jeudi 31 mai 2018

AVEC L'INTELLO TRUMP, A QUOI TIENT LA PAIX UNIVERSELLE

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Bachar el-Assad

Assad: «Quelqu’un comme Trump ne m’impressionne pas»

© Photo. Press Service of the President of Syria
INTERNATIONAL
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Bachar el-Assad a commenté l’insulte lancée à son encontre par Donald Trump. Selon le Président syrien, les surnoms désobligeants n'influent pas sur la situation dans son pays.
Donald Trump peut employer les mots qu’il veut en parlant des autres, cela ne fait que révéler sa propre nature, a déclaré le Président syrien Bachar el-Assad, commentant une nouvelle fois l’insulte lancée à son encontre par le numéro un américain.
«C’est son langage. Il le représente. Selon le principe bien connu, vous êtes ce que vous dites. Il a ainsi voulu montrer ce qu’il représente et c’est normal», a indiqué M.Assad cité par la chaîne RT.

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Donald Trump © AP PHOTO / CAROLYN KASTER
L’«animal Assad»? Le Président syrien répond à Trump
Selon le Président syrien, le fait que M.Trump a préféré qualifier M.Assad d’un surnom insultant n’influe pas sur ce qui se passe en Syrie et ne fera pas le Président syrien utiliser le même langage.

«La seule chose qui vous émeut sont les gens en qui vous avez confiance, qui sont calmes, qui réfléchissent, qui ont des principes. Ce sont eux qui devraient vous émouvoir, du point de vue positif ou négatif. Quelqu'un comme Trump ne m’impressionne point», a ajouté M.Assad.
Début avril, l’Occident a accusé Damas d’avoir organisé une attaque chimique à Douma, dans la Ghouta orientale. Donald Trump a qualifié le Président Assad d'«animal». «Le Président Poutine, la Russie et l’Iran sont responsables pour leur soutien à l'animal Assad», a-t-il affirmé, ajoutant qu'il faudrait «payer le prix fort».

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Dans la ville de Douma, Ghouta orientale, le 9 mars 2018 © REUTERS / BASSAM KHABIEH
L’«animal Assad»? Le Kremlin réplique à Trump
Moscou a démenti les informations sur la bombe au chlore qui aurait été larguée par les militaires syriens. Le ministère russe des Affaires étrangères a déclaré que la campagne de désinformation était appelée à justifier les actions des terroristes et les éventuelles frappes contre la Syrie. Celles-ci n'ont pas tardé. Le 14 avril, les États-Unis, le Royaume-Uni et la France ont tiré des missiles contre des sites gouvernementaux syriens où, selon eux, étaient fabriquées des armes chimiques. Le Président russe Vladimir Poutine a qualifié ces frappes d'acte d'agression contre un État souverain. Il a rappelé que ni les habitants ni les experts militaires russes n'avaient confirmé l'attaque chimique à Douma qui avait servi de prétexte à ces frappes.

Les autorités syriennes ont indiqué à maintes reprises qu'elles n'avaient jamais utilisé d'armes chimiques contre les civils ou les terroristes et que l'arsenal chimique avait été retiré du pays sous le contrôle de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC).
https://fr.sputniknews.com/international/201805301036601875-assad-trump-commentaire/

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mercredi 30 mai 2018


Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

Quand madame Schiappa fait sa promo -mais pas que la sienne- avec de l'argent public
Sans doute, écoute-t-elle d'une oreille distraite les directives du pouvoir qu'elle sert. L'ex-banquier d'affaires ne serine-t-il pas que ses ministres sont 24h sur 24 au service de l'Elysée et donc de la nation? Dès lors, comment entendre qu'elle ait eu le temps d'écrire tout un bouquin?
A moins que ça soit pour prouver qu'elle n'est que sous-ministre en charge de l'égalité femmes-hommes. Ce qui la fout mal pour son combat ô combien féministe. Bref, madame Schiappa a écrit des lignes pendant l'exercice de ses fonctions ministérielles. Et son fidèle service de presse a invité les journalistes de la presse libre et non faussée à une dédicace pour la sortie de ses écrits.
L'association Anticor remet les pendules à l'heure. Elle rappelle au gouvernement de droite et de droite sa circulaire de travail du 24 mai 2017 claironnée urbi et orbi: "(...)il convient de limiter l’usage des deniers publics au strict accomplissement de la mission ministérielle en ne tirant pas profit de ses fonctions pour soi-même ou pour ses proches (...)".
Bon, c'est vrai que ladite circulaire, signée par le premier ministre de droite, ne contient aucune sanction en cas de violation. CQFD. 
J'ai dit que madame Schiappa ne fait pas que sa promo dans son bouquin. Un exemple croustillant concernant madame Macron: "Sa classe naturelle, ses allusions artistiques, son humour ravageur et son sourire irrésistible de "l'éternel féminin"..."
Oui, mais comme disent les hors-sol
Quand madame Schiappa fait sa promo -mais pas que la sienne- avec de l'argent public

lundi 28 mai 2018

HYMNE À LA VIE D'UNE FEMME HÉROÏQUE


« VOTRE FATWA NE S’APPLIQUE PAS ICI »
de Karima BENNOUNE : L’hymne à la vie des musulmans qui combattent le djihadisme
Paul Euzière

lundi 28 mai 2018, par Comité Valmy

« VOTRE FATWA NE S’APPLIQUE PAS ICI »
de Karima BENNOUNE : L’hymne à la vie
des musulmans qui combattent le djihadisme

