lundi 11 juin 2018

FIASCO DU G7: LE GUIGNOL US VEUT EXCLUSIVEMENT SAUVER SA START-UP.

Trump ne veut plus de Mercédes dans les rues de New-Yorck
Trump ne veut plus de Mercédes dans les rues de New-Yorck
Challenge's

Trump menace ses alliés de nouvelles taxes, le G7 se termine en fiasco

Le président américain a brusquement retiré son soutien au communiqué final du sommet, malgré le compromis qui avait été forgé de haute lutte sur les questions commerciales.
Le président américain Donald Trump a fait volte-face ce week-end contre ses alliés d'Europe et du Canada, qu'il a menacés de droits de douanes alourdis, après un sommet du G7 qui s'est fini en fiasco. Des tensions qui tranchent avec "l'unité" affichée lors d'un sommet en Chine réunissant notamment les chefs d'Etat chinois, russe et iranien sur fond de tensions commerciales et diplomatiques avec les Etats-Unis.
Samedi 9 juin, Donald Trump a brusquement retiré son soutien au communiqué final du sommet de deux jours à La Malbaie (Québec, est du Canada), malgré le compromis qui avait été forgé de haute lutte sur les questions commerciales. Sa délégation et lui-même avaient pourtant donné leur aval à ce document en 28 points péniblement négocié par le "Groupe des sept" (Etats-Unis, Canada, Royaume-Uni, France, Allemagne, Italie, Japon).
Donald Trump a justifié ce camouflet infligé aux vieux alliés des Etats-Unis par des propos de Justin Trudeau, l'hôte du sommet, lors de sa conférence de presse de clôture. Le Premier ministre du Canada, pays frappé comme l'Europe et le reste du monde de nouveaux droits de douanes américains sur l'acier et l'aluminium, a redit à cette occasion que ces taxes étaient "insultantes", au regard de l'histoire entre les deux pays. Comme l'Union européenne, il a confirmé des représailles pour juillet.
"Les Canadiens sont polis et raisonnables, mais nous ne nous laisserons pas bousculer", a déclaré le Premier ministre, qui avait auparavant loué le consensus trouvé par les sept. Un texte qui ne résolvait pas le conflit en cours, mais qui était salué par tous comme un pas vers la désescalade et le dialogue.

Menace de droits de douane accrus

Quelques heures plus tard, piqué au vif par ces paroles, le milliardaire a tweeté, depuis Air Force One, qu'il avait ordonné à ses représentants de retirer le sceau américain du communiqué final. Il a aussi traité Justin Trudeau de personne "malhonnête et faible"... alors qu'il avait dit la veille que la relation bilatérale n'avait jamais été aussi bonne dans l'histoire des deux pays.
Surtout, Donald Trump a renouvelé sa menace de droits de douanes accrus sur les voitures européennes et étrangères importées aux Etats-Unis. Un secteur qui pèse bien plus les deux métaux jusqu'à présent frappés.
Les dirigeants du G7 avaient quitté La Malbaie lorsque Donald Trump a décidé de déchirer l'accord final du sommet. Le cabinet de M. Trudeau s'est contenté de rappeler que le Premier ministre n'avait fait que répéter, durant sa conférence de presse, des propos déjà prononcés auparavant. Berlin a pour sa part fait savoir qu'il "soutient le communiqué sur lequel nous nous sommes collectivement mis d'accord", selon un porte-parole du gouvernement.

L'Allemagne est inquiète

Les Etats-Unis sont le premier marché étranger pour les marques européennes de voitures. L'Allemagne est particulièrement inquiète: les automobiles représentent en valeur le quart de ce que le pays exporte vers les Etats-Unis. La part de marché des marques allemandes pour le segment des voitures haut de gamme dépasse 40%, selon la fédération automobile allemande (VDA).
Blog "çà n'empêche pas Nicolas"

QUI A DIT QUE LES GUIGNOLS AVAIENT DISPARU DE NOS ÉCRANS?




