mardi 9 février 2016

PÂQUES À AIGNAN: CORRIDA D' ALBASERRADAS

 AIGNAN : LES TOROS DU MARQUES DE ALBASERRADA
POUR LA CORRIDA DE PÂQUES.

Ce n'est pas si courant: des toros du marquis d' Albaserrada dans une modeste placita, telle Aignan, cela mérite d'être souligné et encouragé. Les aficionados d'ailleurs ne s'y trompent pas, nombreux sont ceux qui ont réservé cette date, dès qu'ils eurent connaissance du "cartel toros", et les organisateurs ont mis les petits plats dans les grands, en choisissant pour affronter ce fer de légende une terna qui devrait satisfaire les plus exigents.




Ce jour de Pâques, devrait affluer de toute la planète taurine torista la foule des grands jours pour garnir les tendidos Aignanais. En effet, çà n'est pas tous les jours que l'on peut voir combattre les reses du marquis, dont s'occupe avec passion Fabrice Torrito, le mayoral "exilé" depuis son Gard natal à la finca de "La Mirandilla", - Gerena, province de Séville - avec, face à eux, Sanchez Vara, Alberto Lamelas, et Cesar Valencia, trois matadors qui ne doivent leurs succès qu'à affronter des toros de respect, non des perritoros pour vedettes protégées et trop bien payées. Et cela me changera un peu, personnellement, de quelques tardes ennuyeuses, comme j'en ai connues ici et ailleurs.

Un ami m'a susurré que Aignan recevrait ce jour de Pâques la visite d'un aficionado prestigieux, un señor aficionado nîmois de 92 ans connu pour ses qualités, sa fidélité à la Fiesta Brava, et son intégrité, de la planète taurine entière. Souhaitons que, si cela s'avérait exact, les organisateurs de"Aignan y Toros", même si Chacha ne court pas après les honneurs, lui adressent le salut amical et respectueux qu'il mérite.
 


 

NOUS, OUVRIERS: FR 3 , les 14, 21, 28 MARS


Nous, ouvriers 

en trois épisodes diffusion les lundis 14, 21 et 28 mars 2016

| Publié par hervepoly
On a peine à l’imaginer. Ils sont pourtant des millions. Un peu plus de sept selon les dernières statistiques. Sept millions de corps qui se plient, de mains qui s’activent, de sueur, de cambouis, de gestes chaque jour mille et mille fois répétés. Les ouvriers représentent encore aujourd’hui un quart de la population active française. La France en bleu de chauffe et chaussures de sécurité travaille toujours. Quand les ouvriers du textile ou de la sidérurgie diminuent, ceux du tri, de l’emballage, de l’expédition ou les conducteurs- livreurs, eux, progressent.
Ils sont là et pourtant invisibles. Car ces hommes et ces femmes ont disparu de notre champ visuel. Il faut des fermetures d’usines et des vies qui s’écroulent pour que l’on redécouvre, étonnés, leur existence.
Au sortir de la Seconde guerre mondiale, ces travailleurs étaient pourtant acclamés comme des héros.
« Gueules noires » et métallos étaient alors les figures incontournables de la reconstruction et les fers de lance des plus grandes avancées sociales.
Comment une telle mutation a t-elle pu avoir lieu ?
Cette fresque historique en 3 volets revient sur les révolutions, les frustrations, les victoires et les échecs qui ont changé radicalement le visage du travailleur français.
Pour cela, il faut partir ausculter les mémoires. Avec près d’une cinquantaine de familles, du Nord au Sud de la France, d’Est en Ouest, ce film dresse le portrait de cette France ouvrière par ceux qui l’ont faite et continuent de la faire. Une plongée dans les souvenirs entremêlés afin que se redessine la réalité de la vie ouvrière. Celle du fond de la mine, celle de la chaîne, de la «ligne » comme l’on dit poliment aujourd’hui. Mais aussi le quotidien des courées, les jardins bêchés les dimanches, les bistrots, les bals et les réunions syndicales.
En suivant le fil de ces mémoires entrelacées, aidé par un comité éditorial d’historiens et de sociologues, ce film pose aussi la question de la désindustrialisation de la France voulue par les gouvernements successifs dès les années soixante.
Pour la première fois, cette trilogie propose un portrait d’ensemble de ces hommes et femmes qui ont reconstruit la France avant que cette dernière ne
les sacrifie sur l’autel de la «nécessaire» rentabilité.
Episode 1 : « ... nos mains ont reconstruit la France » 1945-1963 - Durée 52 ‘14’’
Dans sa première partie, le film décrit les années d’après-guerre. Les ouvriers sortent auréolés de leur engagement massif dans la Résistance, et la fierté d’appartenir à ce monde est grande.
Dans l’inconscient collectif, l’ouvrier a le visage et la gouaille de Jean Gabin. Le travail en usine ou à la mine reste une réelle épreuve, mais les acquis du Front populaire et les réformes sociales de 1945 laissent espérer aux ouvriers une amélioration de leurs conditions de vie.
Episode 2 : « ... nos rêves ont façonné la société » 1963 – 1983 -Durée 52’14’’
Au beau milieu des Trente Glorieuses, la France construit l’Europe en réformant son industrie. Les puits de mines sont progressivement abandonnés. La décentralisation industrielle, lancée dans les années soixante, est une aubaine pour certaines régions de l’Ouest et du Sud de l’hexagone, mais marque le début du déclin des bassins industriels traditionnels.
Au cœur de la Vème République gaulliste, les ouvriers doivent faire face à une nouvelle révolution industrielle. L’automatisation redessine sa place. Ces années-là parlent de progrès, de confort et de plein emploi. Mais les ouvriers de cette génération s’interrogent : ne sont-ils que des machines à produire ?
Episode 3 : « ... nos cœurs battent encore 1983 à nos jours - Durée 52’14’’
Ils y ont crû : un président de gauche devait forcément les protéger. La désillusion est terrible. Dès 1983, la fermeture des Hauts-Fourneaux, les restructurations dans l’automobile, les délocalisations, l’intérim, le chômage, la précarisation de la vie assomment les ouvriers.
Celui qui a un emploi est un chanceux. Pour le conserver, il faut faire profil bas et endurer un rythme toujours plus soutenu. Les ouvriers qui, un temps, avaient espéré accéder aux classes moyennes, se retrouvent une nouvelle fois relégués en bas de l’échelle. La fierté d’appartenance à une classe laborieuse a disparu avec cet espoir déçu. Désormais, on ne se dit plus « ouvrier ». On préfère le nom d’ « opérateur » ou de « technicien ». Sept millions de travailleurs sont ainsi « ouvriers » sans vraiment le savoir eux-mêmes.

CUIDADO : LE CIEL SE COUVRE.

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    SI LES MINABLES QUI DÉCLARENT LES GUERRES DEVAIENT SE BATTRE, NOUS VIVRIONS
 TOUS    EN PAIX