Au terme de nombreux voyages et rencontres dans vingt-six pays musulmans, Karima Bennoune a écrit un livre «  Votre fatwa ne s’applique pas ici  » publié en France aux éditions Temps Présent. C’est un livre rare et bouleversant, d’abord par la trajectoire de son auteure Algéro-Américaine, née en Algérie, qui est la fille d’une sommité intellectuelle de l’Algérie indépendante, le Professeur Mahfoud Bennoune décédé en 2004, tout à la fois anthropologue, universitaire, chercheur, militant et humaniste, vétéran de la guerre de libération nationale algérienne. Un des rares grands intellectuels de la génération de l’Indépendance restés en Algérie pendant « la Décennie noire » (1191-2001) qui a réussi à survivre aux massacres organisés par les djihadistes sans jamais capituler devant leur terreur, interpellant même en 1995 le n°3 du FIS – Anouar Haddam- alors hébergé aux Etats-Unis- dans une lettre publique qui a fait date. Il y écrivait : « Votre mouvement est la négation de la raison, de la démocratie, du bon sens et des valeurs aussi bien islamiques qu’universelles. Il est voué à l’échec ».
Karima Bennoune est, elle, Professeur de Droit à l’Université de Californie et, depuis 2015, Rapporteuse spéciale aux Nations Unies pour les droits culturels.
Son livre n’est donc pas une étude universitaire ou journalistique, même s’il en a aussi toutes les qualités, mais c’est d’abord un vécu personnel -avec ses tensions, ses peurs et ses espoirs- et une réflexion à partir de quatre années de terrain – 2010-2014- dans vingt-six pays et de situations aussi différentes que celles du Pakistan à l’Algérie, de l’Égypte à l’Afghanistan en passant par la Palestine et même la Russie.
Le livre de Karima Bennoune est poignant et, sans doute dérangeant pour ceux nombreux aux Etats-Unis et en Europe qui connaissent peu ou mal les réalités des pays musulmans souvent présentés comme un bloc qui serait monolithique, fanatisé et dangereux.
Ce que nous montre Karima Bennoune, avec chaleur mais sans jamais tomber dans l’irénisme, ce sont des femmes et des hommes, des enfants aussi, des anciens -musulmans pratiquants ou non, croyants ou pas, mais se revendiquant tous héritiers d’une culture musulmane qu’ils connaissent- qui s’opposent aux terroristes fondamentalistes non pas par des discours, mais par des actes et, bien souvent, au péril de leur vie.
Le titre même de l’ouvrage «  Votre fatwa ne s’applique pas ici « est la réplique que fait Sona, une jeune fille, à des zélotes dans un drame historique pakistanais à l’intrigue actuelle autour de Bulha Shah, poète soufi et philosophe du XVIIème siècle.
Si en France, jouer une telle pièce n’implique aucun danger, c’est tout le contraire au Pakistan où entre 2007 et 2010, 8000 personnes ont été assassinées et où le pays a subi 44 attaques terroristes pour la seule année 2010.
Effectivement, là, la création est l’arme par excellence contre l’obscurité.
Karima Bennoune rapporte le constat de créateurs Pakistanais qui pointent, dans les responsables de cette très dangereuse situation, les mollahs, le conservatisme social, le terrorisme , Al Qaïda, mais aussi les différents gouvernements américains à l’égard du Pakistan. Ecrire et interpréter une pièce de théâtre dans ce contexte met en danger de mort.
Situation bien différente en Algérie où la guerre menée à la société par les islamistes armés pendant 10 ans a entraîné 200 000 morts.
Les pages consacrées aux journalistes, aux forces de la culture et aux Algériennes et Algériens debout, à cette résistance et cet héroïsme du quotidien arrachent les larmes, y compris à ceux qui ont été solidaires du peuple algérien durant la Décennie noire et qui se sont alors rendus en Algérie.
Karima Bennoune rappelle l’héroïsme inimaginable qu’il fallut aux journalistes lorsqu’ils subirent successivement, le 11 février 1996, deux terribles attentats à la Maison de la Presse Tahar Djaout d’Alger, pour parvenir à sortir leur journal, le lendemain, malgré leurs collègues morts -18 morts et 52 blessés !- et les lourds dégâts matériels. Oui, il y a des journalistes qui risquent leur vie, parce qu’il écrivent et dérangent.
Qu’il s’agisse du Pakistan ou de l’Algérie, mais le constat vaut pour tous les pays musulmans où elle s’est rendue et a écouté, Karima Bennoune donne à voir et à entendre de l’intérieur la complexité des situations, sans facilité, sans raccourci commode. Loin de tous nos clichés.
Elle se fait la porte-parole de celles et ceux qui, en turban ou tête nue, les cheveux au vent ou voilées, résistent, très souvent seules et seuls, loin de pays occidentaux où ils sont ignorés, quand ce n’est pas lâchement abandonnés.
Que vous soyez spécialiste ou profane, croyant ou pas, si vous ne lisez qu’un livre dans l’année, lisez «  Votre fatwa ne s’applique pas ici « .
Lisez-le. Offrez-le.
Parce que, « la solidaridad es la ternura de los pueblos » –« la solidarité est la tendresse des peuples » disait le poète nicaraguayen Tomas Borge. Parce que « Résistance n’est qu’espérance », selon les mots du Provençal René Char, poète et Chef de maquis et que l’ouvrage de Karima Bennoune nous en apporte les preuves vertigineuses et fraternelles.
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Le jeune président de la Start-up Nation était en fait un vieux con comme les autres.

