents à vouloir construire quelque chose avec nous et avec la Russie alors elles seront négatives », conclut Jean-Claude Allard.


Note de Pedrito:
(°) Çà s'écrit OTAN - Organisation Trans Atlantique - et çà se prononce GUERRE, la phobie de l'impérialisme US !


l'autre 8 mai 1945, de l'autre côté de la Méditerranée

Publié le 8 Mai 2020


Pendant qu'en France
la joie éclate,
déferlement du feu
colonialiste en Algérie

Manifestation à Setif 8 mai 1945
Manifestation à Setif 8 mai 1945
Canaille le Rouge a repris cet article très documenté sur le site du Comité Départemental du Souvenir des Fusillés de Châteaubriant de Nantes et de la Résistance en Loire-Inférieure :


L’autre 8 mai 1945 : les massacres coloniaux de Sétif, Guelma, Kherrata


Le 8 mai 1945 : jour de liesse. Un vent nouveau se lève, annonciateur d’une ère de liberté ! Mais alors que la France fête la Victoire, l’un des plus effroyables épisodes de la répression coloniale débute à Sétif, Guelma et Kherrata.
Pour comprendre, il faut se reporter cinq années en arrière. En 1940, dans ce département français nommé Algérie, le monde colonial, qui s’était senti menacé par le Front populaire, accueille avec enthousiasme Vichy et le pétainisme. Le Parti du peuple algérien (PPA) et le Parti communiste algérien (PCA) sont dissous. Avec le débarquement américain de 1942, le climat évolue. Alger devient la capitale de la France libre, le siège du gouvernement provisoire de la République française (GPRF) et celui de l’Assemblée consultative provisoire (ACP). La revendication nationaliste reprend. "Les nationalistes prennent au mot l’idéologie anticolonialiste de la Charte de l’Atlantique (12 août 1942), écrit Mohammed Harbi.(1) Ferhat Abbas(2), transmet aux Américains le 10 février 1943, avec le soutien du PPA de Messali Hadj(3) un « Manifeste du peuple algérien ». A l’exception de Messali Hadj, placé en résidence surveillée, les prisonniers politiques sont libérés en avril 1943. Les tirailleurs algériens, dont plusieurs milliers sont tués, s’illustrent à la bataille de Montecassino, participent à la libération de la Corse, de la Provence. Ils sont les premiers à franchir le Rhin le 31 mars 1945. Ce qui fait dire à Ferhat Abbas :"L’opinion musulmane veut être associée au sort commun autrement que par de nouveaux sacrifices."
Messali Hadj
A l’occasion du 1er mai 1945, les manifestations organisées par les mouvements nationalistes pour rappeler les promesses qui leur ont été faites, sont brutalement réprimées. Il y a des morts à Alger et à Oran. Le PPA décide alors d’organiser le 8 mai des manifestations pacifiques en mettant en avant le mot d’ordre d’indépendance.
Sétif
Ce mardi 8 mai 1945, à Sétif comme à Paris, c’est aussi la liesse. On fête la Libération, à laquelle les tirailleurs algériens, comme d’autres soldats coloniaux, ont pris une part décisive : 138 000 jeunes Algériens ont participé à la libération de la France. Les bâtiments officiels sont pavoisés, la foule converge vers l’avenue Georges Clemenceau et se dirige vers le monument aux morts. Les manifestants brandissent des drapeaux alliés, dont celui de la France et l’emblème algérien, précédés par des scouts qui portent la gerbe destinée à être déposée devant le monument aux morts. A l’appel des Amis du Mouvement de la Liberté (AML)(4), aux slogans de liberté se mêlent des mots d’ordre nationalistes : « A bas le colonialisme ! », « Vive l’Algérie libre et indépendante ! ». Des militants du PPA réclament la libération de leur chef, Messali Hadj, arrêté deux semaines plus tôt et déporté à Brazzaville. On entonne Min Djibalina, l’hymne des indépendantistes. Un jeune scout, Saal Bouzid, porte une bannière en vert et blanc, frappée d’un croissant et d’une étoile rouges. C’est le drapeau algérien ! Pour les autorités coloniales, c’en est trop, c’est une provocation. Le préfet de Constantine, Lestrade-Carbonnel, qui avait prévenu à l’issue du 1er mai : « il y aura des troubles et un grand parti sera dissous », ordonne : « Faites tirer sur tous ceux qui arborent le drapeau algérien ».
Les policiers reçoivent l’ordre de se saisir du drapeau. Ils tirent. Saal Bouzid s’effondre. Des Européens tirent également depuis les fenêtres des immeubles. D’autres manifestants tombent à côté. Le défilé pacifique se transforme en émeute.
Les miliciens ou policiers pillent, volent, violent, tuent. Présent dans la manifestation, Kateb Yacine, alors lycéen, décrira dans son roman Nedjma, la confusion qui règne : « Les automitrailleuses, les automitrailleuses, les automitrailleuses, y en a qui tombent et d’autres qui courent parmi les arbres, y a pas de montagne, y a pas de stratégie, on aurait pu couper les fils téléphoniques, mais ils ont la radio et des armes américaines toutes neuves. Les gendarmes ont sorti leur side-car, je ne vois plus rien autour de moi ». Alors que se répand la nouvelle de l’assassinat du porte-drapeau, la révolte gagne toute la ville, puis se diffuse dans les campagnes alentour. La population européenne est prise pour cible dans une explosion de colère et de vengeance longtemps contenues. Ces émeutes coûtent la vie à une centaine d’Européens. En réponse au soulèvement qui se propage dans le Nord-Constantinois, le général Duval (5) mobilise l’aviation et la marine, et se met alors en place une répression d’une sauvagerie inouïe jusqu’au bombardement de populations civiles. L’armée ratisse les villages et les bombarde.