Angela Merkel et Donald Trump pendant le G7 à La Malbaie, Québec, Canada, le 09 juin 2018. © Sipa Press
Angela Merkel et Donald Trump pendant le G7 à La Malbaie, Québec, Canada, le 09 juin 2018. © Sipa Press

l'Opinion

Après le G7  :  face à Donald Trump,

Emmanuel Macron en panne de stratégie

Donald Trump a semé le trouble au sommet du G7 en retirant dans la nuit de samedi à dimanche la signature des Etats-Unis du communiqué commun difficilement négocié pendant deux jours par les dirigeants du club des nations industrielles pour tenter d’afficher un front commun sur le commerce international. Le président américain avait déjà quitté la réunion organisée à La Malbaie, au Québec, pour rallier Singapour – où il doit rencontrer mardi le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un – et le texte du communiqué commun avait déjà été diffusé quand il a annoncé sur Twitter avoir demandé à ses représentants de ne pas l’entériner.
Prise lors du G7 par le photographe officiel d’Angela Merkel et aussitôt relayée sur les réseaux sociaux, l’image passera sans doute à la postérité. Au centre, on y voit la chancelière en veste bleue électrique, les deux mains appuyées sur la table, dominant un Donald Trump assis. L’œil amusé, le président américain regarde Emmanuel Macron, qui lui parle mais que l’on distingue à peine. Manque de chance pour le président français : deux personnages dominent la photo… et il n’est que le troisième.
De lui, désormais, on retient plutôt les images de ses ridicules mamours avec le président américain lors de sa visite d’Etat à Washington. La poignée de main virile de leur première rencontre, le 25 mai 2017, avait marqué les esprits. Que cela semble loin, même si l’hôte de l’Elysée a vainement tenté de réitérer le coup à Charlevoix, en broyant les doigts de Trump. Emmanuel Macron a-t-il, si l’on ose dire, perdu la main ? Les images sont parfois cruelles. Celle du G7 dit que l’homme qui s’est imposé physiquement à l’Américain au cours de ce sommet catastrophique est une femme et qu’elle est allemande.
Note - et titre - de Pedrito 
Est-ce la fin des mamours entre Jupiter l'orgueilleux et Trump le fou dingue?

QUE FAIT L'EUROPE? MAIS, AU FAIT, C'EST QUOI: L'EUROPE?

Andry Parouby est président du parlement ukrainien depuis 2016.
Andry Parouby est président du parlement ukrainien depuis 2016. - Sergii Kharchenko / NurPhoto

Un "néonazi" ukrainien reçu à l'Assemblée.

Andry Parouby, président de l'Assemblée ukrainienne qui sera reçu ce lundi 11 juin en France, est le créateur d'un parti néonazi.
Encombrant homologue… Le président de l'Assemblée nationale, François de Rugy, s'apprête à recevoir ce lundi 11 juin son alter ego ukrainien. Usage répandu sauf qu'en l'espèce, il s'agit d'un triste sire, Andry Parouby, fondateur et longtemps l'un des principaux cadres de Svoboda ("Liberté"), anciennement Parti social-national d'Ukraine. En clair, les néonazis locaux.
Un rendez-vous relevé et dénoncé ce dimanche par Jean-Luc Mélenchon et le député de la France insoumise de Seine-Saint-Denis Alexis Corbière, qui se sont indignés sur Twitter en découvrant le rendez-vous de 10 heures à l'agenda de François de Rugy. "J'apprends que François de Rugy va recevoir demain à 10 heures l'abject antisémite et fondateur du parti ukrainien néo-nazi Svoboda. Même si c'est le nouveau Président du parlement, la République française n'a pas à honorer ce violent xénophobe. Je demande à De Rugy d'annuler ce rendez-vous", écrit Alexis Corbière. "Voilà où mène l'atlantisme forcené", pointe le président du groupe LFI à l'Assemblée.
 François de Rugy ne sera pas le seul politique français à recevoir le personnage, qui rencontrera également à 19 heures le patron du Sénat, Gérard Larcher.


 Ci-dessous: çà se passe en Ukraine, aujourd'hui. Que fait l'Europe?