Je partage à peu près autant les idées d’Emmanuel Macron que la déclaration d’impôt de Patrick Balkany. Mais il est deux points sur lesquels j’espérais que la raison puisse l’emporter sur mes convictions. Primo il était "jeune". Et deuxio il ne se ferait pas prendre le mulot dans le bon coin puisqu’à l’instar du proctologue, il voyait du digital partout.
Et puis il y eut #Parcoursup. Alors là j’avoue qu’au delà de l’algorithme tout moisi, en plus de faire bien pire que le déjà sinistre APB, ma sidération fut totale. Tout le monde savait que la fin de la hiérarchisation des voeux allait causer un bordel innommable. Tout le monde l’avait expliqué et démontré. En tout cas tous les gens sérieux. Mais je ne comprenais pas. Je ne comprenais pas qu’un gouvernement et un ministère puissent en toute connaissance de cause assumer le fait que sur les 750 000 lycéens de terminale, plus de 400 000 d’entre eux soient "en attente" ou "sans affectation" alors que le démarrage des épreuves du bac était fixé au 8 juin. Je ne comprenais pas davantage, sauf à vouloir littéralement mettre le feu aux lycées et à la jeunesse, que ce même gouvernement assume et revendique l’éventuel déblocage de places en université "au fil de l’eau" : c’est à dire qu’il puisse choisir de distiller le stress au jour le jour pour que cette jeunesse là n’ait jamais de répit. Et puis d’un coup j’ai compris. La logique du truc m’est apparue.
J’ai compris que le projet politique de notre jeune président était de semer une graine : celle de l’humiliation quotidienne, celle de l’intranquillité permanente qui fait grandir la résignation qui, à son tour, façonnera le corps et l’âme de la chair à Managers dont a besoin le patronat. Et puis bien sûr, la graine de la concurrence. Toujours mettre les gens en concurrence.
Le lendemain des résultats de Parcoursup il y eut des classes entières de terminale où aucun, je dis bien aucun lycéen n’avait autre chose que "refusé" ou "en attente". Je vous laisse juste imaginer l’ambiance et la tête du prof y débarquant le matin. Et si l’imagination vous fait défaut alors allez voir sur Twitter, sur Facebook, ou dans les journaux.
Donnez-moi les explications que vous voudrez mais les faits sont têtus : plus de la moitié d’une classe d’âge s’est trouvée, à 15 jours de l’examen du baccalauréat, avec un avenir qui indiquait "refusé" ou "en attente". On n’est pas sérieux quand on a 17 ans. Mais l’on n’a pas davantage envie d’être "refusé" ou "en attente" comme seule alternative sérieuse.
Mais cela n’était pas suffisant. Pour que l’humiliation soit totale, pour qu’elle achève de bâillonner les rêves et de cisailler la colère à la racine, il fallait lui montrer, à cette jeunesse, à quel point la vie était injuste et précaire et qu’elle l’accepte comme une norme raisonnable. Que l’envie même de la colère lui soit ôtée. Et pour cela rien de mieux que la stochastique, l’aléatoire, l’irrégularité, le brouillage des repères, des quelques repères restants, et la mise en concurrence.
Alors on vit fleurir, notamment sous le hashtag #Parcoursupercherie, beaucoup d’incompréhension : les meilleurs dossiers avec les meilleures moyennes se voyaient refusés là où leurs camarades avec de bien moins bonnes notes et de moins bons dossiers se trouvaient pris. A l’incompréhension s’ajouta le dégoût qui était le début du renoncement : puisque même cela devenait incohérent, à quoi bon lutter, à quoi bon résister ? Bien sûr certains bons dossiers étaient, eux, pris partout. Ils seraient les premiers de cordée de demain, eux seuls auraient le choix c’est à dire non seulement la possibilité de choisir pour eux-mêmes mais également la responsabilité bien plus écrasante d’aliéner et de subordonner l’avenir des autres à leur choix propre. Tant qu’ils n’auraient pas renoncé à tel ou tel voeux, tant qu’ils n’auraient pas "choisi", les autres resteraient "en attente". Quand on veut fabriquer de l’oppression il faut donner à certains cet avant-goût du sentiment de toute puissance que ressent l’oppresseur et espérer qu’ils y prennent goût.
Ce pari de l’humiliation de la jeunesse, s’il était mené à son terme, serait une victoire éclatante : la victoire des managers. Car toute cette histoire n’est rien d’autre qu’un conditionnement, une préparation aux formes routinières de management par le stress qui attend cette jeunesse et que réclame le Medef.
Comme dans tout pari osé bien sûr il y avait un risque. Le risque d’une rébellion. Et que cette rébellion prenne. Toute étincelle si faible qu’elle soit devait immédiatement être douchée.
Ils sont une vingtaine de lycéens et de lycéennes, tous et toutes mineur(e)s, à avoir passé 48 heures en garde à vue et à être aujourd’hui mis en examen. A 17 ans. Motif ? Refus de résignation. Refus d’humiliation. Refus du bâillon. Ils ont, avec des adultes dont certains sont enseignants, osé tenté d’occuper un lycée parisien. Je dis bien "tenté d’occuper". Pacifiquement qui plus est. Le jeune président et son ministre de l’intérieur cacochyme, mais le jeune président avant tout, a collé en garde à vue et mis en examen plus d’une vingtaine de lycéens mineurs parce qu’ils ont voulu manifester leur sentiment d’humiliation devant une machinerie sociale qui craque de toute part et où chaque repère est patiemment foutu en l’air par une agitation qui se veut "réformatrice" et qui n’est que destructrice.
On n’est pas sérieux quand on a 17 ans. On n’est pas sérieux, on n’est pas en garde à vue, on n’est pas mis en examen. La honte et la colère que je ressens ce soir n’est pas prête de s’éteindre. Mais ma colère ne compte pas.
Le jeune président est avant tout un vieux con, certain de son pouvoir, mais qui a peur. Réprimer la jeunesse pour l’exemple n’a jamais été une marque de fermeté mais le signe d’un vieux con apeuré. Qui a peur de la jeunesse, de toutes les jeunesses, qu’elles soient dans les idées ou dans les corps. Alors il noie quelques Zadistes sous des tombereaux de grenades. Alors il met en garde à vue et en examen des lycéen(ne)s. Alors il dit les yeux dans les yeux à 400 000 lycéens : apprenez à avoir peur de l’avenir, apprenez à attendre, apprenez à vous soumettre aux désirs et aux choix des premiers de cordée qui demain seront vos managers, apprenez à vous résigner, apprenez à renoncer. Pour y parvenir mieux il traîne avec lui un Gérard Collomb dont la jouissance cacochyme ne tient qu’à l’illusion qu’il a d’être autre chose qu’une place manquante en EHPAD et dont le nom est moins un patronyme qu’une métonymie digestive mal orthographiée.
Le jeune président, c’est à porter à son crédit, n’a jamais prétendu être le président des jeunes. Il est désormais, pour une immense partie de la jeunesse, devenu ce qu’il n’avait jamais finalement cessé d’être : juste un vieux con de plus.
Et comme tous les vieux cons qui l’ont précédé dans ces fonctions, son avenir à lui n’est ni "en attente" ni "refusé". On raconte qu’il était plutôt sérieux quand il avait 17 ans. Et qu’il a eu ses tilleuls verts, et sa promenade. S’il s’imagine Rimbaud rappelons-lui qu’il n’est qu’un Créon. Et qu’il prend le risque de fabriquer une génération d’Antigone.
Et que nous ne le laisserons pas faire.