Guelma, Kherrata
Le soir, à Guelma, sans attendre, le sous-préfet (socialiste) André Achiary(6) fait tirer sur la foule. Il a organisé trois semaines plus tôt, des milices composées d’Européens, toutes tendances politiques confondues. Il met sur pied des tribunaux d’exception, dits de salut public, en dehors de toute légalité. De pacifiques, en réaction les manifestations deviennent violentes. L’armée, aidée par les milices européennes, réprime sauvagement la révolte : manifestants tués, femmes violées...L’aviation mitraille et bombarde les villages. Depuis la baie de Bougie, le croiseur Duguay-Trouin bombarde les douars de Kabylie. A Périgotville, près de Guelma, on fusille tous ceux qui savent lire et écrire. Des prisonniers fusillés sont jetés dans les gorges de Kherrata, on fait disparaître les corps, jetés et brûlés dans les fours à chaux de Marcel Lavie, entrepreneur et conseiller général.
Les arrestations se multiplient, les condamnations pleuvent, les exécutions sommaires sont nombreuses. Tout cela s’accompagne de véritables razzias ; les tueurs, miliciens ou policiers, pillent, volent, violent, massacrent à tout va. Ces milices forment le creuset d’une « culture politique séditieuse » préfigurant l’ OAS (7). L’historien Alain Ruscio explique que « Le fossé entre les communautés était tel que la simple rumeur d’une insurrection générale des Arabes, savamment reprise puis orchestrée par certains administrateurs et élus coloniaux, avait littéralement plongé dans les transes la quasi-totalité de la population européenne ».
La répression, qui dure sept semaines, fait plusieurs dizaines de milliers de morts. Des milliers de personnes sont condamnées par les « tribunaux », totalement illégaux, dits de « salut public » et internées.
Ainsi "pendant que l’on fêtait la victoire en métropole, des « indigènes » étaient arrêtés en masse, exécutés sommairement, fusillés à Sétif et Guelma parce qu’ils avaient osé revendiquer l’application des principes de liberté, d’égalité, de droit des peuples à disposer d’eux-mêmes contre l’ordre colonial."(8)
Monument aux morts de Kherrata
Combien de morts ? Le bilan est impossible à établir. Du côté européen, il est précis : 102 tués, 86 civils et 16 militaires. Du côté algérien, le ministère de l’intérieur a concédé 1 000 à 1500 morts, le PPA en a dénoncé 45 000. Les historiens estiment l’ampleur des tueries entre 15 000 et 30 000. La guerre des chiffres ne peut en tout cas dissimuler la disproportion dans l’exercice de la violence. « Le caractère massif de la répression explique cette imprécision. Il rend très aléatoire, en effet, le décompte des morts. » (9)
" La guerre d’Algérie a commencé à Sétif", affirme Mohammed Harbi.
A la fin de ces événements sanglants, le général Duval, commandant en chef des forces françaises en Algérie, assure dans un rapport à ses supérieurs : « Je vous ai donné la paix pour dix ans. Mais il ne faut pas se leurrer. Tout doit changer en Algérie. » Mais rien ne sera fait.
En fait, cette répression a créé une situation irréparable. Ce bain de sang est un point de non-retour. Il s’inscrit comme le prologue de la guerre d’indépendance algérienne déclenchée neuf ans plus tard, le 1er novembre 1954. En 1947, le PPA mettra en place une structure paramilitaire, prélude à la fondation du FLN.
L’événement a été noyé dans la joie de la victoire sur l’Allemagne nazie. Ce qui a contribué à confisquer la mémoire de ces événements. C’est seulement le 27 janvier 2005, année du 60ème anniversaire, qu’un officiel français, l’ambassadeur Hubert Colin de Verdière évoque à l’université Ferhat-Abbas de Sétif « cette tragédie inexcusable ». Et il a fallu attendre soixante-dix ans pour qu’un ministre se rende à Sétif, exprimer « la reconnaissance par la France des souffrances endurées et rendre hommage aux victimes algériennes et européennes de Sétif, Guelma et de Kherrata »(10) Reconnaissance timide et tardive. En Algérie, la plaie est vive.
En 2009, pour la première fois, un espace public, la mairie de Paris, se souvient de ces événements ignorés par l’histoire française. A l’initiative de l’historien Olivier Lecour Grandmaison et de l’Adjointe (PCF) au maire de Paris, Catherine Vieu-Charier, un colloque s’est tenu pour dit-elle « faire connaître ces événements, très complexes, très douloureux et injustifiables qui ont été les grands oubliés de l’histoire de la France », expliquant cette amnésie par le fait « qu’il semblait insupportable de reconnaître de telles horreurs, quand on était à dénoncer celles de l’Allemagne nazie. » Si le travail de mémoire est défaillant, le travail d’histoire se développe comme le montre la bibliographie partielle en annexe.
Zouhir MEKARBI
45 000 Algériens ont été, ce jour-là, assassinés non pas par la France, mais au nom de la France. Soulevons le couvercle sur cet aspect volontairement caché...
Article complet blog "Le Grand Soir"

