16 mai 2013
          
    
    
    
        
     
       
  
  
   
     
  
  
    
  
  
     
  
    
  
    
  
    
  
    Canaille le Rouge a failli beaucoup rire en recevant d'un lecteur complice une
    information certainement décisive pour comprendre la complexité de la situation politique.
  
    Monsieur Bruno Le Roux n'aime pas les gauchistes, il le clame tout azimut mais
    privilégiant les victimes de sa politique pour marteler qu'ils sont un piège.
  
    La Culture politique de La Canaille fait que lui non plus mais pour bien d'autres
    raisons que monsieur Le Roux ne partage pas l'approche des stipendiés génériques de l'honorable parlementaire.
  
    Preuve
 si besoin était (et cela peut se décliner dans tous les espaces de la 
vie
    publique et politique) que les adversaires de mes adversaires ne 
sont pas mes alliés et peuvent à l'occasion être mes ennemis, le choix 
du côté de la barricade faisant la ligne de front. Le Roux
    de tracer la ligne de démarcation à gauche de tout ce qui 
 s'intéresse mêmes sans le partager à ce que dit Filoche. Le quel n'est 
pourtant pas exactement un tenant de l'insurrection des
    masses populaires.Cela fait quand même du monde.
  
    La
 canaille va jusqu'à dire qu'il y a bien plus de points de convergences 
entre lui
    et un des ciblés par Le Roux quand il se bat dans son entreprise 
qu'avec le diplômé de HEC qui lui cogne dessus et explique à l'encre 
rose pourquoi la crise est fatale. Ensuite reste un débat où
    le sieur Le Roux ne sera pas le bienvenu.
  
    Ce qui fait plus que sourire Canaille le Rouge c'est l'émergence sur la place
    publique de ce qui est peut-être la raison rentrée de ce débat :
  
    Depuis
 la fin des années 80 la direction du PS se partage de façons mouvantes 
entre
    anciens trotskistes et néo du même métal (les anciens mao plus 
radicaux ont viré au Medef) et des promotions entière d'énarque et 
autres HEC qui, les voies étant encombrées à droite, ont choisi
    le PS pour faire carrière dans les rouages de l'état et accéder, 
irruption visible dans l'espace ici régulièrement qualifié "hors sol", 
au levier de commande.
  
    Problème
 : les théoriciens de l'entrisme, experts en la matière, s'étant 
durablement
    octroyés des mandats quasi indéboulonables et pas forcément soumis 
aux aléas d'une sanction immédiate de leur reniement, lés 
énarquiens-HECistes font la gueule.
  
    C'est la version remasterisées par le Tram de Solferino de la lutte des places
    traduite par de vigoureux "touche pas à mon poste".
  
    Et
 de voir l'élu d'Épinay sur Seine (célèbre ville de congrès, connue 
aussi pour ses
    studios audiovisuel) nous faire son cinéma avec une sortie aussi 
définitive que radical «le gauchisme ne permet pas l'action».
  
    En
 voyant Drey, Jospin, Cambadélis et pas mal d'autres qui siègent autour 
de la même table
    que notre diplômé d'HEC, on peut même dire qu'il conduit même à la 
réaction tant est que la casse des acquis sociaux ne peut-être classé 
que dans ce tiroir-là.
  
    Et
 B. Le Roux de poursuivre : "la gauche est là pour gérer dans la durée".
 Donc pour
    le président du groupe socialiste à l'Assemblée Nationale est 
gauchiste, et Canaille le Rouge accepte alors le qualificatif, que de 
rappeler historiquement "la gauche " était là pour transformer
    radicalement la société.
  
    A
 ce compte si nous en croyons les textes de référence que le PS publie 
sur son site
    il va lui falloir en exclure la mémoire de Léon Blum et même purger 
ses archives des textes de …Guy Mollet. Bon le risque est minime tant le
 concept de gestion loyale du capitalisme a été
    instillé en profondeur dans l'ADN de la SFIO par les mêmes Blum et 
Mollet, concept qui passé par l'alambic de Mitterrand et Maurois raffiné
 par Aubry nous donne ce Blummollet vraisemblablement
    jetable après l'usage.
  
    Mais,
 et La Canaille finira la dessus, c'est cette démonstration et cet 
accrochage à
    la gestion durable qui permet à ce Le Roux qui est à l'Idée de 
Socialisme ce qu'une paire de charentaises est à une Ferrari 
d'argumenter pour rejeter la loi d'amnistie sociale et s'opposer à
    toute loi interdisant les licenciements boursiers (loi qui par 
ailleurs n'est pas même la première marche permettant de partir à 
l'assaut du Palais d'Hiver et qui laisse debout le plus grand
    nombre de Bastilles).
  
    Au
 Mexique existe un parti qui s'intitule "Parti Révolutionnaire 
Institutionnel".
    C'est une des principales formations où se recrute personnels 
politiques, cadres économiques du libéralisme mexicain et même certaines
 personnalités qui font ressembler Mexico à certaines
    institutions en buttes aux cabinets d'instruction existant chez nous
 dans le nord ou le grand sud de la France.
  
    Le PRI est comme Le Roux : il n'aime pas les gauchistes. Et comme le Parti de Le Roux
    il est membre de l'internationale socialiste.
  
    Pour
 rattraper
    les âneries du troll d'avant qui a compromis l'année de l'amitié 
franco-mexicaine, La Canaille propose un jumelage entre ce PRI et la rue
 Solferino. D'autant qu'à Mexico, concernant ceux qu'ils
    considèrent comme gauchistes ils sont adeptes de solutions radicales
 : demandez donc aux habitants du Chiapas ce que l'armée lancée par le 
PRI a fait sur place. Sûr qu'ici pour chasser ceux que
    Le Roux appelle gauchistes mais en fait est la colère populaire et 
ouvrière, Valls saurait se mettre en phase notre théoricien du 
libéralisme rose.
  
Blog de "Canaille Le Rouge"