dimanche 27 mai 2018

VIOLENCE D'ÉTAT PAR LA LA VIOLENCE DU CAPITAL


Derrière la violence d’État, la violence du capital

Les « violences » du 1er Mai : c’est reparti comme en 1936 et 1968, les violences sont dues aux mouvements sociaux qui protestent contre les réformes « démocratiquement » votées donc légitimes. De ce fait, toute manifestation qui s’opposerait à ces projets de lois et lois seraient anti-démocratique et de ce fait … violentes. Et dans ce cadre, les « black-blocs » ne sont que les « théâtres d’ombre » d’un affrontement infiniment plus important, celui du Capital et du travail…matrice de l’Histoire humaine.
D’où vient la violence ? Telle est la vraie question. Oui, la démocratie organise la discussion politique. Mais faut-il rappeler à quel prix ce « succès » fut obtenu ??? 4 Révolutions furent nécessaires (1789,1830, 1848, 1871) et tant de victimes et de sang versé, pour arriver à institutionnaliser la République… sans que personne désormais ne se présente, ayant comme programme affiché, le retour au système féodal. Mais il fallu aussi les mouvements sociaux 1906 [1], 1936 [2], 1968 pour que les revendications sociales soient prises en compte et reconnus par les autorités politiques, générant ainsi du progrès social pour toutes et tous. Avant les accords de Grenelle ou de Matignon, la violence était celle du Capital, comme rapport d’exploitation du travail via le seul rapport de propriété, s’étant juste substitué à la violence de l’esclavage et de ses déclinaisons (servage, fermage, travail à façons). Jamais dans l’Histoire le Capital ne négocie, hormis sous contrainte du rapport de forces que Marx appelle « lutte des classes » Les dates de 1936, 1945 et 1968 en sont la matérialité. Les violences et l’affrontement ne viennent jamais du travail, mais du capital, obnubilé par son seul taux de profit obtenus contre la société et « l’intérêt général ».
Le libéralisme, derrière la douceur du mot, la violence des chiffres : Derrière le libéralisme se niche le piège des mots et la violence du réel. Comment imaginer que libéralisme renvoyant à la notion de liberté cache un système d’extorsion de richesses aussi performant ? C’est l’intelligence des capitalistes, d’avoir produit une « idéologie » morale, le libéralisme [3], qui justifie moralement, le système d’exploitation dénommé Capitalisme, car le capitalisme est un système d’exploitation violent, autant contre l’homme que la nature :
« Le Capital épuise deux choses : le travailleur et la nature » [4]. Le fondement d’une religion est, dans une situation de souffrance individuelle, de capter les sentiments, par « l’attractivité » des mots. Tel est le rôle et la mission du libéralisme, que d’offrir une « philosophie » à l’essence morale, permettant de masquer la réalité des rapports sociaux d’’exploitation, autrement dit d’extraction de richesses produites par autrui. C’est la raison qui fait que le « libéralisme », reste dans l’idéologie, refusant toute discussion sur le réel et pour cause … car le capitalisme concret, c’est :
  • 21 milliardaires possèdent autant que les 40 % les plus pauvres,
  • 1 % les plus riches détiennent 25 % des richesses nationales,
  • La fraude fiscale pèse plus de 60 Milliards d’euros par an,
  • Notre Pays abrite 9 millions de pauvres,
  • 3 millions de logements sont inoccupés, 600.000 logements indignes, 4 Millions de « mal-logés 
  • Les femmes ont en moyenne un salaire de 23 % inférieur à celui des hommes.
  • Le taux de chômage des jeunes de 15 à 24 ans attient 40 % dans les quartiers défavorisés,
  • Plus d’un million de personnes en situation de handicap vivent sous le seuil de pauvreté,
  • 11,5 millions de personnes en situation de « précarité énergétique », mais E.D.F a été privatisé
  • 0n dénombre 52.000 décès prématurés du fait de la pollution de l’air,
Mais dans le même temps, la France est championne d’Europe de la distribution des dividendes.
Victor Hugo écrivait : « c’est de l’enfer des pauvres qu’est fait le paradis des riches ». Jamais autant qu’aujourd’hui cette approche philosophique, n’a eu autant de matérialité, exprimant la violence d’un système, le capitalisme......
La suite dans "Le grand soir".
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LA RUSSIE S'ENTOURE DE BASE YANKEES: ELLE VEUT LA GUERRE !!!!

L'armée américaine débarque à Anvers.... (VIDEO)... Et le commentaire de "canempechepasnicolas"
"canempechepasnicolas" : 
Imaginez un instant : une brigade de chars russes débarquant à La Havane pour protéger l'indépendance de Cuba, victime du blocus US depuis un demi-siècle...
Et sans faire un gros effort d'imagination : la levée de boucliers dans nos médias contre cette "ingérence inadmissible" et cette menace que ferait peser Moscou et Poutine sur cette pauvre Amérique. ..On entend déjà les commentaires guerriers  de France Inter et du Monde dénonçant la passivité des démocraties occidentales, qui n'auraient pas répliqué militairement et lancé sans attendre des missiles sur les navires russes...
Mais, voilà en Europe, l'envahisseur est yankee et celui-ci considère que ce sont les brigades blindées russes, qui à l'intérieur du territoire russe, menacent les Etats-Unis...!Et les gouvernements européens - et leurs porte-paroles -  de faire  chorus avec l'Oncle Sam...
Vous trouvez çà normal ?

Photo d'archives. © BELGAIMAGE
Le port d'Anvers est durant quelques jours le théâtre de l'arrivée du matériel d'une brigade blindée américaine, déployée en Europe pour "réaffirmer le solide engagement américain dans la sécurité collective des pays membres de l'Otan", a-t-on appris samedi de sources concordantes.

Un premier navire transportant plus de 800 véhicules à roues, dont des transports de troupes et une grande quantité de matériel de la 1st Armored Brigade Combat Team (1ère brigade blindée de la 1st Cavalry Division (1ère division de cavalerie) basée à Fort Hood, au Texas, est arrivé vendredi à Anvers en provenance des Etats-Unis. Il doit être déchargé dimanche et lundi, a-t-on précisé de source militaire.
Deux autres navires rouliers doivent ensuite se succéder pour acheminer en Europe au total plus de 2.500 véhicules - dont des chars lourds M-1 Abrams - de cette unité venant renforcer le flanc oriental de l'Otan.
Le matériel - le personnel, soit plus de 3.000 hommes et femmes, arrive principalement par avion - prendra ensuite la route vers la Pologne, leur destination finale, selon l'ambassade des Etats-Unis à Bruxelles.
L'armée belge contribuera à assurer la sécurité des opérations de déchargement et escortera les convois militaires américains, dans le cadre de l'opération baptisée "Fort to Port" (combinant le lieu de départ, Fort Hood, et celui d'arrivée, le port d'Anvers), sous la houlette du commandement militaire de la province d'Anvers. Cette brigade de l'US Army prend le relais d'une unité similaire, la 2nd Armored Brigade Combat Team de la même 1ère division de cavalerie, déployée en Europe depuis neuf mois dans le cadre de l'opération "Atlantic Resolve" (OAR).
 