8 mai 1945 et sens d'une date

Publié le 7 Mai 2020 Canaille le rouge
75e anniversaire
de la capitulation sans condition
de l'Allemagne Nazie
8 mai 1945 et sens d'une date
Demain, toute la journée
parce que le 8 mai appartient
au peuple de France
et ne peut être annexé,
en vaquant à vos activités
programmées
courses, promenade, sport...
Dans le respect 
des règles sanitaires,
allez fleurir 
les plaques de rue,
stèles, monuments
portant la mémoire
de la répression, 
des persécutions,
du combat anti fasciste,
et de la lutte pour nos Libertés
Ce sera aussi le moment d'adresser un salut à toutes les victimes dans les EPAD qui  ayant  vécu la guerre,  pour cetaines et cetains d'entre eux des résistant.e.s, ont combattu. D'autres ont été interné.e.s ou déporté.e.s. Ce sont elles et eux qui ont reconstruit le pays et qui nous ont donné cette sécurité sociale dont on mesure toute ce qu'elle porte d'humanité  en ce moment. Nous leur devont  lcet hommage. Ce n'est pas seulement affectif, c'est une question de respect.

LE SILENCE DU TROUPEAU


Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

Il ne manque plus à la consigne distribuée aux parents que l'apport d'un petit fagot par chaque enfant pour alimenter le poêle en bois comme au temps jadis. Mais Macron soit loué, c'est le joli mois de mai et les jours "heureux" qui reviennent.
"Reprise scolaire" à l'école maternelle de Breuilpont dans l'Eure, département colorisé en vert
Ceci est un règlement en classe du temps jadis.
Aujourd'hui, avec le covid-19, les mesures préconisées dans cette maternelle de l'Eure ont été validées par l'inspecteur de l'éducation nationale de la circonscription d'Evreux, lequel dépend du Ministère de l'éducation nationale, lequel régent de ce ministère adoubé par le locataire de l'Elysée a institué une consigne afin de permettre aux parents d'élève de retourner au boulot aux enfants d'être scolarisés pour  le bien du capital  leur bien être présent et à venir.
Attendu que, comme "environ 50% des élèves inscrits seront présents", aucune rotation n'interviendra et un groupe de 10 gosses est constitué. Bon, ne seront repris en classe que les enfants en grande section de maternelle, dont mon petit-fils.
Plus de cantine scolaire, mais il apportera sa gamelle en classe, pardon son "repas individuel". Celui-ci ne sera ni réchauffé ni conservé dans un armoire réfrigérée collective. Mais chaque gosse est libre d'amener sa glacière perso qui sera déposée sur son bureau. Les couverts "(si nécessaires)" et une boisson "(avec ou sans verre)" seront mis dans ladite glacière perso. Sinon, mais le règlement ne le dit pas, fourrez la bouffe dans un sachet et que votre gosse mange donc avec les doigts et boive à la régalade. C'est d'ailleurs sur son bureau qu'il mangera.
Les parents s'engagent d'ici mardi 12 mai à lui apprendre les gestes barrières notamment de respecter "deux grands pas" entre lui et les autres.
Les élèves ne se croiseront pas lors des repas, en cour de récréation, à l'entrée et à la sortie de l'école. Fastoche pour des gosses en maternelle! Resteront-ils stoïquement assis à leur place durant la journée? Le mail daté du 4 mai 2020 indique qu'une "information concernant les modalités pédagogiques sera diffusée ultérieurement". Sachant qu'aujourd'hui vendredi est férié, avant samedi et dimanche et que la "reprise" de l'école est prévue mardi prochain: mieux vaut tard que jamais.
Ah, ces jours heureux pour un gosse en garderie en grande section de maternelle. Merci qui?
Je me permets une image qui n'engage que moi. Et si je me trompais, dites-le-moi, je vous en remercie.
"Reprise scolaire" à l'école maternelle de Breuilpont dans l'Eure, département colorisé en vert

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