vendredi 20 janvier 2023

Continuer le combat...pour VAINCRE !

vendredi 20 janvier 2023 par Alain Chancogne (ANC)


Pour analyser le rapport de force créé ce 19 janvier, il faut imaginer ce que serait l’état d’esprit général des travailleurs, de la jeunesse, si cette journée n’avait pas eu la puissance qu’elle a eu.

Oui ,objectivement le 19 janvier (et bien au-delà des participants aux grèves et aux manifestations) la classe ouvrière de ce pays a pu mesurer ce qu’elle représente comme force porteuse de détermination et d’espoir.

On voudra bien excuser la comparaison sportive d’anciens modeste pratiquant de la boxe.
Il s’agit après avoir montré nos muscles de faire en sorte, sur le ring des Entreprises, de se donner les moyens de cogner sur l’adversaire.
Dans un corps à corps permanent pour le mettre dans les cordes et le conduire à jeter l’éponge.

C’est-à-dire pour lui, d’éviter le KO, suivi du coma !

C’est dire combien( et je sais que j’insiste lourdement en me répétant, l’unité syndicale des 10 organisations exprimées dans ce communiqué doit être prise totalement à la lettre...

Je parle du flou concernant la poursuite de la lutte.

Car rien ne serait pire que de préparer un 31 janvier qui, par exemple se fixerait comme objectif de doubler le nombre de manifestants comptabilisés aujourd’hui et qui est impressionnant.
À l’heure où certains dans notre camp avancent l’idée de référendum, je persiste à croire au-delà de la signature de la pétition dont on nous parle, que les militants de la lutte de classe devraient pouvoir dans un maximum de base ou la CGT notamment est implantée provoquer la mise en place de bulletins de votes.

Ceux reprenant l’essentiel du projet Macron-Medef, les autres par exemple les propositions de la CGT pour une véritable réforme progressiste du système de retraite à répartition.
Avec bien entendu la cohérence des moyens du financement d’une telle avancée sociale.

La procédure démocratique de la consultation des travailleurs oblige à faire le lien entre " la retraite" et la nécessité du plein emploi, de l’augmentation générale des salaires, et de l’urgence d’une fiscalité qui n’épargne pas les revenus du capital.

Ce type de débat sur l’alternative, ne peut qu’aider les révolutionnaires à faire mûrir la question fondamentale, à nos yeux de marxistes, c’est-à-dire :

"Peut-on se fixer cet objectif de justice sociale si les pouvoirs de décision continuent d’être aux mains de ceux qui possèdent l’ensemble de l’appareil de production et du système financier ?
Ce processus est il réaliste, si l’appropriation sociale ne s’accompagne pas d’un développement sans précédent de la démocratie de l’entreprise au sommet de l’État ?"

Sur cet aspect il est naturel qu’entre nous il y aie des différences voire des divergence de vue.
D’aucun peuvent penser que mon propos conduit à placer "la barre trop trop haut " risquant de prendre à contre-pied la stratégie inter syndicale.

Pour ma part je persiste à affirmer qu’il ne serait pas responsable et vain de marteler "0n va gagner" sans avoir le souci de faire en sorte de donner à la classe ouvrière tout l’arsenal qui peut constituer un espace de visibilité sur ce que nous nous proposons pour répondre à l’entêtement arrogant du capitalisme dans l’ensemble de son projet de destruction de tout ce qui a été conquis par la lutte.

Et qui aujourd’hui impose au capitalisme de par le caractère de sa crise systémique de détruire pour assurer sa survie.

Pour moi ce type de débat permet aux travailleurs d’être pleinement acteurs-décideurs des formes de luttes a engager et poursuivre.
 

Note de Pedrito

 

Le combat ne fait que commencer. Le petit chef élyséen qui gesticulait comme un malade devant les footballeurs doit en tirer les conclusions: ou abandonner son projet mortifère, ou partir. Mais sa place est ailleurs. Lui et ses acolytes malades du capitalisme....

Macron: démission !!!!!

Sinon, çà va sentir la vraie révolte. Pire que la révolution!