 
C'est une initiative prise par les Etats-Unis en 2014, après l'annexion de la péninsule ukrainienne de Crimée par la Russie, pour réaffirmer le "solide engagement américain dans la sécurité collective des pays membres de l'Otan", selon l'ambassade américaine.
En octobre dernier, plus de 80 hélicoptères de quatre types - des CH-47 Chinook, UH-60L et M Blackhawk ainsi que des AH-64 Apache, dans la dernière version de cet appareil, la E - avaient transité par la Belgique, arrivant au port de Zeebrugge puis se rassemblant à Chièvres, avant de se déployer en Europe de l'est pour une durée de neuf mois, toujours dans le cadre d'"Atlantic Resolve". Il s'agissait d'appareils et du personnel qui appartiennent à la 1ère brigade de cavalerie ("1st Air Cavalry Brigade") de la même 1ère division de cavalerie, basée à Fort Hood, au Texas. Les Etats-Unis ont déployé depuis l'an dernier une brigade supplémentaire de combat, portant à trois le nombre de leurs brigades sur le Vieux continent.
Ce déploiement sans précédent avait été décidé par l'administration de l'ancien président américain Barack Obama pour rassurer les membres est-européens de l'Otan face à une Russie jugée "agressive". Il a été confirmé par son successeur, Donald Trump, en dépit de ses réticences initiales à s'engager en faveur de l'article 5 du traité de l'Otan qui porte sur la défense collective entre alliés.

samedi 26 mai 2018

A MARSEILLE ON TUE A LA KALACH! PENANT QU'A PARIS, ON ARRÊTE DES ÉBOUEURS COMME DES MALFRATS

Deux éboueurs, arrêtés vendredi matin à Paris au volant d’un camion-benne qu’ils conduisaient en vue de déverser des détritus devant le siège de La République en marche (LREM) pour protester contre la politique du parti présidentiel. Un rassemblement de soutien à ces deux travailleurs syndiqués à la CGT a eu lieu sur place pour demander leur libération. 
« Ils n’ont rien volé » 
Une vidéo de l’arrestation montre les agents mis en joue par des policiers armes au poing, l’un des éboueurs assis par terre et menotté, tandis que la partie sud de l’avenue de l’Opéra a été fermée à la circulation une partie de la matinée, a constaté sur place l’Humanité
Les deux agents projetaient de se joindre à une action symbolique menée au même moment au siège de LREM à l’appel de la CGT énergie Paris par environ 300 gaziers et électriciens accompagnés de cheminots des gares Montparnasse et d'Austerlitz, d’éboueurs, d’égoutiers et d’autres personnels des services publics. « Ils n’ont rien volé, ils ont utilisé un outil de travail dans le cadre d’une action collective syndicale revendiquée », affirme à l’Humanité Cédric Liechti, secrétaire général de la CGT énergie Paris, qui dénonce une interpellation d’une « violence extrême où l’on a braqué des syndicalistes comme des terroristes ». « Les deux agents sont accusés d’un vol de camion-benne, accusation totalement absurde que nous nions avec énergie », a réagi de son côté la confédération CGT, qui poursuit : « Nous (leur) apportons notre soutien, notre solidarité, (et) exigeons leur libération immédiate et aucune poursuite. Le gouvernement Macron méprise les lycéens, les étudiants, les salariés qu’il traite comme des hors-la-loi ».

Une action syndicale pacifique 

L’action des agents des services publics se voulait absolument « pacifique », rappelle la CGT. Parvenus peu après 9 heures au siège de LREM, un hôtel particulier bien caché au fond de la cour d’un immeuble du 2e arrondissement de Paris, les participants se sont heurtés à l’intervention de policiers, qui les ont repoussés sans ménagement à coups de gaz lacrymogènes, a constaté l’Humanité. Tandis que des CRS étaient dépêchés dans les rues adjacentes pour faire la course aux syndicalistes, la fourniture d’électricité a subitement été coupée du côté du siège de LREM. « Avant la ‘‘marée populaire’’ appelée ce samedi, nous avons décidé de mener une action interprofessionnelle de convergence des luttes avec nos collègues des services publics contre la destruction du fruit de 70 ans de luttes sociales, a expliqué un peu plus tôt à l’Humanité Cédric Liechti. En ciblant le parti au pouvoir, on conduit une action symbolique contre la politique d’Emmanuel Macron tout entière au service du patronat. »
Pour le responsable de la CGT énergie Paris, la présence côte à côte dans l’action des cheminots et des agents de l’énergie se justifie par la nature semblable des attaques contre les services publics : « La conséquence de la libéralisation de l’énergie, c’est 70 % d’augmentation des tarifs du gaz depuis 2004 et 30 % pour l’électricité, poursuit Cédric Liechti. D’ici un an, tous les accueils publics de l’électricité auront disparu dans la capitale, avec la fermeture programmée du dernier d’entre eux. A Paris, on comptait 17 agences quand EDF et GDF étaient 100 % publics. Nous ne sommes pas en lutte par solidarité avec les cheminots, mais parce qu’on est tous concernés. Si la SNCF tombe, tout le monde va s’en prendre plein la figure. On en a bien conscience. »

Multiplication des initiatives revendicatives 

Auparavant, des agents avaient démonté 300 concentrateurs Linky répartis dans toute la région parisienne. L’absence de ces instruments, qui échangent des données avec les compteurs des particuliers, perturbe le relevé des consommations.
Source: l'Humanité du 24 05 2018
Note de ma pomme: Naturellement, les médias de la pensée au service du capitalisme parle de camion volé. Si je vous dis que je suis solidaire de l'action de mes camarades CGT, m'en voudriez-vous beaucoup si je veux un autre monde?

MILLE BRAVOS POUR VOTRE PROFESSIONNALISME, MADAME LUCET



Nicolas Sarkozy a récemment été mis en examen par trois juges du pôle financier pour "corruption passive, financement illégal de campagne électorale et recel de détournements de fonds publics libyens". Mouammar Kadhafi a-t-il financé la campagne présidentielle 2007 du candidat de l'UMP ? Scandale d'Etat ou "allégation folle", comme le déclare l'ancien président de la République ?

Pendant un an et demi, "Cash Investigation" a enquêté sur ce dossier où se mêleraient raison d'Etat, intérêts personnels, petites mains et grosses valises d'argent liquide. Des témoins parlent pour la première fois… Une enquête de Nicolas Vescovacci diffusée mardi 22 mai sur France 2.

