CLÔTURE DE TEMPORADA A ACHO ET SA
FERIA DE NUESTRO SEÑOR DE LOS MILAGROS....
....ET TOUJOURS PAS DE MIRACLE!
Chronique de notre ami aficionado Péruvien POCHO PACCINI BUSTOS
"D’abord, l’élevage:
Par
rapport à l’abominable lot de la dernière corrida, celui de
l’élevage péruvien de Roberto PUGA, les toros colombiens de ce jour de
Esteban de las Ovejas étaient du même tonneau: ils étaient imprésentables
pour ACHO, ou toute autre arène prétendument de première
catégorie: également passés chez le barbier scieur, ensuite
massacrés par les piqueros , le premier fut vilainement étrillé,
avec des blessures profondes, il fut ensuite remplacé : ils
restèrent inertes, moribonds, sans aucune transmission devant la
muleta. En réalité ces taros ne pouvaient rien transmettre, pas même
des maladies(!)
A
ce sujet, combien récurrent, il est nécessaire que les empresas
réagissent : qu’elles laissent de côté, qu’elles refusent
la pratique de ces protections sur les cornes, s’il n’y a plus
de vrai TOROS , la corrida perd de sa vérité, et ici, à
ACHO, la fiesta brava a commencé à écrire les premières pages de
sa mort annoncée.
Les
matadors :
J’admirais
Padilla, comme il n’est pas possible. Torero tremendista comme cela
plait certainement aux nouveaux publics sans connaissance de la
corrida de toros. Avec son semblant de toreo , rejetant la charge
sans l’accompagner, la jambe en retrait,alors qu’il faut la
mettre en avant, l’exemple parfait de ce qu’il faut ne pas faire
pour toréer vraiment, et ce malgré qu’il se trouvera toujours
quelqu’un pour affirmer qu’avancer la jambe est un artifice du
toreo. Il faudrait rappeler à Padilla qu’il doit, comme ses
collègues de cartel, se conformer aux règles qu’exige la lidia.
Fandiño
fut à chaque fois digne, il fit honneur à sa fonction de torero,
il fut pris sans gravité, les armes de son toro ayant été
immodérément afeitées, ce qui évita sans doute le pire. On doit reconnaître qu’il fut le seul
des trois matadors à citer de loin son toro, la muleta parfaitement
présentée , bien que la suite ne fut pas du même niveau. En
règle générale, prestation du torero satisfaisante, jusqu’à son
estocade.
De
Luque, on retiendra surtout ses nombreux capotazos qui eurent pour
effet d’étourdir son opposant sans
s’imposer ni pouvoir lier medias ou véroniques, mais cela eut pour
effet de chauffer les gradins. A son premier toro, il servit
d’interminables trincheras : un torero qui ne sait pas toréer,
qui ne provoque aucun intérêt du point de vue de la lidia. La
raison ? Sans doute son manque de spontanéité, de
personnalité, alors qu’il a pensé sa faena depuis sa chambre
d’hôtel, et qu’il ne sait rien improviser !
Et
avec çà, deux oreilles ! Pour nous rappeler qu’à ACHO, avec
son palco, tout arrive, même les pires excès
C'est tout pour aujourd'hui, et je vous remercie de me lire."
Et Pocho conclut par ces lignes, dans ses commentaires, en réponse au salut de Toni "EL CHOFRE": "La fiesta ici au Pérou est en train de sombrer. Il est urgent d de réfléchir sérieusement à mettre en place très vite un projet qui rassemble les aficionados pour obliger les taurinos à garantir un spectacle sérieux qui n'ait plus rien à voir avec les frivolités dont se contentent les nouveaux publics." Et je vous laisse traduire son dernier mot à Toni:
"Saludos, Maestro especialmente a tí por tu cumpleaños y a la cuadrilla de El Chofre, por inspirarnos en la lucha."