 


Maduro propose de créer une alliance internationale avec des pays proches de la Russie et de la Chine

Face à ce qui apparait de plus en plus au niveau international comme une coalition des pays impérialistes, néo-coloniaux derrière les USA, le refus de s’engager derrière cette agression qui se masque en défense de l’Ukraine ne suffit pas, il faut voir que le monde multipolaire a besoin d’engagements, d’alliances et pas seulement de neutralité, c’est le sens de la proposition en faveur de la paix et de la souveraineté des peuples qui se dessine dans cet appel de Maduro. (note et traduction de Danielle Bleitrach pour histoireetsociete)

18/01/2023

14 janvier 2023

Nicolas Maduro, le président du Venezuela, a proposé de créer une nouvelle alliance internationale avec les pays d’Amérique latine et des Caraïbes qui auraient des liens étroits avec la Russie et la Chine.
Lors de son discours annuel au parlement vénézuélien vendredi, Maduro a déclaré qu’il avait récemment parlé avec les présidents du Brésil, de la Colombie et de l’Argentine de la formation d’une nouvelle organisation régionale.
Selon Maduro, le temps est venu « d’unir les efforts et les voies en Amérique latine et dans les Caraïbes pour avancer dans la formation d’un puissant bloc de forces politiques, de pouvoir économique qui parle au monde ».
Le président vénézuélien a poursuivi en disant que le bloc créerait de « nouveaux pôles de pouvoir » et serait allié à la Russie et à la Chine, dont Maduro a qualifié les dirigeants de « frères aînés ».
Une telle alliance comprendrait « cette communauté de destin partagé dont parle notre frère aîné, le président Xi Jinping », ou « ce monde multipolaire et multicentrique dont parle notre frère aîné, le président Vladimir Poutine », a ajouté Maduro.

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La Chine « contrecarre l’hégémonie du dollar américain » avec des réserves d’or, un accord d’échange de devises en yuan argentin

Par Ben Norton
8 janv. 2023

La banque centrale chinoise a pris une série de mesures pour accélérer la campagne mondiale de dé-dollarisation, défiant l’hégémonie du billet vert.
La Banque populaire de Chine augmente la part de l’or dans ses réserves de change, défiant le dollar américain, qui domine depuis des décennies les avoirs des banques centrales internationales.
En janvier, la Chine a également signé un accord avec la banque centrale argentine pour un accord d’échange de devises, dans lequel Pékin fournira 130 milliards de yuans chinois (environ 19 milliards de dollars) pour aider Buenos Aires à stabiliser sa monnaie et son économie.
La nation sud-américaine a déclaré qu’elle était « déterminée à approfondir l’utilisation du RMB [renminbi] sur le marché argentin pour les échanges bilatéraux ». (Renminbi est le nom officiel de la monnaie chinoise, et est souvent utilisé de manière interchangeable avec le yuan, qui est l’unité de compte de cette monnaie.)

 

Du camp Otanien, les nouvelles se succèdent annonçant l'envoi à l'Ukraine de matériels de combat de plus en plus offensifs. La Grande-Bretagne confirme la livraison de chars lourds, et l'Allemagne ses "Léopards", engins de même catégorie.  Cet armement n'est pas destiné au front du Donbass, où la guerre évoque aux journalistes les batailles de tranchées de la Première guerre mondiale.

Alors, pourquoi cet envoi européen de chars destinés aux larges offensives sur un vaste terrain ? 

Certes, le nombre de ces engins en cours d'être livrés ne constituent pas (encore ?) une force capable de menacer la Russie et Moscou. Mais une offensive ukrainienne pourrait avoir pour ambition de conquérir la Crimée, territoire russe historique, ce qui élargirait considérablement le champ et la nature de la guerre. Cette perspective retarderait tout issue pacifique du conflit.

Les Occidentaux n'ont-ils pas derrière la tête l'idée d'accentuer leur participation en fournissant, au-delà de leurs instructeurs, US et européens, des "volontaires" pour muscler l'armée ukrainienne, qui subit de plus en plus de pertes humaines. Facteur qui pourrait affaiblir sa capacité militaire offensive. 

En fait, malgré les dénégations occidentales, les Occidentaux alimentent le brasier ukrainien avec l'objectif d'affaiblir la Russie pour s'ouvrir ses marchés et accaparer ses richesses minières. Ce que les Etats-Unis et l'Union européenne ont presque réalisé au lendemain de la chute de l'Union soviétique, avec la complicité des nouvelles autorités sous la présidence d'Eltsine.

Ce fut alors des années d'une horrible misère pour le peuple russe, qui s'en souvient douloureusement.

Puis le redressement spectaculaire, avec la présidence de Vladimir Poutine.

Ce que n'ont pas digéré les Occidentaux, dont les objectifs sont restés les mêmes.

Aussi, dès qu'ils ont pu, ceux-ci ont pris l'Ukraine en otage, fomentant en 2014, à Kiev, une "révolution de couleur" pour permettre de pousser l'OTAN jusqu'aux frontières russes. A l'encontre des engagements antérieurs pris par Washington à l'égard de Moscou.

D'où la réplique russe du 24 février 2022.

Cette guerre n'est vraiment pas notre guerre !

Jean Lévy