(°) Note de ma pomme.
Mille fois merci pour votre courage, et votre professionnalisme, Madame Élise LUCET, Monsieur Nicolas VESCOVACCI, et votre équipe toute entière!
Il reste encore quelques vrais journalistes qui honorent cette profession trop souvent souillée par les chiens de garde d'un système corrompu

vendredi 25 mai 2018


Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

Grâce à Nicolas Hulot, ministre de l'écologie d'Emmanuel Macron. Mais c'est normal puisque l'ex-banquier d'affaires, passé ensuite par la case drauche de François Hollande et de son parti, avait adoubé comme ministre un businessman-écolo. Si, si, ça existe: la preuve.
Si vous ne saviez pas, l'huile de palme est largement plus rentable que les autres huiles végétales fabriquées en France. L'huile de palme est extraite en Malaisie et en Indonésie, pays dans lesquels les travailleurs sont payés avec des cacahuètes. Et encore. De plus, le rendement à l'hectare dans ces pays est nettement plus impressionnant que pour cultiver par exemple du soja en France. Et concernant la planète, l'exploitation de l'huile de palme contribue grandement à la déforestation sauvage de la Malaisie ou de l'Indonésie. Mais comme pourrait dire Total, groupe français faut-il le rappeler, on est capitaliste ou on ne l'est pas.
Le Parlement européen s'est majoritairement déclaré en janvier dernier pour "l'élimination progressive" de l'usage de l'huile de palme sur le territoire de l'Union d'ici à 2021. Mais, vous le savez peut-être, le Parlement européen n'a aucun pouvoir législatif. Il n'émet que des voeux sur lesquels s'assoient carrément Bruxelles, c'est à dire la Commission européennes et le Conseil des chefs d'états et de gouvernement de l'UE du capital.
Bref, Total va devenir le premier importateur d'huile de palme en France avec une hausse -tenez-vous bien- de 64%. Dixit  La Tribune du 17 mai 2018.
Attention, dit Nicolas Hulot dans La Tribune: "Je me devais de faire en sorte que l'usine de la Mède, projet soutenu par le gouvernement précédent, soit en cohérence avec notre future stratégie ; c'est ce que j'ai obtenu en dialoguant avec Total, qui a accepté de réduire significativement les quantités d'huile de palme utilisées et de prendre des engagements très précis sur la certification de leur origine et de leur mode sur la certification de leur origine et de leur mode de production."
C'est quand même bêta. Mais le journaliste de La Tribune, qui est l'un des médias de la pensée capitaliste, n'a pas demandé à Nicolas Hulot si la nouvelle grosse couleuvre qu'il avalerait, serait gobée crue ou frite dans l'huile de palme. Et avec ou sans glyphosate


Total va devenir le premier importateur français d'huile de palme
Capture d'écran sur la déforestation suite à l'exploitation de l'huile de palme


mardi 22 mai 2018

LA BELGIQUE SE MOUILLE....


APRÈS LES ASSASSINATS ISRAÉLIENS EN PALESTINE, LA BELGIQUE SE MOUILLE....

Il faut expulser l’ambassadrice d’Israël

Expulsez l'ambassadrice Israélienne de Belgique

Envoyez un mail de protestation à Didier Reynders, ministre des Affaires étrangères du gouvernement Michel.

Monsieur le ministre,
Je vous envoie ce mail car j’ai trouvé inacceptable les propos tenus par l’ambassadrice d’Israël, Simona Frankel, suite au drame survenu dans la bande de Gaza. Celle-ci a justifié le meurtre de 61 Palestiniens (dont 8 enfants) qui manifestaient pour leurs droits en disant qu'ils étaient tous « des terroristes » et qu'il était dès lors légitime de les abattre.
Vous avez décidé de la convoquer afin de lui faire part de votre réprobation quant aux propos tenus. Pourtant, malgré cette convocation, elle répétait qu’Israël n’avait aucune responsabilité dans les événements et que tous les morts étaient manipulés par des groupes terroristes, y compris les enfants.
Monsieur le ministre, de toute évidence, votre convocation n’a rien changé. Plutôt que de timides déclarations, nous demandons que la Belgique pose un geste fort. Expulsez l’ambassadrice israélienne du pays et faites revenir notre ambassadeur d’Israël comme l’a fait l’Afrique du Sud.
Nous ne pouvons plus nous contenter de déclarations appelant à la « retenue » ou à la « reprise du dialogue ». Nous devons prendre des mesures fermes vis-à-vis d'Israël pour que cet État cesse de violer impunément le droit international.
Il faut mettre fin à l'occupation et la colonisation de la Palestine. Les revendications légitimes des Palestiniens qui manifestaient lundi à Gaza doivent être entendues.
C'est pourquoi nous vous demandons formellement d’expulser l’ambassadrice d’Israël suite aux propos inacceptables que celle-ci a tenus et répétés, et de rappeler sans délai notre Ambassadeur en poste en Israël.
Salutations distinguées,

LES NOUVEAUX TARTUFFES MACRONIENS

22 Mai 2018
Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

Guillaume Pépy et le Bourgeois gentilhomme

 Guillaume Pépy et le Bourgeois gentilhomme

Le Bourgeois gentilhomme de Molière faisait de la prose sans le savoir. Et bien Guillaume Pépy, grand manitou de la SNCF, fait de la politique sans le savoir. Normal, il a été directeur de cabinet de plusieurs ministres socialistes. Puis, dans quelque petit papier, il est nommé directeur général du groupe SNCF. Toujours sans faire un poil de politique.
Sarkozy, alors à l'Elysée, l'adoube grand manitou de la SNCF, en lui fixant une feuille de route -comme les hors-sol disent- pour faire en sorte que la SNCF entre "tout entière, dans l'ère du développement et de la concurrence". Bien, là aussi, ce n'est pas politique. François Hollande président, lui de drauche, dit à Guillaume Pépy de poursuivre  la "grande réforme ferroviaire" engagée. Les parlementaires godillots socialos et écolos votent donc la casse du rail public en 3 morceaux, ce que Guillaume Pépy approuve. Bonne pioche, parce que sans faire de politique, Hollande le reconduit grand manitou de la SNCF jusqu'en 2020. Un ex-banquier d'affaires, lui de droite et de droite à l'Elysée, Guillaume Pépy défend bec et ongles sa réforme réactionnaire de commis du grand capital. Toujours sans faire de politique.
Et puis, au train où vont les choses -si j'ose dire- Guillaume Pépy sort ça sur l'appel de la CGT à la manif de ce 26 mai. Toujours en tant que chantre de l'apolitisme.

Dis Guillaume, le congrès de 1920 dont tu parles, est-il celui de la CGT tenu à Orléans du 27 septembre au 2 octobre 1920? si oui, il réaffirme que son combat est "l'expropriation capitaliste" en page 6.
Enfin, comme tu me sembles maître ex cathedra en CGT, lorsque, avec l'Union Confédérale des retraités CGT, je manifeste pour l'augmentation de mon pouvoir d'achat, notamment  contre l'augmentation de la CSG décidée par ton patron Emmanuel Macron, je fais de la politique ou du syndicalisme?
 Sans rire.


samedi 19 mai 2018

ELLE EST PAS BELLE, LA VIE DES AMIS MILLIARDAIRES DE MACRON?



Avec Emmanuel Macron à la présidence de la République, Bernard Arnault et François Pinault, les milliardaires connaissent une année faste en France
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RT en français
D'après les calculs de l'agence Bloomberg, les milliardaires français devraient connaître une très bonne année 2018, avec une augmentation de 23,4 milliards de dollars de leurs patrimoines.
Cocorico. La France est un eldorado pour les milliardaires. En 2018, les plus riches se sont encore enrichis de 23,4 milliards de dollars, selon le calcul fait par l'agence de presse américaine Bloomberg, spécialisée dans l'économie et la finance. 

Et c'est grâce à une poignée de «premiers de cordée», selon l'expression employée par Emmanuel Macron en octobre 2017 que cette performance a pu être possible. Les magnats du luxe, un secteur où la France résiste bien à la mondialisation, Bernard Arnault (groupe LVMH) et François Pinault (Kering et Gucci), à eux seuls totalisent 18,9 milliards d'euros de plus. Viennent ensuite les propriétaires du géant du luxe et des cosmétiques L'Oréal, les frères Alain et Gérard Wertheimer, et l'héritière de feue Liliane Bettencourt.
Ce score est toutefois quelque peu plombé par Xavier Niel, co-propriétaire du quotidien Le Monde, fondateur de l'opérateur internet Free, et incidemment de l'incubateur de start-up, la Station F, à Paris.
La France est ainsi le pays où les milliardaires s'enrichissent le plus au premier semestre 2018, devant le Japon. A l'échelle de la planète, dans le même temps, les 500 individus les plus riches n'ont bénéficié que d'une augmentation de 1% de leur fortune.

mardi 15 mai 2018

ISRAËL COMME DAECH: LE GOÛT DES MASSACRES

Les États-Unis inaugurent leur ambassade à Jérusalem avec un bain de sang à Gaza

lundi 14 mai 2018 par Jean Penichon
Jusqu’à quand allons accepter sans rien dire que l’État d’Israël assassine des gens sans défense ?
Le bilan ne cesse de s’alourdir au fil de la journée. Cinquante-deux Palestiniens ont été tués lundi [1] par des tirs de soldats israéliens,où des milliers de personnes manifestaient contre le transfert de l’ambassade américaine à Jérusalem, selon le ministère de la santé de Gaza. Selon Amnesty International, près de 2000 Palestiniens ont été blessés, dont au moins 900 par balle.
Les 52 Palestiniens tués le 14 mai portent à 106 le nombre total de Palestiniens morts depuis le début, le 30 mars, de la « Grande marche du retour », des manifestations dédiées au droit au retour des Palestiniens qui, par centaines de milliers, ont été chassés de leurs terres ou ont fui lors de la guerre ayant suivi la création d’Israël en 1948.
L’armée israélienne a prévenu dimanche et lundi les Gazaouis via des tracts distribués par les airs qu’ils exposaient leur vie en prenant part aux manifestations ...
Des Palestiniens brandissent leur drapeau alors qu’ils manifestent près de la frontière entre Israël et la bande de Gaza, contre l’inauguration de l’ambassade des États-Unis après son transfert controversé à Jérusalem, le 14 mai 2018
Le billet d’Alain Chancogne

Un Horrible Massacre ?

Allons donc ce terme c’est fait pour les saloperies de DAESH, y compris quant à Paris meurt assassiné un pauvre innocent !
Mais là, voyons, restons "objectif"...
Trump et Netanyahu ont décidé que Jérusalem , n’en déplaise à l’ONU c’était la Capitale du Grand Israël. Intouchable vu que ce petit pays doté de l’arme atomique a gagné le Droit, depuis Auschwitz de "pacifier" son territoire , vu que cette Terre lui fut "promise."..
Quoi ? l’ONU et la résolution de 1947..??
Chiffon de papier par rapport à de Saintes Écritures ou il est rappelé que le territoire comprenant la Palestine et la Phénicie c’est la Terre promise.!!(sic)
Alors, normal qu’Israël se"défende" contre ces espèces de squatters palestiniens !!
43 ou 52morts, après tout...
Oui, d’accord Israël bafoue le Droit International...
Vous voulez quand même pas qu’on envoie une armée pour régler ça..Non, ???
Quand c’est un Saddam Hussein qui pénètre au Koweit, là OK..Plus tard, puisque les Maitres du Monde l’auront planifié, les irakiens paieront "chair.."....de ne pas, comme l’Arabie Saoudite faire partie du Camp des Droits de l’Homme.
Je sais que le ton de ce billet est un peu trop "badin"
Mais à part BANDE d’ENC..ÉS, vous vouliez que je dise quoi ?

lundi 14 mai 2018

PARENTIS ET SES NOVILLOS-TOROS : C'EST EN AOÛT !

LA TRAGÉDIE DE LA COLONISATION

Ces mots simples de Simone Veil résument mieux que mille discours la réalité et l’ignominie de la colonisation. « Je n'oublierai jamais le moment où, pour la première fois, j'ai senti et compris la tragédie de la colonisation. [...] Depuis ce jour, j'ai honte de mon pays. Depuis ce jour, je ne peux pas rencontrer un Indochinois, un Algérien, un Marocain, sans avoir envie de lui demander pardon. Pardon pour toutes les douleurs, toutes les humiliations qu'on lui a fait souffrir, qu'on a fait souffrir à leur peuple. Car leur oppresseur, c'est l'État français, il le fait au nom de tous les Français, donc aussi, pour une petite part, en mon nom. »  
Tout est dit.
Extrait du blog de Michel Dandelot "Ensemble pour la Paix"

dimanche 13 mai 2018

DETTE SNCF PRISE DANS L'ÉTAU DES MARCHÉS FINANCIERS


- Le lien pour signer la pétition pour sortir de l'étranglement de la dette et mieux utiliser l'argent public de la BCE:
https://www.change.org/p/g%C3%A9rard-darmanin-dette-de-la-sncf-l-argent-de-la-bce-pour-les-services-publics-pas-pour-la-finance

Dette de la SNCF : l’argent de la BCE pour les services publics, pas pour la finance !

Le président de la République a annoncé que l’État reprendrait « pour partie, progressivement » la dette de la SNCF à partir de 2020. Cela ne permet pas de répondre aux exigences de développement du service public ferroviaire. En outre, aucun projet réel de développement du transport ferroviaire au service des besoins sociaux et écologiques, des besoins des gens comme des territoires, n’est présenté par le gouvernement.
Il faut libérer la SNCF du coût excessif de la dette. Selon le dernier rapport sur les comptes des transports, sur l’ensemble des dépenses liées au transport ferroviaire en 2016, 2,7 milliards sont allés aux banques et aux assurances, pour l’essentiel en charges financières. C’est presque un tiers de la masse salariale ! Le coût élevé de la dette contractée par le passé sur les marchés financiers (sur 50,8 milliards empruntés par SNCF Réseau, 46,4 milliards l’ont été par émissions d’obligations), et les intérêts qu’ils continuent d’exiger pour les nouveaux emprunts de la SNCF leur permettent de pomper les richesses créées par les cheminots et la SNCF et empêchent son développement (2 % d’intérêts pendant 30 ans, c’est beaucoup !). La reprise de la dette par l’État doit s’accompagner d’une renégociation et d’une conversion en une dette à très long terme et à taux très bas, proche de 0 %, sinon cela reporte la charge sur les contribuables, c’est-à-dire, pour l’essentiel, sur les salariés et retraités. La Caisse des dépôts pourrait être chargée de cette opération pour laquelle, en tant qu’établissement de crédit, elle peut demander un refinancement à la BCE.
Mais il faut aussi financer de nouvelles dépenses pour le service public ferroviaire de voyageurs et de fret : nouveaux investissements dans le matériel et les infrastructures, embauches, R&D... C’est indispensable pour faire face à l’état dégradé des infrastructures, à l’engorgement des transports urbains, à l’engorgement des routes par les poids lourds, à l’arrivée de nouvelles technologies économes en énergie pour lutter contre le réchauffement climatique, au besoin de cohérence entre les systèmes de transports à l’échelle de l’Europe, au besoin de relever le défi des données numériques dans un secteur – les transports ferroviaires – où elles jouent un rôle stratégique, au besoin de consolider le statut des cheminots et même de l’étendre aux salariés du transport routier, aux perspectives de développement de l’emploi et de création de richesses dans toutes les activités liées au transport ferroviaire, dont sa filière industrielle et de services. En outre, ces investissements donneront une impulsion à la demande et à l’activité économique.
Nous pensons que la question du manque de moyens et de financements est ce qui est commun à tous les services publics : l’hôpital, les EHPAD et le système de santé n’en peuvent plus, l’Université est mise en demeure d’organiser la sélection et le tri sélectif, le système éducatif scolaire et secondaire sont asphyxiés, les collectivités locales sont étranglées et leurs services publics, comme ceux de l’État, peuvent de moins en moins faire face. Il faut les sortir de l’étau des marchés financiers.
Il faut de l’argent pour développer ces services publics !
Où trouver les financements ? Au-delà d’une nécessaire contribution fiscale incluant la lutte contre l’évasion et la fraude, arrêtons de livrer notre endettement aux marchés financiers à qui l’État paye plus de 40 milliards d’intérêts par an. La Banque centrale européenne (BCE) injecte dans le même temps des centaines de milliards d’euros sur les marchés financiers. Cet argent ne doit plus aller à la spéculation, aux délocalisations ou aux destructions d’emploi. Si nos services publics bénéficiaient pour leurs emprunts des mêmes conditions que les banques ― à qui la BCE prête actuellement 760 milliards d’euros à des taux compris entre 0 % et ‑0,4 % pour des prêts à échéance de 4 ans ― ils auraient les moyens de faire aujourd’hui les dépenses qui leur permettraient de se développer, d’accroître les richesses produites dans le pays, et ainsi de rembourser, progressivement dans l’avenir, une dette rendue utile et efficace. Ils auraient les moyens d’une gestion démocratique, plus proche des usagers pour mieux répondre à leurs besoins et pour réussir la transition écologique. Oui, un euro employé pour les services publics dans ces conditions, c’est un euro efficace !
Le président Emmanuel Macron et son Premier ministre Edouard Philippe doivent mobiliser les institutions financières pour cela. Ce dispositif français serait une première étape ouvrant la voie à la création d’un Fonds de développement économique, social et écologique européen solidaire qui financerait, avec l’argent prêté par la BCE, des projets démocratiquement décidés dans chaque État européen pour le développement des services publics.
Nous souhaitons ouvrir la discussion en ce sens avec tous les pays de l’Union européenne (acteurs sociaux, intellectuels, sociétés civile, forces politiques…) d’autant plus que partout le besoin de développer les services publics est criant.
Dans l’immédiat, nous demandons :
  • Des négociations autour d’un véritable plan d’avenir pour le transport ferroviaire ;
  • Un plan d’urgence d’investissement matériel et humain financé à un taux très bas, proche de 0 % par la Caisse des dépôts (CDC) et les banques publiques (BPI France, Banque postale, …) pour les services publics ;
  • Que la Banque centrale européenne (BCE) appuie ce plan en attribuant à ce pôle public bancaire et pour les services publics une partie des milliards qu’elle crée chaque mois, comme le permet l’article 123.2 du Traité sur le fonctionnement de l’UE, au lieu de les injecter sur
  • les marchés financiers.

BIENTÔT PENTECÔTAVIC

VERRA-T-ON A LA FERIA DE VIC FEZENSAC COMME PARTOUT OU ¨PRESQUE, SURTOUT DANS LES "GRANDES" PLAZAS, CETTE HONTEUSE PRATIQUE DU DESTOREO, LES POSTURES DE TRICHEUR, LE CONTRAIRE ABSOLU DE L'ART DE TORÉER, DONT PLUS PERSONNE OU PRESQUE NE S'OFFUSQUE? JAMBE CONTRAIRE EN RETRAIT, PICO, "TOREO " PARALLÈLE, AU CONTRAIRE, LES MOUCHOIRS BLANCS SE MULTIPLIENT POUR RÉCOMPENSER CES CHAMPIONS DE LA TRICHERIE!
ET L'ON ENTEND FUSER SUR LES GRADAS, A L'INTENTION DE CEUX QUI  PROTESTENT ET  OSENT STIGMATISER CES HORREURS QUI PRÉCIPITENT LA FIN DE LA FIESTA BRAVA:
"TAQUAYALLERTOI" .
SOUS PRÉTEXTE D'"ÉMOTION", LES GOGOS EN REDEMANDENT....ENCOURAGÉS PAR LA CHORALE DES PEONS SANS SCRUPULES : "BIÈÈNNN"...."BIÈÈNNNN".....
PAS DE RAISON QUE ÇÀ SE TERMINE...
COMME AVEC LE CANADA-DRY, MÉFIEZ VOUS QUAND MÊME DES CONTREFAÇONS!